HAL Id: jpa-00238075
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Submitted on 1 Jan 1883
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E. COHN. - Ueber den Widerstand polarisirter Zellen (Sur la résistance des cellules électrolytiques polarisées);
Wied. Annalen der Physik, t. XIII, p. 665; 1881
R. Blondlot
To cite this version:
R. Blondlot. E. COHN. - Ueber den Widerstand polarisirter Zellen (Sur la résistance des cellules
électrolytiques polarisées); Wied. Annalen der Physik, t. XIII, p. 665; 1881. J. Phys. Theor. Appl.,
1883, 2 (1), pp.184-186. �10.1051/jphystap:018830020018401�. �jpa-00238075�
184
terrestre
pendant
lachute,
conduisent ce courant à ungalvano-
mètre Thomson 11211C11 d’un commutateur.
Le calcul du
phénomène permet
deprévoir :
I° unepremière
déviation
et
=Odiv, 35 correspondant
à un courant descendant.suivie d’une déviation de sens contraire
62
=o~’°, 9~t.
Lapren1ière correspond
à la chute dutube,
la seconde à sapénétration
dansle sable. Or
1 expériences
donne 0,2 ouo, 3
pouret, o, 6
ou0,8
pour6~.
Ces deux nombres sont dans lerapport voulu,
maistrop
faibles de;.
1~~.Colley
montre que cet écart est attribuable à une constantetrop faible_
intr odui te dans ses formules.Par suite des
trépidations
dusol, l’aiguille
dugalvanomètre
os-cillait
continuellement;
M.Colley
a donc soin de montrer que l’onne
peut
attribuer à cestrépidations,
pasplus qu’à
l’ébranlement causé par la chute dutube,
les déviations observées. Elles ointtoujours
le sensindiqué
par lathéorie, changent
designe chaque
fois que l’om tourne le commutateur et
disparaissent
dès que l’on fait tomber le tube eninterceptant
le courantqui
va augalvano-
mètre. G. MARTIN.
E. COHN. 2014 Ueber den Widerstand polarisirter Zellen (Sur la résistance des cellules
électrolytiques polarisées); Wied. Annalen der Physik, t. XIII, p. 665; 1881.
On sait que F. ~011I1’’al.1sC11 a démontré
expérimentalement
que des courantsalternatifs,
se succédantrapidement,
neproduisent
aucune
polarisation
dans une celluleélectrolytique,
pourvu que les électrodes soient suffisammentgrandes.
Ce fait
permet,
de mesurer la résistance d’unecellule polarisée’
par m2 cazcnant constant.
Pour
cela,
Fauteur forme unpont
deiYheatstoiie,
dont troi s branches on t la même résistance et dont laquatrième
branche c~’comprend
la cellule et ndaniells;
lepont proprement
dit ren- ferme unélecLrod~,namomèLre;
le circuitprincipal
tin inducteur àcourants sinusoïdaux. En
modifiant,
au moyen d’unrhéostat,
larésistance de la branche
d,
onpeut
faire en sorte que le fonction-nen)ent de l’inducteur ne modifie pas la déviation de
l’électrodn-
nan1on1ètre;
à ce moment, les résistances desquatre
branchessont
égales ;
on a donc la résistance de la celluleaugmentée
deArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018830020018401
185 celle de fi daniells. Une autre
expérience,
faite ensupprimant
lacellule,
donne la résistance de ndaniells;
parsoustraction,
on ala résistance de la cellule.
Si,
à côté dudynamomètre,
on a intercalé dans lepont
ungal-
vanomètre,
la déviation de celui-ci fournira une mesure de lasomme des forces électromotrices dans la branche
d;
si l’on sup-prime
lacellule,
on aura la force électromotrice des n daniells évaluée avec la même unité. De ce’s deux mesures, onpeut
déduirela
polarisation
de la cellule. Pour avoir des fractions dedaniell,
on se servait de dérivations.
Au moyen du
dispositif précédemment décrit,
NI. Cohn déter- ruina lapolarisation
et la résistance d’une cellule contenant de l’eau faiblement acidulée entre desplaques
deplatine platinisées,
sous l’influence de forces électromotrices
comprises
entre o et2 daniells.
L’expérience
nen2anifeste
aucunclzccjz~~ement
cferésistance.
Le
procédé expérimental présentait
deux défauts : io la résis-tance des daniells entre dans
Inexpérience
et cette résistance n’est pas entièrement constante;2° On
pouvait
penser que deschangements
de résistance designes
con traires seproduisaient
aux deuxélectrodes,
defaçon
àse compenser
partiellement.
Pour éviter ces deux
défauts,
M. Cohn a eu recours à une mo-dification du
dispositif précédent,
dont ladescription
esttrop
longue
pour trouverplace
ici. Ilput
alors constaterclue lc~ pola-
risation par
l’ hydrog’ène augmente
larésistance)
tandis que lapolarisation
parl’o.~Yg~éne
la diminue.Ce fait
s explique
ainsi : dans lepremier
cas, il se forme contre ,l’électrode une couche très résistante d’eau pure; dans le second cas, une couche
plus
concentrée et conduisant miteux que leliquide
de la cellule.Les variations de la résistance sont, du reste, tellement
faibles,
qu’on peut
lesnégliger
dans laplupart
desexpériences.
~1. Cohn fait remarquer que le
dispositif
décritplus
haut per-met d’étudier facilement la
grandeur
de lapolarisation
dans dif-férentes conditions. Il
indique
aussi que, dans des cas où l’électro-dynamomètre
ordinaire àsuspension
bifilaire ne donnait aucuneindication à cause de son peu de
sensibilité,
il a pu obtenir des186
mesures en se servant de l’électrodj namomètre
sphérique
deSiemens et
Halske, qui
est décrit dans l’~Zect~~oteeh~2isclze Zeit-schrlft,
t.II,
p.14.
R. BLONDLOT.W. KOHLRAUSCH. 2014 Das electrische Leitungsvermögen von Chlorsilber, Brom- silber und Iodsilber (Conductibilité électrique des chlorure, bromure et iodure d’argent); Wied. Annalen der Physik, t. XVII, p. 642; 1882.
Les
expériences
de MM.Braun, Hi ttorf,
E. Wiedemannayant
montré que la relation établie pour les dissolutions entre la visco- sité et la conductibilité
électrique
nes’applique
pas aux chlorureset sulfures
métalliques,
l’auteur arepris
l’étude deschlorure,
bromure et iodure
d’argent.
Pour cela il chauffe ces corps dans un tube recourbé muni d’électrodesd’argent
et les fait traverser par des courants alternatifs.L’appareil
estanalogue
à celuien1ployé
dans l’étude des dissolutions
(~).
Dans le Tableau
suivant,
~v est la résistancerapportée
à celledu mercure à oo :
(’ ) Annaten der Physik, t. XVII, p. 69.