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H U P IN Maxime – 3 janvier 2010

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H U P IN Maxime – 3 janvier 2010

1 RAPPELS DE CALCUL DIFFÉRENTIEL

Optimisation différentiable

Cours AO 201 – ENSTA ParisTech

Fiches–Résumé 1 Rappels de calcul différentiel

On considère ici E et F deux espaces normésmunie des normesk·kE etk·kF. On désigne par f une application définie sur une partieΩdeEà valeurs dansF. On supposera queΩest ouvert.

1.1 Dérivées directionnelle et au sens de G

ÂTEAUX

Définition :

Dérivées directionnelle On dit que f a une dérivée directionnelle en x ∈Ω (ici Ω n’est pas forcément ouvert) dans la directionhEsi, pourt>0 suffisamment petit, x+th∈Ωet si la limite

f0(x;h) =lim

t→0t>0

1

t f(x+th)−f(x) existe.

Remarque :Pour les fonctions à valeurs dansR, il arrivera que l’on admette des dérivées direction- nelles valant±∞, c’est-à-dire de prendre la limite dansR.

Définition :

Gâteaux différentiabilité On dit qu’une fonction f est GÂTEAUX-différentiableen x ∈Ω si elle admet une dérivée directionnelle en x suivant toutes les directionshEet si l’application

hE7−→ f0(x;h)F est linéaire continue. On note f0(x)cet opérateur. On a alors

hE, f0(x)·h= f0(x;h)

1.2 Dérivée au sens de F

RÉCHET

Définition :

Fréchet différentiabilité On dit que f est FRÉCHET-différentiableen x ∈Ω s’il existe un opéra- teur linéaire continu LdeEdansF tel que

khklimE→0 khkE>0

1 khkE

f(x+h)− f(x)−Lh

=0.

L’opérateur Lest appelédérivéede f enx.

Remarque :La notion de FRÉCHET-différentiabilité est plus forte que celle de GÂTEAUX-différentiabilité.

Propriété :

Si f :Ω−→F est F-différentiable en x ∈Ωavec une dérivéeL, alors f estG-différentiable en x et L= f0(x).

1

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H U P IN Maxime – 3 janvier 2010

3 ANALYSE CONVEXE

2 Définition d’un problème d’optimisation

Soit X un ensemble et f une fonction définie sur X à valeur dans R. On cherche à resoudre le problème

(PX) =

¨ inff(x) xX

SiX 6=;, on dit que(PX)est réalisable. On adopte les conventions suivantes : infx∈;f(x) = +∞ sup

x∈;

f(x) =−∞.

2.1 Existence de solution

Définition : Fonction semie-continue inférieurement

Une fonction f est semi-continue inférieurement (s.c.i.) sur X si ∀xX, pour toute suite (xk)k7−→x,

f(x)¶ lim

k→∞inf

i¾kf(xi) Remarque :On dit aussi que f est fermée, son épigraph est fermé

epif = (x,α)

f(x)¶α .

Théorème : Weierstrass

Si f est fermée surX et siX est compact et non vide, alors(PX)a (au moins une solution.

Remarque : En dimension finie, X compact est équivalalent à X fermé borné. On peut alors (en dimension finie) remplacer l’hypothèseX compact parX fermé et lim

x∈X kxkE→∞

f(x) = +∞.

2.2 Unicité de la solution

Théorème : Unicité de la solution

SiX estconvexeet si f eststrictement-convexesurX, alorsPX)a au plus une solution.

3 Analyse convexe

On considère dans cette sectionX un convexe inclu dansEet f :X −→R∪ {+∞}différentiable.

• •

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H U P IN Maxime – 3 janvier 2010

3.1 Caractérisation de la convexité 3 ANALYSE CONVEXE

3.1 Caractérisation de la convexité

Théorème :

f est convexe si et seulement si Ê

x 6= yX, f(x)−f(yf0(x)·(yx) Ë

x6= yX, (f0(y)−f0(x))·(yx)¾0 Ì si f est deux fois dérivable (X ouvert),

xX, ∀hE, f00(xh2= f00(x)·(h,h)¾0 Pour lastrict convexité, les inégalités ci-dessus sont strictes.

3.1.1 Projection sur un ensemble convexe

On appelleprojectiondex sur une partieC deE, toute solution éventuelle du problème

¨ min12 yx

2

yC

Propriété : Caractérisation de la projection

Soit C un convexe non vide de E. Un point xC est une projection de xE sur C si et seulement si l’une des conditions équivalentes suivantes est vérifiée :

Ê

yC,

yx, xx

¾0, Ë

yC,

yx, yx

¾0.

3.1.2 Séparation de convexes

On suppose queEest dedimension finie, muni du produit scalaire noté〈·,·〉. La séparation des deux convexes se fait géométriquement dans Een utilisant unhyperplan affine H

H:={xE/〈ξ, x〉=t},

ξEnon nul. On dit que cet hyperplanséparedeux convexesC1etC2 si l’on a

x1C1, ∀c2C2, ξ, x1

tξ, x2

.

Théorème : Séparation stricte de convexes

On peut séparer strictement deux convexes fermés non vides disjoins C1 et C2 d’un espace euclidienEdans chacun des cas suivants :

Ê C1C2est fermé ; Ë C1ouC2est compact.

• • •

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H U P IN Maxime – 3 janvier 2010

3.2 Cône 4 CONDITIONS D’OPTIMALITÉ

3.2 Cône

Définition : Cône

Une partieKd’un espace vectorielEest un cône si t KKavec t¾0.

Définition : Cône dual

Soient E un espace vectoriel euclidien, dont le produit scalaire est noté〈·,·〉, et Pune partie deE. On appellecône dualdeP l’ensembleP+ défini par

P+:= xE

yP, 〈x, y〉¾0 . Propriété : Cône

Ê P+est un convexe fermé non vide.

Ë Pest un convexe fermé non vide si et seulement si P++=P.

Théorème : Lemme de Farkas

Soient E et F deux espaces euclidiens, A: E −→ F une application linéaire et K un cône convexe fermé non vide deE. On noteAl’application adjointe deAetK+le cône dual deK.

Alors

¦yFÀ

AyK+©+

={Ax/xK}

4 Conditions d’optimalité

Définition : Vecteur tangent

Soient XE et xE. On dit que le vecteurdE esttangent àX en x s’il existe une suite {dk} ⊂Eet une suite{tk} ⊂R++telles que

dkd, tk→0, t>0, x+tkdkX

On note TxX l’ensemble des vecteurs tangents àX enx et on l’appelle lecône tangent.

Une définition plus pratique est de dire que dE est tangent à X en x s’il existe une suite {xk} ⊂Eet une suite{tk} ⊂R++telles que

{xk} ⊂X, tk→0, t>0, xkx tkd

Propriété :

TxX est un cône fermé.

• • • •

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H U P IN Maxime – 3 janvier 2010

4.1 Problème sans contrainte 4 CONDITIONS D’OPTIMALITÉ

Théorème : CN1

Si xest un minimum local de(PX)et si f est dérivable enx, on a

dTxX, f0(xd¾0.

Ceci s’écrit aussi

f(x)∈(TxX)+

où ∇ est le gradient pour le produit scalaire de E et (·)+ désigne le dual pour ce même produit scalaire.

Propriété : CN1 et CS1 en présence de convexité

Supposons queX soit convexe et que f ait des dérivées directionnelles en un point xX. Si xest un minimu local de(Px), on a

xX, f0(x;xx)¾0.

Inversement, si f est convexe sur le convexe X et si l’équation ci-dessus est vérifiée, alors x est un minimum globalde(PX).

4.1 Problème sans contrainte

On considère le problème sans contrainte

minxE f(x)

avec, iciX =Econvexe. La condition CN1 et CS1 devient alors : Propriété : Corrolaire CN1, CS1, sans contrainte

Supposons f :E−→Rsoit dérivable enxE. Si f a un minimum local enxalors f0(x) =0 ou ∇f(x) =0.

Inversement, si f est convexe et si f0(x) =0 alorsxest un minimum global de f sur E.

Propriété : CN2–CS2

Ê Supposons que x soit un minimum local de f sur E et que f soit dérivable dans un voisinage dexet deux fois dérivable en x. Alors

f(x) =0 et ∇2f(x)est semie-définie positive.

Ë Si f est dérivable dans un voisinage dexet deux fois dérivable enxet si

f(x) =0 et ∇2f(x)est définie positive, alorsxest un minimum local strict de f.

• • • • •

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H U P IN Maxime – 3 janvier 2010

4.2 Problèmes avec contraintes d’égalité 4 CONDITIONS D’OPTIMALITÉ

4.2 Problèmes avec contraintes d’égalité

On se place dans cette section dans le cas d’un problème d’optimisation dans lequel l’ensemble admissible n’est pas Etout entier mais une partie de celui-ci définie par :

X :={xE/c(x) =0}.

cest une fonction deEdansF respectivement de dimensionnetm. Le problème d’optimisation est alors noté

(PE) =

¨ minf(x) c(x) =0 , où f deEdansRen est le critère.

4.2.1 Conditions de LAGRANGE

Propriété : Conditions de Lagrange

Supposons quec:E−→F soit dérivable en xX. Alors TxX ⊂ker(c0(x)).

Si, de plus,c0(x) est surjective et si c est C1 dans un voisinage de x, alors il y a égalité des deux ensembles.

Définition : Contrainte qualifiée

On dit que la contrainte de(PE)estqualifiéeenxX sicest dérivable enx et si TxX =ker(c0(x)).

Propriété : CN1

Soit x une solution locale de (PE). Supposons que f et c soient dérivables en x et que la contrainte soit qualifiée enx. Alors, il existe un vecteurλF tel que

f(x) +c0(x)λ=0,

où∇f(x)est le gradient def enxetc0(x):F−→Eest l’opérateur adjoint de la jacobienne c0(x)pour les produits scalaires donnés surEet surF.

Le vecteur λ est unique si c0(x) est surjective. Ce vecteur s’appelle le multiplicateur deLA-

GRANGE.

On appelle point stationnaire du problème (PE) un point x vérifiant ses conditions nécessaires d’optimalité du premier ordre :

¨ ∇f(x) +c0(x)λ=0 c(x) =0,

pour un certain multiplicateurλF. Définition : Lagrangien

On introduit lelagrangienqui est la fonction

`:E×F−→R définie par

`(x,λ) = f(x) +〈λ,c(x)〉.

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H U P IN Maxime – 3 janvier 2010

4.2 Problèmes avec contraintes d’égalité 4 CONDITIONS D’OPTIMALITÉ

Propriété : CS1

Supposons que le problème(PE)soit convexe et quexEvérifie la contrainte de(PE), que f soit dérivable enxet qu’il existe un multiplicateurλF tel que (x,λ)vérifie

¨ ∇x`(x,λ) =0 c(x) =0 . Alorsxest un minimum global de(PE).

4.2.2 Conditions du second ordre

Lemme :

SoitxEun minimum local de(PE)et supposons que f etc soient dérivables dans un voisi- nage dexet deux fois dérivable enx. On noteL=∇2x x`(x,λ). S’il existe un multiplicateur λF tel que

x`(x,λ) =0, alors

dTx

X,

Ld, d

¾0.

Propriété : CN2

Soitxun minimum local de(PE)et supposons que f etc soient dérivables dans un voisinage dex et deux fois dérivable en xet que la contrainte csoit qualifiée en x. Alors, ilexisteun multiplicateurλF tel que l’on ait

x`(x,λ) =0.

De plus Lest semie-définie positive sur ker(c0(x)), c’est-à-dire

d∈ker(c0(x)),

Ld,d

¾0.

Propriété : CS2

Supposons que f et c soient dérivables dans un voisinage de xet deux fois dérivable en x. Supposons quec(x) =0 et qu’il existeλF tel que l’on ait

x`(x,λ) =0 et

dTx

X\{0},

Ld,d

>0.

Alorsxest un minimum local strict de(PE).

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