• Aucun résultat trouvé

Partie II. Analyse

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Partie II. Analyse"

Copied!
5
0
0

Texte intégral

(1)

Problème 1. Intersection de cercles.

Partie I. Homographie

1. Commec6= 0, on peut faire apparaitre le dénominateur dans le numérateur :

h(x) =

a

c(cx+d)−adc +b

cx+d =λ+ µ

cx+d avecλ= a

c, µ=−ad−bc c 2. Siad−bc6= 0 alorsµ6= 0. La fonctionhest injective car

h(x1) =h(x2)⇒ µ x1

= µ x2

⇒x1=x2

Lorsquehn'est pas injective, on a donc bienad−bc= 0.

3. Avec l'expression du 1. il est évident que siad−bc= 0 la fonctionhest constante de valeurλ= ac.

Partie II. Analyse

1. La gure est symétrique par rapport à la droite(OI). SoitΩun point sur le cercle et Ω0son symétrique par rapport à(OI). Les cercles attachés à ces points sont également symétriques, ils se coupent en deux points qui sont sur(OI). Lorsque tous les cercles se coupent en un pointM, ces deux cercles symétriques particuliers se coupent aussi enM qui doit donc être sur(OI).

2. On trouve k−−→

θIk2=R2−2iRcosθ+i2 k−−−→

θMk2=R2−2mRcosθ+m2

3. Dans la conguration étudiée, le rapport θθMI est constant égal àk. Or le carré de ce rapport s'exprime homographiquement en fonction ducos

k−−−→

θMk2 k−−→

θIk2 =h(cosθ)avech(t) = −2mRt+R2+m2

−2iRt+R2+i2

La fonction h n'est pas injective car plusieurs cosθ distincts doivent conduire à la même valeurk2. La condition de la partie I s'exprime alors comme

(−2mR)(R2+i2)−(−2iR)(R2+m2)+ = 0⇔i(R2+m2) =m(R2+i2) Cela entraine que la fonction est constante de valeurk2= ac = i

m.

4. Les solutions de cette équation sont1et Ri22.

5. On cherche une équation vériée par k. Pour cela, on remplace m par k2i dans la relation de la question 3.. On en déduit que k2 est une solution de l'équation de la question 4. Commek >0, les seules valeurs possibles pourk sont1et Ri.

Partie III. Synthèse

1. Sik= 1, tous les cerclesC passent parI par dénition même.

2. On supposek=Ri et le pointM déni par l'énoncé ses coordonnées sont donc(Ri2,0). Calculons la distanceΩθM

k−−−→

θMk2= (R

i −cosθ)2+R2sin2θ= R2

i2 R2−2iRcosθ+i2

=k2k−−→

θIk2 Le pointM est donc sur tous les cerclesC.

Problème 2. Systèmes d'équations diérentielles.

Partie I.

1. Soit(f1, f2)un couple de solutions, en dérivant la première équation et en substituant àf20 l'expression venant de la deuxième équation, on obtient une équation diérentielle ne contenant quef1

f100(t) = 2f20(t) =−2f1(t) + 2tet Ce qui montre quef1est solution de(E1).

2. Il s'agit d'une équation linéaire du second ordre à coecients constants dont le second membre est un polynôme-exponentiel. Les racines du polynôme caractéristique sont i√

2 et −i√

2. Selon le cours et la forme du second membre, on cherche une solution particulière sous la formet→(at+b)et. L'ensemble des solutions est

t→(−4 9 +2

3t)et+λcos(t√

2) +µsin(t√

2),(λ, µ)∈R2

3. Soit(f1, f2)un couple de solutions de(S), alorsf1est solution de(E1)donc il existe λetµtels que

f1(t) = (−4 9+2

3t)et+λcos(t√

2) +µsin(t√ 2)

(2)

D'après la première équation deS :

f2(t) = 1

2f10(t) = (1 9+1

3t)et+ 1

2(−λsin(t√

2) +µcos(t√ 2)) On vérie facilement que ces fonctions constituent bien un couple solution.

4. Le problème de Cauchy posée dans cette question se ramène à un système aux incon- nuesλet µ:





−4

9 +λ= 0 1

9+ µ

√2 = 0





 λ=4

9 µ=−

√2 9

Partie II.

1. La deuxième équation de (S2) est linéaire du premier ordre mais à coecients non constants. On la résoud par la méthode de variation de la constante. L'ensemble des

solutions est

t→ 1

2t2(1 +t2) +λ(1 +t2), λ∈R

On reporte l'expression que l'on vient de trouver dans la première équation ce qui forme une nouvelle équation du premier ordre à coecients non constants.

x0(t)− 4t

1 +t2x(t) =g(t)avecg(t) =−(t2

2 +λ)t2(1 +t2)

On résoud cette équation par calcul de primitive et variation de la constante. Les solutions sont de la forme

−t3 6 + t

2 −arctant

2 +λ(arctant−t) +µ

(1 +t2)2 oùµest un réel quelconque.

2. Le problème de Cauchy se ramène à un système aux inconnues λ et µ qui conduit facilement àλ=µ= 0.

Partie III.

1. En combinant linéairement les équations, on obtient queu= 2f−g est solution de (E2) y0(t)−2y(t) =1

2et−3 2e−t

2. En combinant linéairement les équations, on obtient queu=−f+g est solution de (E3) y0(t) + 3y(t) =e−t

3. Il s'agit d'équations linéaires du premier ordre à coecients constants et second membres polynômes-exponentiels. L'ensemble des solutions de(E2)est

t→ −sht+λe2t, λ∈R L'ensemble des solutions de(E3)est

t→e−t

2 +λe−3t, λ∈R

4. D'après les questions précédentes,(x, y) est solution deS3 si et seulement si il existe des réelsλet µtels que

2x(t)−y(t) =−sht+λe2t

−x(t) +y(t) = e−t

2 +µe−3t





x(t) =e−t−et

2 +λe2t+µe−3t y(t) = 3

2e−t−1

2et+λe2t+ 2µe−3t 5. Le problème de Cauchy se ramène à un système aux inconnuesλetµ

λ+µ=−1 2 λ+ 2µ=−1

 λ= 0 µ=−1

2

Problème 3. Théorème de Pick.

I. Système de Cramer

1. Le point fondamental est que l'espace des formes bilinéaires antisymétriques sur un plan est un espace vectoriel de dimension1(cours). Il existe donc un réelλtel que

det

(u ,v)

=λ det

( i ,

j)

Pour calculer ceλ, on prend la valeur pour la famille(−→ i ,−→

j). On en déduit det

(u ,v)

= det

(u ,v)

((−→ i ,−→

j) det

( i ,

j)

(3)

On obtient la relation demandée en prenant la valeur pour la famille(−→u ,−→v). Soit(λ, µ)les coordonnées de−→w :

→w =λ−→u +µ−→u ⇒



 det

( i ,

j)

(−→w ,−→v) =λ det

( i ,

j)

(−→u ,−→v) det

( i ,

j)

(−→u ,−→w) =µ det

( i ,

j)

(−→u ,−→v)

Les coordonnées de−→w dans(−→u ,−→v)sont donc det(i ,j)(−→w ,−→v) det(

i ,

j)(−→u ,−→v),

det(i ,j)(−→u ,−→w) det(

i ,

j)(−→u ,−→v)

!

2. Comme−→u et−→v sont dansZ−→ i +Z−→

j, une inclusion est évidente : Z−→u +Z→−v ⊂Z−→

i +Z−→ j

Il s'agit donc de pouver l'équivalence

Z−→ i +Z−→

j ⊂Z−→u +Z−→v ⇔ det

( i ,

j)

(−→u ,−→v)∈ {−1,+1}

Supposons que le déterminant soit±1.

Les formules de Cramer de la question précédente exprimant les coordonnées dans (−→u ,−→v)d'un vecteurw∈Z

→i+Z

→j montrent l'inclusion demandée car les déterminants au numérateur sont des entiers.

Réciproquement, supposons l'inclusion.

Les coordonnées des vecteurs−→ i et−→

j dans(−→u ,−→v)sont entiers. On en déduit que les deux déterminants de la relation

det

(u ,v)

(−→ i ,−→

j) det

( i ,

j)

(−→u ,−→v) = 1 sont des entiers. Ils sont donc tous les deux dans{−1,1}.

II. Triangles élémentaires

1. D'après le cours sur les déterminants,

S= 1

2det(−−→ AB,−→

AC)

On peut se permettre de ne pas écrire l'indice(−→ i ,−→

j)précisant la base dans laquelle on considère le déterminant car elle est orthonormée directe. La forme bilinéaire dé- terminant est la même pour toutes ces bases. Comme le déterminant prend une valeur entière car les coordonnées sont entières, l'aire d'un triangle entier est un multiple de

1 2.

2. Écrivons les coordonnées des côtés du parallélograme et du triangle

P ∈(AB)⇔Y(P) = 0, P ∈(CD)⇔Y(P) = 1,

P ∈(AC)⇔X(P) = 0, P∈(BD)⇔X(P) = 1,

P ∈(BC)⇔X(P) +Y(P)−1 = 0, On en déduit les systèmes d'inéquations des surfaces polygonales

parallélograme 0≤X(P)≤1, 0≤Y(P)≤1 triangle 0≤X(P), 0≤Y(P), X(P) +Y(P)−1≤0 3. Notons−→u =−−→

ABet −→v =−→

AC : S= 1

2 ⇒ det

( i ,

j)

(−→u ,−→v) = 1

On en déduit avec I.2. que, pour tout pointP entier,X(P)etY(P)sont des entiers.

Alors, en utilisant 2.,

X(P)∈N Y(P)∈N X(P) +Y(P)≤1









(X(P) = 1, Y(P) = 0)ou (X(P) = 0, Y(P) = 1)ou (X(P) = 0, Y(P) = 0) c'est à direP ∈ {A, B, C}.

4. a. Soit Q un point entier. Approchons ses coordonnées dans la base associée au triangle par des parties entières. DénissonsP par :

X(P) =X(Q)− bX(Q)c, Y(P) =Y(Q)− bY(Q)c

Si au moins une des coordonnéesX(Q), Y(Q)n'est pas entière, alors au moins une des coordonnéesX(P),Y(P)n'est pas nulle donc

0≤X(P)<1, 0≤Y(P)<1, X(P)Y(P) = 0

(4)

De plusP est un point entier car−−→ QP ∈Z−→

i +Z−→

j. Le pointP0 est entier même siX(P)etY(P)ne le sont pas car

−−→P P0=−→u +−→v −−→

AP ∈Z−→ i +Z−→

j

Remarquons que0≤X(P0)≤1 et 0≤Y(P0)≤1 doncP0 est dans le parallélo- grame.

b. Pour un triangle entier (A, B, C), d'après la question précédente, s'il existe un point entierQdont les coordonnées relatives au triangle ne sont pas entières, il existe des points entiersP etP0 dans le parallélograme. De plus

X(P0) +Y(P0)−1 =−(X(P) +Y(P)−1)

donc au moins un des deux est dans le triangle (A, B, C). Par dénition de P au moins une de ses coordonnées est dans ]0,1[ donc il n'est pas un sommet, par dénition de P0, aucune de ses coordonnées n'est nulle donc il n'est pas un sommet.

Autrement dit : s'il existe un point entier dont les coordonnées dans le repère du triangle ne sont pas entières, alors le triangle(A, B, C)n'est pas élémentaire.

Par contraposition, si(A, B, C)est élémentaire alors tous les points entiers sont à coordonnées entières dans le repère du triangle ce qui entraine

Z−→ i +Z−→

j ⊂Z−→u +Z−→v

On conclut avec I.1., le déterminant vaut1puis II.1., l'aire du triangle est 12.

III. Aires et comptages

1. Un triangle élémentaireT ne contient aucun point entier sauf ses sommets et son aire est 12 donc

i(T) =0 l(T) =3 )

⇒i(T) +1

2l(T)−1 = 3

2 −1 = 1

2 = aire du triangle 2. Pour toute surface polygonaleP, dénissonsαpar

α(P) =i(P) +1

2l(P)−1 Montrons que sous les hypothèses de la question

α(P1∪ P2) =α(P1) +α(P2)

Supposons que les deux surfaces aient en commun une ligne polygonale comprenantp points entiers. Les deux extrémités sont sur le bord. On peut alors écrire

i(P1∪ P2) =i(P1) +i(P2) +p−2 ×1 l(P1∪ P2) =l(P1) +l(P2)−2p+ 2 ×1 2 et combiner avec les coecients indiqués

α(P1∪ P2)−1 =α(P1)−1 +α(P2)−1 + (p−2) +1

2(−2p+ 2)

⇒α(P1∪ P2) =α(P1) +α(P2) Comme l'aire vérie la même formule d'additivité, l'égalité entre les deux fonctions se propage àP1∪ P2.

3. Tout triangle entier, s'il n'est pas élémentaire se décompose en triangles entiers comme dans la question précédente. Si le triangle contient un point entier intérieur, on le décompoe en trois triangles entiers. Si le triangle contient un point entier sur un côté, on le décompose en deux. On peut poursuivre le processus tant que les triangles ne sont pas élémentaires. Tout triangle entier se décompose donc en triangles élémentaires qui sont de Pick.

4. La surface polygonale proposée se décompose en triangles (gure1) vériant la condi- tion de la question 2. Elle est donc de Pick et son aire se calcule en comptant les points.

On trouve

37 +1

210−1 = 41

(5)

Fig. 1: Décomposition en triangles entiers

Références

Documents relatifs

Pour obtenir le point R, je remarque que les trois points^, m et n étant en lignes droites ei étant respecti- vement représentés par les segments R F , F F ' et GG', les triangles

• La propriété est vraie au rang 0 ; elle

Enfin, si f(x) est de type mammum, il y a au plus une équation (i) telle que l'expression (4) reste au-dessous d'une limite finie quel que soit n ; le quotient de celle expression

Q compte tenu des pôles et de leur multiplicités qui ont été précisées à la question

Soient a, b, c les longueurs entières des côtés d’un triangle acutangle ABC.. Un petit balayage informatique permet de de

En multipliant par un entier convenable, on aura donc un triangle satisfaisant la propriété II sous réserve que le triangle soit acutangle, que les 6 distances soient entières

Pour qu’un triangle existe, il faut que la mesure du côté le plus long soit plus petite que la somme des mesures des deux autres côtés..

permettant de calculer (éventuellement mentalement) le carré d’un entier dont l’écriture décimale se termine par un 5. Illustrons la démarche précédente à l’aide de