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R´ eduction des endomorphismes

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Universit´e de Nice Licence de math´ematiques

2004-05 Alg`ebre et g´eom´etrie

R´ eduction des endomorphismes

Position du probl` eme. Outils.

1. Introduction

Dans toute la suite,kd´esigne uncorps. Ce sera, le plus souvent, celui des r´eels Rou des complexes C mais on ne s’interdit pas le corps des rationnels Q ou les corps finis, par exemple celui des entiers modulo p lorsque p est premier ; on le noteZ/pZouFp.

Sauf mention du contraire, on ne consid´erera, dans cette partie, que des espaces vectoriels de dimension finie sur k, c’est-`a-dire engendr´es par une partie finie. Si E est un tel espace vectoriel, il a au moins une base B.

Toutes les bases de E ont le mˆeme nombre d’´el´ements.

Le nombre d’´el´ementsndeBest ladimensiondeE.

Le r´esultat suivant est important. Il permet de classer lessous-espaces vectorielsd’un espace vectorielE.

Th´eor`eme 1.1. Soient E un k-espace vectoriel de di- mension finie et F un sous-espace. Alors F est de di- mension finie sur k,dimF ≤dimE et l’on a ´egalit´e si et seulement si F =E.

Un endomorphisme u de E est une application k- lin´eaire

u:E −→ E v 7−→ u(v)

L’ensemble des endomorphismes de E est un k-espace vectoriel et mˆeme unek-alg`ebre (le v´erifier : le produit est induit par la composition des endomorphismes). On le note End(E) ou parfoisL(E).

Th´eor`eme 1.2 (du rang). Soient E un k-espace vec- toriel de dimension finie et uun endomorphisme de E.

On a

dim keru+ rg(u) = dimE

o`u l’on appelle rang deu(que l’on noterg(u)) la dimen- sion de l’imageu(E), not´ee aussiImu.

1.3. Le probl`eme de la r´eduction des endomor- phismes. peut ˆetre formul´e ainsi, de fa¸con encore impr´e- cise : ramener l’´etude d’un endomorphismeu∈End(E)

`

a celle d’endomorphismes ”plus simples”, c’est-`a-dire des endomorphismes d’un espace vectoriel de dimension plus petite ou d’un type fix´e. Par exemple, pourλdansk, on consid`ere qu’unehomoth´etie de rapportλ:

hλ:E −→ E v 7−→ λv est un objet simple.

La premi`ere chose `a remarquer est qu’en g´en´eral, la res- triction d’un endomorphisme `a un sous-espace vectoriel F ⊂En’est pas un endomorphisme. Ce n’est le cas que si u(F) est contenu dansF. On dit alors queF eststable par u. On voit donc que la recherche de sous-espaces stables est importante.

Exemple 1.3.1. Dans un espace vectorielE de dimen- sion 2 surk, muni d’une base (e1, e2), on d´efinit l’endo- morphismeupar :

u: E −→ E

a1e1+a2e2 7−→ a2e1

Le th´eor`eme 1.1 permet de classer les sous-espaces vecto- riels deE. En dimension 2, il n’y a queE. En dimension 0, il n’y a que{0}. Restent les sous-espaces vectoriels de dimension 1 deE, engendr´es par un vecteur non nul , qu’on appellera droites vectorielles deE.

Le vecteur e1 a pour image 0. La droite vectorielle F qu’il engendre est donc stable paru.

Une droiteF0 diff´erente de F est engendr´ee par un vec- teure2+λe1 avecλdansk et e2= (0,1). On a u(e2+ λe1) = e1 qui n’est pas dans F0. Le sous-espace F est donc le seul sous-espace non trivial, c’est-`a-dire diff´erent deE et de{0}, qui est stable paru. En particulier, il ne peut pas exister desuppl´ementairedeF stable paru.

1.4. D´ecomposition en somme directe. SoientEun espace vectoriel de dimension finie surket Ei, 1≤i≤ r une famille finie de sous-espaces vectoriels de E. Les propri´et´es suivantes sont ´equivalentes :

(1) Tout vecteur xde E se d´ecompose de mani`ere unique en une somme de vecteursPr

i=1xi, avec xi∈Ei.

(2) Pr

i=1dimEi = dimE et tout vecteur xdeE se d´ecompose en une somme de vecteurs Pr

i=1xi, avecxi∈Ei.

(3) Pr

i=1dimEi = dimE et il n’existe pas de d´e- composition non triviale du vecteur nul sur les Ei, 1≤i≤r.

(4) On obtient une base deEen r´eunissant des bases desEi, 1≤i≤r.

Lorsque l’une de ses assertions est vraie, on dit queE est la somme directe desEi, 1≤i≤ret on ´ecrit

E =

r

M

i=1

Ei.

1

(2)

2

Voici une premi`ere formulation du probl`eme de la r´educ- tion des endomorphismes :

1.5. Diagonalisation : Diagonaliser un endomorphis- me u de E c’est trouver une d´ecomposition de E en somme directe

(1.5.1) E=

r

M

i=1

Ei

de sous-espacesEistables paru, tels que, pour1≤i≤r, la restrictionui=u|Ei deu`aEi soit une homoth´etie.

Remarquer que l’endomorphisme de l’exemple 1.3.1 ne se laisse pas ”r´eduire” ainsi. On verra dans la suite des formulations moins exigeantes du probl`eme de r´eduction des endomorphismes qui, de ce fait, aura plus souvent une solution.

1.6. Bases, matrices. Une baseB={e1, . . . , en}´etant fix´ee, pour se donner un endomorphismeu∈End(E), il suffit de se donner les images u(e1), . . . , u(en) des vec- teurs de la baseB. R´eciproquement, `a toute donn´ee den vecteursf1, . . . , fndeE, il correspond un unique ´el´ement udans End(E) tel queu(ei) =fi pour 1≤i≤n.

Un vecteurxdeE se d´ecompose de mani`ere unique sur la baseBen

x=

n

X

i=1

xiei.

La matrice de xdans la baseBest la matrice anlignes et une colonne avec xi `a la ligne num´eroi.

Pour j de 1 `a n, on ´ecrit les coordonn´ees dans la base B du vecteur u(ej) dans la j-`eme colonne d’un tableau carr´e : on obtient ainsi la matrice de u dans la base B que l’on notera MatB(u). L’ensemble de ces matrices sera not´eMn(k). C’est un espace vectoriel de dimension n2 surk. Le v´erifier en en donnant une base.

Appelonsy l’image dexparuet notonsX (resp.Y) la matrice du vecteur x (resp. y) dans la base B. Notons A la matrice deudans la baseB. L’´egalit´ey =u(x) se traduit, dans la baseB, par l’´egalit´e matricielle

(1.6.1) Y =AX

Exemple 1.6.1. Soitλun ´el´ement dek. Dans une base quelconque deE, la matrice de l’homoth´etie de rapport λ est λIn, matrice dont tous les coefficients diagonaux sont ´egaux `a λet tous les autres nuls. Pourλ= 1 on a la matrice In de l’identit´e IdE de E, not´ee Id quand il n’y a pas d’ambigu¨ıt´e.

1.7. Changements de base. Si B0 = (e01, . . . , e0n) est une autre base de E, nous notons X0 (resp.Y0, A0) la matrice de x (resp. y, u) dans la base B0. D´efinissons la matrice de passage P de la base B `a la base B0 commela matrice deMn(k)dont la colonne de num´ero j est form´ee des coordonn´ees dans la base B, du vecteur de num´eroj de la base B0.

On a donc successivement, en notantPi,jles coefficients de la matriceP,

e0j=

n

X

i=1

Pi,jei

pour 1≤j ≤n, puis x=

n

X

j=1

x0je0j =

n

X

j=1

x0j

n

X

i=1

Pi,jei.

En utilisant l’unicit´e de la d´ecomposition de x dans la baseBon traduit ce qui pr´ec`ede en

xi=

n

X

j=1

Pi,jx0j

pour 1 ≤ i ≤ n. Enfin, on rassemble ces n´egalit´es en une ´egalit´e matricielle :

X=P X0

ce qui s’exprime par le slogan suivant : ”la matrice de passage est la matrice qui donne les anciennes coordon- n´ees d’un vecteur au moyen des nouvelles”.

On remarque que le passage de B0 `a B est l’op´eration inverse du passage deB `a B0 : la matrice de passage P est donc inversible et son inverseP−1 est la matrice de passage deB0 `a B.

Pour les matrices du vecteury=u(x) dans les basesB etB0 on a aussiY =P Y0. On en d´eduit, au vu de 1.6.1, que, pour tout vecteurxdeE,P Y0=AP X0 soit encore Y0 = P−1AP X0, ce qui signifie que la matrice A0 de u dans la baseB0 n’est autre queP−1AP.

1.8. D´eterminant. On calcule le d´eterminant d’une matrice A de Mn(k) en le d´eveloppant relativement

`

a une des lignes (resp. une des colonnes) deA.

Pr´ecis´ement, voici comment d´evelopper det(A) par rap- port `a la colonne de num´eroj : si on noteai,j les coeffi- cients deA, on obtient une relation de r´ecurrence

detA=

n

X

i=1

(−1)i+jai,ji,j

o`u ∆i,j est le d´eterminant de la matrice de Mn−1(k) obtenue en supprimant laj-`eme colonne et lai-`eme ligne deA. Le d´eterminant d’une matrice deM1(k) est ´egal

`

a son unique coefficient.

Lespropri´et´es fondamentales du d´eterminantsont les suivantes : pour toutA,B dansMn(k),

det(A) inversible ⇐⇒rg(A) =n⇐⇒Ainversible.

et

det(AB) = det(A) det(B).

De cette derni`ere relation on d´eduit d’abord que, si P est inversible, alors det(P−1) = (detP)−1 puis que

detP−1AP = detA.

(3)

3

On peut donc parler dud´eterminant d’un endomor- phismeude End(E) : c’est le d´eterminant de la matrice deudans une baseBdeE.

1.9. Diagonalisation des matrices. On vient d’´etu- dier la correspondance entre l’alg`ebre End(E) et l’alg`ebre de matrices Mn(k). Une base ´etant choisie on associe

`

a un endomorphisme u sa matrice MatB(u) dans cette base. Cette application

End(E) −→ Mn(k) (1.9.1)

u 7−→ MatB(u)

est un isomorphisme dek-alg`ebres (le v´erifier) quid´epend de la base choisie.

On peut donc donner un ´equivalent de la diagonalisation des endomorphismes : ´etant donn´ee une matriceA, trou- ver une matrice inversiblePtelle que la matriceP−1AP soit diagonale.

L’ensemble des matrices inversibles de Mn(k) est un groupe pour la multiplication des matrices que l’on note GLn(k) (groupe lin´eaire). C’est pour cela que l’on dit de mani`ere pr´ecise et non ambig¨ue :

Diagonaliser une matriceAdeMn(k)sous le groupe li- n´eaire GLn(k), c’est trouver une matrice P ∈ GLn(k) telle que la matrice P−1AP soit diagonale.

V´erifier que les deux formulations 1.5 et 1.9 sont bien

´

equivalentes : pour cela, consid´erer la matrice de l’endo- morphismeudans une base adapt´ee `a la d´ecomposition 1.5.1, c’est-`a-dire une base de E obtenue en r´eunissant des bases de chacun desEi, 1≤i≤m.

Puisqu’il y a ´equivalence, la matrice de l’endomorphisme ude l’exemple 1.3.1 n’est pas diagonalisable sous le grou- pe GL2(k). ´Ecrire cette matrice et trouver d’autres exem- ples analogues.

2. Endomorphismes diagonalisables.

2.1. Polynˆome caract´eristique. Siuest dans End(E) etλdansk, alorsu−λId est encore un endomorphisme deE.

Le th´eor`eme du rang et les propri´et´es du d´eterminant montrent que les conditions suivantes sont ´equivalentes :

(1) (u−λId) non inversible (2) det(u−λId) = 0 (3) ker(u−λId)6={0}

(4) ∃x∈E, x6= 0 etu(x) =λx

On dit alors que λest une valeur proprede uet que le sous-espace vectoriel Eλ = ker(u−λId) est le sous- espace propreassoci´e. Tout vecteur non nul deEλest appel´evecteur proprede valeur propreλ.

En calculant le d´eterminant de (u−λId), on s’aper¸coit que c’est une fonction polynomiale deλde degr´e exacte- mentn= dimE. Un endomorphisme d’un espace vecto- riel de dimension finie a donc seulement un nombre fini de valeurs propres, au plusnpr´ecis´ement.

Toujours en calculant le d´eterminant de la matrice de u−λId dans une baseB, on trouve :

(2.1.1) det(u−λId) =

(−1)nλn+ (−1)n−1tr(u)λn−1+. . .+ detu o`u tr(u) est la somme des coefficients diagonaux de la matrice MatB(u). Comme le d´eterminant de l’endomor- phismeu−λId ne d´epend pas de la base choisie, c’est que tr(u) ne d´epend pas non plus de la base choisie.

Remarque :Trouver la faille dans les 4 lignes qui pr´ec´e- dent et la r´eparer. Indication :ka-t-il suffisamment d’´el´e- ments ?

On vient de voir queλ7−→det(u−λId) est une fonction polynˆome sur k. Si le corps k est infini, cette fonction provient d’un unique polynˆome dek[X] que l’on appelle polynˆome caract´eristiquedeuet que l’on noteχu. Sikest fini, on sait qu’il existe des polynˆomes non nuls de k[X] qui s’annulent sur toutk, donc induisent une fonc- tion polynˆome nulle surk(par exemple, sipest premier, consid´erer le polynˆomeXp−X deFp[X]). Une fonction polynˆome peut alors provenir de plusieurs polynˆomes.

Pour d´efinir dans ce cas aussi le polynˆome caract´eristi- que, il faut ˆetre plus prudent et faire un d´etour : on remarque et on v´erifie que

(1) siAest une matrice `a coefficients dansk, la ma- triceA−XInest une matrice `a coefficients dans k[X] ;

(2) les r`egles de calcul du d´eterminant n’utilisent que les op´erations + et ×, donc sont valables pour les matrices `a coefficients dans n’importe quel anneau commutatif, en particulier dans l’an- neau des polynˆomesk[X] ;

(3) le d´eterminant d’une matrice `a coefficients dans k[X] ainsi d´efini (c’est un ´el´ement de k[X]), il continue de v´erifier les propri´et´es fondamentales de 1.8. Attention toutefois ! dans un corps, tout

´el´ement non nul est inversible ; en revanche, les seuls ´el´ements inversibles de k[X] sont les po- lynˆomes de degr´e 0, c’est-`a-dire les constantes non nulles.

Exemple 2.1.1. Consid´erer la matrice deMn(Q[X]) M :=

1−X 1

0 −X

Calculer son d´eterminant. Est-il inversible dans Q[X] ? dans le corps des fractions rationnellesQ(X) ?

(4)

4

La matriceM est-elle inversible dansMn(Q[X]) ? dans Mn(Q(X)) ?

D´efinition 2.2. SoitEun espace vectoriel de dimension finie n sur k et uun endomorphisme de E. SoitB une base deEetAla matrice deudans la baseB. La matrice A−XIn est une matrice `a coefficients dansk[X]. Son d´eterminant est un polynˆome de k[X]. Il ne d´epend que deuet pas du choix de la baseB. On l’appelle polynˆome caract´eristique deuet on le noteχu.

On a alors (comparer avec 2.1.1)

χu(X) = (−1)nXn+ (−1)n−1tr(u)Xn−1+. . .+ detu En particulier, sin= 2,

χu(X) =X2−tr(u)X+ detu

2.3. Sous-espaces stables. Soituun endomorphisme d’un espace vectoriel E de dimension finie n et F ⊂E un sous-espace stable par ude dimensionm ≤n. On a vu que la restrictionu|F est alors un endomorphisme de F.

Choisissons, pour nos calculs de d´eterminants, une base BdeEobtenue en compl´etant une base deF. La matrice deudans la baseBs’´ecrit alors

A=

B D

0 C

o`u B ∈ Mm(k) est la matrice de la restriction u|F, C (resp.D) ´etant une matrice deMn−m(k) (resp. une ma- trice de Mm,n−m(k) . En d´eveloppant le d´eterminant de A −XIn par rapport aux premi`eres colonnes, on s’aper¸coit que

det(A−XIn) = det(B−XIm) det(C−XIn−m) autrement dit :

Proposition 2.4. Soituun endomorphisme d’un espace vectorielE de dimension finiensur k. Le polynˆome ca- ract´eristique de la restriction deu`a un sous-espace stable parudivise le polynˆome caract´eristique deu.

En particulier, siλ, ´el´ement de k, est une racine de χu

de multiplicit´emλ>0,λest valeur propre deuet 1≤dimEλ≤mλ.

On dit qu’un polynˆome de degr´e dde k[X] est scind´e sur k s’il se factorise en un produit de d polynˆomes de k[X] du premier degr´e, donc, en regroupant les facteurs, en un produit

r

Y

i=1

(X−λi)mi

o`u lesλi, 1≤i≤rsont tous distincts et la sommeP

imi

est ´egale `ad. Remarquer que les (X−λi)mi, 1≤i≤r sont alorspremiers entre euxdeux `a deux.

Si k est alg´ebriquement clos (par exemplek=C), tout polynˆome dek[X] est scind´e surk. En revanche, le po- lynˆomeX2−2 n’est pas scind´e surQ.

Le corollaire suivant est une reformulation de 1.5.

Corollaire 2.5. Un endomorphismeud’un espace vec- toriel de dimension finie sur k est diagonalisable si et seulement si son polynˆome caract´eristiqueχu est scind´e surket si pour toute racineλdeχu on adimEλ=mλ. D´emonstration. Si on sait que u est diagonalisable, on travaille dans une base adapt´ee `a la d´ecomposition 1.5.1 et on v´erifie les assertions concernantχuet la dimension des espaces propres.

Pour la r´eciproque, notons que la somme des dimen- sions desEλest ´egale `a la somme des multiplicit´es c’est-

`

a-dire au degr´e deg(χu), encore ´egal `a dimE. Il reste donc `a d´emontrer (voir 1.4 (3)) qu’il n’existe pas de d´ecomposition non triviale du vecteur nul sur les Eλ. Supposons qu’il en existe au moins une et prenons celle qui contient le plus petit nombre de composantes non nulles, nombre que nous appelonss.

On a donc, quitte `a indexer les valeurs propres :

s

X

i=1

xi= 0 =u(0) =u(

s

X

i=1

xi) =

s

X

i=1

λixi

ce qui montre quePs

i=21−λi)xi= 0, ce qui constitue une d´ecomposition du vecteur nul avecs−1 composantes

non nulles.

Nouvelle formulation :Diagonaliser un endomorphisme ud’un espace vectorielE de dimension finie surk, c’est trouver une base deE form´ee de vecteurs propres deu.

Corollaire 2.6. Un endomorphisme d’un espace vec- toriel de dimension finie n sur k dont le polynˆome ca- ract´eristiqueχu anracines simples est diagonalisable.

D´emonstration. Soient λ1, . . . , λn les valeurs propres, distinctes deux `a deux. Pour tout i, 1 ≤ i ≤ n, on a, d’apr`es la proposition 2.4, 1 ≤ dimEλi ≤ m(λi) = 1 d’o`u dimEλi = 1.

D’apr`es 1.4 on en d´eduit queE =Ln

i=1Eλi.

Exemple 2.6.1. Calculer le polynˆome caract´eristique et les sous-espaces propres de l’endomorphisme d´ecrit `a l’exemple 1.3.1. Conclure.

On consid`ere maintenant unk-espace vectoriel E de di- mension finie n, muni d’une base (e1, . . . , en) et un en- domorphisme d´ecrit par :

u(e1) = 0, u(e2) =e1, . . . , u(en) =en−1 ou si l’on pr´ef`ere par

en7−→en−17−→ · · · 7−→e17−→0

Calculer le polynˆome caract´eristiqueχuet les sous-espa- ces propres de l’endomorphismeu. Conclure. D´eterminer tous les sous-espaces deE stables paru.

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