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LA VIE MUSICALE

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(2)

FRIBOURG - ILLUSTRÉ La vie musicale

Magazine bimensuel paraissant le premier et le troisième mercredi de chaque mois.

Organe officiel des Fribourgeois

«hors les murs» depuis 1957 Depuis le 1er octobre 1975, organe de liaison de:

— Société cantonale des Musiques fribourgeoises

— Société cantonale des chanteurs fribourgeois

— Céciliennes

— Fédération fribourgeoise du cos¬

tume et des coutumes

— Fédération fribourgeoise des ac¬

cordéonistes

— Association des organistes

— Conservatoire de musique.

Depuis le 1er janvier 1976:

Organe d'information de la Société fribourgeoise des écrivains.

Organe d'information des Majorettes Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière SA 35, route de la Glâne 1700 Fribourg Tél. 037 24 75 75 Rédaction:

Case postale 331 1701 Fribourg Tél. 037 24 75 75 Télex: 36 157

Rédacteur en chef responsable et photographe:

Gérard Bourquenoud Bureau: 037 24 75 75 Privé: 037 46 45 27

Rédacteur «La vie musicale»

Pierre Kaelin Bureau 037 22 16 03 Privé: 037 26 23 69

Rédacteur-adjoint «Vie musicale»

Albert Jaquet, Marly Privé: 037/46 26 19 Bureau: 037/23 41 36

Délai de réception des annonces:

Quinze jours avant la parution Abonnements:

Suisse Annuel Six mois Trois mois Etranger Envoi normal:

Envoi par avion:

Fr. 38.70 22.50 17.- Fr. 51.- 75.- Compte de chèques postaux 17-2851

«Fribourg-lllustré» et le supplément

«La Vie musicale» ne peuvent être vendus séparément.

La reproduction de textes ou d'illus¬

trations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédaction.

La rédaction n'assume aucune res¬

ponsabilité pour les manuscrits et photos non commandés.

Service des annonces:

Annonces Suisses SA (ASSA) 8, bd de Pérolles

1700 Fribourg Tél. 037 22 40 60 Conseiller en publicité pour Fribourg-lllustré André Vial, Bulle Bureau: 037 22 40 60 Privé: 029 2 55 30 Tarif de publicité:

1/1 page Fr. 635.- 1/2 page 340.- 1/4 page 180.- 1/8 page 95.- 1/16 page 53.- Supplément «La Vie musicale»

Une case 50 x 34 m/m Fr. 40.—

Reportage publicitaire:

1/1 page Fr. 750.—

Rabais de répétition et sur abonne¬

ments d'annonces.

SOMMAIRE Costumes fribourgeois

Jubilé de la fanfare du Châtelard Flashes du canton

Fête-Dieu à Fribourg

Nouveau costume pour le choeur- mixte de Farvagny

Exclusif: Fête des vignerons 1927 Poster des armaillis à Grandvillard Fribourgeois du dehors à Bulle Ordre des coteaux de Champagne Pour le plaisir de votre palais Interview d'un professeur d'accordéon

La vie musicale

Tous les sports dans le canton Festival folklorique de Bulle Garage Gendre de Fribourg Tourisme pédestre en Gruyère Technicum cantonal

Feuilleton FI Programme TV Fribosa à Morat Entre l'église et la pinte Les défunts

Notre prochain numéro paraîtra le mercredi 17 août

Veveyse

Bonnes vacances à tous

Notre couverture

Le 5e Rassemblement des Fribourgeois du dehors a réuni plus de 40 000 per¬

sonnes. Notre photo montre la messe en plein air, célébrée devant le monu¬

ment Bovet.

Saint-Martin Heureux anniversaire

M. Joseph Piccand, domicilié au Jordil sur la commune de Saint-Martin, a fêté le 9 juin dernier, son quatre-vingt- cinquième anniversaire. Il était entouré de sa charmante épouse, de ses en¬

fants, petits-enfants et arrière-petits- enfants.

Le jubilaire jouit d'une excellente santé et il est encore très actif. Il travaille sans relâche. Ce qui montre bien la

vivacité des gens qui vivent à la cam¬

pagne.

Fribourg-lllustré adresse à M. Joseph Piccand, ses sincères félicitations et tous ses vœux de santé.

Courrier des lecteurs Photo J. Seydoux, Bulle Monsieur le rédacteur,

ETES-VOUS NOTRE GAGNANT?

J'aime beaucoup votre journal. Ce qui me plaît énormément: le folklore, les fêtes de musiques, les photos d'anniversaire, sans oublier ces chers défunts. Dans tous ces souvenirs, il y a des personnes que je connais très bien, surtout dans la Glâne, la Veveyse et la Gruyère.

Recevez, Monsieur le rédacteur de Fribourg-lllustré, mes très sincères salutations et félicitations.

Bernadette Papaux Les Ecasseys (Glâne)

La personne dont le visage est entouré d'un cercle, est invité à se présenter à notre bureau jusqu'au 20 juillet 1977 ou de nous faire parvenir une photo récente.

Le gagnant touchera un abonnement de trois mois à «Fribourg-lllustré-La vie musicale».

Bibliothèque de Fribourg-lllustré Un bolze raconte ses souvenirs de Fribourg, d'Afrique et d'ailleurs par le Père Claude Cotting, Pensier.

Charmey et toute la vallée de la Jogne par Marcel Perret

Les dévoreurs de paysages par Jost Krippendorf

Nous reparlerons de ces trois livres très enrichissants dans notre prochaine édition

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clu. Gas.iu.fne. e£ des. (Bau.iu.rnes.

MORAT

Une cité historique et folklorique Il y a des noms, dans notre histoire

nationale, qui feront à jamais tressaillir tout cœur vraiment suisse et Morat n'est pas un des moins illustres d'entre eux. Ce qu'il y a d'extraordinaire, c'est que ce soit le nom, plus que la ville elle- même, qui soit connu, etcetteanomalie est, à tous points de vue, fort regretta¬

ble. Car, nulle ville suisse n'a conservé avec autant de jalousie son ancien ca¬

chet historique: les murailles qui virent s'enfuir Charles-le-Téméraire; les rues qui ont conservé leurs massives arca-

tibles. Il ne restequ'un contraste vérita¬

blement fort piquant entre le décor féo¬

dal de la petite cité et les costumes tout modernes des habitants. Les vieilles murailles elles-mêmes abritent dans leurs flancs hospitaliers des familles entières qui s'y sont fait un nid. On s'est établi sous les créneaux des ancêtres:

on y a construit des habitations, percé des fenêtres, et rien n'est plus étrange que le regard tout fraîchement éclos de ces vieilles murailles qui se reprennent à vivre. S'il y a quelque chose qui puisse

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des bernoises: les tours, très nombreu¬

ses. qui dressent encore leurs toits aigus noircis par les siècles. On s'at¬

tend, à tout moment, à voir déboucher des ruelles étroites quelques soudards du 15e siècle ou à rencontrer quelque noble patricienne descendant, la tête haute et les yeux baissés, les marches disjointes de l'antique poterne.

Mais maintenant, il n'y a plus que le cadre qui soit resté au moyen-âge. Les habitants du Morat actuel sont bien de leur siècle. Soudards et patriciennes ont disparu: la vie moderne a pris, là comme ailleurs, ses droits imprescrip-

consoler du passé disparu et des hori¬

zons évanouis, c'est cette transforma¬

tion continuelle des choses. N'est-il pas touchant que ce qui a protégé nos ancêtres contre leurs ennemis donne une hospitalité paisible à leurs descen¬

dants?

Tout Morat est rempli de ces souvenirs historiques, qui deviennent plus pré¬

cieux è mesure qu'ils s'éloignent de nous et que «les savants» ont plus de chances de nous prouver qu'ils sont apocryphes. C'est une manie générale de la science actuelle que de vouloir éliminer de l'histoire tout ce qui fait

qu'un peuple reste uni et libre: la mé¬

moire commune des hauts faits et des grandes vertus des ancêtres. Croit-on donc que la simple statistique suffira pour entretenir dans le cœur de la jeu¬

nesse l'amour de la patrie?

C'est pour réagir contre cette tendance qu'un pèlerinage dans un des endroits témoins de la vaillance de nos aieux tout comme le maintien de nos groupes folkloriques régionaux sont devenus nécessaires.

Dans plusieurs siècles, quand la cri¬

tique péniblement amenée de quelque savant voulant se faire un nom essayera de prouver que la bataille de Morat est un mythe et Adrien de Bubenberg un être légendaire, nos arrière-petits-fils pourront lui répondre victorieusement, grâce aux souvenirs qu'ils auront héri¬

tés de leurs pères et qu'eux-mêmes entretiendront dans la mémoire de leurs enfants.

On dit que la foi s'en va: non pas, mais elle s'assoupit souvent dans l'indiffé¬

rence, et, quand elle se réveille, elle est tout effrayée des oublis du sommeil.

Combattons ce coupable laisser-aller, qui permet à une science encore bien boiteuse d'amoindrir nos ancêtres. Ne laissons pas toucher aux héroiques ver¬

tus de nos pères, et, pour entretenir chez nous l'enthousiasme sacré des gloires nationales, prenons notre bâton de pèlerin et allons visiter ces lieux qui ont été le berceau de notre indépen¬

dance. Après les avoir vus, nous ne serons plus accessibles aux doutes desséchants de la science humaine et nous ne croirons pas les assertions de celui qui, d'un trait de plume, vient vous ôter les plus beaux souvenirs histo¬

riques qu'un peuple puisse posséder.

Car, si la Suisse est petite comme éten¬

due, son histoire est noble et grande.

A.J.

Le «Trachtengruppe der Stadt Murten» fondé en 1923; fidèles gardiens de ta culture, des traditions, du costume et de la danse populaire à Morat.

Fribourg-lllustré - La vie musicale désire s'accorder une pause estivale et souhaite passer des vacances aussi agréables que les vôtres

Veuillez me considérez comme nouvel abonné à FRIBOURG-ILLUSTRÉ

Dès le 15 juin 1977

Jusqu'au 31 décembre 1977 20.- Bulletin

d'abonnement

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Compte de chèques postaux 17-2851

* Biffer ce qui ne convient pas.

A retourner à «Fribourg-lllustré», 35, route de la Glâne 1700 Fribourg.

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Le Châtelard

La fanfare «L'Echo du Gibloux» a fêté son cinquantenaire dans la joie et l'amitié

Pour n'être pas aussi anciennes que la route romaine qui reliait Farvagny à Vaulruz par Le Châtelard, les trompet¬

tes de «L'Echo du Gibloux» n'en ont pas moins résonné, il y a un demi-siècle déjà. Cinquante années au cours des¬

quelles s'est forgée la belle histoire d'une société de musique qui a aussi connu sa maladie d'enfance, mais dont les racines sont encore profondes.

délégations des sociétés-sœurs et les invités jusqu'à la cantine où se déroula la partie officielle. La société de mu¬

sique «l'Echo du Gibloux» dirigée par M.

Georges Defferrard, chef jeune et dy¬

namique, donna un concert-apéritif fort apprécié. Prirent la parole au cours du banquet, MM. Bernard Oberson, président du comité de réception; Léon Gremaud, président de la fanfare jubi¬

la fanfare «L Echo du Gibloux» conduit le cortège

Membres d'honneur pour 25 ans d'activité

Les dames costumées du Châtelard Fondée en 1927 par quelques musiciens désireux de se divertir sainement, la fanfare «L'Echo du Gibloux» a parcouru son bonhomme de chemin. Dimanche 5 juin, elle fêtait ses cinquante ans d'exis¬

tence. Les joies annexes ont commencé le vendredi soir par un loto et se sont poursuivies le samedi avec un concert de gala donné par la fanfare du Mouret.

La journée dominicale, elle, fut particu¬

lièrement réussie. Elle débuta par une messe célébrée par l'abbé Alexandre Dubey, chef spirituel de la paroisse, qui prononça le sermon de circonstance.

Le chœur mixte prêta agréablement son concours en interprétant la messe de Notre-Dame de la Route composée par M. Albert Sottas, professeur de musique à Romont. Cet ensemble vocal dirigé par M. Jean-Claude Oberson, était accompagné à l'orgue par M.

Jean-Pierre Rey.

Allocutions et récompenses A la sortie de l'église, un cortège con¬

duit par la fanfare du village emmena les Les bannières des fanfares de la Glane

laire; Henri Ballif, président du Grand Conseil; René Grandjean, préfet de la Glâne; Xavier Cornu, président du Giron des musiques de la Glâne; Paul Barbey, vice-président de la Société cantonale des musiques fribourgeoises; Marcel Zaugg, président de l'Association des musiciens vétérans; Gérard Mesot, syndic du Châtelard; Louis Roch, prési¬

dent de la société de chant, etc, etc, etc. Une partie oratoire jugée un peu longue par un grand nombre de partici¬

pants.

M. Léon Gremaud, le dévoué, président de la fanfare, a eu le plaisir de remettre la médaille d'or pour cinquante ans d'activité, à M. Georges Jaquet qui reçut également un magnifique cadeau et des fleurs pour son épouse. Le di¬

plôme de membre a été décerné aux membres fondateurs encore en vie, MM. Louis Monney, Joseph Oberson, Armand Reggli, Stéphane Python, Paul Monney et Georges Jaquet. La mar¬

raine du drapeau, Mme Lina Rey, béné¬

ficia aussi d'une sympathique atten¬

tion.

Et la fête continua dans la joie et l'amitié avec les belles chansons des Petits Chanteurs d'Ursy et la fanfare de Vuis- ternens-dt-Romont.

Fribourg-lllustré

L es membres fondateurs et leurs épouses

Membres d'honneur pour vingt-cinq ans d'activité Bernard Oberson

Edouard Oberson Raymond Margueron Ernest Uldry René Moret Georges Moret Fernand Jaquet Paul-Marie Jaquet, Hubert Andrey Maurice Andrey

M. etMmeGeorgesJaquet. médaille d'or pour 50ansd'activité, entourésdeMM. Geor¬

ges Defferrard, directeurfà gauche/et Léon Gremaud, présidentde la FANFARE

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5 Glâne

Chapelle-Gillarens:

«Bene Merenti»

N deux médailles

La paroisse de Chapelle-Gillarens a vécu récemment une journée de joie et de reconnaissance. En effet, MM. Jules Crausaz et Alphonse Monney ont reçu la médaille «Bene Merenti» pour leurs quarante-cinq ans de fidélité au lutrin. Ce mérite a été relevé dans le sermon prononcé par l'abbé Louis Seydoux, curé de la paroisse, qui a célébré la messe chantée par le choeur mixte dirigé par M. Romuald Mesot et accompagné à l'orgue par M. Bernard Devaud. La fanfare de Promasens, sous la baguette de M. Braillard, prêta également son concours en donnant un excellent concert sur le parvis de l'église.

Médaillés et invités se rendirent ensuite au Café de la Gare d'Oron où un repas fut servi. Au cours de la partie oratoire conduite par M. Mesot, les paroissiens ont entendu des allocutions de Mme Juliette Roth, présidente du choeur mixte; Antoine Grivel, syndic; et Fernand Crausaz, président de paroisse.

Aux deux nouveaux médaillés, Fribourg-lllustré adresse ses plus vives félicitations.

L.B.-FI

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Au premier rang, de gauche à droite, MM. Henri Dorthe (ancien médaillé), Jules Crausaz et Alphonse Monney, Henri Crausaz et Edouard Perroud (anciens médaillés)

BROC

Villaraboud: noces de perle

C'est au domicile de l'une de leurs filles que M. Ernest Savary et son épouse née Hermine Margueron ont fêté leurs trente ans de mariage. A cette occasion, le couple jubilaire était entouré d'affection par ses six enfants et cinq petits-enfants.

M. Savary travaille comme maçon dans une entreprise de construction de Villaraboud. Comme sa femme, il bénéficie d'une excellente santé.

Fribourg-lllustré leur adresse ses vives félicitations et tous ses vœux de bonheur.

Photo J.L. Donzallaz

Cinquante ans de mariage

Entourée de leurs trois enfants, quatre petits-enfants et deux arrière-petits-enfants, M. et Mme Louis Aebischer-Clerc ont fêté leurs noces d'or lors d'un repas servi à toute la famille. Les jubilaires sont âgés aujourd'hui de 87 ans et 74 ans. M. Aebischer fit carrière comme menuisier, tandis que sa femme travailla plus de vingt ans à la chocolaterie Nestlé.

A ce couple très populaire, Fribourg-lllustré adresse ses plus vives félicitations et tous ses vœux de santé et de bonheur. Photo J-R. Seydoux

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La Fête-Dieu images

en

La cérémonie de la Fête-Dieu s'est déroulée par un temps ensoleillé et en présence d'une foule de fidèles. La messe a été célébrée sur la place

sion a ensuite parcouru la ville de Fribourg jusqu'à la cathédrale Saint- Nicolas. Quatre corps de musique y participaient: L'Union Instrumentale dirigée par M. Marcel Rossalet; la fanfare du Collège St-Michel dirigée par M. Charles-Henri Bovet; La Con- cordia sous la direction de M. Daniel Delisle; et La Landwehr par Jean Balis- sat.

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7 Sarine

Farvagny-le- Grand:

nouveau costume pour le chœur mixte paroissial

Fondé en 1969, le chœur mixte parois¬

sial de Farvagny (anciennement chœur d'hommes dont la fondation remonte à 1887), compte actuellement vingt- neuf chanteuses, vingt-cinq chan¬

teurs, un organiste, un directeur, un porte-drapeau et sept médaillés «Bene Merenti» qui sont MM. Max Monney, Alexis Bord, Victor Rolle, Théophile Eltschinger, Jules Ayer, Alfred Rolle et Louis Rey. Les marraine et parrain du drapeau sont Mme Rosa Rolle et M.

Joseph Remy.

Le chœur mixte paroissial de Farvagny dans son charmant costume

Les membres du comité de la société en compagnie du porte-drapeau, M. Bernard Progin

Un symbole d'unité

La décision de doter cet ensemble vocal d'un nouveau costume fut prise il y a quelques mois. Une heureuse initia¬

tive qui a pour effet d'encourager la jeunesse à pratiquer le chant dans une société où l'atmosphère est saine. A Farvagny, on est peut-être plus dis¬

cret, moins expansif et surtout beau¬

coup plus réservé, nous semble-t-il, que dans d'autres régions de notre

canton. D'un commun accord avec tous les membres, le chœur mixte paroissial a choisi un costume du genre tyrolien (pantalon noir et che¬

mise blanche avec nœud papillon pour les hommes; jupe noire, tablier vert, blouse blanche et corsage en velours brodé pour les dames). Pour M. Geor¬

ges Savoy, le jeune et populaire direc¬

teur, ce costume est un symbole d'unité.

Un groupe de danses mijote dans cet ensemble vocal

Un nouveau jour se lève!

Pour cette vivante société culturelle, l'inauguration d'un costume est comme un nouveau jour qui se lève.

L'art que ses membres cultivent, année après année, jusqu'au cœur même de la population, consacrant ainsi à la foi, les progrès de nos compositeurs, ceux des exécutants, et raffinement du bon goût. Il se développe parce qu'il est vrai, et il progresse parce qu'il peut compter sur une authentique volonté de servir. Faite à l'heure actuelle, cette constatation est plus réjouissante que jamais.

Cette belle journée ensoleillée débuta par une messe célébrée par l'abbé Auguste Carrel, curé de la paroisse qui, dans son homélie, releva que le nou¬

veau costume représentait un souffle d'encouragement pour le chœur mixte qui va connaître un regain d'activité. A la sortie de l'office, la fanfare parois¬

siale a conduit le cortège dans les rues du village et a donné un excellent concert lors de l'apéritif en plein air.

Allocutions et chansons

Au cours du banquet servi dans la grande salle de l'Hôtel du Lion d'Or, une partie oratoire se déroula sous la houlette de M. André Eltschinger, promu major de table. Ce dernier créa

la bonne humeur par quelques histoi-, res savoureuses. Prirent la parole, MM.

Alfred Despond, le dynamique prési¬

dent du chœur mixte; l'abbé Carrel, président d'honneur; Georges Savoy, directeur; Paul Cottet, membre de la société; Oscar Meyer, au nom du Con¬

seil de paroisse; Médard Remy, syndic de Farvagny; Roger Eltschinger, prési¬

dent de l'intersociétés; Théophile Eltschinger, au nom des médaillés. Ces allocutions étaient entrecoupées par les productions du chœur mixte et les chansons de M. Georges Savoy qui n'hésita pas à se mettre au piano pour le plus grand plaisir des auditeurs.

Cette manifestation pleinement réus¬

sie qui sera certainement gravée en lettres d'or dans les annales du chœur mixte paroissial, a été organisée à la perfection par le comité de la société formé de MM. Alfred Despond, prési¬

dent; Marcel Piccand, vice-président;

Mme Suzanne Eltschinger, secrétaire;

Michel Piccand, caissier; Mme Marie- Rose Rauber-membre; et un comité d'organisation qui a droit aussi à notre admiration. Précisons encore que cette société a manifesté le désir de donner des concerts dans d'autres villages de chez nous. Souhaitons sim¬

plement que cet appel soit entendu.

(Texte et photos G. Bourquenoud) Le directeur (au centre) fraternise avec chanteurs et chanteuses

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En marge de la Fête

des Vignerons Vous

souvenez-vous du «Petit chevrier»

de 1927?

Je l'ai rencontré tout récemment dans le beau village gruérien de La Roche où il exploite un commerce avec son épouse. Il se nomme Mein- rad Brodard, un homme de la terre, qui fêtera ses soixante-trois ans le 9 août prochain. D'ores et déjà, nous lui souhaitons bon anniversaire.

clamé. A cette époque, il n'y avait ni micro ni haut-parleur et tout se dérou¬

lait merveilleusement.

Ce gruérien de vieille souche a égale¬

ment été sollicité pour la Fête de 1955, mais n'a pu y participer avec les armail- lis pour raison de santé. Il se réjouit d'aller vivre la prochaine qui déroulera ses fastes du 30 juillet au 14 août.

En bénéficiant d'une si belle voix, il ne faut pas s'étonner que Meinrad Brodard a chanté durant quarante ans au chœur d'hommes de La Roche aujourd'hui chœur mixte.

M. Brodard a gardé un excellent souve¬

nir de la Fête des Vignerons de 1927, raison pour laquelle, il a sorti de son album quelques photos dont Fribourg- lllustré se fait un plaisir particulier de présenter à ses lecteurs.

G. Bd

Meinrad Brodard de La Roche en compagnie de Robert Colliard de Châtel-Saint-Denis Et la petite histoire,

vous la connaissez?

C'était en 1926. Les organisateurs de la Fête des Vignerons de 1927 cherchait dans le pays de Fribourg un petit garçon possédant un belle voix pour interpré¬

ter la chanson «Le petit chevrier» sur la placede Vevey. Choisi parM. Marchon, son instituteur, le petit Meinrad Bro¬

dard fut proposé comme soliste. M.

Gustave Doret, compositeur de la mu¬

sique de la fête est venu avec son co¬

mité à La Roche, pour auditionner cet enfant de la terre fribourgeoise. Il en est reparti enchanté.

A chaque représentation de la Fête des Vignerons qui eu lieu du 1er au 9 août 1927, Meinrad Brodard qui était alors âgé de 13 ans, chanta «Le petit che¬

vrier» devant une foule de spectateurs.

M. Castella d'Albeuve, «le semeur» de la Fête des Vignerons de 1905. Photo envoyée au «Petit chevrier» de 1927

-

Meinrad Brodard avec ses trois chèvres blanches dans la cour du château de Riedera Hommage

à Meinrad Brodard, petit chevrier de la Fête des Vignerons de 1927

Nous reproduisons ici un extrait du texte

«Joie de Vevey »publié dans «La Suisse libérale» du 5 août 1927 concernant le petit chevrier de la Fête des Vignerons.

«Etvoilà que passe le petit chevrier... Ce petit garçon de treize ans qui-accompa¬

gné d'une de ses chèvres - est descendu de sa montagne.

Tout seul et tout menu, au centre de l'immense vaisseau, il lance sa voix si belle qu'un écho en notre cœur fait que l'on a les yeux brouillés devant ce petit gars si brave. - Ce petit Meinrad Brodard est si touchant qu'il est impossible de savoir assez lui dire la force - ignorée peut-être - d'émotivité qu'il possède en soi. Il est toute simplicité et délicatesse.

Farouche aussi.

Il est tout seul, ce petit et sa chèvre est trop blanche... Il chante, c'est presque midi dans une journée toute éclatante... » Dans «Le Journal illustré»

du 9 décembre 1927

«lia suffi que l'armailli des Colombettes chante la fière et rustique beauté des vastes pâturages, que le petit chevrier chante, de tout son cœur, sa douce com - plainte d'enfant habitué de bonne heure au travail et à la solitude, pour que notre

vrai état d'âme se révèle».

M. Dutour «Le vanier» de la Fête des Vignerons 1927

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Les armaillis de la Fête des Vignerons 1927 Ce document exclusif pour Fribourg-lllustré nous a été remis par M. Meinrad Brodard de La Roche, le soliste du

«Petit Chevrier», qui se trouve au premier plan, avec une peau de chèvre sur l'épaule. En 1927, il était âgé de 13 Au centre de cette magnifique photo prise à Grandvillard, nous reconnaissons également M, Robert Colliard de Châtel-St-Denis, le chanteur du «Ranz des vaches». A gauche, nous voyons M. Raymond Yerly, agriculteur, à La Joux. Que les lecteurs qui connaissent tous ces visages veuillent bien nous communiquer les noms et prénoms de ces armaillis.

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huitième district friboiir&eois Une chronique «hors les murs»

de Gérard Bourquenoud GRUYERE

5e Rassemblement des Fribourgeois du dehors:

la fête du ralliement, de la joie, de l'amitié, de la couleur...

Bulle est une ville d'accueil, chaleureuse, attachante, généreuse, où les bon¬

nes volontés n'y manquent pas pour que tout soit bien organisé. Il n'y a que des félicitations à adresser au comité d'organisation présidé avec un rare dyna¬

misme par M. Robert Menoud, préfet de la Gruyère, à qui les Fribourgeois du dehors lancent un grand coup de chapeau, à ceux qui œuvrèrent à la réalisation de ce 5e Rassemblement, à son ordonnance et à sa parfaite tenue.

apprécient tout particulièrement.

L'abbé Paul Chollet, curé de Grandvil- lard n'ayant pu se déplacer à Bulle pour raisons de santé. Cet office en plein air avait une signification très profonde pour les 10 000 personnes qui y partici¬

paient. Il a été suivi de concerts donnés par les chœurs mixtes de l'Association Joseph Bovet et la remise des insignes de fidélité aux membres des Cercle fri¬

bourgeois «extra muros» par M. Ray¬

mond Perroud. président de l'AJB, le¬

quel prononça une brève allocution.

Le temps très capricieux au mois de mai provoquait un certain souci aux organi¬

sateurs. Grâce à notre cher abbé Bovet et aussi à la foi qui soulève nos monta¬

gnes, le soleil a bien voulu embellir la fête de sa présence. Ce n'était pas la grande chaleur, mais cela suffisait pour que l'atmosphère de tout un pays soit dans l'allégresse. L'ambiance était chaleureuse dans les rues et les établis¬

sements publics. Quel plaisir de serrer la main à un compatriote que l'on n'avait pas revu depuis fort longtemps!

Quelle joie aussi de rencontrer ses pa¬

rents restés au pays, des camarades d'école et des copains de service mili¬

taire! Tout le monde était content de vivre...

i r. v La messe en plein air devant le monument Joseph Bovet à la place Saint-Denis

M. Robert Menoud, préfet de la Gruyère, président du comité d'organisation de ce 5e Rassemblement, durant son allocu¬

tion.

Quand la foi soulève les mon¬

tagnes!

C'était le dimanche 22 mai. Tôt le matin, la ville de Bulle était envahie par les Fribourgeois en et hors les murs. Ils arrivaient de tous les coins de la Suisse et même de l'étranger par le train ou par la route. Par milliers ils déambulaient dans les rues du chef-lieu gruérien, heureux de retrouver pour quelques heures la terre d'origine, cette terre où ils sont nés. La plupart d'entre eux por¬

taient avec fierté le bredzon et le dza- quillon. Nos compatriotes des Avants avaient cueilli des dizaines de milliers de narcisses pour distribuer aux hôtes de la Gruyère.

Réunis sur la place de l'abbé Bovet, tous nos compatriotes hors les murs ont assisté à la messe célébrée devant le monument du barde du pays. Celle-ci était chantée par les chœurs mixtes du dehors sous la direction de M. Michel Corpataux, professeur de musique et directeur du festival «Grevire». Lors de l'inauguration du monument érigé à la mémoire de l'abbé Bovet, le curé Ar¬

mand Perrin de Bulle avait prononcé un sermon en patois qui fit vibrer tous les cœurs. Cette année, cette cérémonie avait perdu un peu de son prestige. Il n'y a pas eu de sermon dans la langue pay¬

sanne que les Fribourgeois du dehors

Remise de la médaille de l'Association Joseph BovetàM. Rémi Brodard, président du Gouvernement fribourgeois

Chanteurs et chanteuses dirigés par M. Michel Corpataux

(11)

11

Chronique des Fribourgeois

«hors les murs».

5e Rassemblement des Fribourgeois du

dehors à Bulle (suite de la page 10) Le cortège: liesse populaire

pour 40 000 personnes Le moment le plus impressionnant fut sans aucun doute le cortège qui attira 40 000 personnes enthousiastes. Une quarantaine de groupes folkloriques, chars, fanfares et sociétés du dehors

vifs compliments et à l'admiration de tous nos compatriotes du dehors, car c'était du beau travail. Ce cortège haut en couleurs prit fin à la cantine du Mar¬

ché couvert où se déroula une dernière partie officielle. Nous avons entendu les allocutions prononcées par M. Rémi Brodard, président du Gouvernement fribourgeois, et M. Raymond Perroud,

défilèrent, offrant le merveilleux spec¬

tacle d'une féérie de couleurs, de chants, de traditions: toute la richesse bien connue et si appréciée de notre vrai folklore. Les groupes recueillirent tout au long du parcours l'admiration et les applaudissements d'une foule de spectateurs. Tous les amis de ce fol¬

klore si chatoyant, si chaud, si convain¬

cant, ont été comblés. Le visiteur émer¬

veillé a fait connaissance avec la Gruyère, ses vallées, ses diversités et la richesse de coeur de tous ses habitants.

Tous les villages de ce beau district y étaient représentés. L'éclatante jeu¬

nesse qui se trouvait sur les chars ma¬

gnifiquement conçus par M. Fernand Dey, un gruérien dans l'âme, a laissé une profonde impression sur le public.

Quel talent et quelle imagination ne faut-il pas pour créer un cortège dont le thème choisi était «Les chansons de l'abbé Bovet»? M. Dey a droit à nos plus

président de l'Association Joseph Bo¬

vet. Les chœurs d'ensemble dirigés par M. Michel Corpataux ont ensuite chanté «Le Vieux Chalet» avec accom¬

pagnement des fanfares. L'hymne des Fribourgeois du dehors mit un point final à cette grandiose manifestation pleinement réussie. Celle-ci efface le mauvais souvenir laissé par celle du Lac Noir.

Une garantie d'authenticité Le 5e Rassemblement des Fribourgeois du dehors qui marquait également le vingtième anniversaire de l'Association Joseph Bovet s'est déroulé dans une atmosphère de fraternité. C'était une vraie fête dzodzette, celle du rassem¬

blement, de la joie, de l'amitié, de la couleur... Nos compatriotes de l'exté¬

rieur n'en croyaient pas leurs yeux

qu' une si belle fête ai t été préparée pour eux. Et ils étaient nombreux à ce point de ralliement pour rappeler et maintenir vivante les richesses du patrimoine, à la fois si variées dans leurs formes et si semblables dans leur noblesse, leur fierté et leur tranquille coquetterie.

Tous ceux et celles qui ont vécu ce 5e Rassemblement de nos compatriotes émigrés, porteront désormais des ha¬

bits imprégnés d'histoire, d'une his¬

toire embellie par les airs rythmés au pas de l'homme, les us et coutumes de plusieurs générations, le souvenir d'un peuple fidèle à ses traditions. N'est-ce pas là une garantie d'authenticité?

G.Bd Les secrétaires de l'Association Joseph Bovet et du comité d'organisation du 5e Rassemblement des Fribourgeois du dehors

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Chronique des Fribourgeois

«hors les murs»_

5e Rassemblement des Fribourgeois du

dehors a Bulle (suite de la page 11)

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13

Chronique des Fribourgeois

.«hors les murs»

5e Rassemblement des Fribourgeois du

dehors à Bulle (suite de la page 12 et fin)

Nous présenterons d'autres images de cette gran¬

diose manifestation pleinement réussie dans une prochaine édition.

^AA'^AAAAlV^A/^AlVV^AAA^VVVV^^VV^SVV^^VVVVVVSJVVV^V^JSA-A-'^A^AlAlAlAlAliVVV^A^AIA-*-*AAAA^A-AAAAAAA^^^, ^AAAAAAAAAÂAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA^AAAAAAAAAAAAAAAAA^AAAAAA/\AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAXAAAAAXAAAAA.

Hommage à M. Louis Borcard,

directeur de fanfare, chœur-mixte, organiste et sacristain

Une grande assistance émue et recueil¬

lie a accompagné à sa dernière de¬

meure, le 2 mai 1977, cet ami trop tôt disparu.

Opéré au cœur voici 5 ans, son état général ne s'était amélioré que passa¬

gèrement. Dès le début de cette année, sa santé allait en déclinant et il nous disait, avec le sourire et malgré son état, qu'il ne passerait pas l'année parmi nous. En grand chrétien et croyant, il supportait des dures souf¬

frances, sans jamais se plaindre, avec un moral à toute épreuve.

Louis avait vu le jour à Grandvillard, dans cette belle Gruyère, dont il aimait en chanter tous les refrains, le 22 no¬

vembre 1934. Après un apprentissage de menuisier à Albeuve, il travailla dans l'entreprise familiale, scierie et com¬

merce de bois, avec son frère Paul et son père Béat, juge de paix, à Grandvil- lard.

Louis Borcard émigra ensuite, avec son épouse, à Onex dans le canton de Ge¬

nève, où ils se firent immédiatement de nombreux amis. Secrétaire, organiste et sacristain de la paroisse de St-Martin à Onex, il trouvait encore le temps de s'occuper d'autres activités dans des sociétés locales. Extrêmement doué pour la musique, né le jour de la Ste- Cécile, il dirigea plusieurs fanfares et chœurs-mixtes dont l'Echo du Vanil Noir, la Cécilienne de Vuadens, la Cho¬

rale vaudoise de Genève et la Fanfare municipale d'Onex. Fondateur du chœur-mixte«Le Moléson»à Onex, so¬

ciété qui lui tenait particulièrement à cœur, il devait cependant en suspendre la direction, mais avec le ferme espoir

de revenir vers ses amis fribourgeois du 8e district.

En dernier lieu, il travaillait comme se¬

crétaire au service des Pompes funè¬

bres officielles de la ville de Genève, où sa compétence était très appréciée.

C'est dans sa paroisse de l'Epiphanie, au Lignon, où il assumait les tâches de sacristain et d'organiste, qu'il vécut ses derniers jours sur cette terre. Partout où il passait, il laissait le plus merveilleux des souvenirs, tant sa gentillesse et son caractère affable le faisaient aimer de tous. Pour son épouse, née Gisèle Cas- tella, il était un époux exemplaire et attentionné. Ses deux enfants, Philippe 9 ans et Anne 5 ans, perdent en lui en merveilleux papa et ils souffriront long¬

temps de cette cruelle séparation.

A son épouse, à ses enfants, ainsi qu'à sa famille, va toute notre compassion et notre sympathie.

Auguste Girard

La poya d'un Fribourgeois de Genève Robert Mayou est paysan jusque dans sa peinture naïve empreinte de la patience et de l'amour du berger guidant son troupeau. Dans cette «poya» qui devrait couronner l'entrée de l'étable d'un riche paysan, cinquante vaches montent à l'alpage. Tout est dit sur cette immense toile dont la grandeur est de 270 cm sur 185 cm. Aucun espace n'est abandonné et on entend chanter la cascade, à moins que ce ne soit la vibration des cordes du violoncelle, une énorme contrebasse construite entièrement par notre compatriote. Il joue comme il peint, de tout son cœur. C'est l'exemple typique de

«l'art brut», exempt de toute autre influence que celle d'une image admirée au hasard, et si vénérée qu'on l'a reproduite, refaisant intérieurement tout le chemine¬

ment de l'original, ajoutant les détails de son cru et de son génie propre.

E. Chalut

Rober Mayou, Chevrens Anières 132, Genève

(14)

AU PAYS DE GRUYERE

Chapitre Saint-Georges de l'Ordre des Coteaux de Champagne

La Gruyère...

...est une province au cœur des pays romands, riche par son passé et son caractère, marquée par le profond sillon de la Sarine et domi¬

née par les chaînes des Préalpes.

celles des Vanils et du Moléson.

Dans ce royaume des chamois et des coqs de bruyère, se fabrique le

célèbre fromage dans des chalets aux toits d'argent. Ici, tout élève et rien n'écrase. La montagne est à la mesure de l'homme. L'environne¬

ment est harmonieux, séducteur et prestigieux, donnant à celui qui ne fait que passer l'envie de revenir.

C'est une terre dont on se détache avec peine.

Les nouveaux Chevaliers et dames Chevaliers Une oasis de paix et de verdure

Du château de Gruyères, véritable oasis de paix et de verdure, on jouit d'un panorama exceptionnel sur les Alpes environnantes et une région merveilleuse destinée au tourisme.

C'est dans ce décor étincellant de bonheur que s'est déroulé samedi 4 juin, le Chapitre Saint-Georges, le pre¬

mier de l'Ordre des Coteaux de Cham¬

pagne dans le canton de Fribourg.

Parfaitement organisé par Mme Béa¬

trice et M. Daniel Jaquinet de Lau¬

sanne. responsable du secrétariat de l'Ordre en Suisse, sa signification a laissé une profonde impression sur les nouveaux venus.

Douze Chevaliers et dames Cheva¬

liers

La cérémonie d'intronisation de douze nouveaux Chevaliers et dames Cheva¬

liers ainsi que l'élévation de cinq che¬

valiers au grade d'officier eut lieu dans

la cour intérieure du manoir entouré de murailles, de tours et de tourelles. Elle était présidée par M. Georges Prade, commandeur de l'Ordre, qui était as¬

sisté de trois dignitaires venus spécia¬

lement de Reims (France). L'apéritif au Champagne fut agréablement animé par les productions de qualité de la fanfare «L'Appel du Manoir» de Gruyères que dirige M. Maurice Bus¬

sard. Un cortège a ensuite emmené les participants jusqu'à l'entrée de l'Hos- tellerie Saint-Georges où les digni¬

taires de l'Ordre élevèrent l'établisse¬

ment et son directeur, M. Héribert Miedler, au rang de Maistre de Relais de Champagne. Cette cérémonie a été embellie par l'hymne de la Gruyère

«Ranz des vaches», joué par la fanfare et chanté par le chœur mixte de la cité comtale.

Disnée gastronomique au champa¬

gne

Ordonnancé par le Chevalier Héribert Miedler, directeur de l'Hostellerie M. et Mme Pierre Zahno-Villing, tenanciers de l'Hôtel-Restaurant «Le Castel» à Le Pâquier, nouveaux Chevaliers de l'Ordre des Coteaux de Champagne, en compa¬

gnie de M. Robert Menoud, préfet de la Gruyère (à gauche).

Le commandeur Georges Prade (au centre) entouré de trois dignitaires de l'Ordre Saint-Georges, l'escriteau de la disnée

gastronomique était fort alléchant et réussi. Le chef de cuisine a droit à toute notre admiration. Cette merveil¬

leuse soirée se déroula dans une at¬

mosphère typiquement gruérienne avec le concours du chœur mixte costumé de la cité que dirige M. Jean

En guise de conclusion

Si la Champagne, est une terre bénie qui suscite les meilleurs vins du monde, le pays de Fribourg avec son fromage et sa crème de la Gruyère est sur le point de devenir - par ce lien d'amitié fraternelle - un véritable am-

Les cinq chevaliers élevés au grade d'officier de l'Ordre Despond, instituteur. Cet ensemble

vocal interpréta les plus belles chan¬

sons du terroir.

Mariage du fromage avec le vin de l'allégresse

M. Robert Menoud, préfet de la Gruyère et nouveau chevalier, a pro¬

noncé une allocution qui fit vibrer la salle et le cœur de tous les membres de l'Ordre. Dans son brin d'histoire sur la cité comtale, il précisa que jamais la Grue ne recula, toujours elle fut fidèle à sa devise: Transvolat nubila virtus.

Pourquoi la Gruyère ne le serait-elle pas pour le champagne, ce vin du plaisir et de l'allégresse, comme elle l'est déjà pour le célèbre fromage qu'elle fabrique? Très sensible aux paroles de ce magistrat, le Comman¬

deur Georges Prade a remercié du fond du cœur M. Menoud pour la gentillesse avec laquelle il a accueilli les digni¬

taires, les chambellans, les officiers et les chevaliers de l'Ordre des Coteaux de Champagne. Il devait ajouter: le Champagne, vin illustre, sourire de la France, exquis ambassadeur de la qua¬

lité française, salue une réussite, poé¬

tise les fiançailles, consolide les maria¬

ges. baptise nos enfants, nos navires.

Il se marie admirablement avec la qualité du fromage de Gruyère.

bassadeur de l'Ordre des Coteaux de Champagne. C'est ce que nous souhai¬

tons de tout cœur.

Gérard Bourquenoud Officier de l'Ordre des Coteaux de Champagne M. Héribert Miedler,

Maistre de Relais de Champagne

(15)

15

LE GUIDE GASTRONOMIQUE

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BONNE TABLE ET BONS VINS

Ordre des coteaux de Champagne Chapitre Saint-Georges à Gruyères

Chevaliers

Kurt Meier 4414 Fullinsdorf promus au

grade d'officier

Gérard Bourquenoud 1723 Marly

Loys Choquart 1249 Puplinge (GE) Salvador Hassan 1200 Genève

Karl Seebacher 8967 Widen (AG) Ulrich Spieler 8038 Zurich Pierre Zahno Hôtel «Le Castel»

1661 Le Pâquier(FR) Robert Menoud Préfet de la Gruyère 1630 Bulle Roger Gaillard 1723 Marly

Maistre de Relais Héribert Miedler Hostellerie St-Georges 1663 Gruyères Pierre Verdan

1299 Crans-près-Céligny

Dames Chevaliers Mado Kolly

La Riedera 1724 Essert (FR) Barbara Zahno-Villing Hôtel «Le Castel»

1661 Le Pâquier Ecuyers promus Chevaliers

Georges Dupont 1208 Genève Joseph Eisenlohr 1700 Fribourg Joe Gampele

1052 Le Mont-Lausanne Raoul de Gendre 8032 Zurich Charles Gross 4106 Therwil

Dignitaires présents au Chapitre de Gruyères Commandeur: Georges Prade Roger Didier

François Gout Georges Medoc

Ambassade en Suisse Béatrice et Daniel Jaquinet, Lausanne

CAFE E RESTAURANT LE SARRAZIN LOSSY (à 2 km de Belfaux) Fa m. Curty

Tél. 037/45 12 44

Un aperçu de notre carte: Le vrai jambon de campagne L'entrecôte du PATRON Le steak MAISON et autres menus

sur commande Jardin pour enfants,

style rustique Site très tranquille dans un cadre naturel

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1661 LE PAQUIER (Gruyère)

à 2 minutes de BULLE Relais gastronomique dans un cadre rustique Chambres tout confort,

Menu du jour, grande et petite restauration Spécialités à la broche et de flambés Chaque jeudi soir notre grand buffet froid Propositions de menus pour banquets Terrasse panoramique

Fermé le lundi.

Fam. Pierre Zahno-Villing Tél. 029/2 72 31 Auberge du Pèlerin

Berlens (à 2 km de Romont) E

Fam. L. Guillaume-Berset

Tél. 037/52 20 80 Menu du jour, petite carte.

NOS SPECIALITES:

LA CHARBONNADE sauce maison Jambon à l'os

Autres spécialités sur commande Salles pour banquets et sociétés Jeux de quilles

Situation tranquille, (le paradis des enfants)

Hôtel de la Croix Verte

Echarlens umz

Restaurant soignée

Menu du jour, petite et grande carte La grande spécialité de la maison:

CUISSES DE GRENOUILLES FRAICHES de novembre à mai Très belle salle pour noces, sociétés et repas de famille

Prière de réserver vos tables svp. Grand parking

M. et Mme Frossard-Riegler Tél. 029/5 15 15

Café-

Restaurant MARCELLO Salle pour banquets et sociétés de 20 et 30 personnes Fermé le dimanche Menu du jour Fr. 6.-

Assiette valaisanne ou grisonne Fr. 9.50 SPECIALITES:

CHARBONNADE Fr. 16.-

FONDUE BOURGUIGNONNE Fr. 18.-

FONDUE CHINOISE Fr. 18.-sur commande Tél 037/22 38 14 FONDUE MOITIE-MOITIE Fr. 8.50

Fam. R. Klaus-Grivel Rue Grimoux 1 1700 Fribourg

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Auberge Communale

M. et Mme J.-P. Vorlet Téléphone 037/61 25 47 1531 FÉTIGNY

Restauration soignée

Salles pour noces et banquets Spécialités de saison

Café-Restaurant-Bar Rue Samaritaine 2

1700 Fribourg

Prière de réserver vos tables Menu du jour, restauration soignée au 037/22 16 45

SPECIALITES: CHARBONNADE Steak maison M. et Mme Zurkinden Pizza à toute heure

Menu du jour Grande carte

En saison toutes les spécialités de la chasse et toujours nos lasagnes maison

Salles pour banquets, noces et sociétés de 10 à 400 personnes

Hôtel du Lion d'Or 1726 Farvagny-le-Grand

Fam. Crisci tél. 037/31 11 30

Hôtel Restaurant de la Grappe^s^

CHEYRES Fam. Challand-Barby Tél. 037 63 11 66 Menu du jour, carte

Spécialités: Filets de perches frais, charbonnade, entrecôte forestière, fondue

vacherin ou moitié-moitié

Chaque dimanche: Jambon à l'os et gratin dauphinois Salle pour sociétés et banquets

P

HOTEL DU LION D'OR Relais routier

ST- MARTI N-ORON Michel Schrago- Balocchi Tél. 021 93 87 85

SPÉCIALITÉS

Jambon à l'os - Charbonnade Salles pour sociétés

2 jeux de quilles automatiques

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Index des salles à disposition dans le canton de Fribourg

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«Fribourg-lllustré»

Index des salles publiques à disposition dans le canton de Fribourg pour:

ASSEMBLEES - CONFERENCES CONGRES

MANIFESTATIONS DIVERSES BANQUETS DE SOCIETES

REPAS DE NOCES.

Tout cela résumé en quatre sigles ainsi que le nombre de places A = Assemblées et conférences B = Banquets de sociétés C = Congrès

N = Repas de noces Gruyère

BULLE Hôtel de Ville

320 à 700 places - A - B - C - N BULLE

Restaurant Gruyérien 70 à 120 places A - B - N BULLE

Hôtel du Tonnelier 10 à 100 places A - B - N BROC

Hôtel de Ville

500 - 900 places - A - B - C - N

BROC

Hôtel de la Grue 150 places A - B - N MORLON

Café-Restaurant Gruyérien de 10 à 120 places A - B - N

LA TOUR-DE-TREME Hôtel de Ville

50 à 250 places A - B - N JAUN-BELLEGARDE Hôtel de la Cascade 30 à 150 places A - B - N BOTTERENS

Auberge du Chamois 100 places - A - B - N MARSENS

Hôtel de la Croix-Blanche 20. - 40 et 200 places A - B - N GRANDVILLARD

Hôtel de la Gare

80 à 320 places A - B - C - N GRANDVILLARD

Hôtel du Vanil-Noir 150 à 250 places A - B - N SALES (Gruyère)

Hôtel de la Couronne 300 à 400 places A - B - N

Broyé

DOMDIDIER Hôtel du Lion d'Or

120 places - A - B - N

DOMDIDIER

Hôtel de la Croix-Blanche 20 à 120 places A-B-N ESTAVAYER-LE-LAC Hôtel-Restaurant du Cerf 10 à 100 places A-B-N CUGY (Fr)

Hôtel de l'Ange 150 places A-B-N

(17)

17

LA VIE MUSICALE SUPPLÉMENT BIMENSUEL DE FRIBOURG-ILLUSTRÉ 6 juillet 1977

Faut-il diriger avec ou ^ans baguette?

Une première réponse assez courante, mais un peu sommaire.

Avec baguette: les ensembles instrumentaux, la musique «sérieuse», etc...

Sans baguette: les chœurs, la musique «populaire» etc.

Que nous dit l'histoire?

Il y a quelques quatre cents ans, les gravures nous montrent un maître de chapelle avec un grand bâton. Petit à petit (c'est le cas de le dire...) ce bâton diminue jusqu'à devenir l'actuelle baguette courte et fine, au fond très peu visible.

Autre constatation: si les chefs de chœurs, on le sait, ne dirigent pratiquement plus avec la baguette, beaucoup de chefs d'orchestres, eux aussi, l'abandonnent de plus en plus. J'ai vu un Cluytens diriger ainsi «La Valse», de Ravel; un Ansermet, «L'Histoire du Soldat», tout récemment un Markéwitch, «La Création».

Pourquoi va-t-on probablement vers l'abandon de la baguette?

Parce que la technique de direction fait des progrès: au lieu d'une main gauche pour l'expression et d'une main droite avec baguette pour la mesure, le musi¬

cien, de plus en plus, désire les deux mains expressives.

C'est une illusion de croire que la ba¬

guette est plus précise. En vertu de quoi le serait-elle par rapport à un geste précis de la main nue?

Bien sûr, la baguette donne une certaine prestance... elle occupe les doigts!- ce qui est préférable à une main droite... un peu gauche). Bien sûr, les musiciens professionels y sont habitués et les mé¬

lomanes aussi... Bien sûr, lorsqu'on di¬

rige une fanfare dans une marche mili¬

taire, et que donc, on n'a pas besoin d'une main droite expressive, la ba¬

guette n'est pas gênante. Mais dans les autres répertoires, la question reste vraiment ouverte. L'avenir dira si nos pronostics sont justifiés.

P.K.

Heinrich Frauenlob; maître de chapelle à St-Gall

(gravure du 14e siècle de Heidelberger)

Pour que vos affaires aussi soient empreintes de l'har¬

monie la plus pure...

SOCIETE DE

BANQUE SUISSE Schweizerischer Bankverein

Rue de Romont 35 Tél. 81 1181 FRIBOURG

BULLE MORAT

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Boulangerie Pâtisserie Alimentation Primeur Toutes les spécialités de bénichon Courtepin Tél.037/34 11 13

BUFFET DE LA GARE COURTEPIN Restauration soignée Menu et carte Spécialité de fondues Grandes salles pour banquets et sociétés Fam. P. Bertschy-Vaucher Tél. 037/34 11 04 q Société du Moulin X et Union agricole de VÎT) Courtepin

Fourrages UFA et SEG Engrais, outillage agricole Combustibles etc.

Courtepin Tél. 037/34 11 36

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sociétés Fam. Y. Michel

1784 Courtepin Tél. 037/34 1162

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-NOS CHOEURS D'ENFANTS Longtemps, il s'est fait attendre, mais il est tout de même arrivé! Détrompez- vous, ce n'est pas Zorro qui en refait une des siennes, mais tout simplement un chœur d'enfants qui nous est né. Il n'a pas plus d'expériences qu'une nym¬

phe sortant de son cocon, puisqu' il a vu le jour au mois de septembre dernier.

Mais il a les qualités du petit sou tout neuf: il est jeune, il reluit et il a envie d'aller très loin.

En effet, il y a belle lurette que l'idée d'un chœur d'enfant mûrissait dans les esprits de quelques amis du chant, car à Courtepin, rien n'existait qui puisse donner l'occasion à des enfants d'exprimer leur joie et leur tristesse par l'art vocal. Ce vieux rêve est réalisé, puisque ce chœur vit déjà son dixième mois. Mais il reste à le perpétuer, et cette tâche incombe à M. Jean-Pierre Mariotti, instituteurà Courtepin, qui l'a fondé et qui le guide, espérons-le, vers des destinées réjouissantes.

Cette première année d'activités, qui s'est réalisée à titre d'essai, a été con¬

vaincante. En effet, les petits choristes ont participé au concert d'un groupe local: «La Chanson du Lac» dans lequel ils ont interprété six chants tirés du fol¬

klore. Après l'entr acte, ils étaient inté¬

grés à la cantate de Michel Hostettler.

Cette soirée fut un véritable succès pour ces 32 enfants. Et c'est pour cette

Un petit sou tout neuf à Courtepin

Première prestation: mai 1977 raison que le petit chœur va continuer de vivre. Il est à souligner, que tous, filles et garçons, habitent le village ou les alentours et que déjà, d'autres chanteurs et chanteuses ont complété la formation.

L'année prochaine, il y aura du pain sur la planche car trois prestations sont proposées: un concert de Noël et deux

soirées où le chœur est invité par des groupes chantants et dansants de la région.

Il ne reste plus qu'à trouver un nom de baptême pour ce petit groupe et c'est avec le cœur gai que nous souhaitons à tous ces oisillons: bon vent et bon voyage.

J.-P. M.

NOS MUSIQUES : «ALPEROSE» Jaun-Bellegarde

C'était le 14 octobre 1904, lorsque plu¬

sieurs amateurs de musique se réunis¬

saient à Jaun dans le but de fonder une fanfare.

C'est ainsi que ce même soir, le jeune instituteur d'alors, M. Ferdinand Schu- wey qui en était le promoteur, fut nommé premier directeur de la société.

La seconde assemblée fixée au 23 oc¬

tobre de la même année décida des statuts, complétés le 5 février 1905 de la façon suivante:

- quiconque manque sans motif valable une répétition, est exclu de la société, et paye une amende de Fr 20.-!

- les motifs valables sont: maladie et éloignement de plus d'une heure!

- celui qui est empêché d'assister à une répétition, à l'obligation de s'excuser par lettre postale auprès du directeur!

En 1930, la société est malheureuse¬

ment dissoute. Elle reprend néanmoins son activité en 1934 sous le patronat de la jeunesse catholique et la direction de l'instituteur Raymond Buchs mais, mal¬

heureusement. la mobilisation de 1939 provoque une nouvelle interruption.

En 1947, M. Joseph Buchs secrétaire communal reprend la baguette de la

nouvelle société de musique dénom¬

mée «Alperose». Aujourd'hui, celle-ci compte 35 membres actifs placés sous la présidence de M. Robert Schuwey et la direction de M. Werner Schu¬

wey.

Dans un village, une société de musique remplit un noble but: elle agrémente les fêtes religieuses et profanes. Puisse

«l'Alperose» également, et encore longtemps, réjouir le cœur de tous les amateurs de bonne musique.

W.Sch.

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19

-VIE ET DIFFICUL TES DE NOS GROUPES DE DANSES POPULAIRES : (suite) I

Le point de vue de M. Jo Baeriswyl

XIII Plan d'une répétition-leçon de 2 heures 1. Technique corporelle (marche, gestique, respiration),

2. Technique rythmique musicale Jacques-Dalcroze, 3. Revision et acquisition des pas,

4. Chorégraphies expresses,

5. Revision d'une chorégraphie à l'étude et mise en scène, 6. Etude d'une nouvelle chorégraphie,

7. Exercices avec accessoires (cerceaux, balles, tambourins, bâtons, etc.) 8. Chorégraphie de cortèges et de défilés.

pas s'adaptent aisément à la cadence de la marche et aux variations impré¬

vues du défilé, qui ménagent le souffle et les pieds des danseurs tout en donnant satisfaction aux specta¬

teurs.

Les danses acrobatiques et les danses mimé ne sont guère de la compétence de nos groupes de danse folklorique.

Elles exigent des labeurs particuliers et un entraînement au-dessus des forces et des loisirs de nos gens.

Certaines danses populaires, sortes

1977 «Lè Riondêné» de Broc, dans la joie de leur 40e anniversaire Il est certain que diverses circonstan¬

ces, travaux en cours, difficultés d'exécution modifieront la durée de chacun des éléments du plan de leçon mais, il faut faire effort pour s'en rapprocher. Faut-il une fois de plus, préciser que les résultats d'une telle leçon seront en raison directe de la régularité aux répétitions et de la dicipline des exécutants et de leur désir de progresser? Les chorégra¬

phies expresses développent la mé¬

moire des exécutants et constituent des éléments chorégraphiques utilisa¬

bles dans la réalisation d'une danse.

Car la mémoire est aussi un élément à développer; la chorégraphie d'une danse s'oublie ou s'estompe très vite si la mémorisation n'a pas été conve¬

nablement rodée.

A la variété des pas et à leur enchaînement s'ajoutent pour la cho¬

régraphie les difficultés mais les joies de la mise en scène, c'est-à-dire des figures de groupements des danseurs

et de leurs évolutions sur un espace donné et dans la durée d'un rythme musical. Le public, peu connaisseur, est en général plus sensible aux évolutions qu'à la richesse des pas.

De la forme la plus simple, le cercle par individus ou par couples, il y a mille manières de faire évoluer les danseurs. C'est là un art d'imagination très difficile mais passionnant facilité du reste par un effectif nombreux de danseurs et un espace scénique de grandes dimensions. Les groupes de l'Est font merveille dans ce travail et ces figures qui naissent, s'épanouis¬

sent et disparaissent sans cesse sont un plaisir pour les yeux. Le public des cortèges imposés dans la plupart des fêtes des costumes, est très exigeant.

Il ne veut pas se contenter de voir défiler des groupes ordonnés; il veut voir s'animer et danser, quelle que soit la nature du terrain où se déroule le cortège. Il faut donc avoir un petit répertoire de danses faciles dont les

Photo: J. Seydoux, Bulle de jeux collectifs ou de petits ta¬

bleaux, prennent une forme de théâtre populaire mimé. Elles célèbrent la joie de vivre, la vie de la nature, les travaux champêtres ou artisanaux (j'ai vu par des anglais une danse du tissage), des combats, des tournois, le rappel d'une coutume, d'une légende;

ils illustrent une chanson (3 jeunes filles ont tant dansél) la jeunesse et l'amour, etc., etc.. Elles demandent dans leur réalisation, en plus des talents de danseur, ceux de comé¬

diens et de mimes.

Où trouvez le temps de réaliser toutes les tâches d'un groupe de danse? Il faut évidemment que la Commission technique puisse compter sur l'acti¬

vité d'un comité administratif actif, qui connaisse les difficultés de l'en¬

seignement des danseurs et qui entre¬

tienne des rapports fréquents et cor¬

diaux avec les enseignants et leur facilité la tâche.

à suivre: Jo Baeriswyl

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Dimanche 11 septembre 1977 Assemblée des délégués de la Fédération fribourgeoise du cos¬

tume et des coutumes.

Prochaine parution de la Vie musicale:

mercredi 17 août 1977

Bonnes vacances à tous nos lecteurs.

(20)

dirigé par M. Fernand Henchoz Nos

compliments 3 ...

M. Fernand Henchoz, professeur de musique, Vuadens

Le Pays d'Enhaut a fourni quelques per¬

sonnalités célèbres: Peronnet, archi¬

tecte connu; Favrod, le botaniste; Ra- mel, qui joua un certain rôle à la Révolu¬

tion française; Geneyne, gouverneur de la Transyvalnie; les frères Henchoz, banquiers, fondateurs de l'Institut du même nom; des musiciens chevronnés comme Fernand Henchoz, actuelle¬

ment professeur d'accordéon, à Vua¬

dens, Cet homme, connu dans toute la Suisse et même à l'étranger pour ses qualités musicales, a de solides atta¬

ches avec la Gruyère, sa seconde pa¬

trie.

Une vie entière consacrée à la musique

Possédant un sens inné pour la musique instrumentale, Fernand Henchoz, origi¬

naire de Château-d'Oex, joua de l'ac¬

cordéon dès l'âge de huit ans. Quelques années plus tard, il entrait comme trompette à la fanfare «L'Echo du Cor- jon» à Rossinière. A dix-huit ans, il dé¬

cida de fréquenter les cours d'harmonie au Conservatoire de Lausanne. A vingt et un ans, il étudie l'accordéon chroma¬

tique et une année plus tard il fondait l'orchestre «Turybien» de Château- d'Oex.

Descendant d'une famille pédago¬

gique, Fernand Henchoz se sentait at¬

tiré par l'enseignement. En 1936, alors qu'il était âgé de vingt-sept ans. il quitta le Pays d'Enhaut pour s'installer dans le chef-lieu gruérien où il exploita un petit magasin de musique à la rue Tissot. Dans cette ville, il enseigna éga¬

lement l'accordéon chromatique et collabora à la revue de l'accordéon édi¬

tée à Paris. Ses relations avec le monde de la musique lui permettent de faire la connaissance de virtuoses français tels que Victor Marceau, Adolphe De Prince. Médard Ferrerro, les frères Co- lomboetPéguriqui furent trèsinfluencé par Marceau et De Prince. Il a également eu le plaisir de rencontrer de célèbres

Willy Glhayé, Walter Porstmann et Heinz Monsonius dont il jouait leurs partitions et leurs compositions. Par la suite, il fonda l'orchestre «Henchoz»

qui était sollicité aux quatre coins de la Suisse et qui connut une grande réputa¬

tion.

Passionné par l'accordéon, il devient professeur de mu¬

sique

En 1937, Fernand Henchoz prend pour épouse Mlle Germaine Baumann, une femme d'origine jurassienne qui lui donne cinq enfants qui sont aujourd'hui tous mariés. Mme Henchoz a merveil¬

leusement compris l'idéal musical de son mari, raison pour laquelle, elle l'a toujours magnifiquement secondé. Elle le fait encore remarquablement au¬

jourd'hui, c'est pourquoi elle a droit à toute notre admiration.

Une année plus tard, c'est l'adhésion à l'Association suisse des professeurs d'accordéon au sein de laquelle il ob¬

tient son certificat de capacité. Pour Fernand Henchoz, ce titre était le pre¬

mier couronnement de sa carrière de musicien. Jacques Rossi, le plus fort accordéoniste-compositeur de cette époque écrivait dans la revue de l'ac¬

cordéon:

«Je suis heureux d'avoir constaté que M. Henchoz est un accordéo¬

niste virtuose de grand talent et qu'il est doué de qualités pédagogiques exceptionnelles. Je donne la certi¬

tude aux futurs accordéonistes qu'ils trouveront en M. Henchoz un professeur capable de les conduire sûrement à un excellent résultat.»

Formation de groupes et d'ensembles populaires En 1939, c'est la fondation d'un club d'accordéon chromatique de douze membres à Bulle. En raison de la mobili¬

sation de la plupart des membres, cette société n'a pu survivre. La guerre mon¬

diale fut une période creuse pour Fer¬

nand Henchoz qui faisait uniquement un peu d'enseignement et d'orchestre.

En 1947, son activité reprend de l'élan. Il donne de nombreux concerts dans le canton de Fribourg, et surtout en Gruyère, signe des contrats avec d'au¬

tres ensembles, organise des leçons particulières, dirige des orchestres et étudie plusieurs instruments comme la clarinette-saxophone, le cor, le piano, la guitare, la contrebasse et s'initie même à la batterie. A ce moment-là, il fait également connaissance de l'ac¬

cordéon dans tous ses systèmes et sa diversité.

En 1967, il s'occupe de la formation de groupes instrumentaux pour enfants et adolescents. Son inspiration était d'ap¬

porter à l'accordéon d'autres instru¬

ments. C'est Fernand Henchoz qui a donné la formation musicale au groupe folklorique «Les Soeurettes» de Châ¬

teau-d'Oex qui a obtenu la médaille d'argent à l'émission radiophonique

«La Grande Chance». Il a d'autre part composé les paroles et la musique du morceau de concours. Le succès acquis parce groupe l'encouragea à continuer dans cette voie. Voilà pourquoi, il a encore fondé «Le Chardon bleu» et le trio«Devaud»delaTour-de-Trême.llya six ans. il a créé un club d'accordéonis¬

tes à Château-d'Oex dont il assura la direction durant cinq ans. Sollicité par M. Charles Pache, président de la Fédé-

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Le club d accordéonistes de La Roche

ration cantonale fribourgeoise des ac¬

cordéonistes (FCFA), Fernand Henchoz devenait, en 1973, le compétent direc¬

teur du nouveau club d'accordéonistes

«L'Echo des Roches» de La Roche, en¬

semble qu'il dirige encore aujourd'hui.

Cette société présidée avec beaucoup de dynamisme par M. Jean Charrière, compte actuellement quarante musi¬

ciens, soit vingt-neuf accordéonistes, six clarinettes, trois trompettes et deux contrebasses. Cet ensemble orchestral véritable fleuron musical du canton de Fribourg apporte sur tous les rapports de grandes satisfactions à son direc¬

teur.

Un effet psychologique sur les élèves

Du fait qu'il a opté pour la musique instrumentale, et tout particulièrement l'accordéon, Fernand Henchoz est plei¬

nement conscient de l'intérêt que la population porte à cet instrument po- De jeunes musiciens du club «L'Echo des Roches»

pulaire qui prend un essor considérable dans notre canton.

A ce jour, Fernand Henchoz n'est plus en mesure d'accepter toutes les ins¬

criptions qui lui parviennent. Elles sont, en effet, beaucoup trop nombreuses. Il forme sans cesse de nouveaux mem¬

bres pour le club qu'il dirige à La Roche, donne des cours privés et se rend même au domicile de certains élèves. L'édu¬

cation musicale des jeunes est large¬

ment facilitée lorsque le professeur joue lui-même de l'instrument. Cela a un effet psychologique très positif sur les élèves. Fernand Henchoz n'a jamais été un musicien compétitif, ce qui ne l'empêche pas d'avoir d'excellentes qualités musicales dont la renommée dépasse nos frontières. Malgré ses soixante-huit ans, il enseigne encore l'accordéon individuellement à une quarantaine d'élèves. II faut le faire...

Vivre de la musique que l'on fait

Il y a plus de quarante ans que Fernand Henchoz gagne sa vie uniquement de la musique. Et grâce à la musique il a élevé une belle famille de cinq enfants qui l'entoure d'affection. Pour ce musicien qui fait honneur à son village natal de Château-d'Oex et au pays de Fribourg, l'initiation à l'instrument par des cours privés est beaucoup plus favorable qu'en groupe. Cette méthode permet de s'occuper plus à fond de l'élève dans le sens pédagogique et psychologique.

Mais il faut encourager les jeunes à faire partie d'un club où la plupart ont la possibilité de s'épanouir et de s'inté¬

resser à d'autres instruments. Notre in¬

vité propose que les professeurs s'en tiennent au répertoire de musique lé¬

gère, populaire et romantique. Pourde- venirun virtuose de l'accordéon, l'élève doit posséder un sens inné du rythme, de l'harmonie, de l'interprétation musi¬

cale et surtout avoir de l'oreille.

Le vœu de Fernand Henchoz

«Que l'accordéon continue à répandre dans le monde son message de paix et d'amour, qu'il soit adopté parla grande famille des instruments de musique et que le mépris que certains lui lance soit remplacé par la sympathie qu'il mérite.»

Merci M. Henchoz pour tout ce que vous faites pour la musique, pour la jeunesse et l'avenir de l'accordéon dans notre beau canton de Fribourg.

Gérard Bourquenoud

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