• Aucun résultat trouvé

LA VIE MUSICALE

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "LA VIE MUSICALE "

Copied!
36
0
0

Texte intégral

(1)

LA VIE MUSICALE

(2)

La vie musicale

Magazine bimensuel paraissant le premier et le troisième mercredi de chaque mois.

Organe officiel des Fribourgeois

«hors les murs» depuis 1957 Depuis le 1er octobre 1975, organe de liaison de:

— Société cantonale des Musiques fribourgeoises

— Société cantonale des chanteurs fribourgeois

— Céciliennes

— Fédération fribourgeoise du cos¬

tume et des coutumes

— Fédération fribourgeoise des ac¬

cordéonistes

— Association des organistes

— Conservatoire de musique.

des Majorettes Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière SA 35, route de la Glâne 1700 Fribourg Tél. 037 24 75 75 Rédaction:

Case postale 331 1701 Fribourg Tél. 037 24 75 75 Télex: 36 157

Rédacteur en chef responsable et photographe:

Gérard Bourquenoud Bureau: 037 24 75 75 Privé: 037 46 45 27

Rédacteur «La vie musicale»

Pierre Kaelin Bureau 037 22 16 03 Privé: 037 26 23 69

Albert Jaquet, Marly Privé: 037/46 26 19 Bureau: 037/23 41 36

Délai de réception des annonces:

Quinze jours avant la parution Abonnements:

Suisse

Annuel Fr. 40.80 Six mois 24.- Etranger

Envoi normal: Fr. 51.- Envoi par avion: 75.- Compte de chèques postaux 17-2851

«Fribourg-lllustré» et le supplément

«La Vie musicale» ne peuvent être vendus séparément.

La reproduction de textes ou d'illus¬

trations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédaction.

La rédaction n'assume aucune res¬

ponsabilité pour les manuscrits et photos non commandés.

Annonces Suisses SA (ASSA) 8, bd de Pérolles

1700 Fribourg Tél. 037 22 40 60 Conseiller en publicité pour Fribourg-lllustré André Vial, Bulle Bureau: 037 22 40 60 Privé: 029 2 55 30 Tarif de publicité:

1/1 page Fr. 635.- 1/2 page 340.- 1/4 page 180.- 1/8 page 95.- 1/16 page 53.- Supplément «La Vie musicale»

Une case 50 x 34 m/m Fr. 40.—

Reportage publicitaire:

1/1 page Fr. 750.—

Rabais de répétition et sur abonne¬

ments d'annonces.

Notre couverture:

La sortie de la messe de minuit dans un petit village de chez nous. Pour reconnaître son chemin dans la nuit, ce couple âgé s'éclaire au moyen d'une lanterne.

Parution de notre prochaine édition:

10 janvier

ÊTES-VOUS NOTRE GAGNANTE 7

La personne dont le visage est entouré d'un cercle, est invitée à se présenter à notre bureau jusqu'au 30 décembre ou de nous faire parvenir une photo récente.

La gagnante touchera un abonnement de trois mois à «Fribourg-lllustré - La vie musicale».

25000 visiteurs au Musée gruérien

Six mois après son ouverture, le nouveau Musée gruérien de Bulle vient d'accueillir son vingt cinq millième visiteur. C'est à M. Charles Progin, de Chêne- Bourg, accompagné de son épouse, qu'est revenu cet honneur. Fribourgeois de l'extérieur, M. et Mme Progin entretiennent des liens étroits avec leur canton d'origine où ils séjournent en fin de semaine. Enchantés par la présentation du nouveau Musée, ils se sont promis d'y revenir, tant il est vrai qu'une visite ne suffit pas à épuiser la découverte de la nouvelle exposition.

Les Majorettes de la Ville de Fribourg au cortège du 4e Championnat suisse de la FSM, à Bienne, mai 1978. Une troupe qui a de l'allure et qui fut aussi très applaudie. Photo FI Sommaire

La joie de Noël

Interview du Président du Grand Conseil fribourgeois Réception du nouveau Président à Bulle

Nos compatriotes du dehors Comptoir de Payerne Elle chez elle

Souvenirs du temps passé Centre scolaire d'Avry-sur-Matran Entre l'église et la pinte

La Suisse, ma patrie De jeunes chanteurs...

Le choeur mixte d'Hauteville a 75 ans

Société d'accordéonistes

«Clair Matin»

Art-science-culture-littérature Dies Academicus et inauguration des bâtiments de Miséricorde Roseflor poursuit son chemin...

Programme TV romande Station d'épuration d'Estavayer-le-Lac

L'athlétisme au pays de Fribourg Les patoisants à Ecuvillens Théâtre patois à Vaulruz Feuilleton FI

Les défunts

(3)

"'Ar

^ NOËL DANS LE MONDE Fraternité entre tous les peuples

Pourquoi célèbre-t-on

Noël le

25 décembre?

A vrai dire, on ne connaît pas la date de naissance de Jésus. D'ailleurs, dans tout l'Orient ancien et, jusqu'à un certain point, encore actuellement, on n'attachait pas autant d'importance qu'en Occident à la date précise d'un anniversaire. Les premiers chrétiens n'agirent pas autrement à l'égard du Sauveur, au point que le célèbre/

Origène, vers l'an 245, estimait qu'il était inconvenant de s'occuper de l'an¬

niversaire de Jésus, celui-ci étant non un roi ou un pharaon quelconque, mais le fils de Dieu. La vie divine du Christ importait davantage que sa naissance terrestre. C'est pour cette raison que, se référant à la journée consacrée à la bénédiction des rivières dans les reli¬

gions des Mystères, celles d'Osiris et de Dionysos, soit le 6 janvier, on institua la journée de l'Epiphanie qui englobe le baptême de Jésus par Jean et l'apparition du Christ aux rois mages. Il faut rappeler que, chez les Grecs, le culte de Dionysos avait été idendifié avec celui du dieu égyptien Osiris qui meurt et ressuscite. Dans l'Egypte ancienne, le onzième jour du mois «tobi», qui correspondait au 6 janvier, des cérémonies particulières avaient lieu dans le Nil en l'honneur d'Osiris. Les gens s'y plongeaient, recevant ainsi le baptême. Un auteur rapporte que, de son temps, au IVe siècle, «toutes les provinces égyptien¬

nes considéraient que l'Epiphanie commémorait aussi la naissance de Jésus».

Ce fut, cependant, vers la fin du 4e siècle que l'Eglise décida de célébrer la naissance de Jésus en dehors de l'Epi¬

phanie. On proposa alors la date du 25 décembre pour marquer l'apparition du Christ «selon la chair». Pourquoi cette date? Parce qu'on croyait d'abord que le 25 décembre inaugurait Une crèche de chez nous

Mon beau sapin, roi des forêts

Une tradition qui remonte à la nuit des temps PAÏENS

Quand le bon St-Nicolas marlinois adresse son message à la foule!

Le sapin, symbole des fêtes

de solstice

*

*

*

*

★ ★★★★★★★★★★★

La rédaction et l'administration de Fribourg-lllustré

souhaite un joyeux Noël et une heureuse nouvelle année à tous ses lecteurs et annonceurs

★ ★★★★★★★★★★★

★ M M

* M

★ le solstice d'hiver (alors que c'est en

réalité le 21 du même mois). Or le 25 décembre était appelé «le jour de la naissance du soleil», c'est-à-dire du dieu Mithra, dont la religion, le mithra- cisme, était fort répandue dans l'em¬

pire romain. Par conséquent, on crut nécessaire de fixer définitivement Noël («de natalis dies», jour de la naissance), le 25 décembre, bien qu'auparavant,

on ait proposé une date en novembre, ou le 24e ou le 25e jour du mois égyptien de Barmudeh, qui correspon¬

dait à une date du mois d'avril, ou encore le 25 de Bachones, nom d'un autre mois du calendrier égyptien qui équivalait à un jour de mai. On proposa aussi le 28 mars.

Si le 25 décembre l'emporta, ce ne fut pas sans l'opposition tenace de deux Eglises orientales, celles de Syrie et d'Arménie, indignées qu'on se référât à une date païenne pour célébrer la naissance corporelle du Christ. Toute¬

fois, ces deux Eglises finirent par s'in¬

cliner. Cependant, depuis longtemps, ces deux communautés religieuses, comme les Eglises orthodoxes en gé¬

néral, célèbrent Noël le 6 janvier.

Il est indéniable que, dans l'esprit des gens du peuple au sein de l'Eglise des premiers siècles, Jésus était presque identifié à Mithra. C'est pourquoi, au cours d'un de ses sermons, saint Au¬

gustin supplie ses auditeurs de ne point révérer Noël comme la fête du soleil, mais de la consacrer au Christ- Roi.

Des coutumes ancestrales ont survécu à propos de Noël, ne serait-ce que celle d'allumer des feux qui remonte à des traditions antérieures au christia¬

nisme. „ , A. Chedel

La tradition du sapin de Noël trouve son origine dans des coutumes et des cultes d'avant Jésus-Christ. Ce n'est toutefois qu'au siècle dernier qu'il a été adopté communément comme or¬

nement de Noël. Il constitue au¬

jourd'hui le symbole de la fête de Noël célébrée dans les foyers.

Les ethnologues n'ont cependant pas pu répondre à toutes les questions relatives à la provenance du sapin de Noël. Il semble toutefois que ses origi¬

nes les plus lointaines remontent au culte indo-germanique des arbres. Au solstice et durant les douze nuits sain¬

tes, des branches de sapin et des arbres étaient sacrifiés pour demander les faveurs des divinités de la fécon¬

dité.

Il apparaît dans la littérature spéciali¬

sée que l'Eglise s'est tout d'abord opposée à ce culte. Au cours des siècles, elle a fait sienne le culte du solstice d'hiver, mais l'a adapté à ses pratiques religieuses.

Le sapin de Noël n'était d'abord pas décoré. Au 16e siècle, les corporations et les riches bourgeois prirent l'habi¬

tude de l'orner de fruits et de dou¬

ceurs. Les bougies n'apparurent que vers le début du 18e siècle.

Le sapin de Noël ne s'est véritablement imposé que vers la fin du 18e siècle. En l'espace de cinq décennies, il fut adopté dans la plupart des régions urbaines de la Suisse. La littérature spécialisée attribue ce rapide succès aux courants spirituels de l'époque; le romantisme a opéré un retour à la nature et a éveillé le souvenir des coutumes d'autrefois, à quoi vint s'ajouter au temps de la restauration, le sens aigu du foyer. D'autre part, la bourgeoisie s'affirmait, elle qui, mis à pard les cours des princes, avait tou¬

jours entretenu les coutumes de Noël.

A la campagne, le sapin de Noël et les

cadeaux ne se sont ancrés dans les

coutumes que vers la seconde moitié

du 19e siècle. Cette évolution fut plus

lente dans les régions catholiques tant

de Suisse romande que de Suisse

alémanique ou italienne. (ATS)

(4)

Sur les chemins de la Veveyse

Maurice Colliard, président du Grand Conseil fribourgeois

Du courage au combat et une volonté de surpasser ce qui peut séparer

C'est avec un intérêt tout particulier que nos lecteurs prendront connaissance de l'interview que M. Maurice Colliard, président du Grand Conseil fribourgeois, a spontanément accordé à la rédaction de «Fribourg- lllustré» au moment de remettre son mandat qu'il a rempli avec une rare distinction durant l'année 1978.

En l'écoutant parler des problèmes qui préoccupent les autorités tant communales que cantonales, on prend part à la construction des œuvres qui dépassent infiniment la durée d'une vie individuelle. Pour Maurice Colliard qui fut un digne repésentant du district de la Veveyse et qui l'est encore, il est plus indispensable que jamais de réfléchir, car en définitive il s'agit de faire triompher en toute circonstance la politique du grand bien commun: chercher l'union, rester vivant, concret, énergique, ouvert et maître de soi-même. Ce sont les traits que nous avons découvert chez cette personnalité qui a toujours fait preuve d'esprit civique pour assurer le destin d'une commune comme du canton.

Avec du courage au combat et une volonté de surpasser ce qui peut séparer, vertus principales de ce député et conseiller communal de Châtel- Saint-Denis qui a été - et nous pouvons le dire bien haut - un bon Président, Maurice Colliard reste au service de son canton. Son dynamisme est le plus sûr garant de l'avenir de sa commune, de son district et du pays de Fribourg.

G.Bd

(y

V

INTERVIEW

FI • M. Maurice Colliard, qui êtes- vous?

- Je suis né le 17 septembre 1917 à Châtel-St-Denis, d'où je suis origi¬

naire. Dernier d'une famille de 4 en¬

fants (3 garçons, 1 fille), j'ai été orphelin de mère à 8 ans.

Je suis le fils de Robert Colliard, ancien syndic de Châtel, pendant 31 ans député au Grand Conseil, ancien conseiller national, l'un des fonda¬

teurs du PAI fribourgeois, chanteur du Ranz des Vaches de la Fête des vignerons de 1927. Je suis le frère de Joseph Colliard, ancien syndic de Châtel.

De famille paysanne, j'ai été dès ma petite enfance hatitué à tous les travaux de la campagne. Depuis l'âge de 4 ans jusqu'à 14 ans, j'ai passé tous les étés sur les alpages de la famille, d'abord comme «Medze-djin»

(mange-gain) puis garçon de chalet et armailli, avec comme patrons Al¬

phonse Genoud, Joseph Villard et Auguste Monney, ce dernier dans notre famille pendant 40 ans.

Comme sport, j'ai fait surtout de la gymnastique. Pupille d'abord, puis actif au sein de la SFG de Châtel-St- Denis, j'y ai pratiqué la discipline qui s'appelle les «nationaux». Discipline qui comprend des branches athlé¬

tiques et de la lutte. Etant doué pour la lutte suisse, je me suis entraîné intensivement et, à 16 ans et demi, j'étais couronné romand, à 19 ans champion fribourgeois et, à 23 ans, couronné fédéral de lutte suisse et aux nationaux. J'ai arrêté le sport actif à l'âge de 35 ans. J'ai fonctionné ensuite comme membre du jury aux fêtes cantonales, romandes et fédéra¬

les. J'ai été président de l'Association romande de lutte suisse et membre du Comité fédéral pendant 6 ans. Après avoir terminé mon Ecole secondaire, à Châtel-St-Denis, j'aurais volontiers opté pour le métier de paysan, car j'aimais le travail de la terre et je connaissais parfaitement le bétail.

Le destin a voulu que j'entre à l'Ecole de commerce de Lausanne. Mon diplôme obtenu, j'ai fait un stage de 15 mois dans un commerce de pro¬

duits agricoles, à Interlaken. Au mo¬

ment de la crise économique d'avant- guerre, je me suis expatrié en Afrique occidentale française, au Dahomey (actuellement le Bénin), d'où je suis revenu en 1938 pour reprendre le dépôt de la bière Beauregard pour la région. J'ai petit à petit agrandi mon entreprise et mis sur pied un com¬

merce d'eaux minérales, auquel j'ai adjoint plus tard un commerce de vins. Vers la fin de la guerre, j'ai exploité par câbles les forêts du

«Soupela» avec une équipe de bûche¬

rons. J'achetais le bois sur pied.

Mon entreprise de transports s'était spécialisée dans les transports de bois longs et de poteaux. J'ai, par

l'amenée de courant électrique pour la construction du Barrage de Mauvoi- sin, puis les bois d'étayage, égale¬

ment pour les abris de la Place d'aviation militaire, près de Rarogne.

J'ai abandonné cette activité lorsque la concurrence des nouvelles entrepri¬

ses fit baisser le prix des transports d'une façon telle que ce travail n'était plus rentable.

L'augmentation de la consommation du pétrole s'accentuant toujours et le besoin de nouveaux véhicules-citer¬

nes se faisant sentir, je me suis lancé dans le transport et la commercialisa¬

tion des produits pétroliers. C'est aujourd'hui l'activité principale de ma maison.

En ce qui concerne mon curriculum militaire, j'ai été promu en 1939 of du train, incorporé au bat sap I, dans lequel j'ai passé toute la mobilisation, puis, conformément à la logique, je suis devenu officier auto, comman¬

dant d'une unité de trsp auto et capitaine auto. J'ai terminé comme of auto dans une Place de mobilisation.

FI - Y a-t-il longtemps que vous vous intéressez aux affaires pu¬

bliques d'une commune et du can¬

ton de Fribourg?

- Du fait que mon père et mon grand- père déjà s'intéressaient aux affaires de la commune et du canton, j'ai pris ce «virus» assez tôt, comme chaque membre de ma famille.

FI - Depuis quand faites-vous par¬

tie de l'Exécutif châtelois et quel¬

les sont vos responsabilités comme conseiller communal?

- J'ai d'abord été conseiller général de 1954 à 1966, puis, jusqu'à ce jour conseiller communal. Je suis député depuis 1961. Au Conseil communal, j'ai eu le dicastère des travaux de 1966 à 1978. En plus, j'étais de la Commission des finances. Depuis fé¬

vrier de cette année, je suis responsa¬

ble du Service du feu et de l'assis¬

tance.

FI - Une telle fonction vous ap- porte-t-elle des satisfactions?

- De toute façon, lorsqu'on a accepté une fonction publique, on se doit de se donner complètement à sa tâche.

Heureusement, la satisfaction du tra¬

vail accompli est égale à celle qu'on éprouve dans sa profession. Bien entendu, celui qui a été élu par le peuple est, plus que d'autres, exposé à la critique de ses concitoyens. Les critiques ne sont pas que négatives.

Au contraire, elles font réfléchir et examiner peut-être sous un autre angle quelques idées préconçues ou certaines manières de faire. L'erreur est humaine et il faut savoir parfois corriger son tir.

M. Maurice Colliard, lors d'une allocu¬

tion à l'Université de Fribourg FI - Quand avez-vous été élu dé¬

puté au Grand Conseil et dans quelles commissions avez-vous siégé?

- Député dès 1961 j'ai fait partie pendant 15 ans de la Commission des routes cantonales. Depuis la nouvelle législature, je ne suis dans aucune commission permanente.

Je suis membre de la commission qui prépare la nouvelle «Loi sur les com¬

munes», qui sera une loi très impor¬

tante. J'ai fait partie de nombreuses commissions pour des cas d'espèce.

Le Grand Conseil m'a nommé censeur de la Banque de l'Etat de Fribourg en 1975; j'ai été auparavant, pendant quelques années, censeur suppléant.

FI - En votre qualité de Président du Grand Conseil fribourgeois du¬

rant l'année 1978, pouvez-vous nous définir cette charge et ce qu'elle a représentée pour vous?

- Organiser avec la Chancellerie et le Bureau du Grand Conseil les trois sessions annuelles, diriger les débats de ce conseil et le représenter dans de multiples manifestations, assemblées, fêtes, etc. Cela signifie que je dois être toujours disponible et présent chaque fois que c'est nécessaire. Le Président du Grand Conseil doit être conscient que durant son année de présidence, il devra consacrer une bonne partie de son temps à des tâches de représentation.

FI • Etes-vous politicien dans l'âme?

- Que voulez-vous dire par «être politicien dans l'âme»? Je suis politi¬

cien si l'on prend le mot dans le vrai sens du terme: «Etre politicien, c'est faire une politique clairvoyante».

A mon avis, c'est savoir, au moment des élections, défendre son opinion et présenter le point de vue et les buts de son parti. Mais, élections termi¬

nées, j'entends, moi, participer dans le sens d'être gestionnaire. J'entends (Suite page 5) Le Président du Grand Conseil entouré des officiers supérieurs fribourgeois

> '' Ii

I \ ^

,/ ,

\

\

\ ♦

(5)

Interview de M. Maurice Colliard, président du Grand Conseil

fribourgeois pour 1978

Extrait de l'allocution de M. Maurice Colliard, président du Grand Conseil fribourgeois lors de la session de clôture 1978

(Suite de la page 4 et fin)

surtout qu'en exerçant une activité publique, je dois songer au bien de toute la population et que je dois faire abstraction d'une politique partisane.

FI - Que vous apporte la politique dans votre vie?

- De nombreux contacts humains. La politique permet de prendre des res¬

ponsabilités, de rendre service aux citoyens qui vous interpellent, d'étu¬

dier leurs problèmes, de les conseiller.

Il faut en politique oser dire non, si c'est nécessaire.

En conclusion, je dirai que la politique permet, autant que faire se peut, de rendre service à la communauté.

FI - Quel est le souhait du Prési¬

dent du Grand Conseil pour l'avenir du canton de Fribourg?

- Que les affaires du canton soient bien gérées. Que chaque citoyen ait la possibilité d'avoir du travail, que le chômage ne se fasse pas trop sentir chez nous. Que les habitants des villes et des campagnes apprennent à se mieux connaître, à s'apprécier les uns les autres et à chercher ce qui les unit, plutôt que ce qui les sépare.

Merci Monsieur le Président.

Propos recueillis par Gérard Bourquenoud

M. Maurice Colliard en tenue d'armailli de la Fête des Vignerons, au milieu des préfets du canton à la Journée fribourgeoise du Comptoir suisse de Lausanne, le 23 septembre 1978

Les journalistes ont été très «fair play»

à mon égard.

Je ferai peut-être une exception pour deux cas qui se sont produits derniè¬

rement.

Dans le premier, un quotidien m'a blâmé en une circonstance qui ne concerne pas le Grand Conseil, mais ma commune, parce que j'ai fait abstraction d'une étiquette politique pour aider à la nomination d'une personnalité expérimentée.

Le deuxième cas a trait à l'allocution que j'ai prononcée lors de la cérémo¬

nie d'inauguration des bâtiments de l'Université.

Un journaliste de renom m'a reproché un singulier TROU DE MEMOIRE inhé¬

rent aux hommes politiques qui (men¬

tent ou du moins) oublient.

Force m'est de constater en l'occur¬

rence que les politiciens ne sont pas les seuls à être susceptibles.

Mais, dans le fond, le mal n'est pas trop «Gross».

Mon mandat m'a permis de rencontrer un grand nombre de personnalités, tant au niveau de la Confédération que du canton.

Grâce à cette présidence, j'ai appris à mieux connaître mon canton et ses habitants, parfois bien différents les uns des autres, mais combien sympa¬

thiques et attachants.

J'ai ainsi pu constater que le peuple fribourgeois a toujours encore de l'estime, et je dirais même une sorte d'amitié, pour ses autorités.

La preuve en est le grand nombre de

manifestations culturelles, religieuses, militaires, sportives, folkloriques, auxquelles j'ai été invité en qualité d'hôte d'honneur.

J'ai été également convié aux assises de diverses Fédérations patronales et économiques.

Soit dit en passant, je regrette de ne pas avoir eu l'occasion d'avoir des contacts avec les Organisations syn¬

dicales.

Je ne vous cacherai pas que j'ai pris goût à ces promenades à travers le canton et que j'y ai même trouvé tellement de plaisir que, certaines fois, je me suis attardé plus que le Protocole ne l'aurait voulu.

Du président du Grand Conseil dé¬

pend le bon déroulement des débats.

Il est le lien permanent entre le Gouvernement et le peuple.

J'espère avoir été ce lien tout au long de mon année présidentielle.

Je souhaite à mon successeur, Me Henri Steinauer, une excellente et fructueuse année de présidence.

Qu'il trouve dans son mandat, la même satisfaction que j'ai moi-même éprouvée, dans tous les domaines.

A l'an prochain. Que Dieu nous pro¬

tège et nous ramène tous ensemble dans cette enceinte, prêts à affronter et à accomplir toujours mieux notre tâche de représentants du peuple fribourgeois.

Maurice Colliard, président du Grand Conseil

Le chœur mixte et la jeunesse en fête àRemaufens

Dimanche 19 novembre 1978, la paroisse de Remaufens était en fête. On y célébrait la remise de deux métailles Bene Merenti et le dixième anniversaire de la société de Jeunesse.

Mme Julie Tâche et M. Armand Vauthey, entre les deux anciens médaillés M. Paul Genoud et M. Eugène Michel

Conduits par la fanfare, les médaillés et les invités, les membres du chœur mixte et de la Jeunesse se rendirent tout d'abord è la cure pour la béné¬

diction de la magnifique croix en chêne que les jeunes avaient eu l'heureuse idée d'ériger pour marquer leur dixième anniversaire. L'aumônier des jeunes, le Père Pythoud, s'adressa è l'assistance, il s'attacha surtout à

démontrer le symbole que doit repré¬

senter cette croix placée par des jeunes au centre du village.

Lors de l'office qui suivit, une messe de Hilber fut interprétée par le chœur mixte, placé sous la direction de M.

Jean-Claude Emonet. Le chœur était accompagné par un groupe d'instru¬

mentistes et l'orgue était confié au

jeune Jean-Luc Mossier. Durant la messe, M. le Doyen Ducry d'Attalens eut le plaisir de remettre la médaille papale «Bene Merenti» è deux person¬

nes très méritantes, Mme Julie Tâ¬

che qui s'est dévouée pendant près de 50 ans au chant sacré et M.

Armand Vauthey, sonneur et sacris¬

tain depuis plus de 40 ans. Dans son homélie, M. le Doyen Ducry releva l'immense mérite de ces deux médail¬

lés qui ont consacré un nombre d'heures incalculable au service de l'église. Après l'office, la fanfare La Mauritia, sous la direction de M. Eric Ducraux, donna un concert apprécié sur la place du village.

Lors du banquet officiel qui suivi au Cercle de l'Avenir, de très nombreu¬

ses personnes s'exprimèrent, relevant tous les mérites des deux médaillés et

le bel exemple donné par la Jeunesse paroissiale. Relevons les allocutions de M. le Curé Pernet, de M. le Doyen Ducry, du Père Pythoud, de M. Jean- Claude Emonet, président de pa¬

roisse, de M. Jean-Claude Dorthe, vice-syndic et de Mme Michèle Emo¬

net, présidente du chœur mixte. M.

Jean-M. Mossier, major de table, eut encore le plaisir de donner la parole à M. Denis Villard, syndic et député, à M. Michel Tâche qui s'exprima au nom de sa famille et à M. Armand Vauthey, inénarrable sacristain.

Comme à Remaufens tout finit tou¬

jours par des chansons, le chœur mixte régala ensuite l'assistance par quelques belles chansons de son répertoire.

J.-M. Mossier De gauche à droite: Le Père Pythoud, les deux médaillés, M. le Curé Pernet,

M. Paul Genoud; derrière: M. Eugène Michel et M. le Doyen Ducry

(6)

Vendredi 24 novembre, par un magnifique ciel bleu, la Gruyère avait le sentiment d'être le chef-lieu du canton de Fribourg. En effet, accompagné de M. Maurice Colliard, l'actuel président du Législatif, de nombreux députés et d'une délégation du Conseil d'Etat, Me Henri Steinauer, de Bulle, élu président du Grand Conseil fribourgeois pour 1979, était accueilli dans le chef-lieu gruérien par une foule de personnalités, d'amis et de parents.

Entouré de personnalités et des enfants des écoles de Bulle, Me Henri Steinauer, prononce une allocution

Vœux et félicitations

La cérémonie, empreinte d'émotion mais aussi de joie partagée par toute la population et les autorités de ce district, s'est déroulée à l'Aula de l'Ecole secondaire de la Gruyère.

Présidée par M. Placide Meyer, dé¬

puté, elle fut merveilleusement agré¬

mentée par les belles productions de jeunes musiciens et les chansons des élèves de ce centre pédagogique.

Dans son allocution de bienvenue, qui a fait vibrer le cœur de bon nombre de participants, M. Robert Menoud, préfet de la Gruyère, a adressé de chaleureuses félicitations au nouvel élu en lui donnant un conseil précis:

«Ne pas faire marcher le Grand Con¬

seil à droite, mais droitl» M. Pierre Dreyer, élu président du Gouverne¬

ment fribourgeois pour 1979 a, dans son message très pertinant, précisé que: «La stratégie du changement ne s'accomode pas d'un esprit d'opposi¬

tion systématique.» Et pour clore cette partie oratoire, il appartenait au nouveau Président du Grand Conseil, Me Henri Steinauer, de s'exprimer dans son éloquence habituelle. En¬

touré des drapeaux de toutes les communes de la Gruyère et des enfants des écoles auxquels il ac¬

corda un jour de congé, ce député a prononcé une allocution qui a laissé une profonde impression aux person¬

nalités qui honoraient de leur pré¬

sence cette manifestation. Me Stei-

Originaire d'Einsiedeln, Me Henri Steinauer est né à Fri¬

bourg le 27 novembre 1919.

Titulaire d'une licence en droit et du brevet d'avocat, il exerce son art à Bulle où il joue un rôle important dans les groupe¬

ments de la ville. Il préside la Société de développement de la Gruyère, l'Ecole de musique, l'Union gruérienne artisanale, l'orchestre de la ville de Bulle, les Trétaux de Chalamala, et la section gruérienne du Parti dé¬

mocrate chrétien. Il siège éga¬

lement au Conseil général bul- lois et à été élu au Parlement cantonal en 1971. Il est d'autre part capitaine de la justice militaire.

M. Pierre Dreyer, président du Conseil d'Etat pour 1979, adresse son mes¬

sage

nauer a invité les citoyens de ce canton è s'unir pour réaliser une politique qui soit conforme aux aspi¬

rations du peuple fribourgeois.

Un visite du Musée gruérien et un apéritif ont mis un point final à cette chaleureuse réception organisée en l'honneur du nouveau Président du Grand Conseil auquel Fribourg-lllustré adresse ses plus vives félicitations.

Une allocution de bienvenue par M. Robert Menoud, préfet de la Gruyère

Je désire faire cadeau

d'un abonnement à «Fribourg-lllustré» à réception de cette carte et jusqu'au 31 décembre 1979, au prix indiqué dans votre magazine.

Offert par:

Nom Prénom Rue Localité Il s'agit d'un nouvel abonné et non d'un renouvellement d'abonnement déjà en vigueur.

Bénéficiaire:

Nom Prénom Rue Localité Envoyer ce coupon à :

Fribourg-lllustré. Service des abonnements. 35, rte de la Glâne. 1700 Fribourg.

Du nouveau pour la saison 1978-79 Télécabine de Charmey - Les Dents-Vertes en Gruyère La station est, cette année, particulièrement bien préparée pour satisfaire la clientèle. En effet, 20 km de pistes ont été encore améliorés, le débit des installations dépasse les 4000 personnes à l'heure, le Restaurant d'altitude se fera un devoir de satisfaire chacun.

Au chapitre des nouveautés, signalons une première pour la Suisse Romande:

— un carrousel à ski pour les enfants et skieurs débutants, dans le cadre du jardin d'enfants à ski de l'ESS Charmey.

— une classe de ski acrobatique avec comme instructeur Yves-André Sottaz, ancien et multiple champion romand.

— des cours de compétition sous l'égide de l'ESS Charmey, avec comme instructeur Christian Sottaz, ancien membre de l'Equipe nationale de ski.

— une piste de fond 10 km Charmey - Jaun et une piste de fond éclairée 1,6 km, balisées et tracées par la Société de développement de Charmey.

Enfin, rappelons que Charmey dispose de l'une des plus belles piscines semi- olympiques, couverte et chauffée, de Suisse Romande, d'une halle de sports et d'un Office du Tourisme pour tous renseignements.

Plus attractif et plus intéressant Dès le mois de janvier prochain, Fribourg-lllustré adoptera une présentation plus moderne et mieux adaptée à notre temps.

La rédaction a également le plaisir de vous annoncer qu'elle a créé de nouvelles rubriques qui susciteront certainement l'attention et l'intérêt d'un grand nombre de nos fidèles lecteurs

«en et hors les murs».

(7)

le huitième district fribourceois Une chronique «Hors les Murs»

de Gérard Bourquenoud Association Joseph Bovet

Chers amis Fribourgeois du dehors et membres de l'Association Joseph Bovet, dans quelques jours nous fêterons Noël, la fête de famille par excellence et puis 1979 nous ouvrira toutes grandes ses portes.

L'année 1979 sera celle du 100me anniversaire de la naissance de l'abbé Bovet, la figure de proue de l'AJB, que nous espérons pouvoir fêter dignement avec la collaboration de tous les fribourgeois du «dedans et du dehors».

1978 a vu l'impression d'un timbre de Fr. -.20 à l'effigie du grand barde fribourgeois, et nous avons fait imprimer une enveloppe-philatélique souvenir à cette occasion, avec l'accord de Mlle Agnès Bovet et de la Fédération fribourgeoise du costume et des coutumes; les timbres de ces enveloppes ont été oblitérés le premier jour d'émission, 14 septembre 1978.

Le bénéfice intégral de cette action est versé au fonds «Colonies de vacances pour les enfants des fribourgeois du dehors», fonds qui permettra, nous l'espérons dans les prochaines années, à nos enfants de passer quelques semaines de vacances dans le canton d'origine de leurs parents, ce qui leur redonnera un peu de sang fribourgeois.

Un très beau char du cortège du 5e Rassemblement des Fribourgeois du dehors, à Bulle en 1977

Les enveloppes-souvenir peuvent encore être commandées en versant le montant de Fr. 3.- par enveloppe avec un bloc de 4 timbres.

Fr. 1.50 par enveloppe avec deux timbres plus Fr. 1.- de frais d'envoi au CCP 17 - 6565 Association Joseph Bovet - Action philatélique, Fribourg.

Nous espérons que 1979 sera pour nous fribourgeois du dehors, une année heureuse, au cours de laquelle nous aurons la possibilité de nous rencontrer dans notre canton d'origine, et de fraterniser avec nos familles, nos amis, et tous les fribourgeois du dedans, que nous remercions de leur appui et de leur amitié.

Au cours de cette année 1978, nous avons rendu visite, mon épouse et moi, à bon nombre de nos sociétés, et nous avons trouvé partout un accueil amical et très chaleureux. Soyez-en tous remerciés.

C'est un honneur pour votre couple présidentiel de pouvoir vous rendre visite, et c'est aussi un encouragement pour l'AJB toute entière. Nous sentons que nous faisons tous ensemble du bon travail.

Nous avons pû constater partout la vitalité de nos sociétés et la joie qu'ont tous ces compatriotes de se retrouver et de fraterniser. Nos groupes de chant, de théâtre ou de danse sont bien vivants et tous donnent le meilleur d'eux-même. C'est ainsi qu'on juge la qualité!!!

Merci aussi à tous mes collaborateurs, au sein du comité et des commissions, qui ont travaillé pour le bien de tous. Continuons sur cette lancée pour 1979.

Santé, bonheur et joie dans vos familles, dans le cadre de votre société et au sein de l'AJB, tels sont les vœux de votre président.

Que 1979 soit pour les Fribourgeois du dehors une année qui continuera le recrutement de nos compatriotes, et qui sera consacrée au resserrement des liens entre les sociétés du dehors et du dedans, pour la célébration du 100ème anniversaire de la naissance de l'abbé Bovet.

Soyons fiers d'être les Fribourgeois du dehors et les ambassadeurs de notre canton d'origine.

Vive l'Association Joseph Bovet!

Raymond Perroud

Association Joseph Bovet

Séance du comité à Cressier (NE) C'est dans ce village situé entre les lacs de Neuchâtel et Bienne que le comité de l'Association Joseph Bovet s'est réuni le samedi 25 novembre pour y tenir une séance importante concernant l'activité 1979. M.Raymond Perroud, président, a remercié ses collègues de s'être déplacés en pays neuchâtelois à l'occasion de la soirée annuelle du Cercle fribourgeois «La Berra» Le Landeron-Cressier et environs.

Le dévoué président de l'AJB a fait part de la nombreuse correspondance reçue dont le contenu a particulière¬

ment retenu l'attention des responsa¬

bles de cette institution qui connaît un regain d'activité.

Timbre de l'abbé Bovet

L'action philatélique de l'AJB, qui a été lancée au mois de septembre dernier, a trouvé un écho favorable auprès de la population suisse. Elle se poursuivra l'an prochain en faveur des colonies de vacances pour les enfants des Fribourgeois du dehors.

Centième anniversaire de la nais¬

sance de l'abbé Bovet

L'AJB a l'intention de marquer cet anniversaire par une manifestation qui aura probablement lieu dans le canton de Fribourg. Le président prendra contact avec des personnalités et des sociétés culturelles fribourgeoises.

Une délégation de l'AJB participera è la Fête des Musiques gruériennes à Sales (Gruyère), le dimanche 20 mai

1979.

Le comité encourage les Fribourgeois du dehors à se rendre très nombreux

au Festival de l'abbé Bovet qui sera organisé par les sociétés de Proma- sens, village d'origine du barde, les 19, 20 et 24 mai 1979. Un spectacle à ne pas manquer.

Pique-nique AJB

Vu le succès remporté par sa première édition en 1978 à Enney, le comité a décidé de récidiver l'an prochain. Il aura lieu le dimanche 24 juin en Singine ou en Gruyère. L'endroit sera choisi dans quelques semaines. Cette rencontre a pour but de resserer les liens de tous nos compatriotes hors les murs. Aucun loto ne sera organisé par l'AJB en 1979.

Assemblée des délégués

L'organisation de la prochaine assem¬

blée des délégués de l'AJB a été confiée à la Société fribourgeoise de Berne, laquelle est présidée avec beaucoup de dynamisme par M.

Claude Favre. Elle a été fixée au samedi 22 avril. Celle de 1980 sera organisée par le Cercle fribourgeois de Genève, alors que celle de 1981 aura lieu à Bienne.

G. Bd

Timbre à l'effigie de l'abbé Bovet

Le 14 septembre dernier les PTT ont émis un timbre de vingt centimes à l'effigie de l'abbé Bovet. L'Associa¬

tion Joseph Bovet a mis en vente à cette occasion une enveloppe philaté¬

lique souvenir qui peut être comman¬

dée auprès de M. Raymond Perroud, président AJB, Roggenburgstr. 29, 4055 Bâle.

X- 6b Tt fr| & *iV-~

i, *4, U. ^ ^ fc* ft ■ n« . f tlm$

i!i-î 11 jj i rçlj j t j])

1

cyîbbèjfoKph^cvet M79 -19H

COMMANDE / BESTELLUNG enveloppes à Fr. 1.50 _ p

r

Couverts zu Fr. 1.50 enveloppes à Fr. 3.—

=

p

r

Couverts zu Fr. 3.—

+ Frais d'envoi/Sendespesen Fr. 1.—

Total: Fr.

(8)

Chronique

des Fribourgeois 1

«hors

| les murs»

Le Cercle fribourgeois «La Berra» Le Landeron et environs a fêté ses noces de bois dans la joie et l'enthousiasme de ses membres

Fondé en 1973, le Cercle fribourgeois «La Berra», qui réunit nos compatriotes disséminés dans les villages de l'Entre-deux-Lacs, soit de St- Blaise à La Neuveville, compte actuellement plus de 150 membres qui font la force de cette belle section de l'Association Joseph Bovet. Cet anniversaire que l'on peut appeler aussi «Noces de bois», méritait d'être marqué par une manifestation qui a rassemblé plus d'une centaine de Fribourgeois dans la salle Vallier. Cette soirée était honorée par la présence de deux membres du comité de IAJB qui, le même jour, avait tenu une séance importante dans cette localité neuchâteloise.

La salle Vallier dans une ambiance fribourgeoise St-Nicolas pour les enfants et soi¬

rée pour les adultes

Samedi 25 novembre, le Cercle a offert un après-midi récréatif aux enfants des membres par la projection de films amusants. Puis ce fut la visite Le groupe «La Trouvaille» de Vaulruz

de St-Nicolas qui distribua plus de soixante cornets de friandises. Cette veillée de Noël, qui a procuré beau¬

coup de joie aux enfants, a été organisée grâce au dévouement de MM. Pierre Persoz et André Chas- sot.

M. Armand Gougler, président de la commune de Cressier

La soirée du cinquième anniversaire se déroula dans une atmosphère chaleu¬

reuse, agrémentée par les très belles chansons de «La Trouvaille», un groupe de chanteurs et chanteuses du chœur mixte paroissial de Vaulruz, portant le costume de la Gruyère. Ce petit ensemble vocal fut, à juste titre, très applaudi. Un grand bravo aussi à Monique Ruedin qui s'est à nouveau distinguée par la chanson «Le temps des cerises».

Prirent la parole au cours d'un succu¬

lent repas (compliments à l'équipe de la cuisine) MM. René Ropraz, le dynamique et compétent président du Cercle fribourgeois «La Berra»: Ray¬

mond Perroud, président de l'AJB;

Armand Gougler, président de la commune de Cressier: et Jean-Marie Cottier, conseiller communal au Lan-

La table des invités

deron. Tous ont relevé l'excellent esprit qui existe au sein des Fribour¬

geois de cette région neuchâteloise et félicité le comité pour les relations très amicales qu'il entretient avec les autorités communales et les sociétés de Cressier et du Landeron.

A cette soirée de fin d'année, nous avons également remarqué la pré¬

sence de MM. Jean Pauchard, prési¬

dent des sociétés locales du Lande¬

ron; Fritz Guermann, conseiller com¬

munal à Cressier; Marcel Chavaillaz.

membre du comité AJB; et Gérard Bourquenoud, attaché de presse de l'AJB et rédacteur de FI.

C'est dans une ambiance toute frater¬

nelle et combien agréable que nos compatriotes de l'Entre-deux-Lacs ont fêté dignement et simplement les cinq ans d'existence de leur Cercle dont l'activité fait honneur au canton d'adoption comme au pays de Fri- bourg. Les membres comme le comité ont droit à notre admiration, car c'est dans une telle atmosphère dzodzette que le Cercle fribourgeois «La Berra»

pourra un jour atteindre le sommet.

(Texte et photos G. Bd)

M. Jean-Marie Cottier, communal au Landeron

conseiller

Huitante ans et toujours jeune Originaire de Le Pâquier, M. Jean

Vallélian est entré comme chauffeur aux GFM en 1926. Il a exercé cette profession durant trente-huit ans.

Ayant quitté cet emploi, il a été durant sept ans contrôleur laitier à Farvagny- le-Petit. En 1971, il s'est installé au Landeron, afin d'être plus près de ses deux filles, lesquelles l'entourent d'af¬

fection depuis la mort de son épouse en 1970. Membre du Cercle fribour¬

geois «La Berra» depuis quelques années, notre compatriote participe régulièrement aux manifestations de cette société. Toujours jeune et alerte malgré ses huitante ans, il possède un moral à tout casser. C'est ce qui lui permettra de devenir centenaire...

Nous souhaitons à Jean Vallélian de vivre encore de multiples années de bonheur.

Jean Vallélian en compagnie de l'une de ses filles

(9)

Chronique des Fribourgeois

I «hors

I les murs»

La Société fribourgeoise de Berne a bénichonné dans l'amitié et la joie Dimanche 22 octobre, 14 heures... Il

ne reste plus que le dessert au menu de bénichon. Le duo de danse «Los Mosquitos» invite une centaine de convives à se prendre par la main pour un pot-pourri des plus joyeux. Une image de bonne humeur et de vivi¬

fiante cordialité à retenir de cette première bénichon des Fribourgeois de Berne. A part la danse, il y eut le jeu crispant (pour ceux qui ne gagnent pas!), de la roue de la fortune, de

l'estimation du jambon, du jeu marin et de la pêche miraculeuse pour les enfants.

C'est le président de la société, M.

Claude Favre, qui a souhaité la bien¬

venue tandis que M. Raymond Per- roud, président de l'AJB, a salué les membres et les amis de cette section très active et qui les associa à ses objectifs proches et lointains. L'am¬

biance de fête se prolongea dans la salle du Restaurant Innere Enge, jus- De talentueux organisateurs: M. et Mme Miche! Pidoux-Clément

que tard dans la soirée, où l'on apprécia les costumes portés par de grands et petits armaillis.

La gerbe de remerciements revient à M. et Mme Michel Pidoux-Clément, réalisateurs du livret de fête publié pour la circonstance, organisateurs, meneurs des jeux, etc.. Leurs talents ne manqueront pas d'être encore sollicités. Une fleur, toute parfumée celle-là, fut offerte à M. Joseph Oberson, qui seconda le chef de cuisine, veillant à l'authenticité des recettes. Des compliments vont au

La moitié des «Mosquitos»

comité, aux vendeuses persuasives, bref à tous ceux qui ont contribué è la réussite de cette première bénichon.

Louis Andrey

Réconforté par la vitalité de sa section, M. Raymond Perroud, président de l'AJB, se... réconforte

Cordial salut souhaité par M. Claude Favre, président de la Société fribour¬

geoise de Berne

Payerne

Le Comptoir de Payerne a connu un record d'affluence dans ses nouveaux locaux C'est en 1970 que la municipalité

payernoise, l'Union des sociétés et d'autres milieux ont étudié ensemble le projet de construction d'une salle tripartite et polyvalente qui permet¬

trait l'organisation de soirées, des expositions, des congrès, du théâtre, des banquets d'une certaine impor¬

tance et des manifestations écono¬

miques comme le Comptoir de Payerne. Selon le désir des autorités, la commune devait être le maître de l'œuvre. Le 28 avril 1977, le Conseil communal donnait l'autorisation de construire è la municipalité.

Le coût de cette réalisation se mon¬

te à 3 400 000 francs non compris l'achat du terrain qui s'élève à 300 000 francs. Il est évident que la commune a bénéficié de la participation finan¬

cière des sociétés locales, du Comp¬

toir de Payerne et d'un subside fédéral de relance économique et d'une sub¬

vention du Sport-Toto.

Dans cette magnifique salle inaugurée il y a quelques semaines, s'est déroulé le trentième Comptoir de Payerne qui

a connu un record d'affluence. Ce sont 28 393 visiteurs qui ont parcouru les stands de cette manifestation économique durant une dizaine de jours. Le concours organisé à cette occasion a également connu un beau succès puisque sur 1309 bulletins reçus, 693 étaient justes. Mme Erika Rouvenaz de Payerne avait prévu le chiffre de 28 394 visiteurs, ce qui lui a permis de gagner le premier prix d'une valeur de 280 francs, une guitare espagnole offerte par la Maison Ma- delaine, instruments de musique à Payerne. Le deuxième prix, une ency¬

clopédie du canton de Vaud en sept volumes, valeur 220 francs, a été gagné par Mme Antoinette May- land, de Rances. Le troisième, un meuble à tiroir, valeur 160 francs, offert par la Maison Gillet, est allé â M. Georges Noverraz-Bossy, de Chavannes-Renens. Un cadeau a éga¬

lement été remis à quarante-neuf autres gagnants dont la liste est trop longue à énumérer.

G. Bd

(10)

INTERVIEW

FI - Madame Emery, faut-il absolu¬

ment être une fille de paysan pour pouvoir exploiter un domaine agri¬

cole?

- Non. Pour la jeune fille de la ville qui marie un paysan, c'est un apprentis¬

sage à faire, car elle ne connaît pas les problèmes de l'agriculture comme une fille née à la campagne.

FI - Pourquoi avez-vous choisi de vivre à la campagne?

- J'ai rencontré un paysan avec lequel j'ai décidé de faire ma vie, c'est la

raison pour laquelle, j'ai embrasse cette profession qui me plaît beau¬

coup.

FI - Est-il difficile pour une pay¬

sanne de trouver un mari?

- Non. Ce n'est pas plus difficile que pour une fille engagée dans une autre profession.

FI - Une femme a-t-elle une in¬

fluence sur l'exploitation?

- Oui, certainement. En premier lieu, en participant aux travaux de la ferme et de l'exploitation. Personnellement, je suis plutôt une femme d'intérieur,

ip» &

Al

Mme Marie-Thérèse Emery entourée apprentie agricole

ce qui ne veut pas dire que je laisse de côté ce que beaucoup de femmes font sur un domaine, car je collabore aussi à différents travaux notamment:

la gestion de l'exploitation qui, au¬

jourd'hui, est primordiale.

FI - Est-ce qu'une femme qui va épouser un paysan cherche à savoir quelle est l'exploitation de son futur conjoint?

- Oui, bien sûr. Une femme consciente de son avenir, jugera qu'il est néces¬

saire de connaître la situation de son futur mari.

FI - Est-il vrai que certaines fem¬

mes mariées à des agriculteurs poussent leur mari à quitter la campagne pour embrasser une au¬

tre profession?

- Assez rarement. Sauf si le domaine n'offre pas les moyens suffisants pour nourrir une famille et vivre harmonieu¬

sement sans trop de difficultés finan¬

cières.

FI- Que pensez-vous d'un jeune couple qui doit vivre sous le même toit que les parents de l'un ou de l'autre?

- Si l'entente est parfaite entre les parents de l'un ou de l'autre, cela peut être favorable à l'organisation de l'exploitation. Par contre, s'il existe des différents entre les parties, il sera très difficile de vivre en commun. Il est donc souhaitable que le jeune couple ait son propre appartement.

PS

de son mari, son fils et Antoinette, une FI - Savez-vous pourquoi toujours plus de filles de la ville marient des agriculteurs?

- Etant donné que les gens de la ville commencent à étouffer et qu'ils sont saturés de bruit, de confort, de plaisirs, etc, ceux-ci cherchent à revenir à la campagne pour y vivre plus près de la nature.

FI - Une femme de paysan bénéfi- cie-t-elle de loisirs?

- Oui. Si elle est bien organisée dans son exploitation, elle peut se distraire aussi bien qu'une femme de la ville, soit par la lecture, la musique, l'artisa¬

nat, la couture, la promenade avec sa famille.

FI - Avez-vous déjà pris des vacan¬

ces?

- Oui. J'ai toujours bénéficié de vacances qui sont bénéfiques au physique de chacun, au moral du couple, à la détente toujours bienve¬

nue è une famille qui a la possibilité d'être dans l'intimité durant une se¬

maine à l'écart de tous les soucis de la ferme.

FI - Avez-vous bénéficié d'une formation rurale?

- A l'âge de quinze ans, j'ai fréquenté l'Ecole ménagère rurale de Château- neuf en Valais durant deux hivers, puis je suis entrée à l'Ecole normale ménagère à Fribourg où j'ai obtenu le brevet de capacité d'enseignement ménager. Par la suite, j'ai enseigné Femmes de la campagne, voici le

printemps de vos chances

Comme vos sœurs de la ville, vous avez obtenu l'égalité des droits civiques.

Un temps nouveau s'annonce: celui de l'égalité des chances. En matière de formation professionnelle agricole, le canton de Fribourg offre aux femmes de la campagne d'immenses possibilités d'acquérir et de perfectionner leurs connaissances dans l'agriculture. Ces possibilités ressemble à un bouquet dont une fleur au moins vous est destinée.

Pour avoir une image réelle de la situation de la femme dans notre canton

et dans le but de mieux comprendre et connaître la place que tient

aujourd'hui la formation de la paysanne fribourgeoise, le rédacteur de

Fribourg-lllustré est allé s'entretenir un après-midi durant, avec une fille de

paysan, Mme Marie-Thérèse Emery-Kuonen, trente-deux ans, mère d'un

enfant, maîtresse d'économie familiale et paysanne dans le village broyard

de Vuissens. Nous la remercions très sincèrement pour son accueil très

chaleureux et la gentillesse avec laquelle elle nous a accordé cet entretien

qui, certainement, retiendra l'attention de bon nombre de lecteurs de notre

magazine.

(11)

Interview de Mme Marie-Thérèse Emery, paysanne et maîtresse d'économie familiale,

Vuissens

(Suite de la page 10 et fin)

une année à l'Ecole ménagère agricole de Grangeneuve et durant six ans à l'Ecole ménagère agricole de Châ- teauneuf. J'ai également donné des cours rapides dans plusieurs villes de Suisse romande.

En 1974, je me suis mariée à M.

Nicolas Emery, maître-agriculteur à Vuissens, qui a fréquenté durant deux ans l'Ecole d'agriculture de Grange- neuve et qui a suivi les cours pour chefs d'entreprise et pour l'obtention de la maîtrise. En 1976, j'ai recom¬

mencé à enseigner à l'Ecole ménagère agricole de Grangeneuve où je donne des cours ouverts aux dames et aux apprenties. En 1978, j'ai passé mon examen professionnel de paysanne à Marcelin et Courtemelon.

FI - Est-ce une bonne chose que des femmes de paysans fréquen¬

tent cette Ecole ménagère agri¬

cole?

- Je pense que oui. C'est un bon point de départ pour une femme qui désire collaborer dans une exploitation.

C'est aussi un bagage pour la vie.

Pour la plupart des femmes de pay¬

sans, cette formation répond au¬

jourd'hui à un réel besoin.

FI - Que vous apprend-t-on exacte¬

ment?

- Une formation humaine, générale, technique, économique, agricole.

FI - Avez-vous une satisfaction à donner des cours?

- Oui. C'est un enrichissement moral et intellectuel qui m'apporte beau¬

coup de satisfactions et qui favorise mon épanouissement.

Une femme qui aime beaucoup la verdure et les fleurs FI - A votre avis, l'Institut agricole

de Grangeneuve rend-il de grands services à la paysannerie fribour- geoise?

- L'Institut de Grangeneuve qui forme un tout, y compris l'Ecole ménagère agricole, est un lieu où chaque pay¬

sanne et chaque paysan a plaisir à se retrouver pour acquérir la formation qui lui est indispensable dans la profession librement choisi. Grâce à la compétence de son directeur, M. Paul Bourqui, le travail des enseignants est facilité.

FI - Etes-vous satisfaite de votre sort?

- Oui. Absolument.

FI - Etre paysanne, est-ce une affaire d'amour?

- De par mes nombreux contacts avec le milieu paysan, alors que j'étais encore jeune fille, j'avais le pressenti¬

ment qu'un jour j'épouserais un pay¬

san.

Propos recueillis par Gérard Bourquenoud

^oüvem^^^^^s^passe^)

Ces photos ont plus de vingt-cinq ans. Elles nous ont été fournies par M. Joseph Liaudat, fromager à Vuissens. que nous remercions chaleureusement.

Une société de la Veveyse en fête Vendanges à Riex en 1954

Vous reconnaissez-vous? Un souvenir de la Fête des Vignerons de...

(12)

(Mfcert (örossrieber

^re,viicr$s9îorca5 Téléphone (037) 30 12 54

Serrurerie b'Wvt

et bâtiment

Soudure électrique et autogène

Le pavage de l'amphithéâtre

ainsi que les travaux d'aménagement ont été exécutés par

Jardins

HENRI MULLER ET FILS Aménagement de jardins

Places de sports Domicile-Dépôt:

Rte de Moncor 15 - Villars-sur-Glâne Tél. 037/24 43 87

Les installations sanitaires ont été exécutées par

Paul Installations sanitaires

Bielmann Adductions d'eau

1754 ROSÉ Tél. 037/30 14 37

Ce reportage sur le groupe' scolaire d'Avry-sur- Matran a pu être réalisé grâce à l'appui financier des entreprises figurant sur les pages 12 et 14 que nous

recommandons vivement à nos lecteurs.

Agencements - Menuiserie intérieure Plafonds - Tous travaux spéciaux STUDEMANN & BAPST SA

Diplômés fédéraux MENUISERIE

1723 Marly - Tél. 037/46 14 03

ÉLECTRICITÉ SA

ROMONT / FRIBOURG

Inst. électriques générales - Courant fort - Téléphone Chauffage électrique et par pompe à chaleur

Devis - renseignements et visite à votre disposition ROMONT - Tél. 037/52 32 32/33

FRIBOURG - Tél. 037/24 94 88

□□□SB

DORSA SA Menuiserie du bâtiment 1753 MATRAN

Tél. 037/24 20 07 Nous avons réalisé la menuiserie extérieure

Electricité F. Roubaty SA Installations électriques

Ventes d'appareils électroménager Ensemble de cuisine

1753 Matran Tél. 037/24 35 02

Tableaux noirs en verre et acier

Mobilier scolaire Galmar W. International Equipement «Visuel» et «Audio-Visuel»

Exposition permanente

Rue C.-Roux 28, tél. 23 75 71 Si

LAUSANNE

S.A.

Joseph Spicher SA

Serrurerie

Derrière-les-Remparts 20

Portes d'entrée Huisserie métallique Toutes réparations

1700 FRIBOURG Tél. 037/22 50 48

(13)

Avry-sur-Matran

Toute une population dans la joie pour l'inauguration d'un nouveau centre scolaire

Samedi 11 novembre, le commune d'Avry-sur-Matran a non seulement vécu une journée merveilleuse, mais elle a bénéficié d'un ciel bleu exceptionnel, considéré comme le plus beau de l'année. Et que dire de ce resplendissant soleil qui réchauffait le coeur de tous les participants à l'inauguration du nouveau centre scolairel Accueillis en termes chaleureux par M. Jean-Marie Barras, syndic de ce village en pleine évolution, personnalités, invités et habitants d'Avry ont eu du plaisir à vivre cette manifestation qui a été suivie de la visite de l'école et du bâtiment sportif.

L'amphithéâtre destiné à des spectacles en plein air

DE LA MUSIQUE, DES CHANSONS ET DES ALLOCUTIONS

Au cours de la partie officielle qui se déroula à la halle de gymnastique, des allocutions ont été prononcées par MM. Marius Barras, président de la commission scolaire; Georges Furrer, président de la commission de bâtisse;

Serge Charrière, architecte; et Marius Cottier, conseiller d'Etat, chef de la Direction de l'Instruction publique. Cette fête des enfants comme des adultes était animée par les productions de la fanfare «L'Avenir», le chœur mixte «Le Muguet», les élèves, la gym-dames, la gym-hommes et un groupe de flûtistes. L'abbé Jules Badoud, curé de la paroisse, et le pasteur Claude Schmid appelèrent la protection divine sur cette réalisation qui va permettre aux futures générations d'acquérir une instruction digne du nom.

A L'AVANT-GARDE DU PROGRÈS

Parfaitement organisée par la commune, cette manifestation a été une réussite. Les habitants d'Avry-sur-Matran se sont déclarés heureux de pouvoir bénéficier d'un nouveau centre scolaire qui répond au développe¬

ment du village et d'une halle de gymnastique où ils pourront pratiquer leur sport favori.

Parmi les personnalités qui ont honoré de leur présence cette fête, nous citerons MM. Noël Berger, député; Bernard Brunisholz, président de la commission de planification des constructions scolaires; Meinrad Guex, syndic de Matran; et Armand Maillard, chef de service de l'enseignement.

G. Bd

Historique de la construction du nouveau centre scolaire d'Avry-Rosé

Après de nombreux mois d'études pour la construction d'une nouvelle école, le Conseil communal prend la décision, le 4 décembre 1973, de nommer une Commission de cons¬

truction appelée communément la Commission des 22.

Cette commission est chargée de consulter plusieurs projets. Elle se réunit sept fois au complet, pour aboutir à la solution rationnelle réalisée à ce jour. Le travail de cette commis¬

sion a été très apprécié. Que les membres soient remerciés pour leur fructueuse collaboration.

En octobre 1976, la Protection civile a proposé au conseil communal la cons¬

truction d'un abri PC. Nouveaux pro¬

jets présentés et approuvés par la Commission et l'assemblée commu¬

nale.

Les travaux de construction ont débuté par le terrassement le 28 février 1977.

Dès cette date, une commission res¬

treinte a été nommée, comprenant le conseil communal, le représentant du corps enseignant, de la commission scolaire et quelques personnes sus¬

ceptibles de nous faire bénéficier de leurs connaissances pratiques tout au long des travaux.

Cette commission s'est réunie 23 fois et elle était chargée du choix des matériaux, du contrôle des travaux, de l'avancement de ceux-ci, du choix des couleurs, des luminaires, de la mise en place du mobilier, etc...

Notre première mission était de réali¬

ser le plus rapidement possible les M. Georges Furrer, président de la commission de bâtisse

M. Jean-Marie Barras, syndic salles de classe devenues nécessaires pour loger nos nombreux écoliers.

Malgré le temps défavorable, à cette période de l'année, les travaux avan¬

cèrent normalement. Quatre salles de classe comprenant les installations techniques et sanitaires étaient prati¬

quement terminées en septembre 1977.

La commission scolaire décida à cette époque, avec raison, de ne pas en¬

voyer les enfants dans ces nouveaux locaux. Les dangers d'accidents sur ce chantier étaient trop importants. Les sociétés de chant, de musique ont pu prendre possession de la salle No 4 et ainsi libérer quelque peu l'ancienne école.

Dès lors nous avions le temps de souffler un peu et d'envisager la construction de la halle de gymnas¬

tique. Les entreprises étaient plus à l'aise pour terminer les travaux conve¬

nablement. La halle de gymnastique a pu être mise è disposition des enfants et des sociétés fin mai 1978. Cette salle comprenant toutes les installa¬

tions sanitaires, techniques, etc, con¬

vient admirablement à toutes les so¬

ciétés qui l'utilisent et nous en som¬

mes heureux.

Restait encore l'aménagement exté¬

rieur. Fallait-il conserver l'ancienne cave «Pittet des pommes»? Après plusieurs études, sondages, nous pre¬

nions la décision, en lieu et place, de construire un petit amphithéâtre qui, actuellement est un peu la fierté de la commission et du conseil communal.

Georges Furrer Président de la Commission de bâtisse M. Marius Barras, président de la

commission scolaire Le nouveau centre scolaire et sportif d'Avry-sur-Matran

(14)

et la gymnastique à Avry-sur-Matran/Rosé Il n'y a guère plus de 10 ans, une petite

«carrée», actuellement propriété de M.

Georges Mettraux, abritait toute l'école d'Avry. Ils étaient 60 élèves; ils sont aujourd'hui 1301 Voulez-vous les voir? Montez un matin au Réservoir!

Hormis ceux qui passeront vers vous en ayant coupé à travers champs..., vous en verrez venir du Covy, du Grand Clos, des Agges, depuis Rosé:

ce sera un véritable cordon bigarré.

Dès lors, et c'était à prévoir, avec l'impatience d'une jeune mariée, nous n'avons pu attendre l'inauguration.

Notre école est donc déjà entièrement occupée. Il faut toutefois être conscient que la réserve en locaux scolaires, indispensable hier encore, n'est plus de mise depuis le recul inquiétant du temps d'occupation des fonts baptis¬

maux! Néanmoins, l'extension du bâti¬

ment a été planifiée et pourrait être réalisée s'il fallait faire face à un développement futur de la commune ou à un taux de natalité ascendant.

Depuis cet automne, notre école est idéalement structurée, à savoir: 1 Une halle de gymnastique très spacieuse

classe enfantine et 6 classes à un degré avec des effectifs variant entre 15 et 29 élèves. Quelques enfants de langue allemande et plus de 40

«grands» du niveau secondaire pren¬

nent le chemin de Fribourg, en train, en autobus, parfois à vélomoteur, quel¬

quefois même en stop...! Sans avoir de regroupement scolaire à Avry, nous accueillons chaque jour le bus de Matran qui, depuis quelques années, nous «monte» les élèves de 3e et 4e.

Pour ce qui est de la halle de gymnastique, on doit la qualifier de magnifique! L'enthousiasme qu'elle suscite auprès de notre population atteste qu'elle répond è un véritable besoin.

Notre «palais des sports» est lui aussi occupé déjà de façon optimale par les sept classes d'Avry, par les deux classes d'Onnens et par deux classes d'orientation de Corjolens. On le voit donc, notre autorité est ouverte à toute collaboration, ce qui va dans le sens des vœux de la Direction de l'Instruc¬

tion publique qui préconise des instal-

Une salle de classe très accueillante lations régionales. Le plan d'occupa¬

tion des fins de journées est lui aussi éloquent: Gym-Hommes, Club-Athlé- tique de Rosé, Football-Club Rosé, Gymfit-Dames, Ski-Club Onnens, Gymnastique à l'artistique. Rythmique, Gymnastique mères-enfants. Gym¬

nastique corps enseignant et, bientôt.

Gymnastique du 3e âge!

Des locaux modernes et fonctionnels, du matériel didactique adapté, des maîtres compétents et motivés, une école bien organisée: dans le domaine de l'instruction et des sports, on peut regarder l'avenir avec confiance.

Aujourd'hui toutefois, nous nous sou¬

viendrons que le budget «Instruction publique» est élevé et que les locaux ne sont qu'un moyen dans la recher¬

che de l'épanouissement des enfants qui nous sont confiés pour qu'ils acquièrent le bagage qui devra être le leur en quittant l'école d'Avry.

La nécessité d'investir pour cette cons¬

truction nous est apparue évidente: il nous appartient, autorités, maîtres et parents, de poursuivre ensemble notre importante mission d'éducation.

Marius BARRAS Président de la commission scolaire

Parti architectural

Le parti choisi visait à recréer un centre de village réservé essentielle¬

ment aux piétons et groupant les activités religieuses, culturelles et communautaires en un centre cohé¬

rent.

Le bâtiment a été conçu sous forme pavillonnaire organisé de manière à favoriser une ambiance pédagogique favorable au développement de l'en¬

fant, sans négliger le côté fonctionnel.

Les espaces extérieurs ont été amé¬

nagés en zones attractives: amphi¬

théâtre, place de jeu, permettant l'intégration du terrain de sport com¬

plémentaire.

Par souci d'économie et pour sauve¬

garder l'unité d'ensemble, le choix des matériaux s'est porté sur une struc¬

ture porteuse en béton et des aména¬

gements intérieurs utilisant au maxi¬

mum le bois. Cette solution a l'avan¬

tage d'être d'un entretien facile.

Serge Charrière Architecte SIA-EPFL

Les travaux de serrurerie,

rampes d'escalier et barrières extérieures ont été exécutés par la maison

Louis Durret Serrurerie

Les Neigles 6 - Tél. 037/22 13 49 - FRIBOURG NOREAZ - Tél. 037/30 16 29

Georges Pavoni Fils Menuiserie ébénisterie RueGrimoux16 FRIBOURG Tél. 037/22 30 64

Nous avons effectué:

la menuiserie intérieure des appartements, les armoires stratifiées et le local de la poste.

Marcel Schouwey SA

Entreprise de construction Eau - Génie civil

Maîtrise + fédérale Tél. 037/31 13 16 1711 Corpataux

Références

Documents relatifs

C’est la raison pour laquelle, nous offrons 5 ans de garantie sur les articles de nos propres marques...

prenaient conscience de ce devoir moral, notre coopérative pourrait alors assumer son rôle en toute indépendance et réduire au strict minimum les compromis,

Après des vacances ou pour le moins, un moment de détente, nous espérons que chacun de vous est en forme pour la reprise, malgré les menaces d’un certain Coronavirus qui

démontrer que sans cette conception de l’action syndicale, c’était l’application du plan initial du PDG de Moulinex avec 800 licenciem ents supplémentaires ; c’était

(a) À l’aide d’un logiciel de géométrie dynamique, simuler la situation décrite ci-dessus. : On pourra utiliser Geoplan-Geospace). Appeler le professeur pour vérification (b)

Merci à notre commune qui a mis à notre disposition l’Espace Mosaïque et dont le personnel a tout fait pour faciliter notre tâche.. Merci aux administrateurs, aux

Ce projet a fait l’objet d’un projet « supplémentaire » avec des volontaires hors temps scolaire en plus des cours, TD et projets des BTS Bâtiment 2 ème année auxquels

Rappelons que diagonaliser une matrice dans , c’est déterminer une base de vecteurs propres et de valeurs propres associées, c'est-à-dire trouver des nombres réels