• Aucun résultat trouvé

Entre Nous NOTRE SANTÉ, C EST NOUS

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Entre Nous NOTRE SANTÉ, C EST NOUS"

Copied!
8
0
0

Texte intégral

(1)

Qu’est-ce qu’une cotisation ?

C’est une somme minimum demandée à tout adhérent ou nouvel adhérent. Elle permet de valider l’adhésion pour l’année en cours et donne le pouvoir de participer à l’Assemblée Générale qui a lieu l’année suivante. Elle est donc annuelle, renouvelable mais aussi individuelle. En effet, chacun dans son couple ou sa famille, peut formuler son engagement personnel de soutenir l’Association. Montant de la cotisation 10 € (inchangé depuis plus de 10 ans).

==========================================================================================================

OUI je souhaite soutenir l'action de l'Association SANTE AUJOURD'HUI en adhérant : Nom : ……… Prénom : ………...

Adresse : ………...……...…

Code postal : ………..Ville : ………...

Montant de la cotisation : 10 € minimum

En espèces ou par chèque au nom de SANTE AUJOURD'HUI 5 rue de Bel Air - 69800 SAINT-PRIEST

Si vous souhaitez un reçu fiscal, pour toute cotisation supérieure à 10 €, veuillez cocher cette case.

Chères adhérentes, chers adhérents, ceci n’est pas une relance, faites circuler le journal et proposez le bulletin d’adhésion ci-dessous à vos proches, amis et voisins.

PÊLE-MÊLE

ENTRE NOUS… SEPTEMBRE 2021 - N° 50

8

Réunions 18h à 19h 30 au centre de Santé Aujourd’hui

CALENDRIER 2021 Mardi 16 novembre

Pour connaître le thème , nous vous invitons à consulter notre site internet.

Réseau LYRE au centre de Santé Aujourd’hui Calendrier du second semestre 2021

Réunion d’éducation thérapeutique pour diabétique Mercredi 20 octobre - 17 novembre et

15 décembre de 14h à 16 h Inscriptions au 04 78 76 58 46 ou

inscription@reseau-lyre.fr

Pour en savoir plus sur ces réunions, consultez notre site : www.sante-aujourdhui.com

ou téléphoner au centre 04.78.20.90.98

Sous réserve d’annulation suite aux consignes sanitaires « covid »

En hiver 1903, lors d’un voyage de l’Alabama à New York, Mary Anderson remarque que les conducteurs de tramway sont contraints de s’arrêter de temps en temps pour retirer la neige et la glace sur leur pare-brise et sont obligés de sortir leur tête de la fenêtre pour éviter de provoquer des accidents.

L’idée lui vient de créer un bras mobile, activé de l’intérieur du véhicule. Ce premier prototype d’essuie - glace sera confectionné avec une bande de caoutchouc attachée à un morceau de bois.

Le brevet sera déposé en 1904 mais, peu convaincus, les constructeurs automobiles mettront une dizaine d’année avant d’équiper leurs voitures en série.

La femme est

l’avenir de l’homme

EDITORIAL

Le bel âge 2

Hépatite E 3

Hépatite 4 (suite) 4

Activité sommeil au SSIAD 5

Vie du centre 6

Vie du centre - coin du lecteur 7

 Pêle-mêle 8

Sommaire

SEPTEMBRE 2021 - NUMÉRO 50

Entre Nous

Entre nous : Édité par

l’Association Santé Aujourd’hui 5, rue Bel Air

69800 Saint-Priest Tél. : 04.78.20.90.98

Directeur de la Publication : M.C. VIAL

Coordination et rédaction : Y . ETROY

Imprimé à 300 exemplaires Dépôt légal à parution ISSN : 2104-7812.

Saisie et maquette : Y. ETROY

Articles : C. BLANCHETON - N. DIAZ - Y. ETROY et A. TURPIN

NOTRE SANTÉ, C’EST NOUS

 Vieillir en forme Page 2-3

Le syndrome des jambes sans repos 4-5

De l’apothicaire à la

pharmacie 6

Santé Aujourd’hui est en deuil 7

Pêle-mêle 8

Et voilà, c’est une nouvelle rentrée qui vient de sonner. Après des vacances ou pour le moins, un moment de détente, nous espérons que chacun de vous est en forme pour la reprise, malgré les menaces d’un certain Coronavirus qui n’est pas encore abattu.

Nous remercions l’équipe soignante qui, lorsque leurs collègues étaient malades ou cas contact, ont dû trop souvent accepter un planning bousculé.

L’association et le centre de soins ont vécu une année marquée par des préoccupations de toutes sortes. Le découragement était souvent là, présent, qui nous guettait, puisque une difficulté résolue, une autre ne manquait pas de survenir.

Lors de notre assemblée générale du 9 septembre, nous avons pu toutefois faire un bilan positif de l’activité, même si elle a été ralentie par l’impact de la crise sanitaire. Les adhérents ont approuvé le rapport d’orientation, que les administrateurs ont pour responsabilité de mener à bien, en lien étroit avec l’équipe professionnelle.

Signalons une décision prise : la cotisation a été maintenue pour 2022 à 10 €, mais pour les personnes qui donneraient au-delà de cette somme et qui le souhaiteraient, l’association leur remettra un reçu permettant une déduction fiscale. Cette rentrée d’argent supplémentaire permettra à l’association de conforter ou développer des actions nouvelles.

Nous vous souhaitons une bonne santé pour vous et vos proches et une bonne rentrée à tous.

Marie-Claude VIAL

(2)

Vieillir en forme DOSSIER

ENTRE NOUS… SEPTEMBRE 2021 - N° 50

2

Nous vivons plus longtemps que par le passé mais l’espérance de vie en bonne santé n’évolue pas forcément de la même façon. Rester en forme avec l’âge est un réel enjeu et pour garder son indépendance, il faut développer de bonnes habitudes le plus tôt possible. A cet égard, quatre grands domaines d’action sont régulièrement évoqués :

 soigner son alimentation ;

 bouger régulièrement ;

 lutter contre l’isolement ;

 stimuler son cerveau tous les jours.

Essayons d’y voir plus clair.

1- Soigner son alimentation

Vieillissement oblige, quelques changements ont tendance à se produire dans les habitudes alimentaires et certains d’entre eux peuvent mener à une malnutrition. Cela est particulièrement net en

matière de protéines car au fil du temps le goût pour la viande diminue sans être pour autant remplacé par une autre source.

D’une manière générale, les besoins alimentaires ne se réduisent pas avec l’âge mais l’appétit peut, lui, diminuer. Il est donc important de surveiller son poids et, passé 65 ans, de s’inquiéter davantage d’une éventuelle diminution plutôt que d’un surpoids (une étude a été menée par l’Etat de Victoria en Australie à ce sujet). L’alimentation doit rester variée et équilibrée entre fruits, légumes, protéines végétales ou animales, féculents, et demeurer une source de plaisir. Cultiver un petit jardin, cueillir soi-même ses fruits et ses légumes ou, à l’inverse, se faire porter ses repas peuvent y contribuer.

2- Bouger régulièrement

Les bienfaits de l’activité physique sur la santé sont prouvés par la science : elle permet de maintenir la densité osseuse et musculaire, la souplesse des articulations et l’endurance. Elle préserve aussi le sens de l’équilibre, la confiance en soi et participe ainsi à minimiser les risques d’anxiété, voire même de dépression. Mais il est, bien sûr, essentiel de ne pas pratiquer n’importe comment. Il faut se fixer des objectifs raisonnables, adaptés à son état de santé, à son budget et si possible réguliers. Par exemple, pratiquer une activité au moins trente minutes par jour pendant cinq jours. La marche, la gymnastique, la natation, le vélo sont des exemples bien connus mais jardiner, faire son ménage, monter des escaliers, promener un animal domestique, danser sont des pratiques tout aussi valables.

3- Lutter contre l’isolement

Il est constaté qu’à état de santé équivalent, une personne qui se sent isolée vieillit moins bien qu’une autre restant entourée. Le départ en retraite constitue en particulier une période charnière. Il faut s’y préparer, songer à des projets en rapport avec son nouveau rythme de vie. Le déménagement est aussi un événement important. Que ce soit pour aller au soleil, retrouver ses racines, changer de logement est nécessairement une coupure avec ses activités et ses attaches. Il est donc important d’y penser avant de prendre sa décision et de se renseigner sur les activités possibles une fois sur place.

Dans ce domaine, il est préférable de choisir des activités qui se pratiquent à plusieurs et qui permettent par conséquent de créer des nouveaux liens sociaux. Entrer dans un club, adhérer à une association pour soutenir une cause, faire du bénévolat sont autant de bonnes sources de nouvelles relations sociales et d’occasions de se rendre utile.

ENTRE NOUS… MARS 2018—N° 36

ENTRE NOUS… SEPTEMBRE 2021 - N° 50

7

Santé Aujourd’hui est en deuil

Jean Pierre CIANTAR nous a quittés brusquement en juin dernier. Nous avons perdu un membre fidèle et un pilier de notre conseil d’administration. Depuis 8 ans, Jean Pierre s’est beaucoup investi dans l’association.

Il en a été le trésorier vigilant, pilotant la commission finances. Il était toujours volontaire pour organiser les repas lors des réunions avec l’équipe professionnelle ou lors de nos assemblées générales. Toujours joyeux, n’hésitant pas à donner avec force son point de vue, il laissera un grand vide et beaucoup de tristesse dans notre association.

En quelques mois l’association a perdu deux membres de son Conseil d’Administration

Marie-Agnès a connu l’association lorsque les professionnels prenaient en charge son papa pour des

soins à domicile. Elle est devenue adhérente et petit à petit, a pris des responsabilités, alors qu’elle était encore en activité professionnelle. Elle a rejoint le groupe de bénévoles qui rend visite aux patients du SSIAD lors de leur anniversaire Ces dernières années, elle avait été élue au conseil d’administration. Discrète, elle y a tenu toute sa place, participant avec son bon sens aux débats et aux décisions.

Nous n’oublierons pas sa présence, son dynamisme, son

sens du service et du partage.

(3)

HISTOIRE

ENTRE NOUS ... SEPTEMBRE 2021 - N°50

6

DE L’APOTHICAIRERIE à LA PHARMACIE

Depuis que la médecine existe, les pharmacies ont toujours tenu une place importante dans la cité, mais au Moyen-âge, elles s'appelaient différemment.

Le mot grec pharmakon qui désigne une plante médicinale, veut dire tout à la fois drogue au sens de remède mais aussi de poison.

Nombres d'auteurs nous expliquent depuis des siècles que ce qui différencie la drogue du poison, c'est la dose ; par exemple, le curare utilisé quotidiennement en anesthésie est un toxique puissant, les amérindiens l'utilisaient comme poison sur leurs fléchettes pour paralyser les animaux.

Avant qu'on parle de pharmacien, on était apothicaire, du grec ancien apothèké qui signifie boutique, c'est ce nom qu'on utilisait au Moyen-âge. La boutique devait être claire et aérée, on parlait déjà d'air frais et surtout elle devait être loin des cloaques, des puanteurs, des lieux enfermés, clos, où on risquait évidemment la propagation de la maladie. Ces lieux étaient choisis par les apothicaires.

Ils n'étaient pas seuls : il y avait les épiciers, que l'on appelait d'ailleurs apothicaires-épiciers, parce qu'ils utilisaient les plantes et les épices pour réaliser leurs médicaments, leurs drogues et leurs mixtures. Il y avait également d'autres métiers comme les herbiers qu'on appellerait aujourd'hui herboristes, mais c'était pourtant le nom que l'on utilisait au Moyen-âge et puis il y avait aussi les droguistes. Tous ces métiers étaient finalement rassemblés sous une même bannière, celle de l'apothicaire.

D'autre part, au Moyen-âge, il existait aussi des charlatans. Ils s'installaient sur les places des villages et arrivaient avec de prétendues panacées : des médicaments qui soignaient tout et n'importe quoi et qu’ils essayaient de vendre en plus grand nombre. Ils choisissaient ce métier pour bien gagner leur vie et s'enrichir ; charlatan (ciarlatano en italien) vient de cerretano, habitants du village de Cerreto. Village dont les habitants vendaient souvent des drogues sur les marchés. Du coup, ce nom a été transformé en charlatan.

On comprend bien que les pharmaciens sont là depuis longtemps avec leurs ancêtres. Il a fallu d'abord une décision de Louis IX (St Louis) au milieu du XIIIème siècle, précisément en1258, qui a donné aux apothicaires un statut en temps que tel. Ils sont donc reconnus comme étant fabricants de médicaments pour soigner les malades, car ils avaient du mal à se différencier des médecins et des chirurgiens qui, eux aussi, faisaient quelques préparations. Plus tard, c'est Louis XVI en 1777 qui décide de changer le nom des apothicaires en pharmaciens. Cette fois ça y est, les pharmacies sont installées.

On le sait, on doit tout cela aux Dieux grecs et à la mythologie. On a parlé de Panacée, fille d'Esculape le Dieu de la médecine et sœur d’Hygie, elle utilisait beaucoup de plantes pour soigner les êtres humains. Sur les images la représentant, on la voit entourée de nombreux flacons, vases et pots à onguents. Il y en avait par dizaine, même par centaines dans les tiroirs et sur les étagères des apothicaireries.

Certains apothicaires fabriquaient des pilules (pilula en latin signifie petites boules) qui sentaient mauvais, donc difficiles à avaler. Les plus riches faisaient poser une fine couche d'or sur les pilules ! Des apothicaires étaient aussi installés dans les monastères et autour des hôpitaux et des hospices. Au moment de la révolution, quand les ordres religieux ont été dissous, les moines qui avaient tendance à soigner leurs concitoyens sont devenus apothicaires donc pharmaciens.

Pas étonnant que la croix devant les pharmacies soit verte, avec toute la nature qui est utilisée pour pratiquer tous ces soins !

Sources : recherches sur internet Ch. BLANCHETON

DOSSIER

Vieillir en forme (suite)

ENTRE NOUS… SEPTEMBRE 2021- N° 50

3

4 - Stimuler son cerveau tous les jours

Entretenir son cerveau est tout aussi important qu’entretenir son corps.

Il existe de nombreux moyens de maintenir le plus longtemps possible la qualité des fonctions cognitives (capacités du cerveau lui permettant d’être en interaction avec son environnement). Jouer avec les mots ou les chiffres (mots croisés, Scrabble, cartes, etc...), faire des sorties culturelles encadrées, s’intéresser à des études ou à des projets sont des pratiques bien identifiées mais ne serait-ce que fréquenter les jeunes générations (garde des petits enfants, colocation) est aussi une source de stimulation et d’acquisition de nouvelles idées.

A noter

Une enquête menée par l’UFC Que Choisir en 2020 a mis en évidence que :

 72 % des personnes ayant participé pensent qu’une alimentation équilibrée et adaptée aux besoins est importante pour bien vieillir ;

 55 % estiment que l’activité physique aide à vieillir en bonne santé ;

 50 % considèrent qu’il faut se cultiver pour vieillir en forme.

Selon une étude menée par Santé Publique France, 72 % des hommes et 58 % des femmes de 55 à 74 ans bougent suffisamment.

Sources A. TURPIN

Que Choisir Santé juin 2020

Valeurs Mutualistes 4e trimestre 2019 La Revue de la MTRL mars 2020

À peine arrivé le lundi et c'est déjà vendredi .... et le mois est déjà fini ... et l'année est presque écoulée.

... et déjà 40, 50 ou 60 ans de nos vies sont passés .... et on se rend compte qu’on a perdu nos parents, des amis et on se rend compte qu'il est trop tard pour revenir en arrière … alors...

Essayons malgré tout, de profiter à fond du temps qui nous reste … N'arrêtons pas de chercher à avoir des activités qui nous plaisent … Mettons de la couleur dans notre grisaille ...

Sourions aux petites choses de la vie qui mettent du baume dans nos cœurs.

Et malgré tout, il nous faut continuer de profiter avec sérénité de ce temps qui nous reste. Essayons d'éliminer les "après"… je le fais après … je dirai après … J'y penserai après ...

On laisse tout pour plus tard comme si "après" était à nous.

Car ce qu'on ne comprend pas, c'est que : après, le café se refroidit … après, les priorités changent … après, le charme est rompu … après, la santé passe … après, les enfants grandissent … après, les parents vieillissent ...

après, les promesses sont oubliées … après, le jour devient la nuit … après, la vie se termine … et après c’est souvent trop tard ... Alors ... ne laissons rien pour plus tard … Car en attendant toujours à plus tard, nous pouvons perdre les meilleurs moments, les meilleures expériences, les meilleurs amis, la meilleure famille ...

Le jour est aujourd'hui ... l'instant est maintenant … Nous ne sommes plus à l'âge où nous pouvons nous permettre de reporter à demain ce qui doit être fait tout de suite.

À peine la journée commencée et ... il est déjà six heures du soir.

Joli texte de Boucar Diouf proposé par Jany Turpin, adhérente à Santé Aujourd’hui

(4)

ENTRE NOUS… SEPTEMBRE 2021 - N°50

HYGIE

Le syndrome des jambes sans repos

4

DEFINITION :

Le syndrome des jambes sans repos (SJSR), aussi appelé depuis 2011 maladie de WILLIS -EKBOM et que l’on nomme aussi impatiences dans les jambes ou impatiences nocturnes, est un trouble neurologique. Il est caractérisé par un besoin impérieux de bouger les jambes. Ce besoin est provoqué par des fourmillements, des picotements etc. Elles surviennent lors de moments de détente ou d’inactivité.

Il a été décrit en 1945 pour la première fois. Il est mieux connu depuis les années 1980. En France 8,5 % de la population française est atteinte du SJSR, dont 3% de façon sévère. En Italie du nord et au Canada français, cette maladie est assez fréquente. Il s’agit d’une anomalie génétique qui se transmet d’une génération à l’autre. Il touche plutôt les femmes. Il ne faut pas le confondre avec un parkinson.

CAUSES :

Il s’agit donc d’un trouble neurologique qui serait dû à un manque de dopamine dans le cerveau et la moelle épinière. La dopamine est un composé chimique important qui permet aux nerfs de communiquer entre eux et de réguler les mouvements. Il existe deux formes de cette maladie. La forme primaire dite idiopathique et la forme secondaire. La forme primaire n’a pas de cause connue. Elle débute à l’âge adulte, puis s’aggrave et atteint son pic entre 40 et 60 ans. Les formes secondaires peuvent apparaître :

 Lors d’une carence en fer car la dopamine a besoin de fer pour être produite.

 Lors d’une maladie chronique, un diabète, une insuffisance rénale (4 patients dialysés sur 10 en souffrent) une fibromyalgie (1), une polyarthrite rhumatoïde, une sclérose en plaques, une sclérose latérale amyothrophique (LA ou maladie de Charcot).

 Lors du dernier trimestre d’une grossesse des symptômes peuvent apparaître. Ils disparaissent généralement deux semaines après l’accouchement.

 Lors d’une carence en acide folique (vitamines B9).

 Lors de la prise de médicaments comme les antidépresseurs tricyllides, le lithium, les antinauséeux et les antipsychotiques.

 Lors de la prise de caféine, d’alcool, de thé, de cola.

 Et en cas de surpoids.

SYMPTOMES :

Le patient se plaint de douleurs nocturnes en général. Elles sont caractérisées par des picotements, des fourmillements, des brûlures, des contractures, des secousses, des décharges électriques, un besoin irrépressible de bouger. Cela peut durer plusieurs heures. La maladie s’aggrave avec l’âge. Les douleurs ressenties tout d’abord dans les mollets peuvent s’étendre aux cuisses et se manifester plus souvent. Dans les formes plus graves les bras peuvent aussi être atteints.

DIAGNOSTIC :

Le médecin se base sur la description des symptômes et les antécédents familiaux de la personne. Un bilan sanguin peut être demandé. Le médecin traitant pourra aussi demander l’avis d’un neurologue, afin de confirmer ou pas le diagnostic. Le spécialiste pourra, si besoin, observer au polysomnographe la qualité du sommeil durant une nuit passée dans un centre d’étude du sommeil. Il ne faut pas hésiter à consulter, car il existe des moyens efficaces de soulager cet inconfort. Quatre étapes doivent être réunies pour confirmer le diagnostic :

 Le besoin de bouger les jambes.

 L’apparition des symptômes lors des périodes de repos et surtout en position assise ou couchée.

 Les symptômes sont plus intenses le soir et surtout la nuit.

HYGIE

ENTRE NOUS… SEPTEMBRE2021 - N° 50

5

Le syndrome des jambes sans repos (suite)

 Apparition d’un soulagement lorsque les jambes bougent, lors de la marche, lors d’étirements ou de massages. A noter, la présence d’une insomnie chronique provoquée dans 80 % des cas par ces mouvements involontaires des jambes .

TRAITEMENT :

Le traitement repose surtout sur des mesures hygiéno-diététiques. Pour les cas les plus graves, un traitement médicamenteux sera instauré. Mais il faut savoir que ce syndrome ne se soigne pas. Une bonne hygiène de vie est donc nécessaire. Des repas équilibrés sont recommandés. Il faut éviter les

« excitants » : café, thé, alcool, cola qui semble exacerber les symptômes. Une activité physique douce est souhaitable de manière régulière et modérée, plutôt le matin. Elle contribuera à une meilleure qualité de sommeil. Il faut combattre le stress et ne pas trop se fatiguer. Des douches froides ou chaudes peuvent apaiser. L’hypnose apporte de l’amélioration, mais de courte durée. Il est préférable de dormir dans une pièce fraiche et ne pas trop se couvrir. Eviter les activités excitantes en fin de journée. Lorsque le SJSR dégrade trop la qualité de vie de la personne, un traitement médicamenteux peut être proposé par le médecin.

 Pour corriger les troubles du sommeil, un somnifère peut être proposé (benzodiazépines hypnotiques).

 Pour apaiser les douleurs, un antalgique (codéine - oxycodone) ou un médicament associant oxycodone et naloxone sera prescrit

 Enfin, en cas d’échec, depuis environ 10 ans, sont prescrits en France des agonistes dopaminergiques car la maladie proviendrait d’un dysfonctionnement dopaminergique. Ces médicaments permettent de réguler la dopamine et mettent trois heures avant d’être efficaces , il est donc conseillé de les prendre à heure fixe, entre 19 et 20 heures, pour être tranquille au moment du coucher. La première prescription ne pourra être faite que par un neurologue, puis le médecin traitant prendra la suite. Les effets secondaires de ces médicaments sont très importants : addiction aux jeux, boulimie, achats compulsifs, addiction au sexe.

CONCLUSION :

La marche, les mouvements, une activité cérébrale soutenue apportent un soulagement, malheureusement le plus souvent temporaire. Mais actuellement, trois recherches sont en cours au CHU de Montpellier sur le syndrome des jambes sans repos, dont une recherche sur un nouveau médicament efficace plus rapidement, ceci en collaboration avec le CHU de Grenoble. Enfin les personnes atteintes de ce syndrome peuvent se rapprocher de l’association France Ekbom dont la mission est d’informer et soutenir les patients. Elle finance des programmes scientifiques et médicaux en lien avec cette maladie.

(1) La fibromyalgie est une affection chronique caractérisée par des douleurs musculaires ou articulaires permanentes ainsi qu’une fatigue chronique.

N .DIAZ Sources : www.vidal.fr et association France Ekbom

(5)

ENTRE NOUS… SEPTEMBRE 2021 - N°50

HYGIE

Le syndrome des jambes sans repos

4

DEFINITION :

Le syndrome des jambes sans repos (SJSR), aussi appelé depuis 2011 maladie de WILLIS -EKBOM et que l’on nomme aussi impatiences dans les jambes ou impatiences nocturnes, est un trouble neurologique. Il est caractérisé par un besoin impérieux de bouger les jambes. Ce besoin est provoqué par des fourmillements, des picotements etc. Elles surviennent lors de moments de détente ou d’inactivité.

Il a été décrit en 1945 pour la première fois. Il est mieux connu depuis les années 1980. En France 8,5 % de la population française est atteinte du SJSR, dont 3% de façon sévère. En Italie du nord et au Canada français, cette maladie est assez fréquente. Il s’agit d’une anomalie génétique qui se transmet d’une génération à l’autre. Il touche plutôt les femmes. Il ne faut pas le confondre avec un parkinson.

CAUSES :

Il s’agit donc d’un trouble neurologique qui serait dû à un manque de dopamine dans le cerveau et la moelle épinière. La dopamine est un composé chimique important qui permet aux nerfs de communiquer entre eux et de réguler les mouvements. Il existe deux formes de cette maladie. La forme primaire dite idiopathique et la forme secondaire. La forme primaire n’a pas de cause connue. Elle débute à l’âge adulte, puis s’aggrave et atteint son pic entre 40 et 60 ans. Les formes secondaires peuvent apparaître :

 Lors d’une carence en fer car la dopamine a besoin de fer pour être produite.

 Lors d’une maladie chronique, un diabète, une insuffisance rénale (4 patients dialysés sur 10 en souffrent) une fibromyalgie (1), une polyarthrite rhumatoïde, une sclérose en plaques, une sclérose latérale amyothrophique (LA ou maladie de Charcot).

 Lors du dernier trimestre d’une grossesse des symptômes peuvent apparaître. Ils disparaissent généralement deux semaines après l’accouchement.

 Lors d’une carence en acide folique (vitamines B9).

 Lors de la prise de médicaments comme les antidépresseurs tricyllides, le lithium, les antinauséeux et les antipsychotiques.

 Lors de la prise de caféine, d’alcool, de thé, de cola.

 Et en cas de surpoids.

SYMPTOMES :

Le patient se plaint de douleurs nocturnes en général. Elles sont caractérisées par des picotements, des fourmillements, des brûlures, des contractures, des secousses, des décharges électriques, un besoin irrépressible de bouger. Cela peut durer plusieurs heures. La maladie s’aggrave avec l’âge. Les douleurs ressenties tout d’abord dans les mollets peuvent s’étendre aux cuisses et se manifester plus souvent. Dans les formes plus graves les bras peuvent aussi être atteints.

DIAGNOSTIC :

Le médecin se base sur la description des symptômes et les antécédents familiaux de la personne. Un bilan sanguin peut être demandé. Le médecin traitant pourra aussi demander l’avis d’un neurologue, afin de confirmer ou pas le diagnostic. Le spécialiste pourra, si besoin, observer au polysomnographe la qualité du sommeil durant une nuit passée dans un centre d’étude du sommeil. Il ne faut pas hésiter à consulter, car il existe des moyens efficaces de soulager cet inconfort. Quatre étapes doivent être réunies pour confirmer le diagnostic :

 Le besoin de bouger les jambes.

 L’apparition des symptômes lors des périodes de repos et surtout en position assise ou couchée.

 Les symptômes sont plus intenses le soir et surtout la nuit.

HYGIE

ENTRE NOUS… SEPTEMBRE2021 - N° 50

5

Le syndrome des jambes sans repos (suite)

 Apparition d’un soulagement lorsque les jambes bougent, lors de la marche, lors d’étirements ou de massages. A noter, la présence d’une insomnie chronique provoquée dans 80 % des cas par ces mouvements involontaires des jambes .

TRAITEMENT :

Le traitement repose surtout sur des mesures hygiéno-diététiques. Pour les cas les plus graves, un traitement médicamenteux sera instauré. Mais il faut savoir que ce syndrome ne se soigne pas. Une bonne hygiène de vie est donc nécessaire. Des repas équilibrés sont recommandés. Il faut éviter les

« excitants » : café, thé, alcool, cola qui semble exacerber les symptômes. Une activité physique douce est souhaitable de manière régulière et modérée, plutôt le matin. Elle contribuera à une meilleure qualité de sommeil. Il faut combattre le stress et ne pas trop se fatiguer. Des douches froides ou chaudes peuvent apaiser. L’hypnose apporte de l’amélioration, mais de courte durée. Il est préférable de dormir dans une pièce fraiche et ne pas trop se couvrir. Eviter les activités excitantes en fin de journée. Lorsque le SJSR dégrade trop la qualité de vie de la personne, un traitement médicamenteux peut être proposé par le médecin.

 Pour corriger les troubles du sommeil, un somnifère peut être proposé (benzodiazépines hypnotiques).

 Pour apaiser les douleurs, un antalgique (codéine - oxycodone) ou un médicament associant oxycodone et naloxone sera prescrit

 Enfin, en cas d’échec, depuis environ 10 ans, sont prescrits en France des agonistes dopaminergiques car la maladie proviendrait d’un dysfonctionnement dopaminergique. Ces médicaments permettent de réguler la dopamine et mettent trois heures avant d’être efficaces , il est donc conseillé de les prendre à heure fixe, entre 19 et 20 heures, pour être tranquille au moment du coucher. La première prescription ne pourra être faite que par un neurologue, puis le médecin traitant prendra la suite. Les effets secondaires de ces médicaments sont très importants : addiction aux jeux, boulimie, achats compulsifs, addiction au sexe.

CONCLUSION :

La marche, les mouvements, une activité cérébrale soutenue apportent un soulagement, malheureusement le plus souvent temporaire. Mais actuellement, trois recherches sont en cours au CHU de Montpellier sur le syndrome des jambes sans repos, dont une recherche sur un nouveau médicament efficace plus rapidement, ceci en collaboration avec le CHU de Grenoble. Enfin les personnes atteintes de ce syndrome peuvent se rapprocher de l’association France Ekbom dont la mission est d’informer et soutenir les patients. Elle finance des programmes scientifiques et médicaux en lien avec cette maladie.

(1) La fibromyalgie est une affection chronique caractérisée par des douleurs musculaires ou articulaires permanentes ainsi qu’une fatigue chronique.

N .DIAZ Sources : www.vidal.fr et association France Ekbom

(6)

HISTOIRE

ENTRE NOUS ... SEPTEMBRE 2021 - N°50

6

DE L’APOTHICAIRERIE à LA PHARMACIE

Depuis que la médecine existe, les pharmacies ont toujours tenu une place importante dans la cité, mais au Moyen-âge, elles s'appelaient différemment.

Le mot grec pharmakon qui désigne une plante médicinale, veut dire tout à la fois drogue au sens de remède mais aussi de poison.

Nombres d'auteurs nous expliquent depuis des siècles que ce qui différencie la drogue du poison, c'est la dose ; par exemple, le curare utilisé quotidiennement en anesthésie est un toxique puissant, les amérindiens l'utilisaient comme poison sur leurs fléchettes pour paralyser les animaux.

Avant qu'on parle de pharmacien, on était apothicaire, du grec ancien apothèké qui signifie boutique, c'est ce nom qu'on utilisait au Moyen-âge. La boutique devait être claire et aérée, on parlait déjà d'air frais et surtout elle devait être loin des cloaques, des puanteurs, des lieux enfermés, clos, où on risquait évidemment la propagation de la maladie. Ces lieux étaient choisis par les apothicaires.

Ils n'étaient pas seuls : il y avait les épiciers, que l'on appelait d'ailleurs apothicaires-épiciers, parce qu'ils utilisaient les plantes et les épices pour réaliser leurs médicaments, leurs drogues et leurs mixtures. Il y avait également d'autres métiers comme les herbiers qu'on appellerait aujourd'hui herboristes, mais c'était pourtant le nom que l'on utilisait au Moyen-âge et puis il y avait aussi les droguistes. Tous ces métiers étaient finalement rassemblés sous une même bannière, celle de l'apothicaire.

D'autre part, au Moyen-âge, il existait aussi des charlatans. Ils s'installaient sur les places des villages et arrivaient avec de prétendues panacées : des médicaments qui soignaient tout et n'importe quoi et qu’ils essayaient de vendre en plus grand nombre. Ils choisissaient ce métier pour bien gagner leur vie et s'enrichir ; charlatan (ciarlatano en italien) vient de cerretano, habitants du village de Cerreto. Village dont les habitants vendaient souvent des drogues sur les marchés. Du coup, ce nom a été transformé en charlatan.

On comprend bien que les pharmaciens sont là depuis longtemps avec leurs ancêtres. Il a fallu d'abord une décision de Louis IX (St Louis) au milieu du XIIIème siècle, précisément en1258, qui a donné aux apothicaires un statut en temps que tel. Ils sont donc reconnus comme étant fabricants de médicaments pour soigner les malades, car ils avaient du mal à se différencier des médecins et des chirurgiens qui, eux aussi, faisaient quelques préparations. Plus tard, c'est Louis XVI en 1777 qui décide de changer le nom des apothicaires en pharmaciens. Cette fois ça y est, les pharmacies sont installées.

On le sait, on doit tout cela aux Dieux grecs et à la mythologie. On a parlé de Panacée, fille d'Esculape le Dieu de la médecine et sœur d’Hygie, elle utilisait beaucoup de plantes pour soigner les êtres humains. Sur les images la représentant, on la voit entourée de nombreux flacons, vases et pots à onguents. Il y en avait par dizaine, même par centaines dans les tiroirs et sur les étagères des apothicaireries.

Certains apothicaires fabriquaient des pilules (pilula en latin signifie petites boules) qui sentaient mauvais, donc difficiles à avaler. Les plus riches faisaient poser une fine couche d'or sur les pilules ! Des apothicaires étaient aussi installés dans les monastères et autour des hôpitaux et des hospices. Au moment de la révolution, quand les ordres religieux ont été dissous, les moines qui avaient tendance à soigner leurs concitoyens sont devenus apothicaires donc pharmaciens.

Pas étonnant que la croix devant les pharmacies soit verte, avec toute la nature qui est utilisée pour pratiquer tous ces soins !

Sources : recherches sur internet Ch. BLANCHETON

DOSSIER

Vieillir en forme (suite)

ENTRE NOUS… SEPTEMBRE 2021- N° 50

3

4 - Stimuler son cerveau tous les jours

Entretenir son cerveau est tout aussi important qu’entretenir son corps.

Il existe de nombreux moyens de maintenir le plus longtemps possible la qualité des fonctions cognitives (capacités du cerveau lui permettant d’être en interaction avec son environnement). Jouer avec les mots ou les chiffres (mots croisés, Scrabble, cartes, etc...), faire des sorties culturelles encadrées, s’intéresser à des études ou à des projets sont des pratiques bien identifiées mais ne serait-ce que fréquenter les jeunes générations (garde des petits enfants, colocation) est aussi une source de stimulation et d’acquisition de nouvelles idées.

A noter

Une enquête menée par l’UFC Que Choisir en 2020 a mis en évidence que :

 72 % des personnes ayant participé pensent qu’une alimentation équilibrée et adaptée aux besoins est importante pour bien vieillir ;

 55 % estiment que l’activité physique aide à vieillir en bonne santé ;

 50 % considèrent qu’il faut se cultiver pour vieillir en forme.

Selon une étude menée par Santé Publique France, 72 % des hommes et 58 % des femmes de 55 à 74 ans bougent suffisamment.

Sources A. TURPIN

Que Choisir Santé juin 2020

Valeurs Mutualistes 4e trimestre 2019 La Revue de la MTRL mars 2020

À peine arrivé le lundi et c'est déjà vendredi .... et le mois est déjà fini ... et l'année est presque écoulée.

... et déjà 40, 50 ou 60 ans de nos vies sont passés .... et on se rend compte qu’on a perdu nos parents, des amis et on se rend compte qu'il est trop tard pour revenir en arrière … alors...

Essayons malgré tout, de profiter à fond du temps qui nous reste … N'arrêtons pas de chercher à avoir des activités qui nous plaisent … Mettons de la couleur dans notre grisaille ...

Sourions aux petites choses de la vie qui mettent du baume dans nos cœurs.

Et malgré tout, il nous faut continuer de profiter avec sérénité de ce temps qui nous reste. Essayons d'éliminer les "après"… je le fais après … je dirai après … J'y penserai après ...

On laisse tout pour plus tard comme si "après" était à nous.

Car ce qu'on ne comprend pas, c'est que : après, le café se refroidit … après, les priorités changent … après, le charme est rompu … après, la santé passe … après, les enfants grandissent … après, les parents vieillissent ...

après, les promesses sont oubliées … après, le jour devient la nuit … après, la vie se termine … et après c’est souvent trop tard ... Alors ... ne laissons rien pour plus tard … Car en attendant toujours à plus tard, nous pouvons perdre les meilleurs moments, les meilleures expériences, les meilleurs amis, la meilleure famille ...

Le jour est aujourd'hui ... l'instant est maintenant … Nous ne sommes plus à l'âge où nous pouvons nous permettre de reporter à demain ce qui doit être fait tout de suite.

À peine la journée commencée et ... il est déjà six heures du soir.

Joli texte de Boucar Diouf proposé par Jany Turpin, adhérente à Santé Aujourd’hui

(7)

Vieillir en forme DOSSIER

ENTRE NOUS… SEPTEMBRE 2021 - N° 50

2

Nous vivons plus longtemps que par le passé mais l’espérance de vie en bonne santé n’évolue pas forcément de la même façon. Rester en forme avec l’âge est un réel enjeu et pour garder son indépendance, il faut développer de bonnes habitudes le plus tôt possible. A cet égard, quatre grands domaines d’action sont régulièrement évoqués :

 soigner son alimentation ;

 bouger régulièrement ;

 lutter contre l’isolement ;

 stimuler son cerveau tous les jours.

Essayons d’y voir plus clair.

1- Soigner son alimentation

Vieillissement oblige, quelques changements ont tendance à se produire dans les habitudes alimentaires et certains d’entre eux peuvent mener à une malnutrition. Cela est particulièrement net en

matière de protéines car au fil du temps le goût pour la viande diminue sans être pour autant remplacé par une autre source.

D’une manière générale, les besoins alimentaires ne se réduisent pas avec l’âge mais l’appétit peut, lui, diminuer. Il est donc important de surveiller son poids et, passé 65 ans, de s’inquiéter davantage d’une éventuelle diminution plutôt que d’un surpoids (une étude a été menée par l’Etat de Victoria en Australie à ce sujet). L’alimentation doit rester variée et équilibrée entre fruits, légumes, protéines végétales ou animales, féculents, et demeurer une source de plaisir. Cultiver un petit jardin, cueillir soi-même ses fruits et ses légumes ou, à l’inverse, se faire porter ses repas peuvent y contribuer.

2- Bouger régulièrement

Les bienfaits de l’activité physique sur la santé sont prouvés par la science : elle permet de maintenir la densité osseuse et musculaire, la souplesse des articulations et l’endurance. Elle préserve aussi le sens de l’équilibre, la confiance en soi et participe ainsi à minimiser les risques d’anxiété, voire même de dépression. Mais il est, bien sûr, essentiel de ne pas pratiquer n’importe comment. Il faut se fixer des objectifs raisonnables, adaptés à son état de santé, à son budget et si possible réguliers. Par exemple, pratiquer une activité au moins trente minutes par jour pendant cinq jours. La marche, la gymnastique, la natation, le vélo sont des exemples bien connus mais jardiner, faire son ménage, monter des escaliers, promener un animal domestique, danser sont des pratiques tout aussi valables.

3- Lutter contre l’isolement

Il est constaté qu’à état de santé équivalent, une personne qui se sent isolée vieillit moins bien qu’une autre restant entourée. Le départ en retraite constitue en particulier une période charnière. Il faut s’y préparer, songer à des projets en rapport avec son nouveau rythme de vie. Le déménagement est aussi un événement important. Que ce soit pour aller au soleil, retrouver ses racines, changer de logement est nécessairement une coupure avec ses activités et ses attaches. Il est donc important d’y penser avant de prendre sa décision et de se renseigner sur les activités possibles une fois sur place.

Dans ce domaine, il est préférable de choisir des activités qui se pratiquent à plusieurs et qui permettent par conséquent de créer des nouveaux liens sociaux. Entrer dans un club, adhérer à une association pour soutenir une cause, faire du bénévolat sont autant de bonnes sources de nouvelles relations sociales et d’occasions de se rendre utile.

ENTRE NOUS… MARS 2018—N° 36

ENTRE NOUS… SEPTEMBRE 2021 - N° 50

7

Santé Aujourd’hui est en deuil

Jean Pierre CIANTAR nous a quittés brusquement en juin dernier. Nous avons perdu un membre fidèle et un pilier de notre conseil d’administration. Depuis 8 ans, Jean Pierre s’est beaucoup investi dans l’association.

Il en a été le trésorier vigilant, pilotant la commission finances. Il était toujours volontaire pour organiser les repas lors des réunions avec l’équipe professionnelle ou lors de nos assemblées générales. Toujours joyeux, n’hésitant pas à donner avec force son point de vue, il laissera un grand vide et beaucoup de tristesse dans notre association.

En quelques mois l’association a perdu deux membres de son Conseil d’Administration

Marie-Agnès a connu l’association lorsque les professionnels prenaient en charge son papa pour des

soins à domicile. Elle est devenue adhérente et petit à petit, a pris des responsabilités, alors qu’elle était encore en activité professionnelle. Elle a rejoint le groupe de bénévoles qui rend visite aux patients du SSIAD lors de leur anniversaire Ces dernières années, elle avait été élue au conseil d’administration. Discrète, elle y a tenu toute sa place, participant avec son bon sens aux débats et aux décisions.

Nous n’oublierons pas sa présence, son dynamisme, son

sens du service et du partage.

(8)

Qu’est-ce qu’une cotisation ?

C’est une somme minimum demandée à tout adhérent ou nouvel adhérent. Elle permet de valider l’adhésion pour l’année en cours et donne le pouvoir de participer à l’Assemblée Générale qui a lieu l’année suivante. Elle est donc annuelle, renouvelable mais aussi individuelle. En effet, chacun dans son couple ou sa famille, peut formuler son engagement personnel de soutenir l’Association. Montant de la cotisation 10 € (inchangé depuis plus de 10 ans).

==========================================================================================================

OUI je souhaite soutenir l'action de l'Association SANTE AUJOURD'HUI en adhérant : Nom : ……… Prénom : ………...

Adresse : ………...……...…

Code postal : ………..Ville : ………...

Montant de la cotisation : 10 € minimum

En espèces ou par chèque au nom de SANTE AUJOURD'HUI 5 rue de Bel Air - 69800 SAINT-PRIEST

Si vous souhaitez un reçu fiscal, pour toute cotisation supérieure à 10 €, veuillez cocher cette case.

Chères adhérentes, chers adhérents, ceci n’est pas une relance, faites circuler le journal et proposez le bulletin d’adhésion ci-dessous à vos proches, amis et voisins.

PÊLE-MÊLE

ENTRE NOUS… SEPTEMBRE 2021 - N° 50

8

Réunions 18h à 19h 30 au centre de Santé Aujourd’hui

CALENDRIER 2021 Mardi 16 novembre

Pour connaître le thème , nous vous invitons à consulter notre site internet.

Réseau LYRE au centre de Santé Aujourd’hui Calendrier du second semestre 2021

Réunion d’éducation thérapeutique pour diabétique Mercredi 20 octobre - 17 novembre et

15 décembre de 14h à 16 h Inscriptions au 04 78 76 58 46 ou

inscription@reseau-lyre.fr

Pour en savoir plus sur ces réunions, consultez notre site : www.sante-aujourdhui.com

ou téléphoner au centre 04.78.20.90.98

Sous réserve d’annulation suite aux consignes sanitaires « covid »

En hiver 1903, lors d’un voyage de l’Alabama à New York, Mary Anderson remarque que les conducteurs de tramway sont contraints de s’arrêter de temps en temps pour retirer la neige et la glace sur leur pare-brise et sont obligés de sortir leur tête de la fenêtre pour éviter de provoquer des accidents.

L’idée lui vient de créer un bras mobile, activé de l’intérieur du véhicule. Ce premier prototype d’essuie - glace sera confectionné avec une bande de caoutchouc attachée à un morceau de bois.

Le brevet sera déposé en 1904 mais, peu convaincus, les constructeurs automobiles mettront une dizaine d’année avant d’équiper leurs voitures en série.

La femme est

l’avenir de l’homme

EDITORIAL

Le bel âge 2

Hépatite E 3

Hépatite 4 (suite) 4

Activité sommeil au SSIAD 5

Vie du centre 6

Vie du centre - coin du lecteur 7

 Pêle-mêle 8

Sommaire

SEPTEMBRE 2021 - NUMÉRO 50

Entre Nous

Entre nous : Édité par

l’Association Santé Aujourd’hui 5, rue Bel Air

69800 Saint-Priest Tél. : 04.78.20.90.98

Directeur de la Publication : M.C. VIAL

Coordination et rédaction : Y . ETROY

Imprimé à 300 exemplaires Dépôt légal à parution ISSN : 2104-7812.

Saisie et maquette : Y. ETROY

Articles : C. BLANCHETON - N. DIAZ - Y. ETROY et A. TURPIN

NOTRE SANTÉ, C’EST NOUS

 Vieillir en forme Page 2-3

Le syndrome des jambes sans repos 4-5

De l’apothicaire à la

pharmacie 6

Santé Aujourd’hui est en deuil 7

Pêle-mêle 8

Et voilà, c’est une nouvelle rentrée qui vient de sonner. Après des vacances ou pour le moins, un moment de détente, nous espérons que chacun de vous est en forme pour la reprise, malgré les menaces d’un certain Coronavirus qui n’est pas encore abattu.

Nous remercions l’équipe soignante qui, lorsque leurs collègues étaient malades ou cas contact, ont dû trop souvent accepter un planning bousculé.

L’association et le centre de soins ont vécu une année marquée par des préoccupations de toutes sortes. Le découragement était souvent là, présent, qui nous guettait, puisque une difficulté résolue, une autre ne manquait pas de survenir.

Lors de notre assemblée générale du 9 septembre, nous avons pu toutefois faire un bilan positif de l’activité, même si elle a été ralentie par l’impact de la crise sanitaire. Les adhérents ont approuvé le rapport d’orientation, que les administrateurs ont pour responsabilité de mener à bien, en lien étroit avec l’équipe professionnelle.

Signalons une décision prise : la cotisation a été maintenue pour 2022 à 10 €, mais pour les personnes qui donneraient au-delà de cette somme et qui le souhaiteraient, l’association leur remettra un reçu permettant une déduction fiscale. Cette rentrée d’argent supplémentaire permettra à l’association de conforter ou développer des actions nouvelles.

Nous vous souhaitons une bonne santé pour vous et vos proches et une bonne rentrée à tous.

Marie-Claude VIAL

Références

Documents relatifs

L’assistance médicale proposée par Africa First Assist, à plus de 8 millions de bénéficiaires, vous assure une prise en charge complète, à partir de la survenance du

Le Bloc Québécois déposera un projet de loi pour que le gouvernement canadien reconnaisse l’exis- tence d’une culture québécoise et en fasse la promotion auprès des

Ce projet a fait l’objet d’un projet « supplémentaire » avec des volontaires hors temps scolaire en plus des cours, TD et projets des BTS Bâtiment 2 ème année auxquels

Tout ce qui peut faire obstacle sur les voies biliaires tels que des obstacles au niveau du pancréas ou des ganglions au niveau du hile hépatique, peut se traduire par un

Ensuite le Seigneur leur a dit : “L’homme est maintenant devenu comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal, il ne faut pas lui permettre de tendre la main pour

Pourvo tresanté,mangezau moinscinqfruitset légumesparjour.L’ab usd’alcool estdangereuxpour

phrases nécessaires 1 ; Parc Montsouris 14 :ème arrondissement1. superficie :

phrases nécessaires 2 ; Parc des Buttes-Chaumont 19 :ème arrondissement?. superficie