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il n'en est pas de même, dit-on, pour ceux de mai, de septembre et de décembre

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Texte intégral

(1)

illustré

REFLETS FRIBOURGEOIS

0 Revue bimensuelle

19 octobre 1984 N° 19

Fr. 3.50

(2)

Considéré comme béné¬

fique par les uns, maléfique par les autres, le vendredi

13 est un jour un peu mys¬

térieux. Astrologiquement, les vendredis 13 qui tom¬

bent en février, en mars, en août ou en novembre sont bien acceptés; il n'en est pas de même, dit-on, pour ceux de mai, de septembre et de décembre. Mais d'où vient que le nombre 13 est pro¬

fondément tenu en suspi¬

cion? Eh bien, l'origine de cette croyance vient du der¬

nier repas pris par Jésus.

Au temps du Christ, les Juifs se réunissaient chaque année, conformément à la loi de Moïse, le soir du quatorzième jour du mois de nisan pour célébrer le festin pascal, en souvenir du repas pris par leurs pères lorsqu'ils sortirent

d'Egypte. Avant de mou¬

rir, Jésus voulut célébrer avec ses disciples le festin prescrit par le rituel hé¬

braïque. C'est la cérémonie que nous connaissons sous le nom de Cène.

«Le soir venu, peut-on lire dans l'Evangile selon saint Marc, il vint avec les Douze. Comme ils étaient à table et mangeaient. Jésus

Avril

Vendredi Vendredi-Saint dit: «Oui, je vous le dis. l'un de vous va me livrer, un qui mange avec moi.» Ils com¬

mencèrent à s'attrister et à lui dire un par un: «Est-ce moi?» De là vient la peur de se trouver treize à table, car l'un des assistants, dit-on, mourra dans l'année.

D'origine chrétienne égale¬

ment est la croyance à la nocivité du vendredi: le Christ est mort un vendredi et l'Eglise a fait de ce jour un jour d'abstinence et de contrition. Toutefois, cette superstition est opposée à l'enseignement théolo¬

gique, puisque le jour té¬

moin du supplice du Christ est pour les chrétiens le jour où l'humanité fut rachetée.

Cependant, si la majorité des gens déteste les vendre¬

dis, un petit nombre leur accorde une valeur béné¬

fique. Cette journée a eu d'illustres partisans. Le pape Sixte Quint aimait le vendredi avec passion parce que c'était le jour de sa promotion au cardinalat.

François Ier assurait que tout lui réussissait le ven¬

dredi. Henri IV, quant à lui, chérissait ce jour de préférence aux autres, parce que c'était un ven¬

dredi qu'il avait rencontré la marquise de Verneuil, celle de toutes ses maîtresses qu'il aima le plus, après Gabrielle d'Es- trées.

Au Moyen Age, c'est vo¬

lontairement un vendredi que le chancelier scellait les lettres dites de «rémission», c'est-à-dire de pardon.

L'Eglise a toujours con¬

damné cette crainte super¬

stitieuse, comme d'ailleurs celle du nombre 13. Quoi qu'on en dise, c'est un jour dont on se méfie!

Gérard Bourquenoud

2 FR60URG

(3)

SOMMAIRE

FRBOUR©"

Revue bimensuelle d'informa¬

tion et d'actualité paraissant le premier et le troisième vendre¬

di du mois. Organe officiel de l'Association Joseph Bovet et des Fribourgeois «hors les murs».

Rédaction et administration:

Imprimerie Fragnière S.A. - 35.

rte de la G Là ne - Case postale 331 - 1701 Fribourg - Tél.

037/24 75 75 - Télex 36 157 IFF.

Rédacteur en chef responsable:

Gérard Bourquenoud (Gruyère - Sarine - Lac).

Correspondants et collaborateurs:

Monique Peytregnet (Ans et culture - Glane et Ve- veyse).

Alfred Oggier - Marc Waeber (bconomie et politique).

Albert Jaquet (Musique et folklore).

Rose-Marie Essel»

(Social et éducation).

Marcel Brodant (Sports).

Serrlct d'abonnements et d'expédition:

Catherine Kacera Abonnements:

Annuel: Fr. 66.50. Semestriel:

Fr. 37.-. Etranger: Fr. 81.-. Par avion: Fr. 105.-. Vente au nu¬

méro: Fr. 3.50. Compte de chèques postaux 17-2851 Tirage:

8500 exemplaires

La reproduction de textes ou d'illustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la ré¬

daction - la rédaction n'assume aucune responsabilité pour les manuscrits et photos non com¬

mandés.

Pnblkité:

Assa - Annonces Suisses S.A. - 10. bd de Pérolles - 1700 Fri¬

bourg - Tél. 037/22 40 60. Dé¬

lai de réception des annonces:

15 jours avant la parution.

2 Le billet de Gérard Bourquenoud 4 Une femme au Conseil fédéral 7 Du cœur et de l'espoir

9 Corminbœuf: une commune en pleine expansion

15 Inauguration du complexe scolaire, sportif et adminis¬

tratif de Corminbœuf

20 Reflets de la Fête cantonale des cadets à Prez 24 Créer pour sauver l'artisanat dans le canton 28 Ces petites choses qui...

32 La ronde des districts

Un drapeau pour les grenadiers Centenaire de la Freiburgia

Un drapeau pour les tireurs de Lentigny-Corserey 37 Equipes de 1rc ligue: Fribourg-Fétigny-Payerne 43 Coup d'œil sur le marché-concours de taureaux 47 Des acrobates chinois au Cirque Knie

Couverture

Des artistes chinois au Cirque Knie

L'acrobatie chinoise a toujours été un art populaire, ce qui a influencé son style. Dans leurs exhibitions, les artistes utilisent de préférence, comme accessoires, des objets d'usage quotidien. Au nombre de 12 000 actuellement en Chine, ils sont formés dans des écoles d'Etat et constitués en groupements professionnels.

Photo Krenger

(4)

SOCIÉTÉ

Le Vully en fête pour ses vendanges

Rompant avec la tradition vou¬

lant que la première journée de la Fête des vendanges du Vully soit épargnée par la pluie, l'édition 84 de cette manifestation n'a bénéfi¬

cié que d'une brève accalmie permettant heureusement au cortège de se faufiler entre deux averses. Préparé sur le thème

«Disneyland au Vully», le défilé réserva au nombreux public de magnifiques tableaux pleins de vie et de couleurs. Une brève

partie officielle permit à M. Phi¬

lippe Chautems, député, de ren¬

dre hommage au travail des vi¬

gnerons et de saluer avec cordia¬

lité les nouveaux habitants d'une terre vulliéraine réputée pour son sens de l'accueil.

La fête se poursuivit dans les stands et les guinguettes sous le signe de la bonne humeur et.

hélas, du parapluie!

(Photos FI)

QD Le coup de fil de Berne

Mme KOPP, conseillère fédérale

C'est fait.

Le 2 octobre 1984 restera une journée historique dans l'histoire des institutions po¬

litiques de notre pays.

Une femme a été élue par l'Assemblée fédérale (Con¬

seil national et Conseil des Etats réunis) à la charge de conseillère fédérale.

Le Parti radical-démocrati- que suisse aura été le premier parti à réussir à faire accepter cette nouvelle situation, après que le Parti socialiste suisse a été le premier, lui. à présenter une femme.

Il a eu l'intelligence de ne pas en faire un chantage, comme l'année dernière le président du PSS, M. Hubacher. Au contraire, il a même présenté deux candidats. On peut presque dire, maintenant, que ce qui avait été ressenti comme un manque de cou¬

rage a été le fait d'une grande habileté. Cela aura permis aux socialistes de soutenir et de voter dans une très large mesure Mme Kopp. Celle-ci a aussi bénéficié du soutien de nombreux démocrates-chré¬

tiens qui voulaient voir ce problème réglé pour avoir les mains libres pour présenter un homme pour succéder à M. Furgler.

Cet événement heureux lais¬

sera malgré tout quelques souvenirs amers. Ceux rela¬

tifs à l'immense et coûteuse campagne de dénigrement organisée et entretenue par certains journalistes qui ne méritent pas ce titre contre le mari de Mme Kopp. Aller rechercher, par détectives in¬

terposés. des anciennes se¬

crétaires d'il y a quinze ou vingt ans pour les interroger, aller fouiller dans le passé d'un homme et d'une femme pour en ressortir tous les manquements est indigne d'une presse qui est encore libre. Espérons que le man¬

que de succès de telles ma¬

nœuvres. dont l'habitude a été prise à propos de l'élec¬

tion de M. Friedrich, y met¬

tra un terme. Sans quoi plus personne à la longue n'osera être candidat à un poste poli¬

tique.

Alfred Oggier

4 FRßOURG

(5)

FÊTONS ENSEMBLE

Un bel anniversaire

Mme Virginie Sallin, actuellement au home Saint-François, à Fribourg, a fêté récemment son quatre-vingt-dixième anniversaire à l'Hôpital de Billens, où elle se trouvait à la suite d'une fracture à une jambe. Veuve depuis 1969, de Victor Sallin qui fut boucher à Villaz- Saint-Pierre, elle a élevé quatre enfants qui l'ont complimentée lors d'une réunion familiale à l'hôpital. Durant l'hiver, elle vit dans le foyer de sa fille à Sargans. Demeurée lucide et joyeuse, elle coule des jours paisibles après une vie de travail et de dévouement.

FRIBOURG illustré souhaite à cette maman et grand-maman de vivre encore longtemps parmi les siens en y ajoutant nos félicitations.

Dompierre:

l'ancien buraliste octogénaire

Une belle fête de famille a réuni, à Dompierre, les enfants et petits- enfants de M. François Ducry, ancien buraliste-facteur, qui célébrait son 80e anniversaire aux côtés de son épouse. M. Ducry bénéficie depuis le 1er octobre 1969 d'une retraite bien méritée, ce qui ne l'empêche pas de collaborer à la tâche de son successeur qui n'est autre que son fils Raphaël.

(Photo FI)

Domdidier:

quatre nonagénaires

Les autorités de Domdidier ont tenu à fêter avec gentillesse quatre habitants de la localité franchissant cette année le cap de leurs 90 ans d'âge. Il s'agit de Sœur Louise-Madeleine, M1"" Marie Lambert et Léa Corminboeuf (alitée le jour de la fête) et M. Maurice Godel. Ce fut M. Michel Chardonnens, syndic, qui leur apporta les voeux de la communauté.

(Photo FI)

Souscrire un abonnement à FRIBOURG illustré c'est aussi faire bénéficier un parent ou un ami

d'un merveilleux cadeau.

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IL ÉTAIT UNE FOIS

Un souvenir d'autrefois C'est un fidèle abonné à notre revue, M. Emile Schroeter, de Grolley, qui nous a fait parvenir cette magnifique photo souvenir de l'Ecole primaire de Grolley de 1890. Au centre, au milieu de ses élèves, nous reconnaissons M. Albert Schroeter, instituteur. Etant donné l'âge de cette photo (94 ans), il n'y a que très peu d'espoir pour que certains élèves s'y reconnaissent.

Ja kgtse äou patl

Demindze ou Mothèlon Chu j'ou intrètsantà, Dè vèr k'min lè budzon Chè chart organijà.

Chu on iron dè chapin, On iron dè viye chapi, L'è je wuityi graniin A là è rèvinyi.

Iran tréti a koua Kan l'an j'ou apèchu, Ke chayeché du mon cha Dou pan è dou linju.

Lè budzon

To tsô, chin tarlaià, Chè chon betà in Irin.

Di frèjè l'an porta, Bà din lou magajin.

Po lè pye grô mochi, Chè betàvan dutrè.

Chin lou dèkoradyi, Rèvinyan adi rè.

Chu rè vinyè gugà, Vè le tron dutrè kou.

Pye tà kan chu pachà.

L'avan dza to rèvou.

Brdvè dzin dou payi, Li a pè Mothèlon Po vo j'inkoradyi, Prâ dè galé budzon.

Vouityidè chin ke fan, Kemin chan travayi.

Po di frèjè dè pan, Kemin chan lou j'idyi.

André a Dzojè a Marc

6 FR6CXJRG

(7)

SOCIAL

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encarté Bt

s 06 numéro

Action de Noël 1984

Elle démarre... pour vous, pour nous, pour eux qui ont besoin de votre générosité afin que Noël leur apporte un peu de bonheur. Le comité de l'Action de Noël de FRIBOURG illustré a pris contact avec un groupe de dames aides- soignantes qui s'occupent bénévolement de personnes seules et handicapées. Ces Fribourgeois et Fribourgeoises qui vivent à nos côtés cachent par pudeur leur misère et leur solitude. Je vais vous raconter en quelques mots la vie de Claudette, de Jean, de Victor et Maria et de quelques autres. Mais il y en a trente, cinquante qui partagent le même sort et le même désespoir. Lisez plutôt-

Victor et Maria, 76 et 78 ans, vivent au 3e étage dans un deux pièces sans salle de bain avec les toilettes à l'extérieur. Eh oui! il y en a encore, des gens de chez nous, qui vivent dans ces condi¬

tions, car ils n'ont pas les moyens de faire autrement. Les réfugiés politiques n'en voudraient pas, de ces appartements, mais d'humbles citoyens de notre ville y sont contraints. Victor, très handicapé, prend «l'air» dans le corridor, tandis que Maria va péniblement au marché. Les repas sont frugaux. Pour la toi¬

lette et le ménage, un petit ré¬

chaud à gaz procure dix litres Claudette a 72 ans et n'a jamais

été mariée. Tous ses meubles, son unique richesse, sont dans une seule pièce. Elle ne peut se déplacer que péniblement. Ses jambes ne la portent plus. At¬

teinte du diabète, elle ne peut suivre, avec son AVS, le régime qui s'impose. Elle a passé sa vie à faire de la couture pour des maisons de la place. Elle retou¬

chait de belles robes qu'elle n'a jamais pu porter. Mais ni ran¬

cœur, ni animosité dans sa bou¬

che. Elle était contente de son sort. Avec l'âge, la maladie est venue et sa modeste rente ne lui permet aucun extra. Pas de frigo ni d'appareils ménagers dans sa minuscule cuisine. Personne ne vient la voir, si ce n'est les aides- soignantes deux à trois fois par semaine. Alors elle raconte et ses yeux fatigués s'illuminent... Tout lui manque... des linges doux pour faire sa toilette, un bon savon, une robe de chambre... et beaucoup d'amitié et de compré¬

hension. Savez-vous que Clau¬

dette ne laissera pas partir l'aide- soignante sans lui offrir de temps à autre une plaque de chocolat pour ses enfants? Et nous, al- lons-nous passer à côté d'elle sans tendre une main?

Jean a maintenant 60 ans. Dans son enfance, il est atteint d'une maladie incurable qui le con¬

damne à la chaise roulante. Il vit dans un petit studio d'un rez-de- chaussée. Il apprend, au prix de mille efforts sans cesse répétés, à se débrouiller seul. Il fait sa cuisine lui-même, sa toilette, se lève et se couche seul en y met¬

tant plus d'une heure et demie. Sa volonté à acquérir une certaine

Photo G. Bd

P Pourquoi ne pas renouveler une telle rencontre?

indépendance a pour résultat une diminution de sa rente d'incapa¬

cité. Il fait une demande pour obtenir une chaise électrique.

Son honnêteté lui fait perdre les 800 francs d'économies si péni¬

blement acquis, car l'assurance- invalidité ne payera que la diffé¬

rence. Mais aucune plainte chez cet homme charmant, vif d'es¬

prit. Sortir de son appartement, voir un peu la nature est un plaisir qu'il ne peut s'offrir. Une fois par mois, un ami fidèle paye un taxi pour l'emmener dîner au restaurant. Cest son jour de fête.

Il retrouve des visages amis, le bruit de la foule, notre beau pays... et il oublie pour quelques instants son infirmité et sa soli¬

tude. N"a-t-il pas droit à une vie sociale, ce Jean qui mérite notre admiration?

d'eau chaude qu'il faut économi¬

ser. Pas de télévision pour se distraire un peu. Les enfants? Ils sont hors du canton et font leur vie en oubliant qu'ils ont des parents qui espèrent une visite...

Ils s'en apercevront quand il sera trop tard... Qui aurait un poste en couleurs pour ce couple oublié?

Et que dire de Joseph, le petit vieux de 80 ans. qui prenait son unique plaisir dans sa promenade journalière jusqu'au bistrot du coin? Depuis l'augmentation du ballon de rouge, cette joie est devenue interdite. C est que son argent de poche est minime, une fois sa pension payée. Joseph n'a- t-il pas droit à retrouver ses copains et un peu d'amitié?

Et Gustave, paralysé d'un côté, abandonné par sa femme à cause de son état, mérite-t-il sa soli¬

tude? Il verse encore une pension pour ses deux enfants qu'il adore.

Pourtant, sa femme gagne bien sa vie et la partage avec un autre.

Alice utilise dix fois le même sachet de thé et n'a pas d'eau chaude... Personne ne pense à elle. Ses enfants disent en soupi¬

rant: «On refera la maison quand elle sera morte.»

Hélas oui. ces cas sont véridiques et il y en a beaucoup d'autres...

Mais ces misères restent cachées car ces braves gens ont leur fierté et ne se plaignent jamais. Quand on sait que certaines familles de réfugiés touchent 1300 francs par mois, loyer, électricité et assurances payés, on se demande où est la justice?

Qui ne demande rien n'a rien, dit-on. Si vous étiez à la place de ces solitaires démunis, demande- riez-vous l'aumône? J'en doute...

C'est pourquoi on s'adresse à votre cœur. Noël est là pour aider sans blesser, pour partager un peu de ce qu'on a en suffi¬

sance. pour donner une parcelle de son temps et de son amitié.

N'attendez pas pour faire un geste, si modeste soit-il. Un billet glissé dans une enveloppe, un coup de téléphone à la rédaction et nous accourrons. Nous comp¬

tons sur vous pour une TV couleurs, quelques postes de ra¬

dio. un frigo, des tricots, des draps, des chemises de nuit, des robes de chambre, des linges, des savons, du café, des paniers gar¬

nis, du tabac... N'envoyez que du beau, du neuf; on ne déballe pas un cadeau enrubanné pour y découvrir à l'intérieur des vête¬

ments usagés... Noël doit appor¬

ter la joie et nous espérons trou¬

ver un rayon de lumière dans les yeux de nos protégés qui seront aussi les vôtres. Ouvrez vos cœurs, tendez la main et pour vous aussi. Noël sera différent parce que vous aurez compris son vrai sens qui est dans l'amour du prochain, r .m g Première liste des donateurs dans un prochain numéro.

Toute correspondance est à adresser à:

Action de Noël 1984 FRIBOURG illustré 35, route de la Glâne 1700 Fribourg Pour vos dons:

CCP 17-9555-7.

(8)

LES JEUX

Résultat du concours du 21 sep- Le labyrinthe... par «pécé»

tembre 1984

Il s'agissait de l'église et du château de Font, dans la Broyé Index des personnes qui nous ont donné une réponse exacte:

Chantai Maillard, Chapelle-sur-Oron-, Bernard Monney, Mathod;

Astrid Roubaty, Ecuvillens; Paul Pesse, La Joux; Irma Morel, Ecuvillens.

Le tirage au sort a désigné comme gagnant d'un abonnement de trois mois à notre revue:

Bernard Monney, Mathod.

LE PUZZLE DE FRIBOURG'

R A M G R G R

• L

L Y E P U N A U

Y N G A 0 Y V S

G U M E B F A 5

5 N E F I R F Y

V E S I E 5 S E

M 0 R N I R

• •

Y L

0 N T S E M S A

Règles du jeu:

Cette grille contient dix mots tirés du thème: Localités fribourgeoises.

Pour les retrouver, il vous faut partir de la case marquée par un point et. comme dans un labyrinthe, suivre des lettres qui se touchent toujours, verticalement ou horizontalement. Une lettre ne sert qu'une fois. Le chemin à parcourir ne se recoupe jamais. La sortie se trouve dans la case signalée par deux points. Dans la grille, les accents ne sont pas pris en considération.

Solution quelque part dans notre revue.

Le lecteur doit reconstituer ces éléments et nous fournir la réalité en indiquant de quelle localité il s'agit et dans quel district elle se trouve.

Le tout collé sur une carte postale qui sera adressée à: Concours

«FRIBOURG illustré», case postale 331. 1701 Fribourg.

Délai: 28 octobre 1984.

Les réponses reçues après ce délai ne sont pas acceptées.

Qui êtes-vous?

Un abonnement de trois mois à FRIBOURG illustré vous est offert.

Seule la personne adulte figurant sur cette photo peut s'annoncer.

Annonce:-vous par écrit à la Rédaction de FRIBOURG illustre Rte de la Glane 35 1701 Fribourg.

T:

vâ 4

T 8 FRBQJRG

(9)

BONJOUR MONSIEUR LE SYNDIC DE.

CORMINBOEUF

Un village en pleine expansion

A la porte de Fribourg, dans une campagne verdoyante et fertile, nous découvrons la commune de Cormin¬

bœuf qui, autrefois, s'appelait Saint- Georges, nom du patron de la cha¬

pelle. Longtemps, son économie était basée essentiellement sur l'agricul¬

ture. Sa population s'adonnait tout particulièrement à l'élevage du bétail, à la production laitière, ainsi qu'à la culture des céréales et des légumineu¬

ses. Une commune dont on ne parlait guère jadis, mais qui retient l'atten¬

tion aujourd'hui, tant son développe¬

ment de caractère résidentiel a été rapide. N'est-elle pas devenue en l'espace de quelques années la ban¬

lieue de Fribourg?

A la téte de cette commune sarinoise qui jouit d'une situation reposante et calme, appelée à avoir la faveur des citadins à une époque où l'on parle de plus en plus de la qualité de l'environ¬

nement, un Conseil communal de sept membres que préside M. Albert Joye, syndic depuis 1981 et membre de l'Exécutif de Corminbœuf depuis 1978. Cet homme âgé de quarante- quatre ans, père de deux enfants, technicien à l'Office cantonal de la

protection des eaux, a beaucoup plus d'obstination et d'efficacité qu'il n'en paraît, beaucoup plus de force et de ténacité aussi. Il possède en effet une volonté peu ordinaire et du dyna¬

misme en abondance... même si cela ne transparaît pas sur les traits de son visage! Il s'acharne au travail comme s'il entendait constamment démon¬

trer que l'habit ne fait pas le moine, que la prestance ne fait pas le poids! Il

est homme mesuré, réfléchi, plus porté à consulter et compulser ses dossiers. Il a de la souplesse, il sait se plier à bon escient pour ne point se rompre inutilement. Il a de la mé¬

thode dans ses activités et de l'entre¬

gent dans ses démarches. Il nous l'a prouvé lors de l'entretien qu'il a bien voulu accorder à la rédaction de

«FRIBOURG illustré». En effet, dé¬

sireux de respecter la collégialité, l'interview a été réalisée avec la colla¬

boration de tous les membres de l'Exécutif.

Comme tant d'autres localités campa¬

gnardes de notre canton, Cormin¬

bœuf subit l'influence de l'évolution économique. Son expansion quelque peu précipitée a contraint le Conseil communal à construire un nouveau complexe scolaire, sportif et adminis¬

tratif, qui a été inauguré le 28 septem¬

bre 1984. Il est incontestable que de tels sacrifices financiers porteront à la longue leurs fruits et que la commune en retirera un bénéfice certain, con¬

crétisé par la formation et l'éducation de la jeunesse.

Gérard Bourquenoud

Une partie du village de Corminbœuf. avec, au centre, le nouveau complexe scolaire, administratif et sportif.

(10)

BONJOUR MONSIEUR LE SYNDIC DE.

CORMINBOEUF Un village

en pleine expansion

INTERVIEW

FRIBOURG illustré ■ Mes¬

sieurs les Conseillers, pouvez- vous nous définir la position de votre commune tant au point de vue géographique que des liai¬

sons routières et ferroviaires?

Conseil communal - Notre com¬

mune bénéficie d'une situation privilégiée, en ce sens qu'elle est située à environ cinq kilomètres à l'ouest de la ville de Fribourg et qu'elle se trouve à proximité immédiate des principales voies de communication. Elle est des¬

servie par les routes cantonales Fribourg-Avenches et Fribourg- Payerne, alors qu'elle n'est qu'à deux kilomètres de l'entrée et sortie de l'autoroute. La gare ferroviaire la plus proche est celle de Belfaux, sur la ligne Fribourg- Payerne. Notre localité est reliée au chef-lieu du canton par un service d'autobus de la compa¬

gnie de transports GFM.

La chapelle Saint-Georges.

Le Conseil communal de Cormlnbaeuf De gauche à droite: MM. Roger Python, conseiller; Edmond Rosset, conseiller;

Jean-Joseph Simonet, conseiller; Albert Joye, syndic; René Guisolan, secrétaire; Jean-Claude Monnat, conseiller;

Jean-Marie Remy, conseiller; Augustin Bochud, vice-syndic.

FI - N'est-il pas exact que le village de Corminbœuf connaît un réjouissant développement de caractère résidentiel?

C.C. - Après une longue période de stabilité, notre commune connaît actuellement un dévelop¬

pement quelque peu précipité, tout particulièrement en ce qui concerne les constructions rési¬

dentielles. Cependant, depuis

PhotosG Bourquenoud-FI

deux ans. nous constatons une tendance de plus en plus marquée pour de petits immeubles locatifs groupés. Illustrons ce développe¬

ment de Corminboeuf par quel¬

ques chiffres: en 1900, notre village comptait 414 habitants;

en 1970, il y en avait 486; en 1980, le nombre est monté à 78S, alors qu'aujourd'hui notre commune a une population de

1050 habitants.

Les autorités communales envi¬

sagent l'avenir avec un esprit constructif. En effet, le plan d'aménagement local approuvé en 1978 prévoit des zones de construction à faible et moyenne densité, tout en veillant à mainte¬

nir le caractère rural et le cachet de notre village.

FI - Est-ce que votre commune abrite des artisans et est-elle disposée à accueillir des indus¬

tries?

C.C. - Nous n'avons que très peu d'artisanat dans notre village, mais de nombreuses entreprises de construction ont leur avenir assuré. D'autre part, notre com¬

mune, qui est membre du Con¬

sortium de la nouvelle zone in¬

dustrielle du Grand-Fribourg.

dispose de terrains destinés à l'implantation d'entreprises in¬

dustrielles et artisanales.

Autorités communales de Corminbœuf Albert Joye

Syndic

Administration générale Augustin Bochud Vice-syndic

Transports - Communica¬

tions - Protection des eaux Jean-Claude Monnat Conseiller

Ordre public - Santé - Af¬

faires sociales - Energie Jean-Joseph Simonet Conseiller

Enseignement - Culte - Culture - Loisirs

Edmond Rosset Conseiller

Approvisionnement en eau - Economie - Immeubles - Forêts

Jean-Marie Remy Conseiller

Constructions - Aménage¬

ment du territoire Roger Python Conseiller Finances - Impôts

10 FRBOURG

(11)

BONJOUR MONSIEUR LE SYNDIC DE...

FI - L'agriculture a-t-elle en¬

core sa place dans votre village?

C.C. - Elle a encore sa place pour la raison que, sur une superficie communale de 560 ha, quelque 300 ha sont encore exploités par les agriculteurs. D'autre part, le plan d'aménagement local pré¬

voit le maintien d'une zone agri¬

cole importante. Les exploita¬

tions sont aujourd'hui au nom¬

bre de onze et la production laitière 83 s'est élevée à environ 670 000 kilos.

FI - Est-ce que l'infrastructure de votre commune est réalisée?

C.C. - Des trottoirs ont été cons¬

truits et un éclairage a été installé sur la route principale qui tra¬

verse le village.

Notre commune étant membre du Consortium pour l'alimenta¬

tion en eau potable de la ville de Fribourg et des communes voisi¬

nes, le ravitaillement de Cormin¬

bœuf est assuré à satisfaction par la station de Villars-sur-Glâne.

Pour œ qui est de l'épuration des eaux usées, notre commune est également membre de l'Associa-

CORMINBOEUF Un village

en pleine expansion

tion intercommunale pour l'épu¬

ration des eaux des communes des bassins versants de la Son- naz-Crausa. Les collecteurs de quartiers étant déjà réalisés, il ne reste plus qu'à construire le col¬

lecteur principal, projet actuelle¬

ment à l'étude.

En ce qui concerne la protection civile, la commune de Cormin¬

bœuf fait partie du groupement intercommunal de Givisiez. A l'heure actuelle, nous avons 500 places à disposition.

Dans le domaine de la radio et télévision, notre commune est raccordée au réseau Télénet.

FI - Comment est organisée l'Instruction de la jeunesse?

C.C. - Nous avons actuellement six classes primaires et une classe enfantine. L'effectif moyen des classes est de vingt-deux élèves.

L'enseignement est assuré par quatre instituteurs et trois insti¬

tutrices. Une classe maternelle a également vu le jour grâce à l'initiative privée.

FI - Votre commune est-elle équipée de locaux pour les acti¬

vités culturelles et sportives?

C.C. - Une halle polyvalente est à disposition de la population de¬

puis quelques mois. Elle a été réalisée dans le cadre de la cons¬

truction du complexe communal (école, administration et sports), qui a été mis en exploitation à la fin de l'année 1983 et qui a été

Une des plus anciennes fermes de Corminbœuf, celle de l'Hoirie de Schaller.

Un grenier qui a fort belle allure.

inauguré récemment. Précisons que cette halle polyvalente a déjà incité de nombreux sportifs à constituer de nouveaux groupe¬

ments (badminton, tennis de ta¬

ble, ski-club, tennis). Il est évi¬

dent que les sociétés plus ancien¬

nes (football, société de jeunesse, etc.) ont également la possibilité d'utiliser ces nouveaux locaux pour leurs activités.

Le groupe folklorique «La Chan¬

son des Quatre Saisons», qui anime agréablement la vie de notre village, organise régulière¬

ment des concerts en collabora¬

tion avec d'autres ensembles suisses et étrangers.

La société de jeunesse est égale¬

ment très active. Emmenée par un président dynamique, elle or¬

ganise des rallyes, des rencontres avec les enfants, ainsi que la manifestation annuelle au cours

de laquelle a lieu la promotion civique.

Des locaux (abris P.C.) ont été mis à disposition des jeunes pour exercer leur talent de musiciens.

C'est ainsi que deux orchestres ont déjà été créés depuis un an.

Un mot sur la chapelle Saint- Georges, qui a été entièrement restaurée et qui se prête admira¬

blement à des manifestations de caractère religieux.

FI - Venons-en à l'aspect écono¬

mique de votre commune. Com¬

ment se présentent les finances?

Quelles sont les recettes fiscales et quel est le montant des dettes?

C.C. - Selon la classification des communes fribourgeoises, Cor¬

minbœuf se trouve depuis plu¬

sieurs années en classe II. Cela signifie que notre commune bé¬

néficie actuellement d'une situa-

Administration René Guisolan

Secrétaire - Boursier et per¬

cepteur d'impôt Marin Angeloz Agent AVS Pierre Gremaud Employé communal Jean-Pierre Barras Commandant du feu

Marcel Guisolan Inspecteur du bétail Henri Wyss Gérant des cultures François Angeloz Caisse-maladie «L'Ave¬

nir» et Mutualité scolaire Pierre Neuhaus

Concierge du complexe scolaire, sportif et adminis¬

tratif

(12)

BONJOUR MONSIEUR LE SYNDIC DE...

tion financière favorable. En ef¬

fet, les recettes fiscales se mon¬

tent à 1,7 million de francs par année sur le revenu et la fortune.

Le contribuable de notre localité verse nonante centimes d'impôt communal par franc payé à l'Etat, ainsi qu'une contribution immobilière de 2%o. Quant à la dette actuelle, elle s'élève à 6,5 millions de francs. Elle repré¬

sente l'équivalent des importants investissements consentis ces dernières années.

FI - Avez-vous des projets à l'étude pour améliorer la qualité de la vie des habitants?

C.C. - Notre commission d'urba¬

nisme étudie actuellement l'amé¬

nagement d'une zone réservée à l'activité sportive, à la détente et à l'amélioration des espaces de jeux. Une zone de verdure est déjà prévue entre la future zone industrielle et le centre du village.

FI - Le Conseil communal a-t-il un vau à exprimer pour l'avenir de Cormlnbauf?

C.C. - Notre premier devoir est de veiller sur l'évolution de notre village, afin que celle-ci se fasse harmonieusement, dans le but de conserver jalousement le carac¬

tère villageois tant souhaité par les habitants de Corminbœuf.

Interview réalisée par Gérard Bourquenoud

CORMINBOEUF Un village

en pleine expansion

Une heure avec...

M. Adrien Wyss, doyen de Corminbœuf

En flânant dans cette localité à la recherche d'images pour illustrer le reportage sur la commune, j'ai eu l'immense plaisir de bavarder une heure durant avec un au¬

thentique terrien, un homme très chaleureux et courtois, qui connait ce village comme sa po¬

che puisque né le 13 novembre 1889, à Corminboeuf, sa com¬

mune d'origine. Fils de paysan, il a travaillé toute sa vie sur un domaine agricole, aujourd'hui exploité par son fils Henri. Avec son épouse Lucie née Telley, de Lovens, décédée le 6 juillet der¬

nier, Adrien Wyss a élevé une famille de huit enfants qui lui font tous honneur. Sa femme, une maman au coeur d'or, a.

durant plus de soixante ans et cela chaque samedi, effectué le trajet Corminbœuf - Fribourg au moyen d'un char tiré par un cheval, pour vendre ses œufs, ses légumes et fleurs au marché de la capitale. Adrien, lui, s'adonnait tout spécialement à l'élevage du bétail et à la culture des céréales.

Notons qu'en plus de son travail à la ferme, il a assumé durant trente ans la présidence de la société de laiterie qui, en recon¬

naissance de son activité, lui a conféré la distinction de prési¬

dent d'honneur.

Son frère Henri, décédé l'an passé à l'âge de quatre-vingt- quinze ans. a siégé pendant un demi-siècle au Conseil commu¬

nal en assumant d'autre part les

fonctions de boursier et de per¬

cepteur d'impôt.

Depuis de nombreuses années, le doyen de Corminbœuf vit dans le foyer de son fils Henri, un homme très connu dans la loca¬

lité pour son dévouement à la cause publique. 11 a en effet fait partie du Conseil communal du¬

rant vingt-quatre ans. Gérant des cultures depuis dix ans, il est aussi secrétaire du syndicat d'éle¬

vage de Belfaux depuis trente ans. Le Herdbock suisse qui, au mois de novembre, tient son assemblée à Zollikofen, lui a attribué chaque année la mention

«Excellent» pour la parfaite te¬

nue des registres généalogiques.

Il y a également quinze ans que M. Henri Wyss assume la prési¬

dence de la société de laiterie et de la caisse locale du bétail. En plus de cela, avec la collaboration de sa sympathique épouse, il ac¬

corde beaucoup d'attention à son père qu'il respecte au plus haut niveau.

Encore lucide et toujours sou¬

riant, le doyen de Corminbœuf se porte à merveille. Il n'a, en effet, jamais eu à se plaindre de sa santé. Quelle chance pour un homme qui, le 13 novembre prochain, passera le cap de ses quatre-vingt-quinze ans!

FRIBOURG illustré se fait un réel plaisir de féliciter Adrien Wyss à l'occasion de ce bel anniversaire et lui souhaite une santé physique aussi belle que sa Des villas serrées les unes contre les autres pour économiser de l'énergie.

santé morale, afin qu'il puisse, lui aussi, bénéficier du fauteuil du Conseil d'Etat.

G. Bourquenoud

Sociétés locales La Chanson des

«Quatre Saisons»

Michel Ducarroz. directeur Jean-Daniel Guisolan. pré¬

sident

Société de jeunesse Serge Viel, président Groupement des Dames Paula Genilloud. prési¬

dente Football-Club Corminbcuf

Gabriel Mettraux, prési¬

dent

Ski-Club «St-Georges»

Robert Corpataux. prési¬

dent

Club de tennis de table Nicolas Hemmer, prési¬

dent

Club de Badminton Nicolas Hemmer, prési¬

dent

Tennis-Club Corminbauf Jean-Claude Baechler. pré¬

sident

Hockey-Club Corminbcuf Jean-Paul Berset. président Société de laiterie Henri Wyss. président

12 FR60URG

(13)

CORMINBOEUF

Un village en pleine expansion

BONJOUR MONSIEUR LE SYNDIC DE...

Pour les «mordus» des chevaux Le Centre équestre de Cormin-

bœuf est, depuis le 1er juillet 1984, propriété de Ruth et Pierre Brahier, un couple très sympa¬

thique qui assume avec une rare compétence la direction de ce centre connu loin à la ronde pour ses leçons d'équitation, de vol¬

tige, de dressage, et qui s'occupe également de la pension et du commerce de chevaux.

Situé à l'orée de la forêt, ce centre équestre accueille en permanence plus de 50 chevaux qui sont entraînés et éduqués dans une halle couverte de 25 m sur 50 ou

un carré extérieur de 20 m sur 60. On y découvre aussi une cantine où chacun peut se restau¬

rer, des vestiaires, des douches et une grande place de parc.

Le maître d'équitation est M.

Kerry Christie, lequel est aidé dans sa tâche par Pierre Brahier.

Il y a lieu de relever que ce centre équestre organise également des cours d'équitation intensifs pour les jeunes et que les enfants du village de Corminbœuf bénéfi¬

cient d'un rabais de 140 francs sur l'abonnement.

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ÉCOLE ET ÉDUCATION

Le complexe scolaire, sportif et administratif de Corminbœuf

Une merveilleuse réalisation pour tous!

Vendredi 28 septembre 1984, c'était jour de fête pour la commune de Cor¬

minbœuf qui inaugurait en musique et en chansons son complexe scolaire, sportif et administratif, une splen¬

dide réalisation déjà fonc¬

tionnelle depuis quelques mois. La cérémonie, agré¬

mentée par les productions de la fanfare de Belfaux, les enfants des écoles et le chœur mixte «La Chanson des Quatre Saisons» de Corminbœuf, a permis à la population d'entendre un message du syndic de la localité, M. Albert Joye, qui eut l'honneur de saluer

de nombreuses personnali¬

tés.

Invités et habitants de ce village sarinois ont eu l'im¬

mense joie de découvrir la très belle œuvre du sculp¬

teur Emile Angeloz qui dé¬

core l'esplanade de ce com¬

plexe fort réussi et dont l'architecture s'intégre agréablement au paysage de ce coin de terre. C'est l'abbé Bernard Allaz, curé de la paroisse de Belfaux, qui fit la description de cette sculpture d'Emile Angeloz réalisant la synthèse de ceux qui l'ont précédé et la réaction aux habitudes cul¬

turelles que ceux-ci ont im¬

posées, tel un éloge de la fuite, du temps qui passe!

Le chef spirituel de cette communauté fit ensuite ap¬

pel à la Providence pour que celle-ci donne sa grâce et sa bénédiction, sans quoi le complexe scolaire, spor¬

tif et administratif de Cor¬

minbœuf manquerait iné¬

vitablement d'efficacité et d'épanouissement.

De l'esplanade où elle avait commencée, la manifesta¬

tion s'est poursuivie dans la halle de gymnastique où le conseiller d'Etat Marius Cottier, directeur de l'Ins¬

truction publique, a, dans une allocution bien pesée,

M. Albert Joye, syndic, durant son allocution.

relevé que l'inauguration d'un complexe scolaire, sportif et administratif tel que celui de Corminbœuf, est un grand jour pour les communes qui connaissent ces réalités humaines. Cette réalisation, devait-il encore préciser, est un instrument de travail tant sur le plan de l'instruction que celui de la pratique des sports. M.

François Angeloz, prési¬

dent de la commission de construction, fit également un exposé fort intéressant sur les tractations relatives à l'achat du terrain, les travaux d'infrastructure, l'équipement intérieur, l'aménagement extérieur, le problème d'économie d'énergie, protection civile, etc. Il est vrai que tout, dans ce complexe, a été prévu pour garder une dimension humaine et faire en sorte que ceux et celles qui l'utili¬

sent à bon escient pour leur instruction et leur éduca¬

tion, ne soient pas dépaysés et se sentent à l'aise.

Gérard Bourquenoud

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ÉCOLE ET ÉDUCATION

Le complexe scolaire de Corminbœuf

Le local de la société de jeunesse.

Historique

L'ancienne école, celle construite au siècle passé, se dressait au carrefour de la poste, à l'intersec¬

tion des routes de Chésopelloz et de Matran. Elle hébergeait une classe de garçons et une de filles de tous les degrés, de chacune 50 à 60 élèves. Vétusté, ce bâtiment ne pouvait plus, décemment, re-

PhotosG. Bourquenoud-FI

cevoir les écoliers. Ainsi, en 1966, l'Assemblée communale vota le crédit nécessaire à la construction, en 1966-1967, du bâtiment voisin du complexe inauguré aujourd'hui.

Mais, dès la fin des années soixante, Corminbœuf prit son essor, plus particulièrement dans la construction de maisons fami¬

liales. C'est ainsi que, quelques

années seulement après son inau¬

guration, ce bâtiment pourtant récent s'avéra d'une capacité in¬

suffisante. D'une part, le nombre d'élèves, et c'est heureux, crois¬

sait rapidement, à cause et grâce à l'arrivée de jeunes ménages.

Les directives émises par la DIP exigeaient la diminution des ef¬

fectifs par classe et, partant, l'augmentation du nombre de classes. En outre, l'école enfan¬

tine fut introduite en 1971, mais il fallut, faute de place, la loger ailleurs, dans un premier temps dans l'immeuble en face du bâti¬

ment scolaire, puis par la suite dans l'ancienne poste.

4n

La sculpture d'Emile Angeloz.

Dès 1974, l'idée d'une nouvelle construction préoccupa l'autorité communale. Cependant, ce n'est qu'au printemps 1977 qu'une commission fut chargée de l'étude de ce projet. Cette com¬

mission devint d'ailleurs la com¬

mission de construction. Elle était composée de: M. François Angéloz, président; M. Christian Yerly, secrétaire; MM. Félix Monney, Roger Roulin, Jean- Claude Spicher, Ugo Waldner, Charles Chenaux (représentant de la commune de Chésopelloz), Albert Joye (dès 1978), Jean- Charles Bochud (remplaçant M.

Monney dès 1981), Jean-Joseph Simonet (dès 1982), membres.

Aussi, est-ce avec un plaisir tout particulier que nous pouvons au¬

jourd'hui, avec fierté, inaugurer ce complexe qui s'intègre parfai¬

tement dans le paysage du vil¬

lage. Il permet de mettre à dispo¬

sition de nos enfants, de la jeu¬

nesse, des sociétés sportives et culturelles, de toute notre popu¬

lation et de l'administration des installations modernes, adaptées à notre temps.

Que ce complexe soit un lieu d'études, de réflexion, d'échange d'idées, un endroit privilégié de rencontres, l'indispensable élé¬

ment de cohésion de notre popu¬

lation!

Le Conseil communal La classe

des garçons de Corminbœuf, en 1895

Cette magnifique photo du temps passé, réalisée par E. Lorson, de Fribourg, nous montre la classe des garçons de Corminbœuf en 1895. Elle a donc quatre-vingt- neuf ans. Au centre, nous recon¬

naissons l'instituteur, M. Adrien Marguet. alors que le seul survi¬

vant de tous les élèves de cette classe se trouve sur le cheval de bois, deuxième depuis la gauche.

Il s'agit de M. Adrien Wyss. âgé aujourd'hui de 95 ans et qui est le doyen des habitants de Cormin¬

bœuf.

Cette photo nous a été remise par son fils Henri que nous remer¬

cions vivement

(18)

LE HUITIÈME DISTRICT

Les Fribourgeois de Genève en fête pour le millième match de Camille Berger

Les quatre frères Berger, tous footballeurs, de gauche à droite: Max, Camille (FC Prez-vers-Noréaz), Antoine et Jean-Claude.

1000e match en «actifs»

Le 8 septembre 1953, alors qu'il était âgé de 16 ans, M. Camille Berger jouait son premier match de championnat ASF au sein de l'équipe de Prez-vers-Noréaz. Il y a de cela 31 ans. Que de souve¬

nirs... de peines... mais aussi beaucoup de joies... et quelques

«bleus»! Camille a joué douze ans avec Prez-vers-Noréaz, cinq ans avec Villars-sur-Glâne, deux ans avec Collex-Bossy et 13 ans à l'AS fribourgeoise de Genève, toujours avec le même enthou¬

siasme.

MM. Robatel et Rodi, présidents des deux clubs fribourgeois. ont réuni quelque 30 joueurs, tous anciens camarades de jeux de M. Berger, pour disputer ce cé¬

lèbre et historique 1000e match du joueur - entraîneur des Fri¬

bourgeois de Genève contre une

sélection des vétérans fribour¬

geois de la Ville de Calvin.

Les gentlemen de l'AS fribour¬

geoise

Ainsi surnommés par le journal

«La Semaine sportive», les vété¬

rans de cette Amicale sportive s'enorgueillissent en effet de n'avoir écopé d'aucun avertisse¬

ment durant les six dernières saisons du championnat gene¬

vois de football. Le fair-play de mise à tous matchs disputés par ces gentlemen leur a valu de recevoir le trophée Fair-play de l'ACGF (Association cantonale genevoise de football) à trois reprises. Voilà un bel exemple de sportivité.

Une journée souvenir qui fera date dans le cœur des Fribour¬

geois et de tous leurs amis.

Jo Frutschy Sous le haut patronage de leur plus illustre représentant,

M. Roger Dafflon, maire de la ville, les Fribourgeois de Genève se sont réunis le dimanche 16 septembre écoulé pour fêter deux événements particulièrement sympathiques.

Sur le terrain du Vieux-Bureau à Meyrin, le FC Amicale sportive fribourgeoise de Genève, dirigé par son dynamique président, M. Yves Poulin, a en effet saisi l'occasion de son traditionnel «rallye» pour honorer tout spécialement M. Camille Berger, entraîneur des actifs du club et de la section de vétérans durant six années consécutives et sans aucun avertissement.

Cette manifestation a également vu la présence des présidents des associations de football des cantons de Fribourg et de Genève, MM. Bernard Carrel et Pierre Dumont. L'ASF avait délégué M. Georges Monney, bien connu des footballeurs suisses.

AS fribourgeoise II, S'ligue (enlratnee par Camille Berger).

Debout de gauche à droite: A. Romanens. R. Ulveling. Ph. Bavard.

J.-M. Pedretti. L. Ortenzi, J.-P. Ramos.

Devant de gauche à droite: P. Frauchiger. A. Zuliani. C. Hofstetter, D. Furnari. A. Carchia, R. Zuliani.

18 FR60URG

Vétérans de l'AS fribourgeoise de Genève (Fair-play 6 ans consécutivement) Debout de gauche à droite.- G. Sugnaux, M. Pagliuca. J.-P. Gremaud.

P. Schiltknecht. R. Wvss, R. Ducrest. H. Rolle, G. Cochard, M. Sosso.

J. Meyer, R. Dernierre. G. Normand.

Devant de gauche à droite: J. Nicolini, A. Barbier, R. Perruchoud, C. Daetwyler, J. Frutschy, O. Mayer (entraîneur: Michel Zosso).

Comité de l'AS fribourgeoise de Genève Alphonse Eltschinger, président d'honneur;

Yves Poulin, président administratif;

Gabriel Cochard. vice-président;

Jo Frutschy - Raymond Demierre, secrétaires;

Otto Mayer - Jacky Perroud. caissiers;

Daniel Baronciani - Danie! Randi - Pietro Rossi, membres adjoints;

Café-Restaurant du Village-Suisse - Carl-Vogt 43 - 1205 Genève, local du club

Case postale 46 - 1211 Genève 8. adresse officielle.

(19)

LE HUITIÈME DISTRICT

Avec les Fribourgeois de Berne

André Deschenaux, son épouse Marie-Claire el Virginie.

M. et M"" R oben Bongard el leurs deux filles.

La Société fribourgeoise de Berne, présidée par M. Claude Favre, a organisé au mois de septembre dernier une sortie- recrotzon dans le village sarinois de Rössens. Cette balade sur la terre d'origine a vu la participa¬

tion de quelque cinquante mem¬

bres qui ont été accueillis et salués en termes chaleureux par M. Robert Ayer, syndic de la localité, qui leur a suggéré de découvrir les ruines du Château d'Illens, dont l'histoire rappelle des événements entre Fribour¬

geois et Bernois.

Précisons encore que la soirée familiale de cette vivante section de l'AJB dans la Ville fédérale aura lieu le 1" décembre pro¬

chain au Restaurant «Innere Enge» qui avait été fermé et qui, à la suite d'un recours des ci¬

toyens de Berne, continuera son exploitation. Une décision qui réjouit tout particulièrement nos compatriotes établis dans cette ville, lesquels vont ainsi retrou¬

ver leur ancien local.

G. Bd

Conrad el Solange Bulllard el leurs enfanis en compagnie de M. et M"" Félix Böschung, à droite.

Cercle fribourgeois de Nyon:

une journée de retrouvailles dans le Jura vaudois

C'est à Saint-Cergue, cette char¬

mante localité du Jura vaudois, que le Cercle fribourgeois de Nyon a organisé récemment une sortie destinée à resserrer les liens d'amitié entre les membres.

Ce fut une très belle journée au cours de laquelle M. Marcel Grandjean, président, eut la joie de saluer ses compatriotes, les membres d'honneur du Cercle,

quelques personnalités, ainsi que les délégués des sections de Mon¬

treux et de Genève. Il ne manqua pas de féliciter très chaleureuse¬

ment deux membres méritants du Cercle: MM. Louis Geinoz et Robert Perrotti qui, l'été dernier, ont fêté leur soixante-dixième anniversaire.

R. P. - G. Bd

(20)

MUSIQUE ET FOLKLORE

Les jeunes sont un exemple pour les aînés

Comme l'a si bien dit M. Jean- Michel Hayoz. directeur du Con¬

servatoire de Fribourg, «les jeu¬

nes sont un exemple pour les aînés». En effet, alors que l'eu¬

phorie de ces joutes musicales s'est quelque peu estompée, il faut bien reconnaître qu'une fête cantonale des musiques de cadets a quelque chose de particulier.

Particulier par le-fait que ce sont tout d'abord les aînés qui en assurent le parrainage et l'orga¬

nisation.

Bien structuré par un comité cantonal compétent, dont les ac¬

cords sont mis au point par une commission de musique dyna¬

mique. le cahier des charges est remis à la société organisatrice.

Quinze mois sont nécessaires à celle-ci, afin de résoudre tous les grands et petits problèmes. Pour cela, un comité d'organisation a été constitué.

C'est dans l'enthousiasme que les personnes contactées se sont mises à disposition des responsa¬

bles. Elles en furent récompen¬

sées par la réussite de la fête.

En efTet. samedi après-midi déjà, le village s'est métamorphosé par l'arrivée des fanfares de cadets;

de la musique partout. Oui vrai¬

ment. la fête commençait, comme par enchantement. Tou¬

tes les fenêtres, les maisons et les places se sont parées, à qui serait la plus belle.

Dès l'aube dimanche matin, de partout les jeunes musiciens, les

accompagnants et les amoureux de la musique ont envahi les places et les trottoirs. Dans cette ambiance de fête, qui est allée grandissante jusqu'au bouquet final, le cortège et le morceau d'ensemble. La joie rayonnait sur les visages et dans les cœurs de cette jeunesse merveilleuse. C'est ainsi que les organisateurs et toutes les bonnes volontés ont été remerciés. Merci à vous, chers jeunes musiciens et musiciennes.

Après ces jours vécus dans l'allé¬

gresse. où les générations se sont côtoyées dans l'amitié, la ques¬

tion financière intervient au se¬

cond plan. Bien entendu que pour les responsables, il est tou¬

jours agréable de boucler les comptes avec un bénéfice. A cet égard, ce fut également une réus¬

site.

H. Coquoz, président du CO

(21)

"ȆU5G

(22)

GASTRONOMIE

Hôtel-Restaurant

Fribourg, une ville pleine d'at¬

traits. située entre montagnes et lacs, dans un paysage idyllique où le folklore est bien vivant. Il suffit de faire quelques pas en dehors de ses murailles pour découvrir le pays où se fabrique le célèbre fromage de Gruyère.

Au cœur de la vieille ville, calme et pittoresque, sur les rochers qui surplombent la Sarine, une mai¬

son de patricien au riche passé historique ouvre son portail aux hôtes exigeants.

D'abord, visitons; le lieu est co¬

quet. tout à la fois cossu, bour¬

geois. chaleureux; bref, en un mot comme en deux: « Fasci¬

nant». L'hôtel comprend qua-

M. Jacques Galilei, directeur.

rante chambres meublées avec goût, lesquelles offrent aux hôtes le confort digne d'une maison de cette catégorie avec: bain ou dou¬

che, W.-C., TV, radio, téléphone à communication directe et un minibar. Les deux restaurants sont connus loin à la ronde pour l'excellence de leur cuisine. A

«La Marmite», on vous propose

A la tête de cette grande maison qui occupe à l'heure actuelle près de trente collaborateurs, un jeune directeur d'origine française qui travaille depuis dix ans dans l'hô¬

tellerie suisse et qui a acquis une formation spécialisée dans l'or¬

ganisation. Désireux de voler de ses propres ailes pour mieux donner cours à sa fantaisie. Jac-

Pour jouir de bons mets et digne du nom

les meilleurs plats de la cuisine française, ainsi que des fruits et poissons de mer. A «L'Escar¬

got», on vous sert des menus avantageux ainsi que des snacks légers et Tins. Enfin, pour se divertir, les Fribourgeois avisés et les clients de l'hôtel se retrou¬

vent au Disco-Duc. Et n'ou¬

blions pas que la situation incom¬

parable et le cachet font du Duc Bertold un cadre idéal pour des cocktails, réunions d'affaires ou manifestations privées.

ques Gaillet qui n'a pas froid aux yeux a, en l'espace de quelques mois, pris deux résolutions fon¬

damentales. Tout d'abord, il s'est marié avec Marianne Tinguely, de La Roche, une Fribourgeoise de pure souche qui. après avoir acquis une formation à l'Ecole hôtelière de Lausanne, joue à merveille le rôle d'hôtesse d'ac¬

cueil. puis s'est lancé en prenant, il y a une année, la direction de l'Hôtel Duc Bertold, à Fribourg.

Pour marquer dignement ce pre-

Mmr Marianne Gaillet-Tinguelv, hô¬

tesse.

d'un confort

mier anniversaire comme direc¬

teur et hôtesse de cet hôtel. M. et Mme Jacques Gaillet-Tinguely ont organisé une journée «Portes ouvertes» qui a connu un vif succès et qui a séduit un nom¬

breux public.

Il ne reste plus qu'à attendre la confirmation de cette première impression favorable.

Gérard Bourquenoud

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(23)

LE MONDE LITTÉRAIRE

Le ranz des vaches

Du chant de bergers à l'hymne patriotique Par Guy Serge MÉTRAUX

On connaît bien le ranz des vaches, ce chant qui réunit des milliers de Suisses lorsqu'il est repris en chœur à la Fête des vignerons. Pourtant, si chacun en a fredonné une fois au moins le refrain, peu connaissent son histoire. D'où vient-il? De l'abbé Bovet? De Jacques-Dalcroze?

Rien de tout cela: c'est un ancien chant de bergers, né dans les Préalpes suisses, et dont on con¬

naissait plusieurs versions, alé¬

maniques et romandes, il y a trois cents ans déjà.

Mais voici le plus extraordinaire:

au XX IIIe siècle, des intellectuels français. Rousseau en tête, re¬

marquent l'émotion intense dé¬

gagée par cette chanson: ils en font, pour toute l'Europe, l'hymne et le symbole de la nostalgie, en répandant la lé¬

gende (car c'en est une) selon laquelle les soldats suisses au service de l'étranger désertaient ou mouraient en l'entendant. Dés lors, le ranz des vaches est connu

peuple et une musique pour le peuple - Le ranz des vaches de la Gruyère. 1813.

L appel de la pairie et Je la nature. Le ranz des vaches et la nostalgie - Patrie, nature et poé¬

sie: le XIXe siècle.

Le ran; des vaches et le sentiment national. La naissance d'un chant national - La diffusion du ranz des vaches - Le ranz des vaches au XXe siècle.

Le ran: des vacltes artistique: la musique, la poésie, l'image, lui musique et la poésie - Le style

ranz des vaches et le pittoresque suisse - L'artiste et le ranz des vaches.

Conclusion: le pouvoir du mythe.

160 pages, au grand format 24 x 28 cm. 96 illustrations, dont 36 en couleurs. Reliure sous jaquette laminée en quadrichro¬

mie. Prix de lancement: Fr. 59.-.

Dès le 1er décembre 1984: Fr.

69.-. Kn vente aux Editions 24 heures, av. de la Gare 39.

1001 luiusanne. tél. 021/20 95 53. et dans les librairies.

Le machiavélisme de village Pierre-Philippe Bugnard

partout: pour les esprits cultivés du XIXe siècle, il dit le regret de la petite patrie, la valeur de la vie simple et tranquille des monta¬

gnards. la beauté de la nature alpestre. A leur tour, les Suisses s'en emparent, l'adoptent comme un chant de ralliement. Il sera joué à la Fête des bergers d'Un- spunnen. en 1805 et 1808. puis à la Féte des vignerons. On l'enten¬

dra en 1828 à l'Opéra royal de Covent Garden, dans un opéra portant le titre: «Home, sweet home, or the Ranz des vaches»!

Les plus grands musiciens (Beet¬

hoven. Liszt. Wagner) l'harmo¬

nisent et l'intègrent à leurs œu¬

vres. Destin fabuleux, cas unique dans la musique folklorique. Ce livre très richement documenté raconte son histoire et sa légende.

Au sommaire

La musique et les paroles. Une musique de bergers - La musique - Les paroles - Une musique du

«Le machiavélisme de village», une monographie qui balaie quel¬

ques clichés - véhiculés d'autant plus volontiers qu'on aurait bien de la peine à les confirmer - à propos des conflits de pouvoirs entre la ville et la campagne à la fin du XIXe siècle. L'étude de Pierre-Philippe Bugnard. publiée par le Front Littéraire, s'est atta¬

chée aux rapports que la Gruyère entretenait avec la République de Fribourgde 1881 à 1913. L'his¬

torien gruérien a préparé cet important travail sous la direc¬

tion scientifique de Maurice Aguhlon, professeur et historien à Paris I. Plus de 120 pages de ce volume sont consacrées aux notes d'auteur, aux sources, aux cartes, graphiques et statistiques auxquels l'analyse se réfère.

«Le machiavélisme de village»

est un gros livre pour lequel P.-Ph. Bugnard a, pendant près de dix ans. recherché et consulté un nombre impressionnant de documents qui lui ont permis de restituer le régime de Georges Python, l'homme qui entra au Grand Conseil fribourgeois en 1881 et y siégea jusqu'à sa mort en 1927; une carrière et des méthodes politiques qui seraient aujourd'hui vivement contestées.

Le projet de Georges Python était alors de faire de Fribourg un haut lieu du catholicisme et de la tradition. Le seul district qui s'opposa à cette politique centra¬

lisatrice et parfois hasardeuse, c'est la Gruyère conservatrice

qui appréciait mal la mainmise de Fribourg dans ses affaires.

P.-Ph. Bugnard a restitué ces trente ans d'histoire avec la ri¬

gueur de l'historien qui ne laisse rien au hasard. Bien qu'écrit sans affectation, l'ouvrage s'adresse plutôt à ceux et celles qui sont curieux de connaître une tranche d'histoire régionale et plus parti¬

culièrement de la Gruyère indé¬

pendante qui a peine à accepter l'interventionnisme de Fribourg.

Des illustrations intéressantes complètent fort à propos cette passionnante monographie.

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Vos spécialistes en cuisines

Henri Beaud, Albeuve

Bloechle Fils SA, Estavayer-le-Lac Castel-Casteila Frères, Neirivue Ecosa SA, Villars-sous-Mont Magnin Frères, Sâles / Gr.

Steinhauer & Fils, Chavannes-Ies-Forts Armand Toffel, Middes

FABRICATION SUISSE

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Créer pour sauver l'artisanat fribourgeois

L'artisanat, comme l'art, est une expression. A celle-ci s'insère la vie, avec ses exigences, son potentiel d'enrichissement, son dessèchement aussi, sa réalité quotidienne avec laquelle il faut, bon gré mal gré, toujours créer. Et selon que l'artisan lui oppose une résistance rigide ou nuancée de souplesse, poussé qu'il est par un désir, une aspiration qui lui vient peut-être de son enfance, il se forge une personnalité qu'il donne à ce qu'il fabrique, recherchant par une constante curiosité la satisfaction de son propre style.

Une visite aux fabricants d'agencements de cuisines du Pays de Fribourg nous permet de mieux saisir ce qu'est l'artisanat réel, telle une constatation qui mérite réflexion. En effet, ces artisans du bols se perfectionnent sans cesse et enrichissent leur métier autant par nature que par souci du travail bien fait et longuement mûri.

Ils vous font découvrir l'expression de leur artisanat tant au travers de leur profession que par l'approche de l'homme. Bien que réunis sous un même label de qualité, au sein d'un groupement actif et dynamique, chacun travaille pour soi, selon son goût personnel. Puisqu'ils sont tous en mesure d'offrir des agencements de cuisines d'une réelle beauté et d'une authentique créativité, pourquoi ne pas leur donner la possibilité d'élargir le champ de leur production? Il vaut donc la peine de battre la campagne pour se familiariser avec cet artisanat bien de chez nous qui illustre parfaitement l'activité du Groupement fribourgeois des fabricants d'agence¬

ments de cuisines.

Gérard Bourquenoud

INTERVIEW

Fi - Quand et par qui a été fondé le Groupement fribourgeois des fabricants d'agencements de cuisines (G F AC)?

GFAC - Ce groupement a été fondé le 16 juillet 1980 par des fabricants spécialisés de notre canton qui s'adonnent à plein temps à la fabrication artisanale d'agencements de cuisines personnalisés. Les fondateurs sont les entreprises Henri Beaud. Albeuve; Bloe¬

chle Fils S.A.. Estavayer-le-Lac; Castella Frères S.A., Neirivue; Ecosa S.A.. Villars- sous-Mont; Magnin Frères. Sâles (Gruyère);

Ronald Steinhauer. Chavannes-les-Forts; et Armand Toffel. Middes.

FI - Dans quel but bien défini a-t-il été créé et que défend-il?

GFAC - Il a été fondé en vue de sauvegarder les intérêts des membres qui ont l'obligation d'être des fabricants spécialisés d'agence¬

ments de cuisines. Le but principal est de commercialiser et de proposer des agence¬

ments de eu isi nés de fabrication su isse et pl us particulièrement fribourgeoise.

FI - Pouvez-vous décrire l'activité de ce groupement?

GFAC - Nous nous réunissons à intervalle plus ou moins régulier afin de mettre en commun nos expériences, de parler de nos soucis et de problèmes pouvant survenir au sein de nos entreprises respectives. D'autre

part nous nous efforçons, par nos contacts, d'améliorer sans cesse nos produits.

FI - Est-il exact que le GFAC a pour mission première de sauvegarder le label de qualité suisse et d'auvrer à la promotion d'un produit de chez nous?

GFAC - Il est vrai que notre groupement attache une grande importance à la sauve¬

garde du label de qualité suisse. Il est de notre devoir de sensibiliser nos clients potentiels et les architectes sur le fait que nous fabriquons entièrement nos cuisines, ceci contrairement à bon nombre d'agenceurs qui font le com¬

merce de meubles finis en provenance de l'étranger.

Fi - Peut-on connaître l'expression de votre artisanat dans la fabrication d'agencements de cuisines?

GFAC - Les membres de notre organisation sont des entreprises dont la fabrication est typiquement artisanale. Nous offrons à nos clients des agencements de cuisines cons¬

truits sur mesure et s'adaptant parfaitement à chaque situation. Nous sommes même en mesure de compléter l'agencement de base par un ensemble de mobilier avec boiseries, plafond et coin à manger, etc. Chaque

Cuisines suisses pour la vie.

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