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Structure fine de la bande ν1 de CD3Cl

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00206904

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00206904

Submitted on 1 Jan 1970

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Structure fine de la bande ν 1 de CD3Cl

Claudine Betrencourt-Stirnemann, Claude Alamichel

To cite this version:

Claudine Betrencourt-Stirnemann, Claude Alamichel. Structure fine de la bande ν1 de CD3Cl. Jour-

nal de Physique, 1970, 31 (4), pp.285-287. �10.1051/jphys:01970003104028500�. �jpa-00206904�

(2)

285

STRUCTURE FINE DE LA BANDE 03BD1 DE CD3Cl

Claudine BETRENCOURT-STIRNEMANN et Claude ALAMICHEL

Laboratoire

d’Infrarouge (*),

Chimie

Physique,

Faculté des Sciences de

Paris,

Bâtiment

350, 91, Orsay (Reçu

le 5 novembre

1969)

Résumé. 2014 La structure rotationnelle de la bande 03BD1 de CD3Cl a été étudiée à 2 160 cm-1 ; environ 200 raies ont été identifiées sans

qu’apparaisse

une anomalie de structure.

Summary. 2014 The rotationnal structure of the 03BD1 band of CD3Cl near 2 160 cm-1 has been studied ; 200 lines have been assigned without any obvious structure anomaly.

JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 31, AVRIL 1970,

M.

Morillon-Chapey

et G. Graner

[1] ]

ont montré

que la bande V1 de

CH3Cl

ne

présente

pas d’anomalie

de structure. Il était donc intéressant de voir s’il en

allait de même pour la bande

parallèle V1

du chlorure de

méthyle

trideutéré

qui

avait seulement fait

l’objet

d’une étude en moyenne résolution

[2].

Le spectre a été effectué à l’aide du

spectromètre

à

haute résolution du

type

SISAM

qui

avait été utilisé pour le chlorure de

méthyle

à la référence

[1 ] et

dont

la limite de résolution est d’environ

0,035 cm -1.

A l’aide d’une cuve à réflexions

multiples

de

type White,

on a réalisé un parcours de 8

mètres ;

la

pression

du

chlorure de

méthyle

trideutéré variait de 1 à

2,5

torrs suivant les

enregistrements.

Le spectre

présente

l’allure

classique

d’une bande

parallèle,

avec trois

types

de raies :

Nous avons identifié 14 branches

Q (de K

= 2 à

K =

15) qui apparaissent

très

intenses,

bien

séparées

et pour

lesquelles

l’alternance ternaire des intensités est très visible. Par contre la structure en J de ces

branches

Q

n’a pas pu être mise en évidence. De

plus,

on note une diminution brutale d’intensité des

branches Q

à

partir

de K = 16. Les branches

Q1~

et

Q 18

se trouveraient alors

superposées

aux raies

~P4{8)

et

QP4(9)

anormalement intenses sur le spectre.

Environ 180 raies

QPK(J)

et

QRK(J)

ont été identi-

fiées. Leur nombre

quantique K

ne

dépasse

pas 5 et pour certaines séries J atteint la valeur 30. En

général,

il n’a pas été

possible

de

séparer

les raies correspon- dant à K = 0 et K = 1.

Nous avons confirmé nos attributions en utilisant les relations de combinaison du niveau fondamental

explicitées

par W. E. Blass et T. H. Edwards

[3].

A

partir

de ces données

expérimentales,

nous avons

effectué un calcul de moindres carrés en admettant que les

fréquences

obéissent à la relation

classique :

En utilisant les

paramètres

ainsi

obtenus,

nous

avons ensuite reconstitué le spectre par le calcul.

Comme il a été dit

plus haut,

le nombre

quantique

K

ne

dépasse

pas

5,

aussi le

paramètre

et la diffé-

rence

(DK - D")

sont-ils assez mal déterminés : il en

résulte que les branches

Q

de K élevé ne peuvent être

correctement reconstituées par le calcul. Pour amélio-

rer ces résultats nous avons effectué un calcul de moindres carrés en utilisant les raies

QRK(J)

et

QP,(J)

ainsi que les branches

Q observées,

mais en affectant

un

poids

élevé aux branches

Q

dont le nombre quan-

tique K

est élevé et dont le

pointé

est

précis.

Pour esti-

mer la valeur de J au sommet des branches

Q,

on a effectué des reconstitutions

préalables

d’abord à

l’aide des constantes de la

littérature, puis

à l’aide de

nos

premiers

résultats. D’autre part, nous avons attribué aux sommets

pointés correspondant

à la

superposition

des raies K = 0 et l~ =

1,

un nombre

quantique

fictif K =

0,6

ce

qui

a

permis

d’utiliser ces mesures dans ce calcul. Pour obtenir cette valeur

on considère un niveau fictif ayant une

population

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01970003104028500

(3)

286

égale

à la somme des

populations

des niveaux K = 0 et K = 1 dans l’état vibrationnel

fondamental ;

on

admet alors que le sommet de la raie fictive

qu’on pourrait

obtenir à

partir

de ce niveau est confondue

avec le sommet

correspondant

à la

superposition

des

raies K = 0 et K = 1. Les

paramètres Dïj

et

D;K

ont

été fixés à la valeur mesurée en microonde

[4].

Les résultats sont

indiqués

dans le tableau

1 ;

l’ac- cord entre

fréquences

observées et calculées est

bon, puisque

l’écart

quadratique

moyen est de

0,017 cm-1.

Une

quinzaine

de raies

correspondant

à K = 0 et

K = 1 ont été attribuées à la variété

isotopique CD3 C13 7.

Pour faire un calcul de moindres carrés

avec ces données

expérimentales,

on a admis que pour cette molécule les

paramètres Djj, DJK

et

DK

étaient

les mêmes dans l’état fondamental et l’état V1 = 1 . Les constantes obtenues sont

consignées

dans le

tableau II. Les

fréquences

observées et calculées pour les deux variétés

isotopiques

sont

indiquées

dans les

tableaux

III,

IV et V.

TABLEAU 1

(*)

Valeurs fixées

d’après [4].

TABLEAU II

(*)

Valeurs fixées

d’après [4] :

on a de

plus imposé

On a

imposé

On peut remarquer que les variations des cons- tantes de l’état fondamental à l’état V1 = 1 sont rai-

sonnables ;

en

particulier

les variations des constantes D

TABLEAU III

sont tout à fait vraisemblables et des variations du même ordre de

grandeur

avaient été obtenues pour

CH3Cl [1].

Dans le tableau 1

figurent

les résultats obtenus en fixant les

paramètres

dans l’état fondamen- tal

(valeurs égales

à celles obtenues en

microonde).

Un calcul effectué en les laissant libres donne des valeurs voisines : on

pourrait

donc utiliser nos résul- tats pour mesurer les

paramètres

dans l’état fondamen- tal. Comme on peut le voir sur les

figures jointes (1)

l’accord entre le spectre

expérimental

et le spectre reconstitué est en

général

très

bon ;

des

divergences apparaissent

dans les

branches Q

de K élevé

qui

ont

une intensité

particulièrement

forte sur le spectre

expé- rimental ;

on en trouve aussi au début de la branche

P, où,

en

particulier,

les raies attribuées à la variété iso-

topique CD3Cl37

ont une intensité

plus

forte sur le spectre

expérimental

que sur le spectre reconstitué.

En

dépit

de ces

quelques divergences

entre le spectre reconstitué et le spectre

expérimental,

nous confir-

mons dans l’ensemble les

premiers

résultats de cette étude

[5],

à savoir que la

bande v,

du chlorure de

méthyle

trideutéré

s’explique

fort bien à l’aide des

formules

classiques

donnant les

fréquences

des raies.

C’est

pourquoi,

nous avions affirmé que cette bande ne

présente

pas d’anomalie de structure. Par

ailleurs,

(1) Le spectre expérimental y est systématiquement placé

au-dessus du spectre reconstitué.

(4)

287

TABLEAU IV

FIG. 1.

FIG. 2.

TABLEAU V

nous avons fait le spectre des bandes 2 vs et

2 v2 ; la

bande

2 v2

et la composante

parallèle

de

2 vs peuvent

donner lieu à une résonance de Fermi avec vl mais

ces deux bandes ont un aspect très

perturbé

contrai-

rement à vl. Il serait peu

logique

d’admettre une réso-

nance entre deux bandes dont l’une

(2

v2 ou 2

vs)

aurait

une structure très

perturbée

et l’autre

(vl)

une struc-

ture très

classique

à

quelques

anomalies d’intensité

près.

La

bande vl

de

CD3Cl,

tout comme la

bande vl

de

CH3CI,

ne

présente

pas d’anomalie de structure

apparente.

Bibliographie

[1] MORILLON-CHAPEY (M.) et GRANER

(G.),

Journal of

Molecular Spectroscopy, 1969, 31, 155.

[2] JONES, POPPLEWELL et THOMPSON, Spectrochimica Acta, 1966, 22, 659.

[3] BLASS (W. E.) et EDWARDS (T. H.), J. Mol. Spectry, 1967, 24, 111.

[4] GARRISON, SIMMON et ALEXANDER, J. Chem. Phys., 1966, 45, 413.

[5] ALAMICHEL (C.), C. R. Acad. Sci. Paris, Série B, 1969, 268, 483.

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