•
COlJlISSION ECOrOl'1I',.UZ POU.~ L'liFHI,;U;
Cycle d'atudes sur la planification et la gestion budg,J-taires
Auriis-AMba, 3-13 octobre 1966
l!:TUDE
Distr.
LlhITlCE
E/CN.14/BUIJ/6 15 septembre 1966
FJ:-lAlTCAI~
Original "
M"Gh,IS
jl I
E, Cl'l.14/EUD/6
TAEL, DES l'lliTI-"',-"S
£'aragraphes
I. INT,WlJUCTION •••••.• 0 • • • , • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 0 0 0 • • • • • • 0 • •A. Considerations generales ....4 ~ ~ • ~ • • • • c • • ~ • • • • • c • " . . . . .
Eo
Accroissement et modification des d ep en s e e ,
0 0 0 " 0 • • •C. Accroissement et modification des recettes de l'.Gtat D. Volume des depenses et des recettes de
1'~tat•••••••
1 - 11 12 - 138 14 - 25 26 - 80 81 129 130 138 III., E,VOLU'l'I01'l HECEFTE D;';", FIJI"Jl}TCE0 PUBLH"UEb DE QU:SLQm~S
PAYS AFllICAIFS
0....
139 - 326GliA.1'IA ••••0 • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 0 • 0 • • • • 0 • • • • 0 • 0 • 0 0 0 142 - 197 KEi'!YAo " • o •••••• o ••• 0 0 • • • 0 . 0 • • • o' ••• 0 • • • • •, • • • • • • 0 • • • • • 198 - 230 SOUDA.t\f. 0 • • • • • • • • • • • • 0 • • • • • • • • , • • • • • • • • • • • • • • • • • 0 • • • • • • • 231 - 250 TftJ"ZAHlE••.•••••••.• " •••••0 • • • • • • • • • • • • • o' ' " • • • • •• •• • 251 - 282 REPUELlQ,m: AlCABE DillE. . . . • • • • • • • . • • • • • • • • • • • • . • • • • • • • • • 283 - 326 BIJ3:LlOGKAFHIE ill SOUhCES
, l' ,
, 1, I
E/
ex,
lei/BUD/6
1. CJl1 1~61, La Commission e conomi que pour 1'..:")..f1'1c.:.ue a prepare un uocu- ment sur ilLes finances pubLi.ques u e s lJa;y-s a.r.ri ca.i.ne ,
Ill!
qui avai t pourobjet dIanalyser 1'tvolution lies finances »ub Li.qus s sur 1e continent.
L'insuffisance des donnees aisponibles restreibnait inevitablement la portee de cette etude. On peut considerer cette etude comme Uhe premiere
ten-I~ative qui doi,t etre suivie )ar d1autres au cours des annes e
a
venir.La
pe
r i.ode examineea
Llai t de 1950 a1958.
j{jo.lgreLe
s limites des donnees utilisees, cetto etude a reussi a mettre en Lumae r-e des prob18mes qui pr-eoc cupent fort les gouvernements africains et a con tr-Lbuo a susci ter/-che~;, c e s go'uv e rnernen ts un de si r plus vif d.rame La o r e r les donnees I'ela- tives aux fin8J1CeS' publiques.
2. Du fait de l'accession a l'independance de nombreux pays africains aprhs 1960 et des pro c.l eme s qui se posent aux nouveaux gouvarnemon ts , on se :l'end compte davan ta ge sur le continent africain qu' i l est utile de disposer de renseie;nements financiers recents et bien classifies.
On
s' est e f'f'or c e d ' ameLi.o r-er- les classifications budgetai re s et le secretariat de La Commission econorn Lque pour l'l-l.f'riQue a ac co rde une grande importance
au
rassemblement,a le.,
revision eta la
presentationadequate de ces
c1on-nees~
3.
Dans le present document, le s e o r-e tariat s' af'f'o rce de poureuivre les z-eche r-che s commerice e s CGS (lernieres aunce s sur les finances pub li qu e s et de presenter~a
La Lumier-e des no uv e Ll.e s donnees sta tistiques d.is~)onibles9une etude complete sur l'evolu.tion recente intervenue en la matiere dans les pays africains. Le document porte principalement sur la periode allant de
1959
a1964
mais comporte egalement une analyse alan" terme etcertaines observations generales pour la
pe
ri oc.e1950-1964.
lJ
Putlie dans 1e Bulletin economique Dour l'Afri~ue, Vol.I,
No.2, juil1 1961._ _ _ _ - , ., _ _ . _•• 1.
E!CN.14!BUD!6 Page 2
4.
L'analyse est essentiellement limitee aux transactions de l'adminis- tration centrale. Dans certains pays, il a et e possible d'inclul'e les transactions des administrations regionales ou locales et des entreprises pUbliques pouravo"ir
W1 ai?er9u plu.s vaste sur les finances du secteur public. 11 est d'autant plus ne ce s aai r'e d'c:.jlpliQuer cette TIlei;hode que de nombreux gouvernements ont cree recemment jllusieurs agences de Jeveloppe- ment decentralisees et installe ou abso~be des entreprises d'Etat. Par ai Ll.eu.i-s , bon nombre Je p ro b Lernes de poli tique bud getai r-e qui se posent a'Ux nouveaux gouv8rnements africains ne sont pas la consequenee aTune po Lit i.que Lriapp r-oprtie e de la part de l ' adminis tra tion cen trale, mais ils resul tent p r-Lncipa Lemerrt de la rie ce s si te de fournir aux nouvelles agences ou entreprises decentralisees le capital initial qui leur serait indis- pensable pour commenCer leur tache en faveur du developjlement economique.Dans de nomb re ux pays, le deficit de l'administration centrale resulte des transferts importants effectuees pour finaneer les institutions para- pubLi.que s ,
5. L'analyse
a
long terme presentee ici s'attachea
montrer les diffe- rences qui existent entre les finances pUbliC[ues sous le regime colonial et les changements jloliti~ues, sociaux et economiques intervenus dans de nombreux pays africa ins ap r s s l' Lnd ependance , Tous les changements qui ont a f'f'e ct e ces se cteui-s ont une forte repercussion sur les methodes budgetaires et sur la structure des depenses publiques.6. Apres leur acoession
a
l'independance, la plupart des pays africains se sont ef'for c e e d ' ac c e Le r-er- leur dev e Lopp ernen t economique et social, De qui a necessite un accroitisement des investissernents et des uepenses des- tinesa
l'enseignement,a
la s a nte , au L og e m en t , et a u x services s oc L a u x,Para Ll e Lement , les gouvernements intensifient leur's efforts pour enoourager la production et augmenter les ressources destinees
a
l'agriculture,a
l'industrie, awe transports, etc. Par consequent, Le volume et la nature des transactions de l'i!:-,;a t s e sont p'ro f'ond.eme n t modifies au cours des derniihes annee s par rappo rt
a
La situation de 1950a
1960.---"" -- ..
Lie, .1+/2UDI6
,?ac;e 3
7.
Le s donnees statistiques de -base u td L'i s e e s dans Ie present ciocwnent figurent dar.s un autre do cutnent Lnt itu Le il:~ti:itiGticJ.ues des bU0.E~;et8 afri- cains" (EjCI,-.liJ/TIUD/5, qui conti erit QeD .cemal'q.ue~3 sur 108 methodes adop- tees qUE: nous ne repeter0i18 p a s r oi . :r-::eanr:JOins no uc Lndi que r-ons Les lJrin- c i.pa.ux f,roblemes qui se sont 'LJOSeS au co urs des tr-avauxetat
i sti.que s ante-- rieurs.. Les classifications bu',.i.Getai~'08 tracli tionnelles sont IJE:rirnees;811es etail3 n t essentiellement COD9UUG en vue tie In compt.a oi Liteo De plus, el1es 1.18 refletent pas llarnpleu::." veritable o.e s de)enses et de e recettes.
L9. d i s t in c ti o n fai1;,8 entre 1 0 b u . ' - ' - G e t c o u r a n t c t L e bUdcet d e d e ve L oppet.ren t ,
o u ent r o Le s budbets o r-d'i nai i-o s et les buo.gets extraoY'dinaires, creent de nom b reux pr'ob.Lernes Qui se comp Li qu...ent encore si I.' on p r end en consi- deration 1CB noraoreux fonds so eciaux et ce rtai ns transferts de ces f'orid s , sorties ou rentrees. En effet, il est tree courant en Af'ricpe de lier des recette8 deterJ1iinees
a
des fonds speciau.x. En f i.n , I.'exercice finan- cier d i.f'f'e re dIun paysa
l 'autr-e et, \...C2..J1S certains p ay e , i1 change fre~quemmen t ,
86
Le pre s ent do curse nt e t.uui e Ie s pr i.n cipa Le s ca rac te r-Ls ui.que s de la s t.rucf.u.cs :1e8 dGpenses et des recettes en Afric.!.ue. Certaines generalisa- tions doivent etre COi1SideI'8eS comme Jes jUc,emonts prelirninaires sur les tendanc'3S des f'inances publie,ue s , La repartiti on et La rnabilisa tion des ressourceG pu b.l i.que s sont e tudi ee s ~ar Le biais de classification 800no-- mique o.es tr-anaacti onu Lie l':.:.;tat" Ai n si, quton Lla fait rema:.cclu.er dans un do curncmt pubLi e an terieurement
pal' la CEA~ !11e sy s teffie d.e double budb'et ado ot
e Jar la p Lupa r t des pay s est f'onc e sur cette repartition qui a 8M I'8speetee aux fins du '~)I'tseYJ.t article. 11 convien t tau tefo is d.e remar4uer que L'e ta't l Ls s ernent d1lU1 budget distinct »our- Le s de)enses de develop,'jement est souvent o.icte par Ie souci de mettre Ces creditsa
l'abri des fluc- tuations r:eriodiques du rev e nu co ut-arrt et .rk!,r I tha'uitude de reserver9 pour ces depens.es, certaines i.'8cettes te Ll e s que Le p rouui t de l'em9rW1t. II arrive dOLO que des dep en s e s de caoi ta l soi ent inscri tes en compte courant at que certaines depen se s co ucarrte s f i gu.re nt dWls les bud ge ts de de-veloppe-Bier!
.1'f/1lUD/6"age 4
ment , On peut ci t e r ,l'autres exe'"'eles de ces problemes de c Ia.suLfi ca'ti.on tels que 1<1 double imputation no tamment en ce qui concerne les oI'ganismes auxi Li ai r-as , l'inscri)tion en cornpte courant du rembou rs ernent de la aette et L'Lns c r-i p
t.t
on au bJ.d.get o e s c.le}enses couran tes des contri buti ons du revenu au budi},'et d r e qu i p eme n t .lI•Y
9.
Le s ctBllenses sont egalemGnt aria Iys ee s par f'onctions et secteurs, af'in de fairs z-es so rti r Le s efforts deployes dan s chaque secteur pa r Le gou-V91'nement.
10. Pour plus de justesse dans l'analyse, nous avons relie les renseigne- ments financiers aux donnees de comptabilite nationale. 1es ameliorations recentes de cos instrw:nents statLstLque a autorisent en effet plus de con- fiance dans ces donnees globales, mais pour certains pays now; avon e f'o rmu Le de nomb re us e s reserves.
11. L' etude des tendances !sene,'ales des finances pub.l i.que s en Afrique,
a
l ' echelon regional, est sui vie dIune at-ucle sp eci a Le de I' evolution dans c81'tains pays af'ricains,
a
savoir~ Ie Ghana, Ie Kenya, la Republique arabe unie, Ie Soudan et la Tanzanie.12. Dans cette section, on e tud.i,e les tendances generales des finances publiquBs, a f'Ln ue 1.11,e,::enter les p r-Lncip aux p ro b.i eme s qui se po s cnt aux
~)a:)"s afl'icains. On a admis que, pour avoi r un sens, l'etUde des tendances des finances pub Li.que s doit etre o I'f'e ctue e en f'oncti on d.:u d eve Lo poeme nf gel1EH'al de 1 r e conomi e , Bn fait, Le vo lwne et la str-uc tur e des dbpBnses at dec recettes de L' ... tat ae Tllou..ifient au CQurG du d eve Loppement socio- economique.
13. L' apti tude
a
mobiliser la capaci te contri but ive potenti e Lre par exemple depend, dans une large mesure, du stade de developpement atteint par le pays. PaT ailleurs, 1", structure de la repartit i on des r-e s so ur-ces1J
Bulletin economigue pOlh' l'llfri~, Vol. I, Fa. 2, page 2._ _ _ _ a .1'"
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eN.14/BliD/6
PaGe
5
est ini'luencee 8e:;alement naI' 1",'8 ex.i gen ce s qui naissent :" certains ::,t,~;.\~~:;>
lava.,:.taG'8 pour renfO.i."'CE.i' 1riE:f~c;:',,3 ~rGctLn~8 nat:i..ortalc~ et nr,:' Gl i -08 l' pc ndan L un cort-im "ter;ll)S lOUI'S autres be coine ,
If!__ LeG pa;;"s a..L:'icains sa t:r-olJ.ven'c ac tue l Ioraont dan» la Jeriol.le de tran-
~!ition ou. 10.. societe traditionnelle S8 tran31'ormo en societe rncd.errte , Ce
";."!}'O;)(.3SU.3 fai L nait,Te de nouveaux probler:les. LeG J,ouvGrnen"jen ts d.oivent c:i:1)i':et B IOCCUiJer' de 1 1uroani s atd on , de 11 ind'J.,strialiEa tion, de la la~(:i;3ation, de La liemocratisatiol1, etc. ~ taus chan gemerrt s dUB i\ ce que la Jiol)ulation doiti lJaS88T
a'un
mode de via trad.itionnela
un LIOd.e G.e viernodc r .ie .. II s I snsuat que d.es seot8u_~·G iEll.)o:ttan"ts de la societe doivent r'ornj.r'o avec Lee liens, les ha oi,tudes et les en,....a2,2ments dl&utrefois et
e~1 r-echc r-che r et ad.ol)ter ele nouveaux .. Les s o ci o Lo.jue s mettent aotuelle- mant a u )oint Lies indicateur.s destines
a
mesui-e r quant i tati vene.vt cesCes indicateurs peuvent
mesursr
188 reactionsa la moder-
ni s at i on , Le dega-e d e comrnuni cati on avec Lo granLl publ i c , Le s chan ..GIi1Gnts de T2Sidcli.Ce, 1e .!.)o.ssaE;8 d \uno I'~8ic:.e.i.1ce rura.Le
a
uno _-,bsi6.ence uroai.ne , les :)1Lanf:'omen"ts de statut ,H'of'essionnel dan s l'::~,~Ticult'ure~ les proc;res de 11~l})t_o.'~etisation, los cllanbern8nt~ LU .:..'8VGl1U par h&lJi t.ant d.CB diffe- r-ent.s brOU.POG eoci aux , l'aCCr01SGem0nt de la ):"'1.::.~tici9atiol1au vote , LetaLL-..::cl.e l'epare,ue et u\.:; llinvestisHef!lel1t~ etc ..
15.. Ll, va saus d i.r-e que la structul'e et 18 volume .te s finances puol ique s d eper.d du stade a tteint par Le P&~lS dans cette longue pe r i.orie de transi- tian" Dan , Le s ·~t1J's pauv r-o s , la caps.c ibe corrtr ibutive BE,t tr8s limiteE;:;
elle est u8sentielloment Le :fait de l'ex~-lOrtationc iun ou deLL'{ !1rof~(uits
primaire2.. Dan s ce e )ays, Le s Li.~.i.)en8eS d.e l'....;.,tat 118 conc e rn ent que que Lque s !jranches d "a ctivi te9 ..;.)rincipaleme:nt Le s services geiL0r-c~iJ.X, et I'act.ion des services e conomi que s et so ci aux est trr~·S restrei!lte.
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l I
1
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I
£/(;;:.14/3UD/6 Par,e 6
16. Au cour-s des staces u.lte~::ieur8 du dthrelO:9rement~ l'Etat peu-t mobi- liser des rOS80UrCef3 iJ1u2 im))ortantes (p:':':'ovenant des i.r.dust r-i e s nouvelles, du comue rce , de~3 ~)rofGst,ions liber'ales9 e-tc.) et a cc roi tre sa capac:
te
d ' Lnve sti s s eme nt clans 1 \ infrastructure et Le deve Loppement de la ·i.)rotuctior . 17. La pa rt totale des rec8"ttes de l' Et.at dan" Le procluit nat ional brut augmente au fur et
a
m8SUl'8au
develol)pement eocr.ou.tquo . Dans 188 pays los noi ns developpes tels que I' At't;;hanistan, cette part 118 llepasse pas 6 :t:'OUT lOO~ tanci.is que dans Le s paye Le s p Lus d€velo:P-i.H~s e LI e varie en-tre25
at 25 }JOUl' 100. La r'orte pr-oductavi,tel:es paysa
revenu elev0 fait aue:;menter La oapa c.it.e
oontribu.tive.lI
II a r-r-ave done so uvsnt que La na r t des L'e-cet te s de LtEt.at auunente avec l'accroiGsemeut du 1'8VenU pa r ha'Ldtant.£!
11 est inte.ressant de faire certaines compa rai oone entre les iiyers pays du monde.. A cet effet, il est 'utile de cOlluiclel"'2:c les e conorm es ouve r te s , au pal' exernp Le , 18 commerce ext e ri eur- est impoTtant; ensuite1 les econo- mies mcycnne s connaissant une certaine a ctrvi
te
e co nomi.que Ln t.o rne , e nf ar; , les economie s f'e rtne e s ,a
e co nom.i.e interYlG hd:utement ueveloppee o,u. la ~-kL,ct du PIB consacrce au commerceexterieur
est relativement rectrointe.18. Dans les pays moi ns devc Loppe s et clans les pays moye rmem ent developpes
a
e conctnd.es o uver te s , les recettes totales co ur ant.e s de ll~tat en pour- centa.ge du p r-oduiL nat i onal brut, sont p Lus elevees gL12 dans lee, pays moyenneme:'1t devoloppes i1 Bconomie ouverte aua
econorm e fermee.DepuLa un si ec Le environ, Le s r-ece-t t.e s pub Ii o ue s des ~JaYG oc cid en
t
aux ant connu des variationstl"'es
pr-onon c ee a en l.~aison des crises (gl~erreet cxises
economiql1.es)
et desperiodes
statiofln&ires entre les bonds auc.ce aed f'e , Ce s c ri se s ant cont:,,'ain,t cee pay s e~etablir
U~ a.r-~)a::l:'Gilde lois et de reglewan-ts admini3'CTHtif's destinE's
a
a e su r er- Le re-couvr-eman
t
des ir:rpots; p a r aille').rs, Le s contr-ibuab.l e s e ta Le nt dis- posesa
e,p)o:cter leur col Labo ;..-at ion ~OUI" fai--l-'c face dUX Ctane:,'ers qui menagaier.t leur p~ys.?J
Certaines estimlit i.o ns intiiquen't uno auonenta.t i cn de 2,5
urd.tes
d.e pour- cer;taB'e rJOUl' chaque aUU>lf'::ll ta tion de 100 dollars des .Etato-IlnLs durevonu pal' habitant.
i .. - - - -...- - - -....---
iI,
>0E/CN .14/BUD/6 Page 7
19." En revanche, les pays
a
economie f'e rrne e dont Ie revenu est e Leve ont un taux dI impositi.on plus eleve par rapport au PNB que les paysa
revenueleve mais
a
economie ouverte. Ces differences res80rtent du Tableau 1.20. Les impots sur Ie commerce exterieur sont tres lourds dans les pays
a
e conorm e .rnoi n s deve Loppee mais non pas dans les pays ii revenu eleve.Dans les pays
a
e cononri.e ouverte (Birman ie, Cey Lan, :Ma.Lai s i.e ) ,ou Le revenu est inferieura
250 dollars des Etats-Unis, les irnpots sur Ie oorn- meroe ex te.r i.eur representent 10 pour 100 duam
pays
a
eoonornie hauternent developee (Etats-Unis et ils sont inferieursa
1 pour 100 du PNB.alors Que dans les France par exemple),
21. Les Lmpots interieurs Lndi r-ects sont ,dlus lourds dans les pays
a
ecol1ornie moyennement developpee (environ 5
a
7 pour 100 du PNB) et dans les paysa
econornie hautement developpee (entre8
et 16 pour 100).22. Les Lmpots interieurs directs so nt egalement plus eleves dans les pays
a
econornie moyennement d ev e Lopp ee(3 a 8
pour 100 du PNB) et dans la plupart des pays developpes (11a
20 pour 100'du PNB).23. II est donc normal que Le regime fiscal se ruodi f'Le selon Le stade du devl310ppernen t et Le degre d ' ouverture de l ' economie.
24. En ce ~ui concerne la structure des depenses, l'experience de certaine~
regions en voie de developpernent indi~ue que la repartition des ressources se Inodifie egalement selon Ie stade du developpement. C'est ainsi qu'en Amerique latine, des pays
a
economie relativement developpee, tels que 1IArgentine , Le Bresil, Le Mexique et Le Venezuela ont une cap a ci be contributive plus grande et que les impots representaient doric un pour- centage plus eleve du Pl'IB (entre 20 et 30 pour 100). Ces pays consacrenta
l' expansion economique 30a
40 pour 100 de leurs depenses publiques totales. A l'autre extreme, les paysa
economie moins developpee, tels"
que llai ti, la Republi~ue dominicaine, la Bolivie et Le Paraguay consacrent moins dE' 25 pour 100 de leur Pl'IB aux services e conomi.que s ,
, I
"'I
CI'.14/BUD/6
Page 8
TABLKI\.U 1
AFRI0UJ.'i: Structure des impots dans vingt-six pays
(1958-:12.22.1
Type
dI economie Pa-ys Pays
a
faible revenu(moins de
250
dollars E-U)riecettes de l' Eta t en pour- centage du PNB
Impots sur Ie commerce ex ter ieur- en pOUl'-
centage du PNB
Irnpots indirects in terieUl"s en pour- centage ttLi PNB
Impots directs interieurs en pour- centage du PNB
Autres recette"
en pour-- cen tage du PNB
Ouverte Ouverte Ouverte I.Icyenne J\1oyenne Noyenne Fe rme e Fermee Fermee
Birmanie Ceylan Malaisie Cambodge Tha~lande Indonesie Pakistan Inde
Philippines
19 23
1712 12 13
11 11 11
8 12 9 4 6
6 2 1 34
3 26 4
3 35
45 5
3 1 1 3 2 3 23
33
2 1 14
2 2 Paysa
revenu moyen (de250
a 500
dollars ~U) OuverteOuverte Ouve r te J".loyenne
:r'lO y e lU1 8
:01oyenne
Fe rmee Fermee F'e rm ee
Grece Costa Rica Liban Chili Argentine Colombie Espagne Mexique Turquie
21 15
1419
17
12
17
11
12
5 8 5 4
2 2 1 3 1
7
35 7 7 5 8
37
8 4
2
8 7 4 7 3
31 1 2 1 1 1 1 2 2 Pays
a
revenu eleve (plusde
500
dollars E-U) Belgique Rcyaume-Uni SuMeOuverte Ouverte Ouverte lvloyenne /,]oyenne Moyenn8 Fe rmes Fermee
Australie Alleillagne Ita lie France Etats-Unis
24
3032 25
de l'ouest35
30
34 28
1 1 1 1 1
o
1
o
8 13 9 10 14
14 16
9
14
15 20
1119 15
1618
1 1 2 2 1 1 1 1 Sources: Harley H. Ha.ndr-i ch a , "A General 'I'he ory of' Tax Structure Change during
Economic Development," p , 36, Harvard La" School, International Tax Programme, Cambridge, 1966. (Les chiffres proviennent de pUblications des Nations Unies.
---_ ... - """" ..
', JI I
E/CF .14/DLD/6
raGe9
25. On P8Ut done se rendr8 compte qU_8 les i)a;-/s en voie a.e ci.evelOIJpement se troLlvent dans i l l } ce rc Le vi oi eux s Le faible r-ov er.u par hafJi tant res- tr ei.nt la mas se Lmpoaab.Le , et la plupart des recettes d oLvent etre essen- tiellE:ment conaac r-ee s aux services bGn6raW~ et non aux activi tes de pro- duction, oe qui Teduit 1 rinfluence des finances p ub.i.iqusS 8U_1' l' accelera- tion de l'accroi8senent clu revenu par habitant.
26. Pour avoiTUD ordre de grandeur de I l a c c r o i s s emc n t des depenses publicues de 1950
a,
1964 on peut les co n s i.de r-er- en valeur absolue, parr appo rt
a J'au.tres
agreb'atscco
nomique
si.mpc.r
t.an-t., , te Ls
qL18Le
proctuit Ln be ri eu r brut et les prix.Nive~Ll des depenses pUbligues
27. II ressort du Tabluau 2 que l' accroissement des d epe n s e s de I.' Etat , en valeur a b eo Lue , a etc tres r ap i.c e entre 1950 et 1964A Dans tous les
pay~: fib'urant dans 1e ta?leau, on co net ate un a.cc r-oi s e eme nt considerable des depenses; dans certains cas, ces depenses ant plus ~ue douOle.
28A 1'accrOlSS8L18nt Le pLu s Lmpo r-tant est intorvcnu J.ar.s les pays su i.vant s s ...\AU~ HiB§r·ia~ Ghana,
Cote-d'Ivoire,
OUGanda, z.ambi e , litodesie et SierraLeone. Par ailleurs, les pays qui
Oi.:tenreGistre des accroissements
r-e La ti.vement fc:..i-iJles dec u ep errs e s de l'Etat sont Le s sui vants e Togo,Camoi e , Figer, Gabon, ;-{epub1iCj\J.8 aud-caf r icai ne et Betchouanaland (Botswana).
29. Ce.f,endant, d.ans de nombreux pays l'accroissement ue s de pe ns e s depend be aucouj. des fluctua'tLon s Lies p ri x , Du fait de 1 1inf'la tion, 1raccroisse- nent reel des depenses publi~ues dans certains pays est bien inferieur
a
,
l'accroissement monetaireQ Au -Tableau 2, on compare les indices dlaccroiss~-
ment des dc p c n s . c a de l l b t a t e t n e s ) r i x . On peut c o n stater q u e dans t o u s
les l~ays 11indice d ' accxoi s s emen s des dope ns e s a aLlgmente oeaucoup plus que 1 r indice des prix; ce qui signifie que 18 ~Jouvoir d1a chat d6S e;ouverne- ments afrioains a aU()ilente c1e 1958
a,'
1964.•
. - ---~~---"._--._ _-I. "
.G/CN • 14/IlUDj 6 Page 10
TABLdW 2
AFH IliU3 , Accroissement d.es uepenses pub1ioues dans certains £fiE Indices d'
::io urce" , CEA, Bu11etln statlstlqUe pour l'Afrlgue, No.1, p rerm e r-e part.ie , novembre 1965, et "Les finances publigues des pays africains" dans Bulle tin economique pow.' l' Afrique, op , ci t 0
accr01.ssement
I
En ucnnaa.e 1958-1964
nationa1e Depenses Cout de publiques 1a vie
Pays 1950 1958 1964 1958;100 1958;10(
difri"ue du nord
Algerie (milliards de nouveaux
491
&E!
francs)
·.. . . . ·..
RAU (millions de :::0) 164 292 889 304 103
Soudan (millions de
b) 30y
56 9 0£/ 160 120Afrique de l' ouest
Nigeria (millions de livres
sterling) 29 100 213 213 112
Togo (milliards de francs CFA) o•. 3 4£/ 133 ~ ~
.
Ghana (millions de 1ivres
ghane enne s ) 14 64 160 250 141
Cote d'Ivoire (milliards de
francs CFA)
· ..
11 40 363 116£/Gambia (millions de Li.v
re s
sterling) • 0 • 2 2.Q/ 0
· ..
Niger (milliards de francs CFA)
· ..
48y
200 110£/Sierra Leone (millions de 1ivres
sterling) 3 9 15£/ 167 119
Afrique de l'est
Ethiopie (millions de dollars
ethiopiens) 70 176 30 0£/ 170 o..
Kenya (millions de livres
sterling) 16 44 57£/ 129 lO9£!
Tanzania (rni;llions de 1ivres
sterling) 11 24 42 175 98
OuganQa (millions de livres
sterling) 8 26 34£/ 130 112£/
Madagascar (milliards de fro CFA) 10 16
25Y
156114Y
Zambia (millions de 1ivres
sterling) . .0 25 46 184 108
Malal·ri (millions de 1ivres
sterling)
...
8 17 212 102£/Hho de s i,e (millions de 1ivres
sterling)
...
28 75 267 107Afrique du centre
Congo (Kinshasa) (milliards de fr) 4 15 • 0 • o••
· ..
Gabon (milliards de fro CFA)
· ..
391 9£/ 300 137.
.
91 1959.
.PJ
1962.y 1953.
£/ 1963.---_ - ... ~.
E/C}'.14/BUD/6 Page 11
30. Er~ compa rant 11augmen uat t on des lte-;WTISes pubLi.que e
n
colle d.u PIB on obtient une i.ndi cati.ori encore plus revelatrice ae l'accroiGsement de ces depenses. Au Tableau 3, on a .i.ndi que , en pcurcen tage , 10. part du produit interieur brut absorbee par les depenses jlubliques dans 25 pays af'r-Loai n s , A des fins de comparaison, les donnees sont z-epa r tc.e s sur deux periodes: avant et apres 1960.31. 11
semble qu'en Afrique du nord les depenses representent une part plus large du PIB. C'est, en pa rti e,a
cause de l'importance du secteur public dans des pays comme l'.idgl3r-ie et La HAU qui ont nationalise de nombreus e s entreprises. Dans les pays Je l' Afrique de l' ouest, le pour-s-cen ta'B'c n ' e et pas aussi eleve, s auf dans ole cas du Ghana, du Senegal et du ~i&.li. Dans lespays est-africains i l va r-i e , Le pourcentage le plus bas etan1, errre gf.stre en Ethiopie (9 pour. 100) et Le plus eleve en Somalie
.
(32 pour 100). En Afrique du centre, les donnees disponibles so nt tres limi'l;ees, au Gabon et au I'cha d , la part du Plb 'lui r-evi ent
e.
l' Eta test tres faible. En Rilpuhlicp..e swi-africa;i.ue. cette part est egalement re- duite,
car la plupart des acti.vLtie s sont aux mains du secteur pr-ive , 32. Le 'tableau indique egalement que la par.t d u produit interieur brut abao r-be e par les del,enSeS pub.l.i.que s a eu tendancea
augmenter apres 1960.CI es~ particulieremen t vrai en ce qui. concerne I' Algerie, La ,tAU, Le Ghana, le ~hla,ri. et la Zambie. Cet accroissement est rn"dere dans le cas des pays suivan t.s s Nigeria, Soudan, Cote-d' Iv ei r-e , Ethiopie, Kenya, Ougarida et Tanzanie. 11 diminue dans le cas de la Republique malagasy et de la Republiqu.e sud-africaine.
33. 11 semble qu'il y ait Ul1 rapport positif entre Ie niveau <iu rovenu par ha bi tant et La part du produit Lntier-i.e ur- brut abeo r-be e par LtEt.at , Les pays ou Ie revenu par habitant est faible ne mobilisent gu'une part reduitP. du produit na tionali dans c e s pays, il n Is x i . ste pas dIindustries
'I
._.,_. ----_
.. _---_.
E!CN. 14!BUD!6 Page
12
TABLEAU 3
AFriIQU"" Part du oro duib inteL'ieur brut,aosorbe par les llepenses PLL~liqu~s d~~..-£..~l1s P_~E
___
A~.?"~~L1.260_. _
JlJ:l pourc en ta ge A,:,cll1ee du PIB
-'---~'--
~
Afrique <iu nord Algerie
Tunisie RAU ,"oudan
Afrique de l'ouest Nigeria
Ghana
Cote-d'Iv-oire
;:)enebal Mali
Haute-Volta Niger
Togo
1;1 59 1950 1959 1959 1959 1959 1959 ...
1959 1;158
_ _
A.i'Je~_J2.60_
En po urc en ta s e Arinee <ill. PIB
---- --,---
35 1960 40
21
21 1964 47
15 1962 16
14 1962 16
17 1964 25
15 1964 17
1961
~~11961 19
1961 15
11
10
Ai'r~ de 11est Ethiopie
Somalie Kenya Ougancla Tanzanie MalaHi Zambie Rhodesie Iiiadagascar :Rwanda-Burundi Afrique <iu centre
Gab0n Tchad.
1957 1959 1959 1959 1959 1959 ...
1956
1958
8 21 17 13 18 12 . ..
15
....
81960 9
1960 32
1963 21
1963 19
1962 17
1963 22
1964 18
1964 21
1960 12
1960 15
1960 15
Republ.a que sud-cafr-ica.i.ne.
1959 16 ..1900 15
92l~_E..9~~ CEA~ Bull~....t~a-tio t:i.qu..~_'Q2ur .1-...'Af,Iigue, No. i , ,)i'emiere partie, novembr-e
1965.
---_ -,- .... ~
E/ CF. 1,,'/ ,,>UD; 6
1-.>a2;8 13
nat i.oria Le s et co sont Los echanges, lJ8U Lrnpor ta.nts , et quelques aut re s activi tes eco nom i.que s qui, en r-ea Ii te , font les I'rais de I'iml)Osit.icn , 34. Sur Le s 23 pays conei de r-e s ,
0'"
cons tate que dans les pays au Le revenu p ar- habitant est inferieura
80 dollars des .:.:Jtats-Unis - Ethiopie, Haute- Vol t.a , f',alaH:l, Ouganda , 'I'anz.ani e et Tchad. - la part du PIB a'bao r-be s parJ.I c.tat E;:Gt de 14 pour 100 en isoyenne , Dans certains pays tels que Le Tchad et I! .i.!JthiopiE.::, cette part e st meme .i.nfcrLe ure
a
10 ~)OLU"' 100.35. Dans les pay s au, Ie revenu par haoi,tant se si tue entre
81
et 200dollars des ctats-Unis, tels clue 1e Kenya, La Hepublique malagasJ', Le Mali, Le Saudnn, la leAU, Le Gabon, Ie riSer, I.e Taco et 1a Tunisie, Le pourcen- tage mOJ'8n do. PIJ a bs o rbe ;Jar les d epe ns e s .iubLi ques est d'enviran 16 pour 100,
36.. En:fin, dans .Ies pays ou l('~ revenu par ha oi tant d.epa s s e 200 dollars des ,~taI;c,-Ur.is (Algerie, Ghana, Cote-dIIvaire, z.ambi c , hepubligue 8ud- afr-Lcai.rie , ;:.enegal et Jihodesie pal' exemple), la part clu PIB abso r bee par l' Eta t
>' '"
t L' environ 21 pour 100,37.
Le 'I'a oLaau4
p r-e s en te , pays par oay s , la part du }.l.'ot.iuit inte:tieur brut a b so rbce par les de pe ns e s puo l i.que s dans les 23 pays africains g.roupe s selon Leu r ni v e au du zevenu pa r habitant.38.
II semb::'e que les pays au Lc r'eve nu par habi tant depQsse 200 uo Ll.a r-s des j:;tatn-Unis ant antenei f'Le leur p:.:'oduction. nati o na I.e (agTicul tu.re , Lndue t.r-Lo , «x-tc-ao to.on ma.naere , comme r-ce , etc.) et ant mobilise davantage d.e l'8ssourCU'3 'par l'intermediaire de. 11j~tat, rendant a i.n si. ,Jossiole l'ab- sorption dtU.l10 p Lu s g:'ande pa r t du i-)l"oQuit int<?;rleur brut. Las pays de ce groupe ant fait preuve d ' una p Lus Gra.nue so up Ie s s e en ce Qui concerne l'absorption dtune pu r-t croissante du PIB. Dao s Le cas de 111\1e;.·eTie~ aU.l'Btat absorbait 35 pour- 100 du PIB en 1959 et 40 pour 100 ap ce s 1960,
l../n peut :Jup,poser qutau cours des annee s eu Lvan t.e c ce pourcentage a augrnante
rapillement, oar, bien que Ie PIB ait diminue apres 1962, l'Ltat a augmente
, I
EjCF
.14/BUD!6
Page 14
TABLEAU 4
AFRIQ,U~~,
Pa,rt du pradui t interieur brut aosorbee par les depenses
~bliques dane certains pays groupes par revenu par habi tant
Depenses de l'administration
centrale en Dourcenta&e QU PIBGroUDe I - Pays au Ie revenu par h"bitant
est inferieur a 80 dollars E-U Tchad (1958)
Ethiopie (1960)
Nigeria (1962)
l~alaHi
(1963)
Tanzanie (1962)
OUisanda (1963)
Haute-Volta (1961)
Groupe II - Pa,ys au Ie revenu par labi- tant se situe entre 81 et 199
dollars E-U Kenya (1963) Madagascar (1960) Mali (1961)
Soudan (1962) HAU (1959) Gabon (1960) Niger (1959)
Togo (1958)
Tunisie (1958)
Groupp III - Pays au Ie revenu par ha bi tan t es
tsuuerieur a 200
dollars
E-UAlgerie (1960)
Ghana (1964)
Cooe-d'Ivoire (1964)
Zambie (1964)
l(epublique sud-africaine SeneGal (1961)
Rhodesie (1964)
Saul'S§.' Tableau 3.
8
16 9 22 17 19 15
21 12
19
16 21 15
11
10 21
40 21 18 17 15 21 21
~._. .I"~
,,/ci: .14/BuD/6
?age
15
",our
100en 1959 a 25
POL1T100 en 19u4.
",,11C6te-1'
Ivoire LepOILrceiltage 'lcc;ro.;issemell t es
t ,ass8de 15 pour 100 en 1959 a 17
pour100 en 1964, /entieremen1; dCt
au. fait que ce pay s enco ur az,e enormement les Lnve at i s aeme n ts prives ete t r a r . : . . g c r s . En 2alllbie~ l a p a r t abeorbe e p a l ' 1 1E t a t se s i t u . a i
t
aLL,"{ a L s n r . o u r sue 12 )Ollr 100 en 1959 et el1e atteignait 18 pour
100en 1964, acoroisse-
rnent rendu. possible gracea
l texpansi on des exp o rtati.cns de ou iv re ,§~~0cture
des
de~ensesas
l'~tav3). Ll~"t-.lde ete La structure des c1epenses d e l'Btat dane 1,_)3 pay s a f'r-Lc a i.na pose (le norabr-eux p ro b.Lemes et se heurte
a
bien des obstacles. Le s uonric e s d isponi.bles sont t.ncompLete s et f'i.'8.tyclentaires et on ne peut Le s interprete:::' qutav c c }:Irudence. ?re!Iie::..'enent9 Le s 011i1'£1'e8 pu b lies pal.' les E;ouvernements corice r-ner;t b'Eme.i-"aler;:ent 1 ro,dJjJinis tra tion centraleet
1 rexclus ion des admi- ni s b rati.orrs prov tnc La Le s et locales fait que l'etude des finances pub.li que s eet :orcerilen"t incomplete.crest
l)ourt:;LJ.oi i l est pr c s que lDfoo5sible de prOC,j("CT a W1e anaLys e des acti.vi tes d.e 11J~tat
et d.e 1 rens emb'l e du secteurpublic.
40. Deuxiemement, le mode d'organisation des finances publiques limite la
va.l.eur de L' e tude , L'organisation adr.n ni str-ativ o varie cone i.d e rab.l ement d'un pay s africaina
L' aut re ; par cons e quent , La ~a.ct des ressources des-t.Lnor.s au secteur public est 111LlS ou moi ns scus-cestimee selen les pays.
Clest ,1.iYl-Ji par exeuipLe que lladministration locale est p.rati quernent in-
ex i.stan te 8n Somalie e t en :Sthiopie, ou la totalite des r-e s so ur-c e s pu'oLaqu.e a
est en fait recueillio par l'administration centrale. crest l'inverse dans des »ay s -te Ls que le Keny a , l'OuLctrllla et la j:{spublique ma La.ga sy ,
O'U
50 pcui 100 d.es ressources absorbecc p ar- Le e ect e u.r public p ro v i.erinent
des adlf!inistratiol'J.s provii1ciales et locales.
41~ Le p8riodici-te des c.onnee s statis tn que s varie consider<:-l.blement. Cer- tains ),:,'3.;'/:::: uo nne nt des rc ncei gnernent s rtigulierernent, rnai s dtau
t
re s clotuI'entI
1
II
·~~-_ _~_ _~ ._.• _ .• _.. • -I..•
E/cn .14/BlID/6
Page16
leurs comptes t rcs La.rd, C' est pourquoi il est difficile de disposer de series s tati stc.ques port ant s ur' la meme periode. On peut dire que les donnees Sur les de~enses budgetaires sont beaucoup mains W1iformes et horno gene s que les dorin ac a sur les recettes. Sur tout le continent, seuls quelques pays fllurnisscnt Q3S chiffres de depenses classes par fonction st , merne dans ce 0&.8, Le s series ne sont pas aussi completes qu.e les chiffres des 1'0I:':;ctt.o s ,
42. Le 'I'a.bleat;
5
rOGUInO les tlepenses de l'j~tat par f'o nct Lon , 11 indique Ie pourccntago des d3pe~8es totales des serviceseconomiques,
sooiaux, generaLlX, financiers, ainsi que les depenses non ventilables.l!43.
On ccn s tato qUe dans c9rt8".ns pays les services fi-enerawe absorbent une part croissante des de.p81'}ses tatales. Glest Le cas de la 'I'anzani e , du Rwanda$au
B'J.:""JJ1d:i., (~:u ]l=alaHi, de la Zambie, etc. Les Lo'ur de s d.epen se s nouvelles en mati e re d:ac.1'!Iinistration g-enerale, de defense et de police, consequence de 1ji:1dE:ponda:lce) en sont la cause.44.. Dans de ::'1C~lj~)2:''J~'.x pS,ys, 12:':: depense:::. engagees au titre des services soci aux tenQe:''1t } Cl'JitX-8 :...-3,TIS C8SSC en :caison des pressions exe r'ce e s par
l e s p opuL atc.t.nr c:,f':_~icaii-~e:::: dont l a mentalite e v oI u e, D e nos j o u r s , elles reclament pI u.s ell eGOleG, C.C~ .se xvi ce s de sante et de service s de s ecuri te s o cLa Le , Clest pourc.uoa dos pe:::/s comme 1e Kenya, 1'Ou€:>anda, la Bepublique- Unie de 'I'an aani.c , 18 .l.i.',";'::-iC:~:, Le Bu rundi, Le II'Jalawi, la Sambie, Le Ghana et la Nigeria - f'f'e ctorit actue Ll.em ent aux Gervices so ci aux des c re di,ts plus sIeves q:u;2;L1.P2To..YClI'..t ,
45. Dans c e r-tc.i ns pe,;ys c:"mme 1IOuc,anda, Le .cwanda , Le Burundi, Le Malawi, la Zambie Gt 1.8 G}:C.1.J" 1 iau~"r.1Qj::t.at i cn rapide des de pe ns e s a.f'f'e re n tes aux services g'en6I'c:..l.1...~: :::t aux S8l""'.r:ices sooi aux se fait au detriment des services economiquesQ I:a,.:-Js 1:.1, :P:"D..-~t~us CQC 9xigenv8s du deve loppement sont sacri-
y
On 'trouv e r a :c,~ d6f'i;1j.'c:> n" de ce terme dans le document E/CE.14/BUDj 3,
. Prillcip..':,:__d.::''.r..''..c.~£Llr.s._!'_",uc· coordonner les budgets nationaux et les plan~ati
~E~2'2'_.2--,,_9:~':':..o1.0
p1?.-e_J!!.e:'1 t •---"'" -
E/OI, .
14/BUD/6 Page 17
TABLEAU 5
AFRlQUj;,:
Depenses Qubliques par kTandes fonctions dans quelques pays
(en pourcentage deB depenses
totales)
Services . Services
ServicesServices
Dep errse s non~ economigues so ci aux
gene raux
financiersven ti la ble s
Kenya 1952 20.7 21. 3 23.4 13.9 20.7
1955 19.9 15.0 16.9 5.4 42.8
1960 22.9 25·4 29.3 14.5 7.9
1963 30.5 23.5 23.5 17.0 5.5
Ouganda
1950 34·5 20.1 20.1 7·5 17.4
1955 26.8 29.6
17.85.$ 20.0
1960 27.3 33.0 23.0 8.0 8.8
1963 22.2 21. 5 25.1 16.6 14.6
Tanzanie 1950 14.0 11.1 15.6 2.9 56.4
1955 21.9 18.5 19.6 5.8 34.2
1960 27.5 25.9 28.7 ... 17.9
1963 31.7 30.4 26.1 n .e
R>randa-
BUI'l.U1di 1957 25.6 22.8 10.9 1.0 39.7
1960 22.2 33.5 14.4 2.1 27.8
Mala,,:;' 1956 32.1 15.2 15.2 3.6 33.9
1960 32.9 16.0 24.9 8.0 18.3
1963 21.8 22.6 25.1 6.2 24.3
Zambia 1956 32.1 15.2 15.2 3.6 33.9
1960 32.9
16.024.9 8.0 18.3
1963 21.8 22.6 25.1 6.2 24.3
Ghana, 1959
38.129.0 24.6 1.1 7.2
1961 39.7 30.8 23.8 2.2 3.5
1963 32.6 32.5 19.0 4.8 1l.1
Somalie 1962 20.6 21.1 54.0 4.0 4..0
Nigeria 1961 33.0 21.0 33.0 13.0
Source;
Henseignements obtenus de
sourcesofficielles.
E/ClT.l4/BUD/6 Page
18
fiees au profit de besoius en services moins direotement
productifs~Dinon
totalement improductifs. La -,:)rer,~iere ca tG<..:,orie conrp rand surtout. des ser- vices so cd aux tels que ItenseitSuement et La sante q'ui , dupoint de vue du developpement, ne sont r emune rat
eurs quIa
long terme~ i1 est Lndeni a b La que Le relevemel1t d.u niveau d ' education est une concli tion i.ndi spens a'o Le clu developpement economa qce , mais la p e r-Lod e nec8;3sair8 pour satisfaire les besoins essentiels de formati on peut s Ietendre Sur p Lus Leur-s anne e s , ce qui implique des inves tissemel1 t.s improITuc tifs pendan t cette periode. Ceci est particulieJ:'ement 'vrai ~our les pays' ou le revenu par habitant est inferieura 80
dollars des Etats-Ul1is par ail. Certains gouvernernents (au Kenya, e11 'I'an z.ani.e , etc .. ) se s orit rendus compte de la situation et s'atta-chent actuellement a
ameliorerleurs se:rvices
economiq'Ues~46. Un autre fait
a
souligner est la crOi8~al1Ce rapide des obligations financieresJ consequence dire~te de 1a croissance rapide d.e 1a dettepublique, qu'il s'agisse de la dette 8:x:terieure o u de La dette Ln be r-Leu re , C'est no tanman
t
Le cas au Kenya, en OU.Ganda, en Tanzanie, au Ftvlanda, au Burundi, au Malawi, en Zambie, au Ghana et dans de nornbreu:x: autre s pays , 11 est evidemrnent impossible de determiner jusqu'a quel p~int un pays peut s'endetter sans 'danger pour l'equili'bre de son budget, toutefois, pour les pays a f'r-a caans en voie de develo'pgement qui sont inevitablementtres tributaires de PEets etrangers, 1a limite Lnd i.e cu uab.l.e est la meSLlT8 da.TIS La.que Ll.e ils p euv ent se p r-c c u r-e r- les devises i1ecessai::ces pour assurer Ie service de la dette.
47. On note depuis quelques annees un certain ralentissernent du taux de croissance des de11enS8G tc ta Les , i1 faut y voir un sympt6me des difficultes f'i.nanci e r-es croissantes aux que Ll.e s se heurtent les pays africains dont les recettes l1'augrnentent que lcntement et qui n'arrivent pas
a
ernprunt
e r suffisamrnent pour combler Le c1eficit , En effet, il' n'est guerefacile de mobiliser des fonds en AfriQue, et, dans 1a rnesure all. ils peuvent l'etre, I' endettemen t qu' ils Lmp l i quen t augmcn tea
tel point la charge f i nanc i.e re,
.~'_.... • '4' _"'1111
· I'
E/CIT.14/iJUD/6 Page 19
que toute recette eupp Lementai r-e sert automatiquement et pour la plus part au remboursement de la dette publique.
I
grandel
'I
48.
II est interessant d'examiner la repartition des depenses de llEtat par fonction. Dans de nombreux pays, comme Le Ghana, Le Soudan, Ie Liberia, la Ni;;;eria, etc., la plus grande partie des d epe ns e s af't'e rent es aux services economiques sont enbagees au titre des transports et communications. Dans d'autres cas, priorite est donneea
l'agriculture, comme au Kenya, oua
l' il'ldustrie, comme en RepLlplique arabe uni e (voir Tableau 6).
49.
Les depenses relatives aux services sociaux sont consacrees, pour la p Lus grande part,a
11 enseignement. Au So udan , au Ghana, au Liberia, en Nigaria, en Tanzanie, en Repub.l i.qus arabe unie et au Kenya - pays qui ontfourni des renseignements - les credits a f'f'e ctes
a
1Ienseignement repre- s ent.ent me part qui varie entre 7 et 27 pcur 100 des de pene es to ta Les , Au d.euxa eme rang, viennent des de pens e s engagees au ti t:re de La sante pu ol Lque ,50. Le Jourcentage des depenses d'administration generale, par rapp-.rt aux d.ep ene e e totales, varie d'un pays a l'autre. Au Soudan et au Ghana i l est d,,,
9
pour 100, au Liberia de 27 pour 100, en Nigeria de 16 pour 100, en 1:anzanie de7
pour 100, en Republiq.ue arabe unie de 10 pour 100 et au Kenya de 8 pour 100. Ces pourcentages sont ceux des annees men- tionnees au Tableau 6.51. Les depenses au titre de la defense, de la justice et de la police varient entre 9 et 32 pour 100 des depenses totales. Q,uant aUX depenses non ven
t
i.Labl e e , y compris Le remboLlrsement de la dette, elles representent un pou rc en ta.ge e Leve dans de nombreux pays.52. Comme on l'a deja dit, l'independance a entraine pOUT de nombreux pays africains des responsabilites nouvelles, en particulier dans les domaine~
de lladministration generale et de la defense, ainsi qulL>n desir d'amelioorer les conditions de vie des populations par l'education et les services de' sante ..
_ _ -I·.,
1,;; en.
14/BUD/6-!:'age 20
TABLEAU 6
AFRIQUE, Bapenses pub Li.c'ue s par fonction d3.11S nuelques EYs ---~---J"~nl?0ll.-J::centaE:§JJ--- ' - = - - - " -
3
11 16
5
11
100
7 3
-ll
14
7 9
3 2
8
...
22
100
6
3---.!2.
13 4
1.
_-1. 1·..l:2
--2 1..-2
I
426
I
/). 9I
I
5 9
9 3
1...1.£, _IT
, 16 10
5 3
2
4
1
1 4
n 27
1
l()
9
7 5
2
4
2 3
14
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5
4 '.1I '7
I
<\I
15 1--llOO __ I ~~OJ_~~O_! __
1_0_0_ _, -,- -,--- _'7
30 10
5
1_29. l-'d_?
i
13 7
6
62
17 6
100
I~
I ---.
I
I
~-" §.~'::y'ic~E_..~cia~L~
'"-E1seignement --Sa-"te
-qS~aurit~ sociale -Divers
3. l,,"dJnin~~!l-ation gen..".::
rale
4" D~f~nsSL._justice_~:9.
P2..g
c e-D8i'ense
-JUCJtice e t police
S.
Dep~.~~~:!~EJ.tila01os
Total
---/ ~~~~/I
Ghana.sil LiM-:.~~~/ ~~~z;;1 hAuY i l
KenYaY
j
~~g~-
11964-- 1963- ria1-) , 1961--A~964- _ 1963- 1963- 1964-
!9R'?_t
i.9Xs-f.J~'2_+=1"-9::.;64"__
___+:21"-96::.;0=_!-=1"'-9~?~i2- J.264.
1
1964 I
19651.
§_ervi~ e~E-'~E!iqu_~_ i _42 _.J.;l.
36-ll ~ --2:2 _
33I ~
-l,griclll ture
I 10 7 3 1 7 8 24 8
-..Industries extrac- tives, industries
I
manuf'actur-i s nes ,
batiments et tra-
'f3XX publics
4 8
-Combustibles et en8rgie
-TI'i:1nSports et com-·
illc:.nications
·-D'_vers
S~_~g.§.~ CEA, renseignements obtenus de sources officielles .
.11
P.r:~7isionG bud.gebai.z-es ,?/
Degenses reelles.•
i j
Comprend l'administration federale e-t les arnninistrations regionales.y
Comp r-erid 1 'arnninistration centrale et
Ie compte recapi tulatif des entreprisesdIEtat.
---_
I •.... -_ .. _ .. __ .. ~
I jI ~
E/Cl' . 14/BUD/6 Page 21
53.
On trouvera au 'I'a'b.le au 7 'une ventilation des depenses eourantes par grandes fonc tions (en pouz-c.enta ge du total desdepenses courantes). Les grandes fone tions sont admin.i e'tr-ation generale, defense, enseignemen tet
sante~ Le )oste lldiversl1 cornprend les services economiques, la cietts pu- blique at les depenses non ventilab1es.
54.
Les da)enses au ti tre de I'a d mi . nL strati . o n genel'ale accusent une pro-§,'ressj on rapids par rapport aux aut re s poetes au. Naroe, en J.l.Tie;eria, e t.c , , mai s , dans de nombreux autres pays, leur pour cen tage reste constant; cts st
Le cas en Algerie, en Tunisie, en Hepub1ique arabe uni e , au Ghana, en Ethio- pie, en Tanzanie, en Ouganda, dans la lt8pub1iCJ.ue democ ra
t
a.que du Oorigo et dans la Republique sud-africaine. Dans d'autres pays encore (",oudan et Kenya, par exemple) ee pourcentage diminue, Ie cofit de I.'administration e tant moins e1eve depu:is l' independanee qu 'a
I.'epoque coLoni e.Le ,55.
La defense absorbe un pourcentage croissant du tOlOal des depenses cou- r-ant
e s en 'I'uni s i,e , au Soudan, en Nigeria, au Ghana, au Togo, en Ethiopie, en Tanzania et en Republique sud-afrieaine. Par contre, all Kenya et en Ougand.a, les credits affectesa
la defense diminuent depuis quel<;.ues aru1ees.56.
::,es depenses af'f'e r-en tesaI'
educa tion represen ten t un gros pourcentage que Los gouvernements tend.ent encorea
augmen'te r rapidement. Ci tons Le cas no tamnan t de l' Algerie, la Repub1ique arabe un i,e , Le Soudan, 1a Nigeria, Le Ghana, Le Kenya, 1a 'I'an z an i.e , L' Ouganda et La Repub1ique demoeratiCJ.oe du Ccngo , Par co nt
i-e , depuis quelques annee s , on note "W1e tend,ance oppo s ee en Tunisie, au Togo, en Ethiopie ot
dans 1a Repub1ique sud-af'rieaine.57.
La part des depanaa s engagee s au ti tl'e de La san te aue;mente en Tuni- sie, i;,n nigeria, au Ghana, etc., a Lors que depuis quelques anne e s elle dum nue en Alg'erie, en Republique a.re.bevun i.e , au Soudan, au Togo, au Kenya, en Ouganda et dans 1a Repub1ique sud-africaine.--_._....
E/CE. 14/BUD/6 Page 22
'fADLGAU 7
Structure des depenses coul'antes
par grandes fone tionsen pourcenta
'edu total des depenses courantes)
Adminis- tration
.e;ene"!:ale
_._-- Defense
EducationSante
- - -Divers
g.,f!'ique
du nord
I'·lal~OC
1950 31 27 8 34
1953 32 19 9 40
1956 37 10 19 10 24
Algerie 1950 49.9:1 13 7 31
1953 38§/ 18
1034
1956
36~/16 9 38
1958 43.§/ 15 9 33
Tunisie 1950 29 20 8 43
1953 28 21 8 43
1957 28 3 20 10 39
1959 22
1118
1138
HAU 1950 15 23 12 6 44
1953 17 17
113 52
1956 12 31 12 3 42
1959 47.§/
132 38
1962E
{f5~16 3 36
1964E 14 24 12 4 46
Soudan 1953 21 7 7 9 56
1956 15 9 9 9 56
1958 15 12
119 53
1962 13 13 9 8 57
1964
1116 10 7 56
Afrigue de
1toue s tNigeria 1950 16 3 9 6 66
1953 18 4 10 7 61
1956 15 3 14 7 61
1958 16 4 22 6 52
1961 17 7 30 9 37
1963
187 29 12 34
Ghana 1950 18 5 11 8 58
1953 19 2 17 8 54
1956 19 4 17 7 53
1959
20 7 21
844
1962 19 16 24
" 0~L29
1964E 20 11 29 9 31
---_.-" .. _---_.,.~ .. ,
E/ CrT. 14/BUDj 6 Page 23
TABL.Q\U 7 (suite) Adrninis-
tration
generale Defense Education
Sa.'1te Divers
Togo 1950 13 19 68
1958 19 15 66
1961 4 18 13 65
1964E 13 14 12 61
Afrique d§
llestKenya 1950 21 5 9 8 57
1953 34 4 12 7 43
1956 52 3
105 30
1958 35 4 14 6 41
1962 28 19 7 46
1964 29 2 17 6 46
Ethiopie 1950 41 30 13 4 12
1953 37 27 12 4 20
1956 36 25 12 4 23
1958 35 27 12 3 23
1962E 37 32
115 15
Tanzanie 1950 25 9 9 57
1953 21 14 8 57
1956
~l15 9 55
1958 23 17 9 51
1961 24 15 19 9 33
1964 25 18 20 9 28
Ouganda 1950 24 4
1112 49
1953 20 4 15 10 51
1956 18 5 21 9 47
1958 22 4 22 10 42
1962
20 21 12 47
1964 19 4 16 8 53
Afrique
~~treCongo (Kinshasa) 1950 29 18 53
1953 28 23 49
1956 24 26 50
1958 22 28 50
Republique sud- 1950 21 8 7 4 60
africaine
1953 20
116 4 59
1956 25 9 6 4 56
1958 21 10 7 5 57
1962 22
117 4 56
1964 21 14 6 4 55
Source~
CEA, The Structul'e of Central Government
~{evenuein Afrioan Coun-
- - -
tries,
1959-64.
~
Y compris la dbfense.
, 1t r
- ...
_~"~_._,_.~_t\~,__...
1; ....E/eN.14/BUD/6 Page 24
58.
Le t2.0.::-: de oroissanoe des depensespour La defense, l'eduoation et la sante est indifJ.ue dans le Tableau8
et oompare au taux de oroissanoe du total des depenses del'r;tat. D'ap:ees oe tableau, les depenses au titre de la defense ausmentent plus raJ!idement que les depenses totales au Soud.an~en Nigeria, au Togo, au Ghana, dans La Tanzanie et dans La .·:epubligue sud- africaine.
59.
Le taux de croissanoe des depenses pour l'eduoation est plus rapide crue oelui des depenses totales au Ghana, dans la hepubligue sud-afrioaine et en Zambie ..60.
Quant aux depenses pour la sante, elles aUismentent plus vi te gue les depenses totales en Hepublique arabe unie, en Nigeria, au Ghana et dans la Repub li que sud-afrioaine.61. Pour comp Lete r le tableau de La struoture des d epens e s de I IEtat en Af r i.que il faut classer les depenses par postes e co nom i.que s , Les ren- seignements fournis par les pays africains sorit , nous I Iavo n s deja di t, insuffisants pour permettre une analyse approfondie des depenses oourantes et des depenses en oapital. Toutefois, les ohiffres disponibles donnent une idee approximative des prinoipaux postes de depenses. Le Tableau
9
reuni t les renseignements fournis pa r quelques pays africains sur leurs depenses ventilees selon la olassific~tion eoonomi'lue.
62. La part a.bso r-bee pal' les depenses de capi ta I augmente d'une man i.e re speotaoulaire en Rejlubli'lue arabe unie, au Soudan, au Ghana, eto., pays ou Ie gouvernement fait de grands efforts pOUl' accelerer Ie taux de croissance economig,ue. Par oontre, dans les pays oU. la formation de oapital est sur- touf le fait du seotenr p r i.v e , le po ur cen ta.ge des d.epens e s de oapi tal de l'Etat reste stationnaire ou mems il diminue (Nigeria, Malawi, Zambie et Republicrue slJ.d-afrioaine). Enfin, dans oertains pays, camme le Togo, la formation de oapital est insignifiante.
_ ..
---_ ... ""'"
de
, I, I
E/ ell . 14/ Bu1Jj 6
i'a"e25
Total des d.epe ne e e
publioues Defense Edu.cation Sante Afrique rlu nord
, - - - -
RAU
1959100 100 100 100
1962 121 144 160
1964 175 122 160 275
Soudan
1959 100 100 100 100
1962 133 143 99 111
1964 175 196 108 119
Afrique lle L'o'ue s t
Nigeria
1959 100 100 100 100
1961
142 128 131 126
1963 150 160 145 175
Togo
1958 100 100( 1961) 100 100
1962 144 216 124 109
1964 193 974 146 149
Ghana.
1959 100 100 100 100
1962 208 375 244 297
1964 205 302 311 234
Afrique ue l
,---
l e s tKenya
1959 100 100 100 100.
1962 112 136 121
1904 137
77134 110
Tan z.an i e
1958 100 100 100 100
1961 132 133 109 113
1964 145 177 131 129
Ouganda
1960 100 100 100 100
1962 123 128 113
1964 146 216 102 91
Zambie
1959 100 100
1962 116 133
1964 211 219
Republ iClue SUd.-8.:rr i qa i n e
1959 100 100 100 100,
1962 110 222 126 125
1964 136 31;) 142 141
Source, Nations Unies, Al1nuaire statistigu9,
1965.
-.,..,...- ' I I I