• Aucun résultat trouvé

CCHHAAPPIITTRREE VVII ::

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "CCHHAAPPIITTRREE VVII ::"

Copied!
29
0
0

Texte intégral

(1)

CH C H AP A P I I TR T RE E V V I I : : T Tr ra an ns sm mi is ss si io on n d de e m mo ou u ve v em me en nt t

VVII..11 GGéénnéérraalliittééss ::

Une transmission est un ensemble d’organe qui permet de transmettre un mouvement. Ce mouvement est modifié de manière à être :

 AA ttrraannssffoorrmméé uunn mmoouuvveemmeenntt ddee rroottaattiioonn eett mmoouuvveemmeenntt ddee ttrraannssllaattiioonn..

 A A auauggmmeennttéé ouou a a rréédduuiirree lala vivitteessssee ddee rorottaattiioonn dede sosorrttiiee ppaarr rarappppoorrtt à à llaa vivitteessssee d’d’eennttrréé dduu mmoouuvveemmeenntt ddee rroottaattiioonn..

 AA aauuggmmeenntteerr oùoù rréédduuiirree lele cocouuppllee dede sosorrttiiee ppaarr rraappppoorrtt aauu ccoouuppllee d’d’eennttrreerr dduu mmoouuvveemmeenntt ddee r

roottaattiioonn..

Il existe différent type de transmission suivant les besoins et les charges ou condition de transmission :

Transmission par engrenage.

Transmission par chaîne.

Transmission par engrenage conique.

Transmission par vis sans fin.

Transmission par courroie.

Transmission par crémaillère.

Transmission par cardan.

VVII..22 RRaappppoorrtt ddee ttrraannssmmiissssiioonn..

Le rapport de transmission est comme il indique un rapport entre l’élément de sortie et l’élément d’entrée. Le type de rapport dépend du type de transmission, c’est pour cela qu’à chaque type de transmission j’indiquerais ces caractéristiques et le calcul du rapport de transmission.

aa))-- LLee rraappppoorrtt ddee ttrraannssmmiissssiioonn eennttrree ddeeuuxx rroouueess ddeennttééeess 11 eett 22..

2 1 2 1 2 1 1 2 1 2

D D C C Z Z N

rN    

VVII..22 TTrraannssmmiissssiioonn ppaarr eennggrreennaaggee ::

FFoonnccttioionn ggllobobaallee

La fonction globale d’un engrenage est de transmettre un mouvement de rotation par obstacles en changeant ses caractéristiques.

(2)

 QQuuesestt ccee qquuunun eennggrreennaaggee ??

L’engrenage est un mécanisme élémentaire constitué de deux roues dentées mobiles autour d’axes de position relative invariable, et dont l’une entraîne l’autre par l’action de dents successivement en contact.

Les deux roues sont conjuguées : la plus petite est le pignon, la plus grande la roue.

RReemmaarrququee : Une roue à rayon infini est une crémaillère.

UUttiillisisaattiioonn : On les utilise pour transmettre un mouvement et une puissance entre deux arbres parallèles ou non, concourants ou non et perpendiculaire ou non. Pour un prix de revient modéré, ils ont pour avantage un excellent rendement et un encombrement plutôt faible. Ils sont dans certains cas irréversibles.

 LLeess eennggrreennaaggeess ppeeuuvveenntt aavvooiirr ddiivveerrsseess uuttiilliittésés ::

- Réduction et/ou variation de la fréquence de rotation entre deux arbres.

- Réduction / Augmentation du couple moteur.

- Transmission d’un mouvement de rotation.

- Transformation des caractéristiques d’un mouvement.

VVII..33 LLeess ddiifffféréreennttss ttyyppeess dd’e’ennggrreennaaggeess

Suivant la fonction qu’ils ont à réaliser, les engrenages peuvent avoir différentes formes et différentes caractéristiques de denture. Il y a 3 catégories d’engrenages :

(3)

aa))-- EEnnggrreennaaggee ddrrooiittee àà aaxxee ppaarraallllèèllee bb))-- EEnnggrreennaaggee ccoonniiqquuee cc))-- EEnnggrreennaaggee ggaauucchhee

VVII..33..11 LLeess EEnnggrreennaaggeess ddrrooiitteses àà ddeennttuurree ddrrooiittee

 CCaarraacctérriissttiiququeess ddeess ddeennttuurreess ::

Les plus simples et les plus économiques, ils sont utilisés pour transmettre la puissance et le mouvement entre deux arbres parallèles. Les dents des roues de l’engrenage sont parallèles à l’axe de rotation des arbres.

Il y a engrènement « couple de dents » par « couple de dents » ce qui entraîne des chocs d’engrènement.

Leur utilisation est généralement bruyante et génère des vibrations.

K : coff de Largeur de dent

(4)

LLee momodduullee (m(m)) :: le module d’une denture est la valeur qui permet de définir les caractéristiques d’une roue dentée. C’est le rapport entre le diamètre primitif de la roue et le nombre de ses dents. Le module est une grandeur normalisée.

RReemmaarrqquuee ::

L’épaisseur de la dent et sa résistance dépend du choix du module. Ce choix ne doit pas être improvisé mais doit se faire après un calcul de RDM

 MMododuulleess nnoorrmmaalliiséséss ((mmmm))

 LLee ddiiaammééttrree pprriimmiititif f ((ddpp) ) dpm.Z

Les diamètres primitifs de deux roues dentées formant un engrenage sont des cercles fictifs tangents.

 EExxpprreessssiioonn ddee ll’e’ennttraraxxee ((aa)) ::

(5)

EExxeemmppllee 

VVII..33..22 LLeess EEnnggrreennaaggeess ddrrooiitteses àà ddeennttuurree hhéélliicocoïïddaallee

Ils transmettent un mouvement et une puissance entre deux arbres parallèles. L’angle d’inclinaison de la denture est le même pour les deux roues, mais de sens opposé. Leurs axes peuvent êtres orthogonaux (cas des engrenages gauches).

CCaarraaccttéérriissttiiqquueess ddeess dedennttuurreess :: plus complexes, à taille égale, ils sont plus performants que les précédents pour transmettre puissance et couple. Du fait d’une meilleure progressivité et continuité de l’engrènement (2, 3, ou 4 dents toujours en prise), ils sont aussi plus souples et silencieux. L’inclinaison de la denture engendre des efforts axiaux suivant l’axe de l’arbre qui doivent être supportés par les paliers.

Soit un engrenage constitué d’un pignon 1 et d’une roue 2. La roue 2 est montée sur l’arbre récepteur dont la fréquence de rotation n2 doit être égale à 500 tr/min Le nombre de dents du pignon 1 est Z1 = 40, et le nombre de dents de la roue 2 est Z2 = 120. Les deux pignons ont pour module m = 4.

- Déterminer les caractéristiques des dentures.

(6)

L

Leess EEnnggrreennaaggeses ddrrooiitteess àà ddeennttuurere hélliiccoïddaallee

(7)

VVII..33..33 LLeess eennggrreennaaggeess ccoonniiqquueess

C’est un groupe important utilisé pour transmettre un mouvement entre deux axes non parallèles dont les axes sont concourants. Les axes à 90 ° sont les plus courants.

Les surfaces primitives ne sont plus des cylindres mais des cônes (cônes primitifs). Les cônes sont tangents sur une ligne MM’ et leur sommet commun est le point S. c’est aussi le point d’intersection des axes de rotation des deux roues.

On distingue :

 LLeess eennggrreennaaggeess ccoonniiqquueess àà ddeennttuurree ddrrooiittee ::

Les engrenages coniques à denture spirale :

Les engrenages hypoïdes

Les plus simples et les plus utilisés. Pour des fréquences de rotation élevées, ils présentent les mêmes inconvénients que les engrenages à denture droite.

Ils permettent de diminuer les bruits à très grande vitesse et assurent une plus grande progressivité de transmission.

Les axes de roues sont orthogonaux mais non concourants. Ils constituent une variante complexe des précédents avec les mêmes qualités générales.

(8)

VVII..33..44 LLeess eennggrreennaaggeess ggaauucchheess ((à à vviiss ssaannss ffiin)n)

La transmission du mouvement se fait entre deux arbres orthogonaux. Ces engrenages permettent de grands rapports de réduction (jusqu’à 1/200) et offrent des possibilités d’irréversibilité. Ils constituent les engrenages à l’engrènement le plus silencieux et sans chocs. En contrepartie le glissement et le frottement important provoquent un rendement médiocre.

 CCaarraaccttérériissttiiququeess cciinénémmaattiqiquueess eett ggééoommééttririququeess

Les caractéristiques de la roue sont celles d’une roue dentée à denture hélicoïdale. Le paramètre Zv

représente le nombre de filets de la vis (de 1 à 8 filets, parfois plus). Le pas axial Px mesure la distance (suivant l’axe) entre deux filets consécutifs de la vis. Le pas de l’hélice PZ représente le pas du filet ou d’un des filets de la vis. (PzZv.Px et tanRPZ /ndV).

(9)

VVII..44 TTrraaiinnss dd’’enenggrreennaaggeess aa))-- DDééffiinniittiioonnss ::

Les trains d’engrenages sont utilisés dans une grande quantité de machines et mécanismes divers.

Une machine est souvent constituée d’un ensemble moteur et d’un ensemble récepteur. On appel chaîne cinématique, la chaîne de transmission de mouvement partant du moteur et allant jusqu’au récepteur. Les

(10)

trains d’engrenage font souvent partie intégrante de cette chaîne cinématique. Ils ont pour fonction d’adapter la fréquence de rotation entre le moteur et le récepteur.

Les trains d’engrenages sont souvent constitués d’engrenages cylindriques.

Mais il faudra distinguer :

 Les engrenages à contact EXTERIEURS.

 Les engrenages à contact INTERIEURS.

RReemmaarrqquuee : D’une manière générale dans chaque couple de roues, on appelle « roue menante » la roue dentée motrice et « roue menée » la roue dentée réceptrice.

bb))-- RRaappppoorrtt ddee ttrraannssmmiissssiioonn dd’’uunn ttrraaiinn dd’’eennggrreennaaggee ::

Un train d’engrenages comporte une ENTREE, liée au MOTEUR et une (ou plusieurs) SORTIE liée au RECEPTEUR.

On appel rapport de transmission noté « i » le rapport entre la fréquence de rotation à la sortie du train par la fréquence de rotation à l’entrée.

Entrée N

Sortie N Entrée

Sortie i

on transmissi de

Rapport  

 : 

RRaaiissoonn dduu trtraaiinn dd’’eennggrreennaaggee :: la raison (r) d’un train d’engrenage exprime le rapport entre le produit du nombre de dents des roues menées et le produit du nombre de dents des roues menantes.

(11)

 y exprime le nombre de contacts extérieurs.

 (-1)y permet de savoir s’il y a inversion du sens de rotation de l’arbre d’entrée.

RReemmaarrqquuee : Dans un train simple, la raison du train (r) est égale au rapport de transmission (i) de ce même train. ri

(12)

E

Exxeemmppllee  ::

Soit le train d’engrenage suivant :

On donne :

Fréquence de rotation du moteur N entrée = 1500 tr/min Dans notre exemple, le train comporte :

- Une entrée MOTEUR.

- Une sortie 1 pour entraîner un récepteur 1.

- Une sortie 2 pour entraîner un récepteur 2.

Question : Etudier de la chaîne cinématique entre le moteur et la sortie 1 et entre le moteur et la sortie2

c)- Transmission de puissance à travers un train d’engrenage :

PPuuiissssaannccee dd’’eennttrrééee eett dede sosorrttiiee d’d’uunnee chchaaîînnee cicinnéémmaattiiqquuee : Les trains d’engrenages transmettent la puissance du moteur situé à l’entrée jusqu’au récepteur situé à la sortie.

La puissance fournie par le moteur à l’arbre d’entrée « Pmoteur » est donnée par la relation suivante :

Avec :

Pmoteur : Puissance fournie par le moteur à l’arbre d’entrée de la chaîne cinématique en Watt.

C moteur : Couple fourni par le moteur à l’arbre d’entrée de la chaîne cinématique en N.m.

ωmoteur : Fréquence de rotation du moteur (arbre d’entrée) en rad/s

Z1 = 30 dts Z2 = 40 dts Z3 = 28 dts

Z4 = 18 dts Z5 = 32 dts Z6 = 122 dts

Z7 = 19 dts

(13)

DDee mmêêmmee,, llaa ppuuiissssaannccee ddiissppoonniibbllee ppoouurr llee rréécceepptteeuurr àà llaa ssoorrttiiee ddee llaa cchhaaîînnee cciinnéémmaattiiqquuee « Précepteur » est donnée par la même relation.

Avec :

Précepteur : Puissance utile (disponible) pour le récepteur en Watt. P

Crésistant : Couple résistant appliqué par le récepteur sur l’arbre de sortie de la chaîne cinématique en N.m.

ωsortie : Fréquence de rotation de l’arbre de sortie de la chaîne cinématique en rad/s dd))-- RReennddeemmeenntt dd’’uunn dd’’eennggrreennaaggee::

Un train d’engrenage est constitué d’un ou plusieurs engrenages. Le frottement au contact entre les dents entraîne une perte de puissance. Cette énergie perdue est transformée en chaleur.

Les calories ainsi générés sont transportés par le lubrifiant (huile ou graisse) jusqu’à la paroi du carter afin d’y être évacué par conduction dans l’atmosphère.

Un engrenage constitué d’un pignon « 1 » et d’une roue « 2 » aura un rendement noté η 12

Le rendement est proche de 100% pour les engrenages cylindriques à denture droite bien lubrifiés.

120.98 (98%)

RReellaattiioonn eennttrree llaa ppuuiissssaannccee dd’’eennttrrééee eett llaa ppuuiissssaannccee ddee ssoorrttiiee dd’’uunnee cchhaaîînnee cciinnéémmaattiiqquuee:

Définition :

 En admettant que le rendement global de la chaîne cinématique est de 100% alors :

 En admettant que le rendement global de la chaîne cinématique est inférieur à 100% alors :

 RReellaattiioonn eennttrree llee ccoouuppllee dd’’eennttrrééee eett llee ccoouuppllee ddee ssoorrttiiee dd’’uunnee cchhaaîînnee cciinnéémmaattiiqquuee::

 A partir de la relation de puissance entrée sortie :

 Et des deux relations suivantes :

 Nous obtenons :

(14)

D’où :

 Nous savons que le rapport de transmission est donné par la relation suivante :

 Alors on obtient la relation entre le couple moteur et le couple récepteur :

VVII..33 Transmissions par poulies et courroies :

1- Fonction : Transmettre par adhérence, à l’aide d’un lien flexible « courroie », un mouvement de rotation continu entre deux arbres éloignés.

Silencieuses, elles sont surtout utilisées aux vitesses élevées avec de grands entraxes possibles entre poulies.

La tension initiale des courroies est indispensable pour garantir l'adhérence et assurer la transmission du mouvement.

VI.3.1 PRINCIPAUX TYPES DE COURROIES :

Un système à entraxe réglable ou un dispositif annexe de tension (galet enrouleur, etc.) est souvent nécessaire pour régler la tension initiale et compenser l'allongement des courroies au cours du temps.

À l'exception des courroies crantées, en fonctionnement normal, il existe un léger glissement de la courroie sur les poulies amenant une imprécision du rapport de transmission ; celui-ci n'est pas exactement égal au rapport des diamètres des deux poulies.

PrPriinncciippee dd''uunnee ttrraannssmmiissssiioonn ppaarr ppoouulliiee ccoouurrrrooiiee..

InInvveerrsseeuurrss.

(15)

Règle : Quand une courroie quitte une poulie elle doit se trouver dans le plan médian de la poulie réceptrice.

Courroies rondes : Elles sont surtout utilisées dans les petits mécanismes.

1. Courroies plates

Très silencieuses, elles permettent de grands rapports de réduction et sont surtout utilisées aux grandes vitesses (80 à 100 m/s) sous de faibles couples.

Elles absorbent bien les vibrations torsionnelles, ce qui autorise les grands entraxes et les grandes longueurs. Elles ont un très bon rendement (≈ 98 %, comparable aux engrenages). Le bombé des poulies permet un meilleur guidage et une meilleure stabilité de la courroie et compense dans une certaine mesure un désalignement initial.

a)- Rapport de transmission : C

Caass dd''aarrbbrreess ppeerrppeennddiiccuullaaiirreess..

CCoouurrrrooiieess rroonnddeess :: eexxeemmppllee ddee ccoonnffiigguurraattiioonn

C

Coouurrrrooiiee ppllaattee.. MMaattéérriiaauuxx :: p

poollyyuurréétthhaannee ((<< 2255 mm//ss)),, ppoollyyeesstteerr,, aarraammiiddee rreevvêêttuu ssiilliiccoonnee ((<< 8800 mm//ss))......

(16)

[tr/min] , [m/s].

Nd : vitesse de la petite poulie en tr/min ND : vitesse de la grande poulie en tr/min ωd et ωD : vitesses angulaire en rad/s d : diamètre d'enroulement petite poulie D : diamètre d'enroulement grande poulie Cd : couple sur la petite poulie en N.m CD : couple sur la grande poulie en N.m b)

b)- Étude dynamique

Cette étude peut être généralisée aux autres courroies.

Données :

T : tension du brin tendu (en N)

t : tension du brin mou « t <T » (en N) T0 : tension initiale de la courroie (en N)

f: coefficient de frottement entre poulie et courroie P : puissance transmissible (en W)

V : vitesse (linéaire) de la courroie (en m/s) m : masse de 1 m de courroie (kg/m)

θ= θd: arc d'enroulement sur la petite poulie (en rad)

Hypothèse : les forces de frottement entre poulie et courroie sont supposées uniformes sur toute la longueur de l'arc d'enroulement.

Rapport entre les tensions T et t

Cas 1 : effets de la force centrifuge sur la courroie négligés Après une étude statique on obtient :

CCiinnéémmaattiiqquuee

(17)

Cas 2, en tenant compte de la force centrifuge (F) sur la courroie

Couples transmis

1- Sur la grande poulie : 2- Sur la petite poulie :

Tension t maximale admissible (Tmaxi) :

Si T0 est la tension initiale (appliquée au moment de l'installation) lorsque la courroie tourne à vide (T

≈ t ≈ T0), en fonctionnement sous charge on a : T = T0 + ζf (pour le brin tendu) t = T0- ζF (pour le brin mou) Après addition des deux : T0 = ½(T + t).

T est maximale lorsque t est minimale (t = 0) : Tmaxi = 2T0

Puissances transmissibles

En fonctionnement normal:

Puissance maximale transmissible (cas ou Tmaxi = 2T0) : P = (Tmaxi-tmini).V= (2T0-0).V=2T0.V En pratique on pose :

E

Effffoorrttss ddee tteennssiioonn..

TeTennssiioonn iinniittiiaallee dd''uunnee ccoouurrrrooiiee..

(18)

Avec : P en watts, T0 en N, V en m/s.

Kp : coefficient correcteur fonction du diamètre de la poulie Kv : coefficient correcteur fonction de la vitesse (V) de la courroie

Ks : coefficient correcteur fonction des conditions de service (tableau 1. ci-après)

On peut poser Pb = 2.Kp.Kv.T0.V = puissance de base de la courroie avec la condition [P.Ks ≤ Pb].

2. Courroies trapézoïdales :

Les courroies trapézoïdales sont les plus utilisées ; à tension égale elles transmettent une puissance plus élevée que les courroies plates (conséquence de la forme en V augmentant la pression de contact et par là l'effort transmissible).

Si une puissance élevée doit être transmise on peut utiliser plusieurs courroies en parallèles sur la même poulie (avec 1, 2, 3..., 10 gorges).

Le montage nécessite un bon alignement des poulies et un réglage de l'entraxe pour le montage et le démontage.

Remarque:

- Pour obtenir de bons résultats et une bonne transmission, la courroie doit aller suffisamment vite (environ 20 m/s).

Les problèmes apparaissent au-dessus de 25 m/s et en dessous de 5 m/s (schématiquement 4 000 tr/min est une bonne vitesse ; des problèmes au-dessus de 5 000 tr/min et au-dessous de l000 tr/min).

- Contrairement aux courroies plates, les grands entraxes sont à éviter car les vibrations excessives du brin mou diminue la durée de vie et la précision de la transmission [indications : α < 3(D+d)].

Principales familles de courroies trapézoïdales.

10. Efforts presseurs exercées par la gorge d'une poulie sur une courroie trapézoïdale.

(19)

La série étroite (SPZ, SPA...) permet des transmissions plus compactes que la série classique (Z, A, B...)

; les courroies sont plus flexibles et les calculs identiques. Un crantage intérieur augmente la flexibilité et la capacité à dissiper la chaleur aux hautes vitesses.

Les courroies striées ont une action coinçante moins marquée et leur fonctionnement se rapproche plus de celui des courroies plates.

a) Étude générale

Elle est identique à celle des courroies plates sauf que d et D sont remplacés par dp et Dp , diamètres primitifs des poulies, et que β intervient.

Indication : 3 ≤ T/t ≤ 5 et le plus souvent T≈5t

SéSérriieess ccllaassssiiqquueess eett ééttrrooiitteess.. MoMonnttaaggee ssuurr uunnee ppoouulliiee (β(β == 3322°°,, 3344°°,, 3366°°,, 3388°°))..

(20)

b) Calcul des courroies trapézoïdales

Le principe est résumé par l'organigramme suivant :

LLiiggnnee pprriimmiittiivvee dd''uunnee ccoouurrrrooiiee ttrraappéézzooïïddaallee..

(21)

Le graphe ci-dessous représenté la gamme des puissances transmissibles par type de courroie.

Remarque :

Plus le diamètre des poulies est grand, plus la durée de vie est grande. Les puissances de base (Pb) indiquées tableau 4, en tiennent compte et sont déterminées pour un angle d'enroulement de 180°. Le coefficient Kθ permet de faire les corrections pour des angles d'enroulement différents.

Plus la longueur de la courroie est grande, plus la durée de vie est élevée (chaque tronçon de courroie travaillant moins) ; le coefficient KL permet de faire les corrections.

(22)

Données :

Nd : vitesse de la petite poulie (tr/min) ND : vitesse de la grande poulie (tr/min) dp : diamètre primitif de la petite poulie Dp : diamètre primitif de la grande poulie L : longueur primitive de la courroie

lp : largeur primitive de la section de la courroie V : vitesse linéaire de la courroie (m/s)

P : puissance réelle à transmettre (W)

Ps : puissance de service ou puissance corrigée Pb : puissance de base de la courroie

Pa puissance admissible par la courroie

KL : coefficient correcteur fonction de la longueur primitive Lp

Ks : coefficient correcteur lié aux conditions de service de la transmission Kθ coefficient correcteur fonction de l'angle d'enroulement θ

θ= θd: angle d'enroulement sur la petite poulie

(23)
(24)

Exemple d’application  :

Déterminer les courroies transmettant une puissance de 10 kW entre un moteur électrique (1 500 tr/min) et une machine de production (600 tr/min) travaillant de 6 à 15 h/jour. Si On adopte un Ks de 1,3 pour l'installation.

3. Courroies crantées (ou synchrones)

On peut les considérer comme des courroies plates avec des dents. Elles fonctionnent par engrènement, sans glissement, comme le ferait une chaîne mais avec plus de souplesse.

Contrairement aux autres courroies, elles supportent bien les basses vitesses et exigent une tension initiale plus faible.

ExExeemmppllee ddee ttrraannssmmiissssiioonn ppaarr ccoouurrrrooiiee ccrraannttééee..

(25)
(26)

Calcul des courroies crantées

II est analogue à celui des autres courroies.

Rapport de transmission

Avec :

Zd : nombre de dents de la petite poulie ZD : nombre de dents de la grande poulie Puissance de service : Ps = P.Ks (Ks par tableau 1)

Détermination du pas, ou du type de la courroie par l'intermédiaire du graphe 4 (à partir de Ps et Nd la vitesse de la petite poulie).

Vitesse linéaire V de la courroie : V = Nd.p.Zd/60

Remarque : π.d =p.Zd = circonférence primitive de la petite poulie.

Puissance de base (Pb) de la courroie choisie par l'intermédiaire du graphe 5 ; les Pb indiquées le sont pour une largeur de référence de 5 mm.

Choix de la largeur de la courroie sachant que Pb.Kb ≥ Ps

Kb coefficient correcteur fonction de la largeur des courroies (tableau ci-dessous).

Remarque : si l'on a moins de 6 dents en prise (Zpr < 6) sur la petite poulie, il faut utiliser le coefficient correcteur supplémentaire Kz (PbKb.Kz ≥ Ps).

(27)

VI.4 - Transmissions par roues et chaînes

Les chaînes sont utilisées en transmission de puissance mais aussi en manutention et convoyage et dans de nombreuses réalisations. Fabricant : Sedis...

VI.4.1- Principales caractéristiques

- Rapport de transmission constant (pas de glissement).

- Longues durées de vie.

- Aptitude à entraîner plusieurs arbres récepteurs en même temps à partir d'une même source.

- Sont essentiellement utilisées aux « basses » vitesses (moins de 13 m/s pour les chaînes à rouleaux, moins de 20 m/s pour les chaînes silencieuses).

- Montage et entretien plus simples que celui des engrenages et prix de revient moins élevé.

CCoommppaarraaiissoonn aavveecc lleess ccoouurrrrooiieess :: - Sont plus bruyantes.

- Présentent des durées de vie plus élevées.

- Supportent des forces de tension plus élevées.

- « Tournent » moins vite.

- Supportent des conditions de travail plus rudes (températures plus élevées...).

- Nécessitent une lubrification.

VI.4.2 Chaînes à rouleaux

Les chaînes à rouleaux sont les plus utilisées en transmission de puissance ; elles ont des vitesses limites de 12 à 15 m/s ; leurs rapports limites de transmission vont de 6 à 9.

Configuration usuelle : chaîne et roues dans un même plan vertical (dans un plan horizontal la chaîne « saute »). La série A (08A...) est d'origine USA, la B européenne.

(28)

a)- IInnccoonnvvéénniieenntt,, ll''eeffffeett ddee ccoorrddee ::

Il se fait sentir aux vitesses élevées avec des roues ayant un faible nombre de dents. Suivant l'angle de rotation, la distance entre la chaîne et le centre de la roue varie, ce qui provoque des irrégularités de transmission et des vibrations

DDiimmeennssiioonnss ddeess cchhaaîînneess àà rroouulleeaauuxx ((NNFF IISSOO 660066))

Principales dimensions Principaux constituants

Chaîne à rouleaux.

(29)

EEnnggrènneemmeenntt eennttrree cchhaînnee eett ppiiggnnoonn..

Compromis : à partir et au-dessus de 17, 19 ou 21 dents les résultats (durée de vie, bruit...) sont convenables (fig. ci-dessous) et utilisation d'un coefficient Kx pour les calculs.

D

Dééssiiggnnaattiioonn :: 1166BB--11 ((ssiimmppllee)) ;; 1166BB--22 ((cchhaaîînnee ddoouubbllee))..

PrPriinncciippee ddee ll''eeffffeett ddee ccoorrddee

Références

Documents relatifs

des courants vers l'amont se produisant dans les deux zones intermédiaires ainsi formées. Nous avons pu ohtenir le même phénomène avec les disques, en les montant plus près l'un

Télécharger la dernière version de Firefox et Thunderbird.. Renommez les fichiers en firefox.exe et thunderbird.exe. Pour l’installation silencieuse, il faut créer un fichier

Elles se rencontrent dans des domaines aussi différents que la micromécanique, la bureautique, les machines- outils ou les broyeurs industriels, sans oublier

Ce guide vous aidera à monter et à entretenir les courroies industrielles TEXROPE ® - qu’il s’agisse de courroies trapézoïdales, de courroies striées ou de courroies

DIN 7722 – Courroies hexagonales sans fin pour machines agricoles et sections des gorges des poulies correspondantes DlN 7753 Partie 1 – Courroies trapézoïdales étroites sans

Après une électrophorèse sur gel, l’ADN n’est pas très manipulable du fait de la consistance du gel : l’idée est donc de transférer ces fragments d’ADN sur un support

 FONCTION : Transmettre par adhérence, à l’aide d’un lien flexible « courroie », un mouvement de rotation continu entre deux arbres éloignés.. 

Soit le schéma d’une transmission de mouvement par poulies étagées- courroies, d’une broche de perceuse à colonne. Le moteur commande la rotation de la broche de perceuse