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DM1 Exercice On note A =!n + mp2, (n, m) 2 Z2

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

DM1 ExerciceOn noteA=!

n+mp

2,(n, m)2Z2"

.On rappelle quep 22/Q. 1. Supposonsx=n+mp

2 =n0+m0p

2avecn, n0, m, m0entiers relatifs. on a doncn−n0=p 2(m0−m).

Sim6=m0on peut écrirep 2 = n−n0

m0−mce qui n’est pas possible puisquep

22/Q.Doncm=m0et par suite n=n0.

On sait que(R,+,×)est un anneau etA⊂R.

+et×sontdeux lois de composition internessurApuisque (n+mp

2)+(n0+m0p

2) = (n+n0)+p 2(m+m0) et (n+mp

2)×(n0+m0p

2) =nn0+ 2mm0+p

2(nm0+mn0)2A.

Elles sont toutes lesassociatives, etcommutatives (pourquoi le redémonter !!!!) .

×estdistributivesur+.(pourquoi le redémonter !!!!) L’élément neutre pour+est0 = 0 +p

2.0donc02A .Tout élément deAestinversible pour+puisque

−(n+mp

2) =−n−mp 2 L’élément neutre pour×est1 = 1 + 0p

2donc12A .

On en déduit que(A,+,×)est un anneau commutatif (On aurait pu prouver aussi que c’est unsous-anneaude (R,+,×))

2. φest une application deAdansA.six=n+mp

2etx0=n0+m0p 2on a φ(x+x0) =φ(n+n0+p

2(m+m0)) =n+n0+p

2(m+m0) =φ(x) +φ(x0) φ(xx0) = φ(nn0+ 2mm0+p

2(nm0+mn0)) =nn0+ 2mm0−p

2(nm0+mn0)

= (n−mp 2)(n0−m0p

2)

= φ(x).φ(x0)

φ(1) = 1

Pour montrer queφest bijective , on peut remarquer que pourx=n−mp 2, φoφ(x) =φ(n−mp

2) =n+mp 2 =x.

Doncφoφ=IdAAinsiφ−1=φ.

Doncφest un automorphisme deA 3. soitx=n+mp

22Aety=n0+m0p

2.On aN(x) =x.φ(x) =n2−2m2.etN(y) =y.φ(y) =n02−2m02 Donc

N(xy) =xyφ(xy) =xyφ(x)φ(y) =N(x)N(y)

4. ×est une loi de composition interne surApuisque sixetysont inversibles dansApour×il existex0ety0 dansAtels quexx0= 1etyy0= 1.on a alorsxy.x0y0= 1doncx0y0est l’inverse dexydansA.

×est clairement associative, l’élément neutre12A, et par définition tout élément deAest inversible et son inverse appartient àA.

())Supposons queN(x) = 1.on a alorsxφ(x) = 1doncxest inversible etx−1=φ(x).De même si N(x) =−1.on a alorsxφ(x) =−1doncxest inversible etx−1=−φ(x)

(()Réciproquement supposons quex=n+mp

2est inversible dansA: il existey=n0+m0p 2dansAtel quexy= 1.AinsiN(xy) = 1 =N(x).N(y) = (n2−2m2)(n02−2m02)etN(x)2ZetN(y)2Z. DansZles seuls éléments inversibles sont1et−1.DoncN(x) = 1ou bienN(x) =−1 5. N(1 +p

2) =−1doncx= 1 +p

2est inversible etx−1= (1 +p

2)−1=−φ(x) =−1 +p

2( on vérifie que (1 +p

2)×(−1 +p 2) = 1) Attentionil fallait vérifier que 1

1+p

2s’érit bien sous la formen+mp 2!!!

On sait queAest ungroupepour×donc pour tout entier natureln,(1+p 2)n= (1+p

2)(1+p 2)..(1+p

2)2 Apuisque×est une loi de composition interne dansA.De plus l’inverse de (1 +p

2)nest(−1 +p 2)n

6. Soitx=a+bp

22Aaveca, bentiers naturels non nuls.

(a) sia2−2b2= 1alorsa2= 1 + 2b2doncb2< a2<4b2 sia2−2b2=−1alorsa2=−1 + 2b2doncb26a2<4b2

1

On en déduit queb6a <2b (b) On posea+b1+pp2

2= (a+bp 2)(−1 +p

2) =−a+ 2b+ (a−b)p 2 =a1+p

2b1. Notons quea1+p

2b1appartient àApuisqueAest un groupe.

On aa1=−a+ 2b >0et−a+ 2b6apuisqueb6a <2b De mêmeb1=a−b≥0puisqueb6aetb1< bpuisquea <2b (c) Considérons, pourx=a+bp

22Aaveca, bdeux entiers naturels non nuls, l’élément y=a+bp2

1+p

2=−a+ 2b+ (a−b)p 2 =a1+p

2b.On a d’après ce qui précède0< a16aet06b1< b.

Premier cas:b1= 0.On a alorsy=a1qui est inversible dansAdonc tel queN(y) =a21=±1.la seule possibilité esta1= 1.Conclusiona+b1+pp2

2= 1et donc a+bp 2 = 1 +p

2

Deuxième cas : b1>0. On peut alors recommencer le processus puisquea1etb1sont deux entiers naturels non nuls , et poser

a2+p

2b2=a1+p 2b1. 1 +p

2 = a+p 2b.

(1 +p 2)22A cet élément vérifie0< a26a1et06b2< b1< b

la discussion recommence : si b2= 0 on obtient alors nécessairementa2= 1donc a+p

2b= (1 +p 2)2

si b2>0on peut réitérer le processus et construirea3+p

2b3=a2+p2b2.

1+p 2 = a+p2b.

(1+p 2)3,etc....

Mise en forme: considérons pour tout entierk≥0l’élémentxk=ak+p

2bk= a+p2b

(1+p

2)kqui appartient à Apuisque(1 +p

2)kest inversible.

SoitE={k2Ntels que0< aket0< bk}. Econtient0, et lorsquek2Eon a alors0< ak+16ak et06bk+1< bk.Ainsi soitbk+1>0et dans ce cas on ak+ 12E,soitbk+1= 0et dans ce cas on a ak+1= 1.

En supposant queE=N, la suite(bk)serait strictement décroissante à valeurs dansN,ce qui est impossible.

Donc il existe un entier natureln0tel quen02Eetn0+ 12/E.( sinon le principe de récurrence prouverait queE=N).doncbn0+1= 0etan0+1= 1d’ou (1+a+pp2b

2)n0 +1= 1. Conclusion :il existe un entier naturelk2Ntel quea+p

2b= (1 +p 2)k Réciproquement nous savons que(1 +p

2)kest inversible dansAd’inverse(−1 +p 2)k Considérons maintenant un élément quelconquex=a+bp

2deA Pour cet élémentN(x) =a2−2b2=±1,doncane peut être nul.

remarquons quexinversible,φ(x)inversible puisqueφest un automorphisme On a donc4cas :

0< aet06b:dans ce cas il existe un entier naturelktel quex= (1 +p 2)k 0< aetb <0 :dans ce casφ(x) =a−bp

2: on se ramène au premier cas pourφ(x): il existe un entier naturelktel queφ(x) = (1 +p

2)kdoncx= (1−p 2)k a <0et06b:dans ce cas−φ(x) =−a+bp

2 :on se ramène au premier cas pour−φ(x): il existe un entier naturelktel que−φ(x) = (1 +p

2)kdoncx=−(1−p 2)k a <0etb60 :dans ce cas−x=−a−bp

2 :on se ramène au premier cas : il existe un entier naturelk tel que−x= (1 +p

2)kdoncx=−(1 +p 2)k Conclusion

A=n

±(1±p 2)n, n2No

Problème . Préliminaire.

Soit(Ai)16i6nune famille d’évènements : on dit que c’est un système complet d’évènements deΩlorsque 2

(2)

1

PROBL ` EME

Partie I : Etude des longueurs des s´eries.

1L1(Ωn) = [1, n].

Sim < n,

{L1=m}se r´ealise si et seulement si lesmpremiers lancers donnent Pile et le (n+ 1)`emeFace ou lesm premiers lancers donnent Face et le (n+ 1)`emePile. Ainsi :

{L1=n}= (P1∩P2∩· · ·∩Pm∩Fm+1)∪(F1∩F2∩· · ·∩Fm∩Pm+1).

Par incompatibilit´eP(L1=m) =P(P1∩P2∩· · ·∩Pm∩Fm+1) +P(F1∩F2∩· · ·∩Fm∩Pm+1).

Par ind´ependance :P(L1=m) =P(P1)P(P2). . . P(Pm)P(Fm+1) +P(F1)P(F2). . . P(Fm)P(Pm+1).

∀m < n, P(L1=m) =pmq+qmp.

Sim=n, P(L1=n) =pn+qn 2. a. L2n) = [0, n−1].

2. b. Soitmetkdeux ´el´ements deNtels quem+k < n.

{L1=m}∩{L2=k}se r´ealise si et seulement si lesnpremiers lancers donnent Pile, lesksuivants Face et le (m+k+ 1)`emePile ou lesmpremiers lancers donnent Face, lesksuivants Pile et le (m+k+ 1)`emeFace.

Ainsi :

{L1=m}∩{L2=k}= (P1∩· · ·∩Pm∩Fm+1∩· · ·∩Fm+k∩Pm+k+1)∪(F1∩· · ·∩Fm∩Pm+1∩· · ·∩Pm+k∩ Fm+k+1).

Soientnetkdeux ´el´ements deN. Par incompatibilit´e puis par ind´ependance ,P({L1=m}∩{L2=k}) vaut encore :

!m

"

i=1

P(Pi)

# !m+k

"

i=m+1

P(Fi)

#

P(Pm+k+1) +

!m

"

i=1

P(Fi)

# !m+k

"

i=m+1

P(Pi)

#

P(Fm+k+1).

∀n∈N,∀k∈N, P({L1=m}∩{L2=k}) =pm+1qk+qm+1pk. c.Sim+k=n

2

∀n∈N,∀k∈N, P({L1=m}∩{L2=k}) =pmqn−m+qmpn−m. d. $

{L1=m}%

1!m!nest un syst`eme complet d’´ev´enements. La formule des probabilit´es totales donne alors :

P(L2=k) =

n

&

n=1

P({L1=m}∩{L2=k}).

AinsiP(L2=k) =

n−k−1

&

n=1

$pm+1qk+qm+1pk%

+pmqn−m+qnpn−m . . .=qkp21−pn−k−1

1−p +pkq21−qn−k−1

1−q +pn−kqk+qn−kpk. Finalement

P(L2=k) =qk−1p2(1−pn−k−1) +q2pk−1(1−qn−k−1) +pn−kqk+qn−kpk.

e.On a (L2= 0) = (L1=n), doncP(L2= 0) =pn+qn.

Partie II : Etude du nombre de s´eries lors des n premiers lancers.

1.•N1est la variable certaine ´egale `a 1.

N1(Ω) ={1},P(N1= 1) = 1 etE(N1) = 1.

•N2(Ω) = [[1,2]].{N2= 1}= (P1∩P2)∪(F1∩F2). Par incompatibilit´e et ind´ependance on obtient : P(N2= 1) =P(P1∩P2) +P(F1∩F2) =P(P1)P(P2) +P(F1)P(F2) =1

2 1 2+1

2 1 2=1

2· AlorsP(N2= 2) = 1−P(N2= 1) = 1−1

2=1 2· E(N2) = 1×1

2+ 2×1 2=3

N2(Ω) = [[1,2]],P(N2= 1) =P(N2= 2) =1

2etE(N2) =3 2·

!Remarque E(N22) = 12×1 2+ 22×1

2=5

2etV(N2) =E(N22)−$ E(N2)%2

=5 2−

'3 2 (2

=1 4· "

•N3(Ω) = [[1,3]].{N3= 1}= (P1∩P2∩P3)∪(F1∩F2∩F3).

Par incompatibilit´e et ind´ependance on obtient :

P(N3= 1) =P(P1∩P2∩P3) +P(F1∩F2∩F3) =P(P1)P(P2)P(P3) +P(F1)P(F2)P(F3).

P(N3= 1) =1 2 1 2 1 2+1

2 1 2 1 2=1

{N3= 3}= (P1∩F2∩P3)∪(F1∩P2∩F3). Par incompatibilit´e et ind´ependance on obtient :

(3)

3 P(N3= 3) =P(P1∩F2∩P3) +P(F1∩P2∩F3) =P(P1)P(F2)P(P3) +P(F1)P(P2)P(F3).

P(N3= 3) =1 2 1 2 1 2+1

2 1 2 1 2=1

AlorsP(N3= 2) = 1−P(N3= 1)−P(N3= 3) = 1−1 4−1

4=1 2· E(N3) = 1×1

4+ 2×1 2+ 3×1

4= 2.

N3(Ω) = [[1,3]],P(N3= 1) =1

4,P(N3= 2) =1

2,P(N3= 3) =1

4etE(N3) = 2.

2.

Sikest un ´el´ement pair de [[1, n]] et si l’´ev´enementP1∩F2∩P3∩F4∩· · ·∩Pk−1∩Fk∩Fk+1∩· · ·∩Fnse r´ealise alors l’´ev´enement{Nn=k}se r´ealise.

Sikest un ´el´ement impair de [[1, n]] et si l’´ev´enementP1∩F2∩P3∩F4∩· · ·∩Pk−2∩Fk−1∩Pk∩Pk+1∩· · ·∩Pn

se r´ealise alors l’´ev´enement{Nn=k}se r´ealise. Ainsi :

Nn(Ω) = [[1, n]].

{Nn= 1}= (P1∩P2∩· · ·∩Pn)∪(F1∩F2∩· · ·∩Fn). Par ind´ependance et incompatibilit´e on obtient : P(Nn= 1) =P(P1∩P2∩· · ·∩Pn) +P(F1∩F2∩· · ·∩Fn) =P(P1)P(P2)· · ·P(Pn) +P(F1)P(F2)· · ·P(Fn).

AinsiP(Nn= 1) = 1 2n+ 1

2n= 1 2n−1· Supposonsnpair.

{Nn=n}= (P1∩F2∩P3∩F4∩· · ·∩Pn−1∩Fn)∪(F1∩P2∩F3∩P4∩· · ·∩Fn−1∩Pn).

Ici encore par ind´ependance et incompatibilit´e on obtient :P(Nn=n) = 1 2n+ 1

2n= 1 2n−1· Supposonsnimpair.

{Nn=n}= (P1∩F2∩P3∩F4∩· · ·∩Pn−2∩Fn−1∩Pn)∪(F1∩P2∩F3∩P4∩· · ·∩Fn−2∩Pn−1∩Fn).

Toujours par ind´ependance et incompatibilit´e on obtient :P(Nn=n) = 1 2n+1

2n= 1 2n−1· Sinest un ´el´ement deN,P(Nn= 1) = 1

2n−1etP(Nn=n) = 1 2n−1· 3.

4. a.Soitnun ´el´ement deN. Soitsun ´el´ement de [0,1].

Le th´eor`eme de transfert pour l’esprance montre queE(sNn) =

n

)

k=1

skP(Nn=k). AinsiE(sNn) =Gn(s).

∀n∈N,∀s∈[0,1], E(sNn) =Gn(s).

4 b.Gnest d´erivable sur [0,1], comme fonction polynˆome et∀s∈[0,1], Gn(s) =

n

)

k=1

P(Nn=k)k sk−1. AlorsGn(1) =

n

)

k=1

P(Nn=k)k1k−1=

n

)

k=1

k P(Nn=k) =E(Nn).

∀n∈N, Gn(1) =E(Nn).

c.Soientnun ´el´ement de [[2,+∞[[ etkun ´el´ement de [[1, n]].

(Pn−1, Fn−1) est un syst`eme complet d’´ev´enements. La formule des probabilit´es totales donne alors : P({Nn=k}∩Pn) =P({Nn=k}∩Pn∩Pn−1) +P({Nn=k}∩Pn∩Fn−1). Observons alors que : {Nn=k}∩Pn∩Pn−1={Nn−1=k}∩Pn∩Pn−1et{Nn=k}∩Pn∩Fn−1={Nn−1=k−1}∩Pn∩Fn−1. Ainsi :P({Nn=k}∩Pn) =P({Nn−1=k}∩Pn∩Pn−1) +P({Nn−1=k−1}∩Pn∩Fn−1).

Par ind´ependance des lancers on a :

P({Nn−1=k}∩Pn∩Pn−1) =P({Nn−1=k}∩Pn−1)P(Pn) =1

2P({Nn−1=k}∩Pn−1).

De mˆeme :P({Nn−1=k−1}∩Pn∩Fn−1) =P({Nn−1=k−1}∩Fn−1)P(Pn) =1

2P({Nn−1=k−1}∩Fn−1).

Alors :P({Nn=k}∩Pn) =1

2P({Nn−1=k}∩Pn−1) +1

2P({Nn−1=k−1}∩Fn−1).

∀n∈[[2,+∞[[,∀k∈[[1, n]], P({Nn=k}∩Pn) =1

2P({Nn−1=k}∩Pn−1) +1

2P({Nn−1=k−1}∩Fn−1).

De mˆeme :

∀n∈[[2,+∞[[,∀k∈[[1, n]], P({Nn=k}∩Fn) =1

2P({Nn−1=k}∩Fn−1) +1

2P({Nn−1=k−1}∩Pn−1).

Soientnun ´el´ement de [[2,+∞[[ etkun ´el´ement de [[1, n]].

(Fn, Pn) est un syst`eme complet d´ev´enements. La formule des probabilit´es totales donne alors : P(Nn=k) =P({Nn=k}∩Pn) +P({Nn=k}∩Fn). Alors :

P(Nn=k) =1

2P({Nn−1=k}∩Pn−1) +1

2P({Nn−1=k−1}∩Fn−1) +1

2P({Nn−1=k}∩Fn−1) + 1

2P({Nn−1=k−1}∩Pn−1).

Or (Pn−1, Fn−1) est un syst`eme complet d’´ev´enements donc : 1

2P({Nn−1=k}∩Pn−1) +1

2P({Nn−1=k}∩Fn−1) =1

2P(Nn−1=k).

De mˆeme :1

2P({Nn−1=k−1}∩Fn−1) +1

2P({Nn−1=k−1}∩Pn−1) =1

2P(Nn−1=k−1).

(4)

5 Par cons´equent :P(Nn=k) =1

2P(Nn−1=k) +1

2P(Nn−1=k−1).

∀n∈[[2,+∞[[,∀k∈[[1, n]], P(Nn=k) =1

2P(Nn−1=k) +1

2P(Nn−1=k−1).

d.Soitnun ´el´ement de [[2,+∞[[ et soitsun ´el´ement de [0,1].

Gn(s) =

n

&

k=1

P(Nn=k)sk=

n

&

k=1

'1

2P(Nn−1=k) +1

2P(Nn−1=k−1) (

sk.

Gn(s) =1 2

n

&

k=1

P(Nn−1=k)sk+1 2

n

&

k=1

P(Nn−1=k−1)sk.

Gn(s) =1 2

n-1

&

k=1

P(Nn−1=k)sk+1 2

n−1

&

i=0

P(Nn−1=i)si+1.

Gn(s) =1

2Gn−1(s) +1 2

*n−&1

i=1

P(Nn−1=i)si+ s=1

2Gn−1(s) +s

2Gn−1(s) =1 +s 2 Gn−1(s).

∀n∈[[2,+∞[[,∀s∈[0,1], Gn(s) =1 +s 2 Gn−1(s).

∀s∈[0,1], G1(s) =

1

&

k=1

P(N1=k)sk=P(N1= 1)s=s.

∀s∈[0,1], G1(s) =s.

Soitsun ´el´ement de [0,1].$ Gn(s)%

n∈Nest une suite g´eom´etrique de raison1 +s

2 et de premier termes.

Ainsi∀n∈N, Gn(s) = '1 +s

2 (n−1

s.

∀n∈N,∀s∈[0,1], Gn(s) = '1 +s

2 (n−1

s.

!Remarque Soitnun ´el´ement deN.

∀s∈[0,1],

n

&

k=1

P(Nn=k)sk=Gn(s) = '1 +s

2 (n−1

s=s

n−1

&

k=0

'n−1 k

( '1 2

(n−1−k

*s 2 +k

·

∀s∈[0,1],

n

&

k=1

P(Nn=k)sk=

n−1

&

k=0

'n−1 k

( '1 2

(n−1

sk+1. Un petit changement d’indice dans la seconde somme fournit :

∀s∈[0,1],

n

&

k=1

P(Nn=k)sk=

n

&

k=1

'n−1 k−1

( '1 2

(n−1

sk.

Alors∀s∈[0,1],

n

&

k=1

!

P(Nn=k)− 'n−1

k−1 ( '1

2 (n−1#

sk= 0.

6

Le polynˆome

n

&

k=1

!

P(Nn=k)− 'n−1

k−1 ( '1

2 (n−1#

Xkadmet donc une infinit´e de racines ; c’est donc le polynˆome nul.

Ainsi∀k∈[[1, n]], P(Nn=k)− 'n−1

k−1 ( '1

2 (n−1

= 0ou∀k∈[[1, n]], P(Nn=k) = 'n−1

k−1 ( '1

2 (n−1

. Nn−1suit donc la loi binˆomiale de param`etresn−1et1

e.Soitnun ´el´ement de [[2,+∞[[.

∀s∈[0,1], Gn(s) = '1 +s

2 (n−1

sdonc∀s∈[0,1], Gn(s) = (n−1)1 2

'1 +s 2

(n−2

s+

'1 +s 2

(n−1

.

AlorsE(Nn) =Gn(1) = (n−1)1 2

'1 + 1 2

(n−2

×1 + '1 + 1

2 (n−1

= (n−1)1

2+ 1 =n+ 1 2 · AinsiE(Nn) =n+ 1

2 ·Notons que ceci vaut encore pourn= 1 carE(N1) = 1. Par cons´equent :

∀n∈N, E(Nn) =n+ 1 2 ·

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