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«  ce qui tombe au concours Banque PT en physique A »

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(1)

PT Lycée Benjamin Franklin mars 2021

Electromagnétisme

«  ce qui tombe au concours Banque PT en physique A »

Exercice 1 :

(Physique A 2015)

2

(2)

3

Tournez la page S.V.P.

(3)

6

7

Tournez la page S.V.P.

(4)

Exercice 2 :

(Physique A 2016) . - Mesure du ide : les auges de pression

our limiter les chocs et les impuretés, on doit imposer une pression dans l'enceinte très faible de l'ordre de 1 a. On se propose d'étudier ici un appareil de mesure des faibles pressions : la jauge de Ba ard-Alpert.

Principe de la auge de ayard-Alpert :

ne jauge de Ba ard-Alpert est dite de t pe « ionique ». on principe est basé sur l'accélération d'électron émis par un filament ( ) au mo en d'une grille (A) plongée dans le ga à anal ser. Les électrons accélérés, en heurtant les molécules du ga les ionisent. Les ions ainsi formés sont récoltés par un collecteur (C) situé au centre de la grille. Le nombre d'ions collectés et donc le courant générer dans le collecteur est proportionnel au nombre d'électrons émis et au nombre de particules du ga , donc indirectement à la pression.

our maximiser le nombre de particules heurtés par les électrons, on construit la grille de manière à confiner les électrons dans un mouvement

oscillant au sein du ga : ils sont ainsi certains de finir par heurter une particule du ga . On se propose ici d'étudier le champ électrique de confinement ainsi créé.

Modéle pour le calcul du champ électri ue intérieur la grille :

La géométrie réelle étant relativement complexe, on utilisera ici le modèle simplifié suivant : la grille (A) est un c lindre de longueur infinie et d'épaisseur négligeable et de ra on . Elle est porté au potentiel 1 uniforme

le collecteur (C) est un c lindre infini plein de ra on c porté au potentiel c uniforme.

ne enceinte métallique extérieure (E), c lindrique de ra on est maintenue au potentiel

ext uniforme.

L'ensemble (A), (C) , et (E), formés des c lindres coaxiaux, possède une s métrie c lindrique.

un filament rectiligne est positionné parallèlement à l'axe e des c lindres, à la distance du centre. On admet que sa présence conserve à l'ensemble A,C,E, la s métrie c lindrique.

l'intérieur se trouve un ga raréfié : le milieu est assimilable au vide.

On notera O l'axe de s métrie des c lindres (orienté par e ) /13

Figure . e e r A er

Figure .

(5)

9/13

Tournez la page S.V.P.

Q2 . On s'intéresse au champ électrique ( ) et au potentiel (M) en un point M repéré par ses coordonnées c lindriques ( ).

Q2 .a. Faire appara tre sur un schéma les vecteurs unitaire (e e e ) de la base c lindrique.

Q2 . . Expliquer, par des arguments qualitatifs précis, pourquoi on a (M) (r) et ( )e . Q2 . On cherche à déterminer les grandeurs électrostatiques entre C et A.

Q2 .a. Donner l'équation de Max ell- auss.

Q2 . . En déduire l'équation différentielle que vérifie le potentiel (r) dans cette one. (On pourra faire intervenir l'expression du laplacien fourni en fin d'énoncé).

Q2 .c. Exprimer (r) en fonction de c et .

Q2 . Déduire de la question précédente l'expression du champ ( ) entre A et C.

Q2 . L'allure du champ électrique en tout point intérieur de la jauge est donné sur la Figure B. . représentant i ( ) i ( ) en fonction de r.

Q2 .a. A partir de ce graphique, donner une estimation de c et . Q2 . . Donner l'équation littérale du potentiel (r) entre et E.

Q2 .c. En déduire l'expression littérale du champ électrique entre et E.

Q2 .d. Reproduire la Figure B. et représenter les lignes de champ électrique en précisant leur orientation.

On s'intéresse à présent, au comportement des électrons émis par . Ils sont libérés avec une vitesse très faible, étant au potentiel .

Q . Estimer numériquement la position du filament (situé entre et E).

Q 1. On fait l'h pothèse d'une émission d'électrons à vitesse initiale nulle ( ). On suppose de plus que l'électron n'est soumis qu'à l'action du champ électrique étudié précédemment.

Q 1.a. Montrer que la trajectoire de l'électron est rectiligne.

Q 1. . Donner l'expression de l'énergie potentielle ( ) d'un électron dans le champ électrique .

Q 1.c. Montrer que l'énergie mécanique de l'électron émis se conserve.

Q 1.d. Représenter graphiquement ( ) puis reporter sur un même graphique m

Q 1.e. En déduire que l'électron est piégé dans une portion d'espace comprise entre deux c lindres de ra ons mi et max . Estimer les valeurs de mi et max.

/13

Figure . e ie i ( ). r e e

(6)

Exercice 3 :

(Physique A 2017)

Par exemple, l’isothiocyanate de fluorescéine (FITC) possède les profils spectraux de la figure 4.

L’échantillon est éclairé par une lampe à vapeur de mercure dont le profil spectral est donné sur la figure 5 :

Profils spectraux du FITC Profil d’intensité spectrale d’une lampe à vapeur de mercure

A.2.1.1 Préciser les deux domaines d’émission électromagnétique de la lampe.

A.2.1.2 On place un filtre devant le détecteur. On propose ci-contre (Figure 6) deux profils spectraux de transmission pour ce filtre, appelé filtre barrière. Lequel semble le plus adapté ?

A.2.1.3 On place également un filtre devant la lampe spectrale. Proposer un profil pour ce filtre, appelé filtre d’excitation.

A.2.1.4 En microscopie confocale, on peut utiliser également un laser comme source d’excitation.

Citer une différence entre ce rayonnement et celui d’une lampe spectrale.

A.2.2 Un faisceau laser émet, dans le vide, une onde électromagnétique dont le champ électrique associé s’écrit, dans un repère cartésien orthonormé direct :

x 0cos( t kz)u E

E= ω −

où E0, ω et k sont des constantes positives.

A.2.2.1 Préciser la direction et le sens de propagation de cette onde progressive, ainsi que la nature de sa polarisation.

A.2.2.2 On donne en unités du système international (S.I.) la permittivité électrique et la perméabilité magnétique du vide :

. I . S 10 . 25 , 1 . I . S 10 . 4 et

. I . 10 S . 36

1 7 6

9 0 0

π

= π µ

= ε

Exprimer la célérité c de l’onde dans le vide en fonction de ε0 et µ0, puis donner sa valeur.

A.2.2.3 La longueur d’onde dans le vide étant λ=628 nm, déterminer les valeurs de ω et k.

A.2.2.4 Exprimer le champ magnétique associé à l’onde.

Figure 4 Figure 5

Figure 6

Intensité spectrale Intensité

λ (nm) λ (nm)

Absorption Emission

λ(nm) Transmissiοn

Filtre 1

Filtre 2

4

A.2.2.5 Le faisceau laser est cylindrique de section s=0,75 mm2, et sa puissance moyenne temporelle est P=0,1 W.

Exprimer E0 en fonction de P, s, c et µ0, puis calculer sa valeur.

A.2.3 Quel phénomène limite généralement la résolution d’un instrument d’optique, et en particulier celle du microscope ?

PARTIE B : MICROSCOPE ELECTRONIQUE A BALAYAGE (30% du barème environ)

Pour améliorer la résolution du microscope, on remplace les photons par des électrons, de charge q=-e et de masse m.

On rappelle la relation de De Broglie : p=h/λ où p est la quantité de mouvement, λ la longueur d’onde associée à la particule et h la constante de Planck.

B.1 Aspect électrique

Les électrons sont accélérés dans un canon à électrons (Figure 7) constitué de deux armatures planes et parallèles, distantes de d = 1 cm et séparées par du vide quasi-parfait.

B.1.1 On applique entre les armatures une tension positive U=V1-V2. Sur quelle armature les électrons doivent-ils être émis sachant que leur vitesse initiale est nulle ?

B.1.2 Ecrire l’équation de Poisson satisfaite par le potentiel V en précisant de quelle équation de Maxwell elle découle ; que devient cette équation dans le vide situé entre les deux armatures ? Ces dernières étant de grande dimension, le potentiel ne dépend que d’une variable z comprise entre 0 et d, l’origine étant prise au point de départ des électrons.

B.1.3 Exprimer V(z) et en déduire le champ électrique entre les armatures, en fonction de U et d.

B.1.4 On se place dans le cadre de la mécanique classique.

On donne les valeurs numériques approchées : ≈ m

e 2.1011 S.I. et 7.10 4 m

h ≈ S.I.

B.1.4.1 Exprimer la vitesse v atteinte par les électrons lorsqu’ils arrivent sur l’armature opposée, en fonction de U, e, m.

Calculer v sachant que U=105 V. Commenter l’ordre de grandeur obtenu.

B.1.4.2 Calculer la longueur d’onde λ associée aux électrons ainsi accélérés.

Armature 1

Armature 2 U

Figure 7 d

10/13

Q 2. En réalité, l'électron est émis avec une vitesse faible mais non nulle. On s'intéresse aux électrons émis avec une vitesse perpendiculaire à O .

Q 2.a. Tant qu'ils ne subissent pas de choc (sur un atome ou sur la grille), les électrons ne sont soumis qu'à l'action du champ électrique. Montrer que le moment cinétique de l'électron sur l'axe O , noté , est conservé. On pourra utilisé la grandeur pour la suite.

Q 2. . Montrer que l'énergie mécanique peut s'écrire sous la forme : m 1me e ( ) o

e ( ) est une fonction ne dépendant que de la position radiale r de l'électron qu'on exprimera en fonction de r, , me et i ( )

Q 2.c. Au mo en d'un traitement énergétique approprié, montrer soigneusement que l'électron va rester confiné autour de l'anode tant qu'il ne subit pas de choc. On ne demande pas de déterminer l'équation de la trajectoire de l'électron.

Q33. rojeter le principe fondamental de la d namique appliqué à un électron sur l'axe O . Quel est le mouvement de l'électron suivant O ? our palier e pro l me on peut ra outer une grille au e trémités du lindre.

. - ui i de la roissan e d'une mono ou e par di ra tion

Principe de l'analyse EE :

Le contr le de la croissance d'une monocouche se fait en temps réel au mo en d'une technique appelée diffraction d'électrons de hautes énergie en incidente rasante (en anglais R EED). Le principe est d'envo er des électrons d'énergie élevées sur le cristal en formation. Les électrons arrivant en incidence rasante, ils ne pénètrent pas dans le cristal et n'interagissent qu'avec la surface : on obtient donc une information uniquement sur la surface du cristal (ce qu'on cherche ).

A la surface, les électrons vont être diffractés par chaque atome de allium du réseau cristallin.

L'observation de la figure de diffraction (forme et intensité) donne des informations sur la structure de la couche formée et sur l'état d'avancement de la couche.

Modèle étudié :

our simplifier l'étude, on considérera une ligne d'atomes de allium uniformément répartis et non une surface. On limitera l'étude au plan d'incidence, c'est-à-dire le plan formé par le faisceau unidirectionnel incident d'électron et la « ligne » d'atomes de allium.

oit un faisceau d'électron monodirectionnelle et monocinétique (tous les électrons ont la même énergie cinétique) arrivant sur une ligne d'atomes de allium avec un angle (angle entre la ligne d'atomes et le faisceau (cf. Figure B.7)). Chaque atome agit comme un obstacle qui diffracte le faisceau incident dans toutes les directions de l'espace. On note l'angle entre la ligne d'atomes et un ra on électronique diffracté.

On place en aval une lentille convergente de distance focale f' et un écran fluorescent dans le plan focal image de la lentille. Les tâches lumineuses sur l'écran sont proportionnelle à l'intensité du faisceau électronique incident.

onnées :

Distance entre deux atomes de allium successifs à la surface : a 3 m Ordre de grandeur de la taille d'un atome de allium : a 13 m

nergie cinétique des électrons émis c 1 1 e (on prendra 1e 1 1 ) Distance focale de la lentille

/13

Figure . i r i u i e u e r i ue ur e r e u e .

A.2.2.5 Le faisceau laser est cylindrique de section s=0,75 mm2, et sa puissance moyenne temporelle est P=0,1 W.

Exprimer E0 en fonction de P, s, c et µ0, puis calculer sa valeur.

A.2.3 Quel phénomène limite généralement la résolution d’un instrument d’optique, et en particulier celle du microscope ?

PARTIE B : MICROSCOPE ELECTRONIQUE A BALAYAGE (30% du barème environ)

Pour améliorer la résolution du microscope, on remplace les photons par des électrons, de charge q=-e et de masse m.

On rappelle la relation de De Broglie : p=h/λ où p est la quantité de mouvement, λ la longueur d’onde associée à la particule et h la constante de Planck.

B.1 Aspect électrique

Les électrons sont accélérés dans un canon à électrons (Figure 7) constitué de deux armatures planes et parallèles, distantes de d = 1 cm et séparées par du vide quasi-parfait.

B.1.1 On applique entre les armatures une tension positive U=V1-V2. Sur quelle armature les électrons doivent-ils être émis sachant que leur vitesse initiale est nulle ?

B.1.2 Ecrire l’équation de Poisson satisfaite par le potentiel V en précisant de quelle équation de Maxwell elle découle ; que devient cette équation dans le vide situé entre les deux armatures ? Ces dernières étant de grande dimension, le potentiel ne dépend que d’une variable z comprise entre 0 et d, l’origine étant prise au point de départ des électrons.

B.1.3 Exprimer V(z) et en déduire le champ électrique entre les armatures, en fonction de U et d.

B.1.4 On se place dans le cadre de la mécanique classique.

On donne les valeurs numériques approchées : ≈ m

e 2.1011 S.I. et 7.10 4 m

h ≈ S.I.

B.1.4.1 Exprimer la vitesse v atteinte par les électrons lorsqu’ils arrivent sur l’armature opposée, en fonction de U, e, m.

Calculer v sachant que U=105 V. Commenter l’ordre de grandeur obtenu.

B.1.4.2 Calculer la longueur d’onde λ associée aux électrons ainsi accélérés.

Armature 1

Armature 2 U

Figure 7 d

5 Tournez la page S.V.P.

(7)

A.2.2.5 Le faisceau laser est cylindrique de section s=0,75 mm2, et sa puissance moyenne temporelle est P=0,1 W.

Exprimer E0 en fonction de P, s, c et µ0, puis calculer sa valeur.

A.2.3 Quel phénomène limite généralement la résolution d’un instrument d’optique, et en particulier celle du microscope ?

PARTIE B : MICROSCOPE ELECTRONIQUE A BALAYAGE (30% du barème environ)

Pour améliorer la résolution du microscope, on remplace les photons par des électrons, de charge q=-e et de masse m.

On rappelle la relation de De Broglie : p=h/λ où p est la quantité de mouvement, λ la longueur d’onde associée à la particule et h la constante de Planck.

B.1 Aspect électrique

Les électrons sont accélérés dans un canon à électrons (Figure 7) constitué de deux armatures planes et parallèles, distantes de d = 1 cm et séparées par du vide quasi-parfait.

B.1.1 On applique entre les armatures une tension positive U=V1-V2. Sur quelle armature les électrons doivent-ils être émis sachant que leur vitesse initiale est nulle ?

B.1.2 Ecrire l’équation de Poisson satisfaite par le potentiel V en précisant de quelle équation de Maxwell elle découle ; que devient cette équation dans le vide situé entre les deux armatures ? Ces dernières étant de grande dimension, le potentiel ne dépend que d’une variable z comprise entre 0 et d, l’origine étant prise au point de départ des électrons.

B.1.3 Exprimer V(z) et en déduire le champ électrique entre les armatures, en fonction de U et d.

B.1.4 On se place dans le cadre de la mécanique classique.

On donne les valeurs numériques approchées : ≈ m

e 2.1011 S.I. et 7.10 4 m

h ≈ S.I.

B.1.4.1 Exprimer la vitesse v atteinte par les électrons lorsqu’ils arrivent sur l’armature opposée, en fonction de U, e, m.

Calculer v sachant que U=105 V. Commenter l’ordre de grandeur obtenu.

B.1.4.2 Calculer la longueur d’onde λ associée aux électrons ainsi accélérés.

Armature 1

Armature 2 U

Figure 7 d

5 Tournez la page S.V.P.

6

(8)

6

7

(9)

Exercice 4 :

(Physique A 2019)

7 Tournez la page S.V.P.

2

partie A. ( 35% environ)

A-I) Principe de l'électro-oculographie

En raison des différents échanges ioniques dans les cellules, l'arrière de l'œil (coté rétine) porte une charge électrique négative alors que l'avant de l'œil (coté cornée) est chargé positivement. Il en résulte un champ électrique supposé permanent utilisé pour mesurer l'angle de rotation du globe oculaire autour d'un de ses axes.

A-I-1) Système constitué deux plans de charges opposées

Dans un repère cartésien, on s'intéresse à un plan d'équation y = 0 porteur d’une densité surfacique uniforme de charge positive .

a- Rappeler le théorème de Gauss.

b- Déterminer le champ électrostatique créé par cette distribution en tout point de l'espace.

c- On superpose à cette distribution un deuxième plan d'équation y = a porteur d’une densité surfacique uniforme de charge négative - .

- Déterminer le champ électrostatique en tout point de l'espace.

- En déduire le potentiel électrostatique V(M) entre les plans en prenant V=0 au niveau du plan y = 0.

- Représenter quelques surfaces équipotentielles.

A-I-2) Globe oculaire.

Les figures1a et b représentent une modélisation de la répartition de charges portées par le globe oculaire et les lignes de champ électrique dues à cette distribution de charges (u représente le vecteur unitaire, r attaché à l’œil, de l'axe rétine – cornée.

voir figures 1, 2 et figure 11 : documents).

a- Donner la définition d'une ligne de champ.

b- Reproduire quelques lignes de champ et les orienter.

Figure 1a: répartition de charges ur

Cornée

rétine

Figure 1b : lignes de champ

(10)

Exercice 5 :

(Physique A 2018)

2

partie A. ( 35% environ)

A-I) Principe de l'électro-oculographie

En raison des différents échanges ioniques dans les cellules, l'arrière de l'œil (coté rétine) porte une charge électrique négative alors que l'avant de l'œil (coté cornée) est chargé positivement. Il en résulte un champ électrique supposé permanent utilisé pour mesurer l'angle de rotation du globe oculaire autour d'un de ses axes.

A-I-1) Système constitué deux plans de charges opposées

Dans un repère cartésien, on s'intéresse à un plan d'équation y = 0 porteur d’une densité surfacique uniforme de charge positive .

a- Rappeler le théorème de Gauss.

b- Déterminer le champ électrostatique créé par cette distribution en tout point de l'espace.

c- On superpose à cette distribution un deuxième plan d'équation y = a porteur d’une densité surfacique uniforme de charge négative - .

- Déterminer le champ électrostatique en tout point de l'espace.

- En déduire le potentiel électrostatique V(M) entre les plans en prenant V=0 au niveau du plan y = 0.

- Représenter quelques surfaces équipotentielles.

A-I-2) Globe oculaire.

Les figures1a et b représentent une modélisation de la répartition de charges portées par le globe oculaire et les lignes de champ électrique dues à cette distribution de charges (u représente le vecteur unitaire, r attaché à l’œil, de l'axe rétine – cornée.

voir figures 1, 2 et figure 11 : documents).

a- Donner la définition d'une ligne de champ.

b- Reproduire quelques lignes de champ et les orienter.

Figure 1a: répartition de charges ur

Cornée

rétine

Figure 1b : lignes de champ

3

A-I-3) esure de l'angle de rotation du globe oculaire

On attache au visage, supposé fixe, un repère cartésien (O, x, y, ).

Le globe oculaire est mobile autour de l'axe O est l'angle entre Oy et u (fig2). r

our mesurer on place deux électrodes, de part et d'autre de l'œil, aux points (a, b, 0) et '(-a, b, 0), fixes par rapport au visage. Le signal détecté par ces électrodes est traité par un circuit électronique étudié en -II.

a. Dans un souci de simplification, on suppose que, dans la one des électrodes, le champ électrostatique E créé par la distribution de charges est uniforme et colinéaire à u : r E(M) E0.ur

- La modélisation par un champ uniforme est-elle bien adaptée - réciser, en ustifiant soigneusement, le signe de E0.

b. Le potentiel V(M) en un point M(x,y,0) se met sous la forme : V(x,y,0)= x 'y. Expliciter littéralement et '.

c. On se place d'abord dans le cas o u est colinéaire à r l’a e Oy. uelle différence de potentiel = V( ) - V( ') mesurent les électrodes entre et ' d. u fait à présent un angle avec l’a e Oy. Exprimer la différence de potentiel r

en fonction de E0, a, b et . A-II) raitement analogi ue du signal

Les signaux issus des électrodes ne sont pas exploitables directement et doivent tre amplifiés et filtrés.

A-II-1) Ampli icateur de di érence.

e électrode o t reliée à l’amplificateur d'instrumentation représenté à la figure . elui-ci comporte LI (notés L1, L2, L ).

On donne : R = 100 , R' = 2

a- Rappeler les ordres de grandeurs du gain statique, de l'impédance d'entrée et de l'impédance de sortie d'un LI réel.

b- uelles sont les valeurs de ces m mes grandeurs pour un LI idéal

Dans toute la suite, les ALI seront considérés comme idéaux et fonctionnant en régime linéaire.

u z

Figure 2 : Repérage de l'œil et e place e t de électrode

’ O

x

y

u

r

Tournez la page S.V.P.

2

partie A. ( 35% environ)

A-I) Principe de l'électro-oculographie

En raison des différents échanges ioniques dans les cellules, l'arrière de l'œil (coté rétine) porte une charge électrique négative alors que l'avant de l'œil (coté cornée) est chargé positivement. Il en résulte un champ électrique supposé permanent utilisé pour mesurer l'angle de rotation du globe oculaire autour d'un de ses axes.

A-I-1) Système constitué deux plans de charges opposées

Dans un repère cartésien, on s'intéresse à un plan d'équation y = 0 porteur d’une densité surfacique uniforme de charge positive .

a- Rappeler le théorème de Gauss.

b- Déterminer le champ électrostatique créé par cette distribution en tout point de l'espace.

c- On superpose à cette distribution un deuxième plan d'équation y = a porteur d’une densité surfacique uniforme de charge négative - .

- Déterminer le champ électrostatique en tout point de l'espace.

- En déduire le potentiel électrostatique V(M) entre les plans en prenant V=0 au niveau du plan y = 0.

- Représenter quelques surfaces équipotentielles.

A-I-2) Globe oculaire.

Les figures1a et b représentent une modélisation de la répartition de charges portées par le globe oculaire et les lignes de champ électrique dues à cette distribution de charges (u représente le vecteur unitaire, r attaché à l’œil, de l'axe rétine – cornée.

voir figures 1, 2 et figure 11 : documents).

a- Donner la définition d'une ligne de champ.

b- Reproduire quelques lignes de champ et les orienter.

Figure 1a: répartition de charges ur

Cornée

rétine

Figure 1b : lignes de champ

(11)

V-4- ’instrumentiste déplace tr s lé rement la main d’une quantité x petite devant (x-d).

Exprimer la nouvelle capacité de l’ensemble.

Quelle est la variation h1 de la capacité au premier ordre en fonction de , s, x, et x ? Faire l’application numérique pour s = 100 cm2, x = 20 cm et 0,5cm. Commenter.

V-5- Le modèle est trop simpliste pour traduire la capacité de l’ensemble antenne et instrumentiste. Il faut évidemment tenir compte de la géométrie de l’antenne qui est un cylindre de hauteur h et de rayon r.

Des études sur les antennes conduisent à une évaluation de la capacité de la forme =

2

( ) en absence d’instrumentiste. La présence de l’instrumentiste avec une main à la distance x introduit une modification de la capacité égale à =

1 ( ). alculer l’ordre de grandeur de / pour une antenne de hauteur h = 50 cm, de diamètre d = 1 cm avec une distance x = 20 cm entre la main droite et l’antenne. On donne log 2 = 0,30.

Partie VI : Théorie des tubes à vide (20% du barème)

La triode (figure 11 ) se compose d’une cathode K qui émet des électrons, d’une anode A ou plaque et d’une grille G de commande, placée entre les deux très près de la cathode, à l’intérieur d’une enceinte de verre dans laquelle on a fait le vide. La cathode est au potentiel nul (ou masse) , la grille à un potentiel U < 0 et l’anode au potentiel U > 0. Un circuit conducteur extérieur contenant un générateur de tension relie l’anode à la cathode et un autre de même type la grille à la cathode (figure 19). Un dispositif annexe de chauffage porte la cathode K à une température suffisante pour qu’il y ait un nuage d’électrons autour de la cathode. En jouant sur le potentiel de la grille une quantité plus ou moins grande d’électrons arrive sur l’anode. On a donc créé un générateur d’intensité commandé par la tension de grille UG. Le montage avec ou sans grille est représenté ci-dessous figure 19.

Tournez la page S.V.P.

(12)

V-4- ’instrumentiste déplace tr s lé rement la main d’une quantité x petite devant (x-d).

Exprimer la nouvelle capacité de l’ensemble.

Quelle est la variation h1 de la capacité au premier ordre en fonction de , s, x, et x ? Faire l’application numérique pour s = 100 cm2, x = 20 cm et 0,5cm. Commenter.

V-5- Le modèle est trop simpliste pour traduire la capacité de l’ensemble antenne et instrumentiste. Il faut évidemment tenir compte de la géométrie de l’antenne qui est un cylindre de hauteur h et de rayon r.

Des études sur les antennes conduisent à une évaluation de la capacité de la forme =

2

( ) en absence d’instrumentiste. La présence de l’instrumentiste avec une main à la distance x introduit une modification de la capacité égale à =

1 ( ). alculer l’ordre de grandeur de / pour une antenne de hauteur h = 50 cm, de diamètre d = 1 cm avec une distance x = 20 cm entre la main droite et l’antenne. On donne log 2 = 0,30.

Partie VI : Théorie des tubes à vide (20% du barème)

La triode (figure 11 ) se compose d’une cathode K qui émet des électrons, d’une anode A ou plaque et d’une grille G de commande, placée entre les deux très près de la cathode, à l’intérieur d’une enceinte de verre dans laquelle on a fait le vide. La cathode est au potentiel nul (ou masse) , la grille à un potentiel U < 0 et l’anode au potentiel U > 0. Un circuit conducteur extérieur contenant un générateur de tension relie l’anode à la cathode et un autre de même type la grille à la cathode (figure 19). Un dispositif annexe de chauffage porte la cathode K à une température suffisante pour qu’il y ait un nuage d’électrons autour de la cathode. En jouant sur le potentiel de la grille une quantité plus ou moins grande d’électrons arrive sur l’anode. On a donc créé un générateur d’intensité commandé par la tension de grille UG. Le montage avec ou sans grille est représenté ci-dessous figure 19.

Tournez la page S.V.P.

(13)

Tournez la page S.V.P.

(14)

Tournez la page S.V.P.

VI-6-a- A partir de la loi aux nœuds en x=x0, établir le lien entre j , j et j.

VI-6-b Donner j et j en fonction de i, IMax et S, en utilisant le fait que le flux d’électrons sortant de la cathode est imposé par le chauffage.

VI-6- c- Montrer que pour une même valeur de x la norme notée v(x) de la vitesse est la même quel que soit le sens de déplacement.

VI-6-d- ta lir la densité volumique de c ar es ( ) en fonction de v( ) i Max et e. En déduire que la randeur de l’équation ( ) doit tre remplacée par j =2

VI-7- La combinaison des équations ( ) et (2) conduit à l’équation différentielle suivante

( )= (V(x) + V ) .

Une double intégration permet de déterminer que, dans la situation intermédiaire, on a la

relation (V + V(x)) = (x−x ) pour d x x0. Montrer qu’on obtient une équation caractéristique en état intermédiaire de la forme i = p(V + U ) .

Quand on s’intéresse au montage 2 de la figure 19 avec grille donc à celui de la lampe triode, la situation de la grille portée à un potentiel UG placée entre l’anode et la cathode rend l’étude précédente eaucoup plus difficile à mener mais on peut éta lir la loi de ild qui donne le courant i d’une triode en fonction des potentiels UG de la grille et UA de la

cathode i = p( U + U ) /2 avec comme dans la question précédente un coefficient p qui est lié à la éométrie du tu e à vide. n appelle le coefficient d’amplification.

Pour une lampe donnée, on trace les courbes expérimentales i fonction de UA pour une tension de grille UG donnée : ces caractéristiques sont celles reproduites en figure 13.

Fin du problème

(15)

Exercice 6 :

(Physique A 2020)

‒ 11 ‒ Tournez la page S.V.P.

24. Expliquer comment est modifiée l’expression, obtenue en B.10. de l’éclairement Ey

mesuré en sortie de l’interféromètre.

25. On se place à 0

= 2. En déduire que par rapport à l’étude sans les lames (M’x) et (M’y) la sensibilité du dispositif est multipliée par un coefficient numérique qu’on déterminera et qu’on évaluera numériquement pour r=0.995. Sachant que le bruit est inchangé, conclure sur la faisabilité de la détection d’ondes gravitationnelles.

Partie 3. (25%)

Dans la partie II.C. il apparaît que la sensibilité de l’interféromètre est accrue par une puissance élevée du faisceau LASER utilisé. On pourrait donc croire qu’il est préférable de travailler avec un LASER de haute puissance. Les miroirs ne sont cependant pas totalement réfléchissants et une partie de l’onde lumineuse est absorbée par les miroirs entraînant un chauffage de ceux-ci ce qui génère (entre autre) un bruit de fond thermique. Ce bruit supplémentaire limite également la sensibilité de l’ensemble et son importance croit avec la puissance du faisceau lumineux. Le chauffage entraîne par ailleurs une déformation locale de la surface des miroirs qui altère leurs propriétés. La puissance du LASER utilisé résulte d’un compromis entre ces deux limitations.

On propose dans cette partie un modèle simple pour l’interaction LASER-miroir afin d’évaluer les conséquences de l’absorption partielle du faisceau lumineux par le miroir.

On modélise le faisceau incident par un champ électrique complexe :

( )

, )

E x t = E0exp

(

j

(

t kx

) )

uz . Ce faisceau a une puissance moyenne de 40W, une section circulaire S de rayon 5,0 cm et une longueur d’onde de 600 nm.

1. Donner les différents qualificatifs qui caractérisent cette onde.

L’onde précédente provient des x négatifs et se propage dans le sens des x croissants.

2. Calculer la fréquence de cette onde.

3. Déterminer le champ magnétique puis le vecteur de Poynting moyen.

4. Exprimer la puissance moyenne du LASER en fonction de E0, S, 0 et c. En déduire la valeur numérique de l’amplitude Eo.

En x=0 se trouve un conducteur de conductivité =1,0. 107 S m-1 qui s’étend selon les x>0. Ce conducteur correspond au miroir (MX) de la partie (voir Figure 4).

Figure 4

5. Ecrire l’équation de Maxwell Ampère dans le conducteur. Montrer que le courant de conduction est très supérieur à l’autre terme (courant de déplacement).

On se place par la suite dans cette approximation.

6. Déterminer l’équation de propagation vérifiée par le champ électrique dans le conducteur.

On s’intéresse à une onde harmonique plane.

7. Déterminer l’équation de dispersion (complexe). On posera

0

= 2 . 8.

a. Ecrire la solution harmonique plane de l’équation de propagation en supposant le métal illimité vers les x>0. On notera 𝐸𝐸 son amplitude complexe et on fera apparaître .

b. Que représente ? Calculer sa valeur.

c. Déterminer la vitesse de phase de l’onde dans le métal et faire l’application numérique.

On indique que 𝐸𝐸 = 𝐸𝐸 avec =

d. Calculer la puissance volumique moyenne dissipée par effet Joule à l’abscisse x.

y x

z

Vide Conducteur

‒ 12 ‒

(16)

Dans un modèle plus réaliste on tient compte de l’épaisseur finie du conducteur. Celui-ci occupe la portion d’espace 0<x<L où L désigne l’épaisseur du conducteur et vaut L = 1,0 mm.

On suppose néanmoins que l’onde électromagnétique dans ce métal est identique à celle qui a été déterminée précédemment.

9. A quelle condition cette approximation est-elle fondée ?

10. Exprimer la puissance moyenne totale dissipée par effet Joule dans le conducteur en fonction E0, , et S.

11. Si cette puissance ne s’évacue pas du volume précédent, déterminer grossièrement l’élévation de température par unité de temps dans ce volume. L’estimer numériquement

12. On souhaite que l’effet de dilatation de l’épaisseur du miroir soit inférieur à 10-15 . a. Pourquoi impose-t-on cette contrainte ?

On indique que le coefficient de d dilatation est donné par l’expression = à pression constante.

b. Déterminer numériquement la durée maximale d’éclairement qui produit la dilatation à son maximum de tolérance. On considèrera que l’élévation de température ne se produit notablement que sur la longueur .

13. Cette chaleur diffuse ensuite dans l’ensemble du métal. Si l’on suppose que cet effet se produit principalement selon l’axe Ox et sur la longueur L, estimer numériquement (à un facteur multiplicatif près) la durée de cette diffusion. Commenter.

FIN DE L’EPREUVE

‒ 13 ‒

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