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DESCRIPTION DU PONT SUSPENDU. CUiNSIKUlT SUR LA I)ORDOGN, A ÀR6ENTAT, DÉPARTSHBIIT DE LA CORREZE.

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DU PONT SUSPENDU

CUiNSIKUlT SUR LA I)ORDOGN£,

A ÀR6ENTAT,

I

DÉPARTSHBIIT DE LA CORREZE.

(6)

rABW-—iHratuBaiEeifonderik defain,bobbackib,n*.a, PtJkCIDC l'oOBOK.

•••• ,«*•

î

; ••••-j

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(7)

DESCRIPTION

DU PONT SUSPENDU

CONSTRUIT SDR LA DORDOGNE,

A ARGENTAT,

DÉPARTEMENT DE

I.A

CORRÈZB,

àjm FRAIS D£ M. LE COMTE ALEXIS DE NOADXES, mimi

«'iTAr,

mm w

ont

m

mIi tirni

m u

mmim.dr.,t(f.]

SUIVIE

oxL'zxrofiÈ DESDiTUS nocsotsuoL0iÈ$rouaii*gorfection descablescm fiLDE rca,pooa

u

lstaas bk

en

cabi«»cti»vtabuirtëtTstiaitÉBvaeume

«OTBsoitQ«n.Q<K* B*MAW-Bi'ttCTltl }

PAS

Mcniuii

M

CNAV

m mnt

uttmuuUu,tumntittn

m

l'iwurairiMMiuiUi «Miiat

»B

u

uaiMrHii'aoïitmii,

PARIS.

CARILIAN-GOBURT, LIBRAIRE

llSf

«OSMtOTAUX

BES K&/i.t»j«r.CVi-.SStrSET»BSNIIICI,

QUAI DES Ub6ês7in>.'

If*'4<-

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•••• . ••

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Goc^Ie

(9)

DESCRIPTION

T)U PONT SUSPENDU

^lONSTKUIT SUK LA DOllDOGNE,

A ARGENTÂT,

DÉPARTEMENT DE

LA.

GORAÈZE.

AYANT- PROPOS.

Le

pont qui iaitlesujetfiecet écritestun exemple remarquable desheureuxrésuluibiquel'uupeutattendred'uneliauteiaflueucc,lors-

qudle

estdirigée par

ramour du

bienpublic:c*est

au.noUe em- plm que M.

lecomteAlexisde Nmilles a

m

fairedeaafortune,

quelairilled'Argentat etunepartiedu.départementde la Cor-

rèze vont defimrraocroÎMement deleurprosp<iritécommwviale.L'ob- stacleprincipalauxrelationsH'Aurillacavec TulleetLimogesvientde disparaître, etleroulagepeut enfin parcouriruneiigneréclaméedepuis long-temps parle^be>oiusmutuelsdecescontrées.

Qu'il

me

soitpermis,enparlantdebieufaitâpublics,de témoigner ici

ma

gratitudepersonndleb

M.

lecomteAlexiide NoaiUea, pourla confiance bienvallantedontilm'a honoréenm'asaociantà sonen*

treprise, eten

me

donnantla direction absolued'un travaildontle succès, jedoisledire,étaitsoumis,souslerapportdel'art etsouscelui desdépenses, :t toutesleschancesd'incertitudequiaccompagnentles concepûonsucuvcllcs.

Lesépreuvesl^ales faitesduaiau a5 septembre 18:29ontcou- ronne nos

communs

efforts.

Le

pontItfariedoit,à

bon

droit,êtreconsi- dérécomnseoffianttonteslesgarantiesde duréequeTon peutexiger desmoQuroens dece genre.

Qudques

dfispositionBnoaveUes dans,1e

(10)

51

systèmedes msçoBiiericB «t

ém

itlMlies,dans ragencementdes ci- bles, etc.,ontdonnélieu àdiversesol>servationssurlaforcedes

imçoD-

neries récenteshpetitsmatériaux,sur lepouvoirde» frottcmcns,clsur lescauses quipeuventnuirehTégale tension des

hnm

dausunfaisceau defilsdefer.Cesobservationsm'ontpnri liliirfjuelqueintérêt, et je

me

décideiile»pul^ier,itl'exempledeM.beguiu aiué, auquelondoit

,

MIT cette matière, desdoeumens

é&

laplus iacontestsbleutâité.

On ne

saunitrecueilUrtrop

de

fiùls,

^tMod 0

s'agit d'éclairer

on

artnouveau

^oàtt*apoint atteint saperlectiott.Lesquestionsquel'onpeutsepro- poser surlespont» suspendussonteneifetde deuxsortes: lesunes, quidépendentpresque cxclusivcmeni<lelastatique rationnelle, ontété kpeuprès épuiséesdanslesavantmémoire que M.Navierapublie sur cettematière; mai» lesautres,qui ontpour objetcertaius calculs d'équilibreétroitementViéêùdo» notionsderésutance,d'élasticité,de dilatation,defiiAteraent,ete.,nese résolventdTune manière complète qu'à Taidedecoeffidensdonnés psrrexpéricnce;encorelessolutions ainsiobtenuesnesont-ellespastoujours certaines,ptree queles concep- tionsmathématiques dont eUeedérivent s'appuientdles^ttémessur des bvpoth^rjicstoucbantlastructureintimn des corps, leur

mode

d'agri^ga- tion,derupture

,etc.,etquecesbjpotbèsessontqudqueittstrèsrék»- gnéesdelavérité.

- CreBtaMKi,paarexerople,qnelaconnaissaïKedelacohésionabaoluedu ftvibnduet

dnk

plupart dss pienras et

moeikivwedfit

paspour

céaondm

ks<qBCBtioB8rque l'onpeut se paoponrsur lainstance deces

même»

coi|»eniplo^ oammo

pontrelli*, plites-bendes,linteaux,supyorteen encorbellement,etc.,etcela parceqoolesfiscmulcslelativsekces diverscnnsontvicieusesdansleur'principe.

C'estainsi,encore,qu'avetî la connaiss-'int e (.ertniii; dupoids qui écraseun cube depierrede 25oentiii^lfes de cùU;,onnepeut pas dire qndlsera'lepeids qui écraseraunetranched'uneétendue quelconque,et

de

mÊkneépaisseurqaele«nbe;et

quand

Onoonwdtilit

U

loiqtdlin les

pMnomènes'de mptnre do

premier

om 4

eemt

dn

seoood,ilinsdaiit encore trouvercellequi conduit&larésistance

du

seilîdeformé parun

nombre

déterminéde

trmdwswpeiposées,

carladestruction d'untel solideîraiirrtitprobablementpaslienparl'écrasementsneeessifdes iran- ehfsIt'splur, cliargécs.11s'opéreraitpeutAfn'(l;inple snlidoentier,con- sidéré

comme

d'une pièce, certaines déconiposilionii qui exigeraient

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(11)

une meindre dépense deforcesque pourlecasleplussimple en appa- rence.

Toutcdarevientàdireque, dansl'étatactueldenosconiisiBSeiiOeSt nous

sommes

dansl'impossilMlitcde«aleulerlarésisunKed'unemaçon- nerieparcelledeses (^l»hnens;ilne nousestpasmrtue donné dedéter- miner)rdiamètred'un tourillon presséparlepoidsd'uneroue, d'un goujonsollicitéperpendiculairement àsalongueurparleschaînesd'un pont suspendu,etc.(i).Danscetétat d'ignorance, notreunique Teawnroe estdeconsulter l'expérience» etdeçherdierdansl*bîstoiredes oonstrac^

tionslesexemplesquiontleplusde rapport auxcas particuliers

nous noustrouvons placés.

Ans»

est-ce un. devoirpourtout ingénieur quia dirigédes travauxdequoique importance, detenirnote desrésultats quipeuventaiderauxprogrèsdel'art.

On

neseméprendra doncpoint sur

mes

intentions;loiudemoila penséed'offrirdesimplesesivaispour eiemples;je

me

borneà exposer desfaits

ypercequedesfaits,quelsqu'ilssoient,parcela

mimequib

constituent

une clu^

positive et

consommée,

indépendantedetoute Bjpothèse,etempte detoute erreur,nepeuventrester «ans intérêtpour Fart des constructions.

Parmi

ce»ftits,jecomprendslesaccidens,

mé-

prises,ete*Cette catégorie,h

mon

sens,présenteungenred'instruc- tion non moinsprofitablequeTex|)Osé des succès,etjenenip pas explitjiiL'encore,jel'avoue, l'espècedevanitéquipourrait obligerun ingénieura

mauquer

de bonnetoienpareillecirconstance; carc'esten pareine circonstance surtoutquela

Iwnne

fi>idevient

un

devoir, tant les conséquences d*u9eerreurmaintenue ou aeeré^tée peuventdevenir funestes.

(i)Ontrouvedansdiversauteuri desformulesapplicablesàcet diver» cas^ tuai»ilneseraitpasdutoutprudent des'y0er.hedéfautcommunà toutes ces fimniile*

«t

de donner desnéifataiMieeinfiainent grandes ijuandlapaiiMnoeagiit dansleplandencastrementlui-même,ce quiestévidemment faux.Laloide continuité etleraisonnement suffiraientseulspourinih-mer toutescesthéories quel'oDattribueàGalilée,a MarietteouLeibnila,sil'expérience n'endémontrait

(12)

4

DESCRIPTION GÉNÉRALE.

Tabiier,

tablier» loo^*de longoeuret

4"

ao delar^geurenœuvre,«avoir:

*3"' 4o pourluvoieitxilîère,etCT*

gode

chaquecôtépourles trottoirs.

U

offresursalongueur une

rampe

etune contre-rampeégales,deo*-oi de pente parmètre. Sa charpentesecompose,i».decentunepoutrelles transversnlf^deo~"aosuro". o.jd'éqiinriissage,et 4"'90 de longueur chacune, espacées ki"-00 demiheu«11milieu;a*,dequatre coursde licmeadeo**1a

mr

o^*

a6

d*équanis6age,posée»enlongrines sur

champ,

et dessinant et limitantkla finssurlespoutrelleslavoie roulière etles trottoirs; 3*.de danscoursdelissesd*appui,de

même

équarrissag^queles longrines, soutenues à1".00au-dessus dostrottoirs,pardeuxcentdeux croixdeSaint-Aridt«',etreliéesauxniê[r)espoutrellesetaux longrines extérieure» partUux centdeux boulons deo""oa degrosseur, suri"-^5 de longueur(Pl.11,lig.G).

L'airedestrottoirs secompose de

simple

plaodiesde chêne dequutre centimètresd*épaisseiir,douéesjointlvement surleslongrines. L*airede lavoie roulîéreestformée d'une premièreassisede madriers dedix centimètresd'épaisseur, appareillés enliaisond'un entre autres surchaque pontrellc,etespacés o"-oi5d'intervalleenjoint; plus d'une seconde assisedoplanchesdepeupliernoueux dequatre centimètres d'épaisseur»

formant doublage,etclouéestransversalement surlesmadriers.

Suspension.

Let«l)lïerest souk nudechaquecnlr pnrrf>nl uneligesverticales enfilsde leru*.iS, assenibléseufaisceauxde quarantebrinschacun.

Cestigessontsuspenduesde mètre en mètreà sixcâblesparaboliques, qu'ellesembrassent au

moyen

d'unegansepassantelle-même dans une croupièreenfontede1er.Elles soutiennentlesextrémités des poutrelles kl'aided'une semblaUe ganseenfiléedansl'oold'unboulon,qui traverselapoutrelleetportedeuxécrous,au-dessousd'un coussinetde ferfondu,faisantfonctionderondelle(Pl.II,ûg.8etfîg.8bis).Ledé- virement des écrousestempêché par uneclievillctte defer,implantée danslapoutrelle,parun trou

ménagé

danslecoussinet.

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(13)

5

Lts cables paraboliques, au nombre desixpour chaquecôté, ont touspourcorde

commune

io6"*84,etpourllècliesrespectives6"-

90

,

7"*i4, 38, 6a,

7-

86et8***10;iksontd*a3leun dbpocés ea édiarpe

ou

gpiriaiideooiimi«au pont à» Tain,c^est-bnlire qu'ilsfor-

ment

uneeorfiicegaudiedontlagénératrice horizontale,au pointde départsurles piliers,devientverticaleaumilieudelacourbure.

Chaqueeftbieestcomposé d'un

nombre

debrinsrelatif h saflèch<>, etdansl'ordreci-après,en

commençant

parlecjiblesupérieur,savoir, a 16,310, 3oa,196, 190, leslàisccauxsontreliésde 5o eu 5o centimètrespar qualre^vingts toursdefiln'.8,recuit.

Rêtmues

etpoints

dutUuhe.

Lescâbles paraboliques, après avoirpassé sur le

sommet

despiliers, descendentà45* verslespoints d'attache (PITî,fijç.6),quilsrencon- trentà 5oau-dessusduterre-plein desentrées.L;tcpseAblessont réunispardes bouclesetdesgoujonsen ferforgé (Ti. iii,fig. 9et

^bis)auxcitt^Ànités

de

sixgrandschatittnségalement enjêr forgé, lesqudseontinoentàae dirigersons 45*»ju^a'à3".60 despoints

d

atr tache,aprèsquoi ibs^inflédiissentsnivanl

un

arede eerde dea'*4i de rajon,etdescendent verticalement ensuite, jusqu'àla rencontre d^autreschaînons, quivontimmédiatementsaisirdescorbeauxou an*

cresdeferfondu,engagés dans uoe maçonnerie.

,

Culéesfpiliersetmaçonneries deretenue.

he»pitiersontlaforme detroncsde pyramides àbases rectangulaires, terminées versle fleuveetendehorspardes plansentalus,etvers lespoints d'attacheet lavoie

du

pont pardesplans verticaux (Pl. I, fig.et4)-Lesbasesinférieuresont enfondation8"''00delongueur chacune danslesensdutirage,et 3*'00 delargeur;lesplates-lbrmes supérieuresonta'-^odanslesdeuxseos;lahauteurtotalede^ditspiliers

,

aiHlessnsde Véliag^estdeaS***78,savoir;14**

8a

deTétiageau-dessus

du

tablierverslesentrées, et 8"^96

du

tablierauxpointsdesuqien- ston.Sur chaquerive

Us

supporteonpilievesonteqnoésk4'*'aol'un del'autn*enœuvre;iissout réunis etrendus dépendans pardeuxvoûtes enplein cintre,dontl'une, extradosséeauniveaudutablier,soutientle

(14)

6

palierdcuirée,et1autre,extmdoartScaaniveau des pointsdesuspen-

noD,

doiii»àc«ttB«DtTéeklSir»edNuiepoTtemtànpit.

I<6smfeiiiiei«»itpriMsdaiu

ua

nuMiifdemiçoiiofene,de io*'OodeIoB>

guenrnir

^*

5od*<painear, aC-de

9

fcloP*oodeliaiilenr,étaUi k8**00 enarrièredes

«a^MMi

contrekaquelsilestarc-boutépardeuxvoûtes de8**

00

d'oavertnrechacune,extradoaséesauniveau

du

soldesentrées.

On

remarquera,au-dessusetau'-dessousdes voûtesderetenue, des arcs renversésetdes contre-fortspeu enharmonieavec l'ensemLluilcs autresmaçonneries;leur dispositionanuoncequilsontétécouçuset exécutés aprèscoup.Cesouvrages sopplémentairos n'ontcependantété

oommandés

par aucunaccident;il

but

lescosaidérer

comme

une

nw-

«irede prudence, motivéebutle

pende

pfiqgrèadea mortier»,

à

Tépo^oe fixéepour répreuve;ilestextrêmementproliable

qnlk

leiontinutfla dans

un

anoudix-huit mois.

Toutes lesmaronneries sont constniiies en schiste d'une dureté

moyenne,

Héavecmortieràchaux

moyeu

nementliydiauliqueet tiahle ,derivière.Lesvoûteselles-mêmesetlesanglesdes massifsuoiii'eutau- cnnepiene

de

taiUe.I«esseulspoint»

nA Von «item

devoir

ea

cmplojrer aontceux

o&

lesgrands disinoass*înfléd|issetttpourpasser

de

la divec»

tionVcrticBleàrindinaison

Travaiidelasu^pensûm.

Le

tablier, yromprislestigesdelasuspensionet laportionpara-<- Jxtliquedesgrandscâbles,pèse,toutferré,d. . .. 106,864kilog.

,

La

charge d'épreuve, à raisonde 300kil.parmètre

carré, s'estâe?éeà. ... 84,000

Poidstotalau

moment

del'épreuv^.. 190,864 kilog.

On

a adopteennombre rondi()5,oookilogrammes pourles calculsde

Idsuspension,•)c^usedeInpeinturf> etduL'oudroonagedescbarpentes, etdelasur-ëpnisKeur des madriers, planches,etc.

Au moment

de1épreuve,chaquefiln*. 16 des câbles paraboliques iportaïttfio^70

on

ai^* 80 parmillinièiredesectitœjc'était

na

peu moins

du

•delaforceabsolue,fixéeà5oo kilogrammes parbiia;dans fétBtperauBent, chaquefilesttendu 85"-5o,out

pr

millimfrr tre carré,

un

peuplus

du

^dela fiiroealaotue.

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(15)

7

Les j^ondschainoosdaitackeomsupporté,aumotuent del'épreuve,

11^^Gipar millintètrecarré, c'e&tus peuplusdu^delaforceabsolueUu

6r

forgé;ilssupp«r4èDtaiaMt«Mi«l5^* 83» eavironle ^delaibrçe absolut.

Las bondei

féOTWnmt l»

dMii»paralM»|iqn«$ entreeux,etces

mte» dèàm tm

thelnoii^

e»t:«ip^léM moment

der^weoaa^'''''6o perinj|liiBèfere:aaiiré;ellessupportent actuellement5*"*dS.

La tension totale des câblesparaboliquesétait, au

moment

de TéprcniTe, df 385.8^8kilogramnae»;:(Uafi

XétM

peirfliwent»elle est réduiteà3io,oookiIiiLjramnieH.

LeschainoQS, gcauiiscLpeÙLâ,ouLeléva&ayéna1aide

d

uaeza;t£iuue

àdensMmyOOBitnnleMHrle mène

]iriB«ipeque

edk^deBt#»eftit mags m

pont dee

ImnEdcs,

SMλ

eacoUelkmeat

modifiéedenp

m

dNpoBtieneç eteep«r

un

simfle motif d*ée«Mmie(Pl.V,.fig.i9X

Du»

eesessais,leiér tmvaillait ki6 purmiBimiftlrecené;cheqpie puterportaitleduncge

pwiAintPO

qiiwtdlieaw;.

DtscriptionparlicuUèredespniftts de suspensùm. et dt quelques

,

partUs

desmaçonneries.

An MmmeC'.d»

pilien<l«

meçomwrie mi

eifoiKeevec du.moellon (èehiste)dechoix; cliaque massifesttraversé àangles droits

parquatW

tiraosdefercarréde 3centimètres, bandéâ convenablementàene température

moyenne

avendebonnesciels.Kiean'aété négligépour dunnfTk cette partiedes piliers LouU la forceque comporte une maçomierte deluoeliouâ.Surle miiieadelaplate-form«dechaque

«ooimetest aasi»,k bein

de

mortier «fdmeire,

nu

dé degranitdur,

de

1**So

do

long

sort"

ao-delaisse* or* Sodolieiitaiir réduite.

Le

denus de chaque déolfireiinplanindiné, dirigé perpendiculeireBsentà larésultaete des tension» descâbks,si^pqpoiéeség^sendedietauâiâk des points d'appui. Sur ce plauincliné,onapratiquéunreibuillement de 5centimètresde profondeursur74centimètresdelargeureti""*ao de lonmîpurentravers.L'objetde ce refouiliementestde recevoirla based unepièceiiiutrée,^onlontedeier,^urlaquellerepose iminédiate- -mentle sjntèiaed'aj^wt.dei:oèUespai»boliq««i.

'

Owqm^pfcDe o

poiit6eetioiftr<dbiMlefm»4ii:Ufage»

w

segment de ocede

deâo cetimètemdomywir^et

deTOtfeirtimètmfcdecorde( Pl.US,

%

1 1et11 éôk),loqnél:segmentesirenfintié

mm

ht»

parunesnr-

(16)

8

épaisseurde acentimètres.

La

section,perpeudiculairemoniautirage

,

oflS« lacoupesupérieured'unbât de8acentimètretde knigueur hor»

onivre,de a6ceatimètresde hauteurtotale,etdelo centiniètraide profondeur,avecbordsde53millimètresd'i'-paisseur.En.un mot,la piL'cedontils'agitimiteteUementlaformed'unhàtordinairedonila ledessousseraitplein,que,parcetteraiaon,non»l'avona

nommée

bàt desuspension.

Sixlames deferméplat, de11centimètresdelargeuretdeo" oi d'épaisseur,convenablementcintrées, soot-iixéesjoiotivement, àl'aide derivttres,surla partiecvliii<lnquede cbaqoe

Mt.

Sur'ceslames peuventroder(Pl.DI,fig.la) depetitscjliudresdefentedefor, de

5

centimètresde graweur,espacés à o**oo55d'axe

en

axe,

parall^

ment

entreeux,etmaintenus dansleurspositions respectÎTespardes*

lamps defernii'-plat,de5 millimètres d'épaisseur,courbées sur

champ

,

et percéepourrecevoirlibrementlespetits tourillons de chaque cjliudre.

Enfin des matelasdefer

,composés deportionsde lamescintrées

,

réunies et articuléespard'autreslamesflexiblesdefer feuillart, sap- puient surlescylindresoîi rotdeaux,etpeuventparcourir environ 10 cenlimètresen avantetautantenarrière,sanssortirdelacourbure déterminée.

C'estsurcesmatelasisolésetindépeadans,qursontinflt'chis lescâbles paraboliques:ilestévidentquecescâblespeuventaiusiéprouver,aux

Xpointsdesuspension, des déplaccmens suflisammcnt étendus, sans exercer autre chosequ^unepression surlesbâts, etcoaséqcHSmBentsur les piliers.

En nh mot,

lesystème qu'onvientdedécrireremplacela poulie potnr des

mouveméns

limités|etnexeroesensiblementaucun frottement.

Immédiatementau-dessus descorbeaux defonte qui forment les pointsderetcimo,l;imDfntinfrieestexécutée avec moellonsdechoix,

de grandéchantiiion, et. liisp'jiéede manièreàformercul-de-lampe.

Cette disposition s'expliqued'elle

même.

Un

peuau-dessus

du

point

où commence

Tinflenon descbalnons d'attache,

on

aconstruitengranit tendreune voàte enportiondé cèide destinéeàservir .dematelasauxchaînons.Lapressionnormaleexercée sur Textradosdecettevoûteestrenvovée,d'unepart,auxpiliers,par uneplato-baudeengranitde

même

espècequeleprécédent; «t

d*

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(17)

9

rautre, contre]« lol,de

bmt

en 1msiparl'intermèdedelamaçonnerie dMflMMifr d«

raMMe. Tdlea

été»du moin»,l'inteDlion qui a présidéà

Travaildes

maçtmnenu.

Chaquecâblee^l loilét-hisurun système dequatorze rouleaux.,dout

deuM

enfontedeferetdeusenfarforgé,imercaléi

ven U

nûtieude r^fleik».SurcesqaafiMve rouleeiiK,neufseulenieiitsout prevéSiGeax«

làportaient,cfaaounan

moment

del'épreave^3,61 1kilogrammes;îlepor- tent actuellement 1,965kilc^ramme»:plusieurs d'entreemtavaient été essayéspréalablementhi5,oookilof^mmmes dechange.

Labase d'unbàl comprcuïMit">,7|0 cfiitiinèlrescarrés,etlapression totalesurchaquebàt étant;iu

moment

de l'épreuvedei(<r>,oookilo-

grammes,

chaquecetuinièlresupet'licielportaituloïh kilogrammes.

Dans

Tétatpenuenont,lapreanoutotelo estrédniioà106,000 kOogram- me»,cequi

donne

parcentimètre

18^

Jjubâtsaont esa&- aur bain de mortier omnpoaé dVuiepartiede diami .mojennement bjdraidique enpile, nnéléc avec i,33desable,eto,67de.pouBoIaneartifieielle.

Ce

cimentavaitmoins dequatremoisd'âgeau

moment

del'épreuve.

Labaseinfcriemp <rnndé de granitcomprenant18,000 centimètres carrés,et lapressiontol;dcsurcettebaseétant,aumomerit del'épreuve (j comprislepoidsdu bàtetlepropre poids

du

),de197,470kilo-

gramme»,

cbequec^tîmètresuperficielportait alors11Inloyemmes.

Afaintenantlapression totale est védoiteà 108,470 kilogrammes,ce qui

donne

purcentimètre

6

kilogrammes.

Gbaque

déest assissur.bein

de

mortierde deaxà troiscenttmèfres d'épaisseur, sena cales quelconques.

Le

mortiera été fiché;ilcontienttoodecliaux

moyennement

hydrau- liqueen pAteetr?oodesable.derivière.11avaitquatremoisethuit jours d'Aînéau

moment

del'épreuve.

La ibrme pyramidaledespiliers lesrendait,àl'instantde1épreuve, k trè»^eapréssolidesd'égalerésistance,entantqaefloumiskdâi pressiotw verticales;carenajootantIle

ék»t^

due kla suspensionlepropre poida delamaçonnerie,

00

trouve que. surunesection horiaotttal» peise

à

traia mètresencontre-bas des pointsdesuspension,chaquecentimètre super- ficielaporté.f"5o;ettelapendantqu'hlabase despilierschaquecen- timètre portaitau

même

insUint4*'20.Dansl'étatpermanentcetordre achangé:lapression àlabaseestde3^" 78etdansJehaut

de

a^-^a.

(18)

10

Les maçonadriesl«ftpliu récMites

mientau monwot

4e

Vipttme qwH

torzemoisd*àgeprèsdesfondations,etcinq

mon

lealeaieiitau

Bommet

despiliers,sur environ]mètre ao dehauteur.

A

cetteépoquele

mor-

tierdel'intérieur,quoiqu'ayantfaitbonneprise, n'offraitpoint encore ce qu'on apppUi'tl<^ladureté,c'cst-à-dircquelesimpleellortdes doigts auraitsuiîipour euécraseruuIragiuetitdelagrosseurd unenoix.

Dans

lespiliersdelarivegaudie,fondés]e7jaâlet1898,etterannés (à Imètre aooenlimètres de hauteurprès)le i5 novembre dela

même

année,les assisesinférieuresportaientcejour-là3"'-,o4parceo- timètrr- superficielyetcependantonenfonçaitsansde grandesdifOcultés une lame decouteaudanslesjoints.

Le

mortier avaitquatremoiset huit joursd'î^i^p.

Souslesretenues,etavantInsuspension,lamaçonnerieportait4^"'69 parcentimètre carré;elleavaitun au

d

âge.

Sit*on

admet

quelestensionsdes grands chaînonsd*atladlesont égales en-Hdeçh et au-delàdel'inflexiondeces

mêmes

chaînons,surla voûtedegranit,

on

trouve,pourla preasbn

nomude

totalesurl'ex- tradosdecettevoûte,151,000kilogrammesnu

moment de

Tépreuve,et 83,000 kilogrammesdans TéLatpermanent.

Si, à raison de frottemcus don» valeurpstiinprtssible à assigner exactement,larésultaute desdeux tensionsdevenues inégales s'appro- chaitderhorizontale, cetterésultante auraitpourvaleuri36,oooki- logrammes au

moment

de Tépreuve,et sapression surlamoindresection verticaledelamaçonneriearo4ioutantB aurait étéde

af^49

P<'^centi*

mètresuperficiel.Maiscesdécompositionsdeforcesont trop douteuses pourqu'il soitpossibled'entireraucuneconclusion certaine.

Lf^parties courlies des chaînons d'attachenes'appuientpas

immé-

diatement surle(ilijut; chaquedoublebrancheestcaléetrès-exacte-

meul

surquatorze plaquesdeIci-carréesde4-*centimètressuperficiels chacune,etégalementdistribuées;lapressionnormale,souschaque d<wh]e branche,était, an

moment

del'épreuve, de a5,i66 kilo-

grammes

(i).

Gonséquemment

,chaquecalepofUitalors,à très-peu près, 1,800kilogrammes.Ainsi, souschaquejpilaque,lapresaioaétait

(i)Toujours.),insl'hypodiMe d'ans

éph

temionen dsMOsetendoioasde

l'iolleiioiides cbalooiu.

Dig'itizeciby

Googl(

(19)

de 45 kilogrammes, eu

nombre

road,parcentimètresuperiiciel.Actuel- lementcettepresMOQcitlédute à ao.

Le

granit quiformelavoàte,élsutdetrie-médiocre qualité,asubi préflilablemait

an

C88aidontvoicileréaultat;

nn

cubed« i5centinièCrai de astisdeniveau BUT

un

madrier,etduiif^éde4«4o8kilogrammes, lacharge reposant surlecube parrinterraédiaire d'uneplaque defer carr<^ede4^ centimètressuperficiels, n'adonné aucunsigned'altération.

Or,danscelleépreuve,chaque(cntimètre carrédela plaqueportait loakilogrammes,etchaqueccutjntètre carrédelabase inférieure

du

cubedegranit19

^

5o.

Épreuve du

p<mt.

Le

tablier présentant unesuperfidede 4aomètres,aétédiarg^

ponfbrmément auxclausesdeTadjudication,et kraisonde 30Okilo-

grammes

par mètrecarré,d'un poidstotalde 84fOOO kilogrammesT,es

nKtrHri.-iiix,<^})]e.etcailloux,ontétéuoifomiémentdistribués entreles trotlorrsentroiscouches; savoir:

Première cuuche,faisantenviroulequartdelacharge;

Deuxième

ooocbe,faisantaveclapremière

en^ron

lademi'Cliarge;

Troisièmeetdernièrecouche,formantle

complément

delacharge.

L'abaissement

du

tablier, priaaumilieudesalongueuravec

un

niveau hbulle etillunette,s'esttrouvé souslequartdelachargede 4^milli- mètres,souslamoitiéde 85elsonslacliargeentièredei85 milîimèfrps.

Pendantlestroisjours d'épreuveou naremarqué quedes

mouvcmens

therniomctriques;le plusgrandabaissementaeulieulesecondjour versdeuxheuresderaprè»-niidipar unventdu sud:leniveaumarquait alorsa16 millimètre».

Le

troisième jour, àsixheures

du

matin,lacote n'étaitplusque de 19$millimètres.

A

deux beuresaprès'midi,le

même

jour,elle s'élevaità190millimètres.

Immédiatementaprès l'enlèvementdelacharge,le tablier estreveau à niillimètresdesapositionprimitive; maisalorsil pleuvaitbeau- coup,etleplancherétaitencoretrès-sale.Le lendemain,à sixheuresdu matin,aprèslebalajrage,ladifiércuceu'ctaitplusque de 33millimètres.

Pourdiscuterrigoureusementcesdonnées,il faudraitlesréduire à la

même

température;

mab on

manquait de thermomètre pendant ïépnnve;ainsi lescompensationanesauraient êtrecalculées.

SiTonregarde

comme bonne

ladernière différencede

33

millimètres.

(20)

ta

observéeentrelahauteurinitialedutablier et sahauteurapré;* l'épi-euve, qu'onadoptepourabaiaieniMittotal,191 60,valoirderalMâaBenieDt

moyen, on

trouvera,déduction frite.des33 millimètre»,«[oin*ont euennrapfNirt avec Tékiticiléd«efilsdefer,que,sous94«*'^'^^*'S'*'^

mes

,lemilieu

du

taUicrestdescendu à167*^* 60.

Or,lasurchargede $4,000 kilogrammesadûproduire

un

Clcèsde tpn'.ion de1^5,858 kilogrammessur lescâbles paralxiliqucs, cpqui donne parbrin,"jS^"'44 P'"""l'Hinietredesection,10kilogrammes;

maispour10kilogrammes, chaque mètre courant a dûs'allonger (^f^oj'ezci-après,pag. 22,)deo"*"'5^8,etrallongement

moyeu

dessix c&bles auraitoonséquemmentétéde 0,578

x

to8,a5ss6a"^-568.

La

longueurdelaportionde paraboleccnuprise entrelespointadesue»

pension,estgénéralement exprimée pap(Iîavîer, Traitéde»pants suspendus,pag.^3),

L^sA-f»^;

k,étantladenn-oordeet/*1d flèchedecourbure,

onentireyss^

|/

3LA—

dA'.Mettant pour

A

53"'4a,etpour

L,

successivementio8"'aSetio8"-3ia,ontrouve

y=

5i6

ety=

679. Difierence,i63millimètres.L'expérience Hdonné157™' 60,résultatquinediffèreque de5"""40 duprécèdent.

La formule deM.Navicrestdoncparfaitementin':tifit'>e,ainsi(jue le coefficient,o™'*oS'^Sque nousavons assignépour laiiuugemeat

du

fil n*.18, sous

un

kilogramme decharge,parmillimètredesection.

Les maçonneries n'ont manifestéaucun

mouvement

pendantré- preuve,lesbullesdesniveaux appliqués contrelespilierssontrestées immobilesautant

que

le travaileontiouel

du

boisdesr^lea quiles portaientapulepermettre.

Du

reste,ilnes'estppsdétaché

un

seul graindesahie des enduits nidesvoûtes,cequiannoneeune

immo-

bilitécomplète.

Linechoseimportanteàconstaterétaitle

mouvement

d'exff'n«,ion deschaînonsd'attaclie etderetenue.Ceschainousportantau

moment

de répreuve11^'61parmillimètre carré,etleurlouf^UiCturensemlile étant

de

11*' 70 èjsero de tennon,ils auraient

sallongerde

11,7

X

Ii,6t

X

o,o5(oP^-o5étant leoodEcientdonné par

H. Dnkan,

pour rallongement

du

fer

en

banc),

on

deB**-78.Cependantilsn'ont pasbougé,ou du moins,latrès-légère fiaure quis*act&itedansle

mor-

tierau pointoùleschaînonssortant.dg m/Mmf,n'apuéCramesnfénivnc ledouble décimètreordinaire.

Digitizedby

Google

(21)

xB

ferairamarcjuer,iicesujet,.quela-niaçiMRMne-tnTenésparoles diatooDS rettkua,

mt

kpeu pvéf

un ut

d'âge le jonr

àéVèpreme

;que le*barresdeces ehaSnoDS-, a'écaat potnctnb«sacteinentcafflifées,se renflaient en-certains pointsetétaient étrangléesdans

d

autres;queces défauts,quoique pensensibles,n'en constituentpasmoinsdes points d'arrêtsur lesquelslaniaroniieriea prise.

Quant

auxchaînons courbes, lemassif quilesenveloppen'avaitguèrequequatremoisvtdemid'âge lejourdel'épreuve;mais,ensinfléchissant,ceschaînons exCTcent sur lavoûte degranitquileuraertd'appui,ouplutôt sur lescaletenfer placées entre leinvbrandraset cette Toâte,unepressionnormale qne j'ai évaluéeà iSi,iocolâlogrammes, pressionquia

déterminer

un énorme

frottement. Telles sontlescausée qin, très-probablement, sé sontopposéesàl'extensiondes<liaînons;etpuisque cette extensions*est trouvéeUpeuprès m\]]r,onserait,ce

me

semble,en droit d'en conclure quele tirage a été hpeinetransmisauxcorbeaux defoule qui servent d'ancres.Jelaisse,

du

resu% ce pointiidécider: toujoursest-ilquele faitexposéesttris-remarquable,etpeutjeter

un

grand joursurla puissancedesj&ottemens etdesautres cSntaclesqui.agissentsurles barresdeferenveloppéesdansune bonne maçonnerie.

Le

seulaoddentrésultantdel'épreuveaété larupturedequelques»

unesdes croupièresdumilieudescâbles paraboliques.Cetteruptureest éTidcninieiildue;\cequeleseroupi^resn'embrassaient pnsas'sezexac- tementleurs !;;oujons;ileûtétéfacilede prévenir tout

mouvement

en étrésillonantlesbouts desbranches avecdepetits barreaux defer.

Au

surplus,laseuleconséquence decelle rupturec'estquelematelas defonte interposé ebtrelaganse

du

cAble etlegoujonsecomposemaîiH- tenantde deuxpiècesauliend'une.

H

estinutiled'ajouterquesion voulait imitercesystèmedTattache,et semettrehYahvidetoutévéne- ment,ilfaudraittenir lescroupières- plusfortesenépaisseurau.miliett deleurparUecintrée.

EXÉCUTION DES OUVRAGES.

FabricaUaa descâbles,

fildefergénéralementemployéestle n*.18$ ilaétéfourni-par

MH.

S^(nin.

Ce

filestarrivépar paquetaannulairesemballés dansàe&

tonnes.

A

mesure qnecestonnesentraientau magarin,

on

lesdéfonçait

(22)

t4

d'unseulcôtépoar.enaortir

ks

pA^nebi qu'on dânitsuccessiYément pourlesplongerpendantquelquesminutes dansunbain d'huiledelio houillantc,etoxigénée parlalitbarge,letoutconformémpnt auxin- structionsde

M.

Séguin.Cette opération nepeutse fairequ'enplf>innir, encoreest-elledangereuse; ilestpresque impossiblequelesouyiieiâ emploies nesoient pointatteintsplusou moins delacolique ditedes peintres.

Usdmvent

setenirrarleventdelàchaudière,etboirebeancoup delaitpendantladorée

du

travail.

.

Ghaqoe

paquetétait,ausortirde llnnle,suspenduh

un

bAtonetégoutté parseoooœessurlachaudière

même,

puisacccochéàunebaieartificielle pour

y

prendreledegrédedessiccation convenable.Quoiquebien ogout- tés,1espaquetsabandonnentencoredeThuile quiserasseniljlcdansle bas desanneauxetproduitun mauvaisettétsil'onu'a soindel'en- leveravecunebrosse.L'emploideTeasenoedevientqudquefoisindis^

pensable.Far

un

beau temps, deux outroisjoursauffisaientk ladessîocation dellrailegrasse.

Ou

enlevait alorslespaquets qn*onrq»1açattdansles tonn^,etoncontinuaitainsidesuite.

. Lesdéfauts apparensdufîldeferdeviennentdifficileskapercevoir quandlevernisestposé;il importedonc deprocéderàl'examendes paquetsquandle ferestnu,et c'est aussiparcet

examen

qu'oi\.acom'- mencé.

On

adonuéàchaquegrandcâble64 mètres de longueur,afinque ]a totalitéde chaquecourbe,

j

comprislesparties64S'^âtuécsen-deçk despiliers,p&tsecomposerde deus longueursseulement.

Le

fiiiaeesua été fiKtnéenligne droiteettendu horizontalement au

moyen

depetites potences semblable-»àcellesdes corderies.Lesrévolutions étaient appli- quéesetcontenuesparran|a;sparallèles,danslesgorgesde deuxcroupières deferfondu,aveclaprécaution, indiquée parM.Sét^uiu,de séparerles rangspardeslames detôle,pour qu'aucunlilne pûtforcerentredeux autresetsyloger.

Chaque

brinaététenduh5o kilogrammes pendantlaformationdes faisceaux,etparun procédéquia renducettetenaontoatp4i-faitindé- pendante delaforceetdelavolonté des ouvriers:quand unbrinarrivait àl'extrémitédelaligneiléUiit saisipar unfreindefer(Pl.IV,fig.1

); ce frein étaitlui-même tiré par unecordepassant

mr

nue poulie de renvoi,dontlachapependaithl'extrémitéd'une \oIée(IM.IV,fig.i5

^t bis).Cette voléeétaitassembléeàunarbrevertical, et,par une

Digitizedby

LiOOgle

(23)

i5

d«ni-révolution,dieenrottlaitlebrÎDdanslagorge de

k

croupièreen leHMtntenaDtdans unetensionconstante, régléeparunpoidsde 5oki- logrammes suspenduk lacorde<îufrein.Lefreinnecessaitdetenir lebrin

,quelorsquelebout deten)(^me brin,parvenuà l'autreextrémité delabgne,éuiitsiiisiparleïvciudu secoud mécanisme;et ainsidesuite jusqu'àladernière révolution.

LescroupiireaAaienIpméeshoriaoïilaleaientsur leur plat et accro-

.

diécAkdefortsgoujons,aasujettisens-mtoies à

un s^tème

dediar- pente(Pl.

IV»

fig.i5,i5 eti5 ter) qui penaettait,àPaidedefortes vis,delâcherouderappelerlesgoujnns selonlebesoin.Cettemesure étaitindispensable, car200brins, terulusà5ole ilngrnmmes,produisaient untiragede 10,000 kiloeramiues;cet efibrt:ii!;is.s;uitsurlesassemblages des charpeuteset

même

surleterrain, eutrainait toutlesystème:il fallaitdoncpouvoirdetempsentempsrappelerlescroupières, sans quoila«jUsUnoede 64 mètresn^eûtpas étémaintenueetlesdernieis brins eussent ^té bien plustendusquelespremiers.Desrepèresfixes avertissaient desmoindresmoovemens.

Ilest faciledeconcevoirquele

même

appareil auraitpermisde tendre lesfilsà100etin'"

me

ài5okilogrammes; mais dansce caslesarrêts n'eussent peut-être pas Irnu coup,ileutfallules fortifieretsubstituer auxvisderappel desvisplus puissantesetàfiletscarrés.

Les paquets defildeferétaientréunis d'avanceparquatre, cinqou siiselon leur force,sur

un

dévidoir, etainsi livréskceux qui formaient les foisceaux.Cette précaution permettaitdepasser cinq,

dx ou

sept révolu tionssans s'interromprepourlierlesbouts.

Ces boulaétaient réunisparjuxta position, etainsi serréssurune longueur de10 eeniimèrres,parlesrévolutions succe^ives d'unfildefer n".Iou2,recuit.Pourlacilitcrcetteopérationonavaitrenduportatifs depetiissystèmesde charpentefortlégers,consistantprincipalementeu deuxpoteaux,maintenusverticalementàdistanceetarmés chacund'un freinkelavettes.Lesdenxbootskjoindre étaienttendnsl'uncontre l'autreparosafreins(Pl.IV,fig.16 et16

to

},pendant queVonvrier enronlaitlefildelàligature.

Quand

le

nombre

des révolutions vouluespourlacoofoctiond'un grandcâbleétaitcompl^'t,on lâchaitlescroupièrespourdétendrele faisceau,etpermettre\\u\hnwides'éparpiller, etceafinde pouvoirles passerencouleur.Immédiatementaprès

on

tendaitle fiiisceaupourJe

(24)

i6

lierfortementde 5o en 5ocentiiiilftrpsnvecdufiln*8reciiii,enrapfjMO^- chantlesbrins àl'aidedetaux enhois (Pl.V,fig.i8).Cettedennèiv opérationfinie,lecAbleëtailprilpvp rt<lf''|-vosésuruneairedemadriers, oùonlemaintenait, autant<][uepossible,dansunesituation recti- bgne.

Lesfidsceauxverdcauxdesuspensioii

ont^

tanaé»dela

même ma>

«ère, àcettedifliSrenceprès, qu'étant-dediflGSrentei

bngnean

etpour laplupartfort coiirti,iln'étaitpas-ponible4eleurappKqnerTappareil drégale tensionemployé pour\escâblesparaboliques;lesIwinsontdooc ététendusaujuger.Maislesinégalitésdetensionquienrésultentné- eessairemcut âontconiyfn>a>sentre deslimite^;pfuétendues.L'excès

de

forcedecesfaisceauxnnidd'ailleurs Iracojiséquences decesinéi^alités peudangereuses.Ilestboud'observercependant qu'aucunlil neparais- saitlâdie, etqoeFueilnepoovait reooDnalcre auenn- dëftut, signe cer- taind^une appRnimatïonsuffisanteTerslar^laritécherchfev

Pourtendre ofeagnefaisoean,

on

aeoroehaklescroupièfes eitr

âm

ea- A deuxbecsdefer,fix^

eux-mêmes

àdeuxcolliersde

bms

,qui pou- vaient couriràvolonté surunepoutrede chêne, dela

môme

manière que

ks

porle-poinies d'untrousse-qiiincourentlelongdelenrtige.

On

a

pu

ainsi,sans elianger d'appareil,sedonnertoulfs leslongueurs possi- bles,et larésisUucedelapoutre maintenaitderesteiccartement des emipières*

Ilestbond'ajouter qu'àdiaquerévolutiott

^un

Inrin,cebrinétaitas^

sttjettikpasserdansTonl

du

boulondestinéfctmerserlapoutrelle

du

tablier.Celte condition eûtétéune grandecausedetemps perduet

de

difficultés,s'ileûtfalludéviderchaque paquet defddefer,et fairepour

r\vAr[\\vrévolutionl'immensecircm't exigépouréviter lesfauxpliset f enibiouillement desbrins.

Au

lieude procéderarinsi,onprenaitle iil

d'unpaquetpar un desesbouts,etpendaut qu uuouvrier déroulaitle paquetentre sesmains,

un

antrefiiisaitan dehors descroupières,mais enenfilantchaquefois Tceildo

boukm

,touteslesrévolutionsnéeenai*

respourépuiser lepaquet;chaquerévolutionaiuâpréparéeétaitléebe etséparéedela révolution précédente(pouréviterlaconfusion

)par lesdents d'unpeignecomposé desimples pointes deP.iris,enfontées.sur leboisdescolliers,derrièrelescroupières.Ilnes'agissaitplus ensuiteque deprendre une;iune, en

commençant

parlapremière,lesrévolutions ainsiarrangées,etdeleslogerdanslescroupières eule^tendant conve-

Digitizeoby

LiOO^lc

(25)

'7

mblement.

On

opérait sur lesecond paquet defildefer,

comme

surle - premier,après qaoion cdliaitlesbouts;etainsidesuite.

Tris sontlesprocédésqu onaemployés pour formerles fiiisccauxdes càhleidu pontd'Argcntat.Il

me

reste àdiremaîntenantavecfranchise enquoicesprocédés sontfléffclueux,ethindiquerlesaméliorations dontjelescroissucepitbles;maisil

me

paraitutile,auparavant, de signalerlesdéfautsduiUdefei\

Lesdé&uts appareus

du

fildeftrsontdetroissortes:i*.lescassures parlidlesquitranchent

un

filau an;,

ou

au ,etc.,de son diamètre

,

véritablescriquesanalognesàodlesduferenbarre;A'>.1espaillesoubarbes qui

commencent

enpmntesdéliées ets'étendentenserâdôrçant;3*. les filandrurcsqui«livisentlebrin loiif^itudinalcmcnt endeuxoutroisfilets.

Lesdéfauts cachés sont dedeuxsortes: i*.les souflliircsquioccupent unecertaine étenduedelasection;a°.lespartiesquej'appelletrempées, h causedeleurextrêmefragilité.

CesdiversaoddenspeuTentôterà

un

brin le j,lej, etquelquefoisles

^

desafi»rce.Ilestdifficile

que

lesdéfautsapparensécliappentàTin*

vestigatioo serupnlense

de

chaque paquet examinébrinàbrin;cependant ilenpassetonjoursquelques uns.Quant nuxdt' fautsintérieursilsrestent tous innprrrns,à moinsqu'un heureux hasard nelesmetteen évidence dansleuuiniementdespaquets: c'estainsiqu'endévid;intcespaquets etparlasimplerectificationdelacourbure,leshrius cassentquelquefois net

comme

leverre.Cetavertissementestunindicequ'ilnefautpasné- gliger:

on

doit alorsinfléchir lesbouts

du

brin cassé avecune forte pince-libec,jusqu'àunecertaine distancedelacassure,pour recouoaU

'trerendrait-oà£nttlatrempe;car.il estimpossiblequ'elle soitlimitée

ilanseulpoint.

11résultedecetexposé que,dansl'étendue d'uncâble,touslesfilsn'of- frentpointuneéî^nle résistance:sidonc untelcâbleétaitsoumisk une tensioncapabledelerompre,etquelestiisfussentindépendanslesuts des autres,ibserompraient chacun au pointde sa résistancemi-

nima

}donclaféswttinee totaled'unfaisceausecomposeraitde

k

siwime dearteisloiiocsmÂltmA-dasesfils;ce.quiserait

un

cas.très>défiivorabte.

SiaU'oOttttaire lesfilaétaientrendus dépendanslesuns desautres psrde. fiincB'ligatures,alors,le fortprat^eaot.lefaible, larupture au- raitlieu en unpointunique,làoùlarencontre.fortuitedetousIca pointsiàibles seraitchoseimpœsible.

3

(26)

t8

Ainsi,lesligaUiresdosfaisceaux

nont

pas spulomeiitpour olijct<Ie contenir réparpillemeiit des brins,eldelesdéfendrelesunsparlesau- iT& detout accident;maisleur fonction essentidOeestde donoer anfois- oeauuneforcequ'iln'aurait oertaineoient point,ailesbrins étaientin- dépendaus.

Remarquons

maintenant quela dépendanoedes brins assimilenofais- ceau kunebarredefer:etde

même

qu'onne peutinfléchirunebarre defer au-delJ»du terme permispnr

mn

élaslicitr,snnsallongerourom- pre certainesfibresetenrefoulerdautres;de

même

aussi,ou ne peut infléchirunfaisceaubienlié,etdontlesbrins sontd'aiUeursi collésen- semble par unvernis,sansrompre ouallongerk

ootTsnœ

lesfilsqui oc«

cupentlaconvexité

du

faisceau,et sans refoulersur-euz-mémes ceux quisonten dedans

du

pli.

On

peut doncposerenprincipequetoutcftbiedefildeferconvena- blementlié, c'est-à-dire,dontlesligaturesremplissentl'objetcapital dont onaparlé, doitêtreconsidéré

comme

ayantla riL^idité d'une barredefer; etconséquemment untel câblenepeut plusèiieroulé uituurmeuté pardesplis etcontre-plisquelconques, etconséquem-

ment

encore,

on

ne peut,lorsqu'ildépasse

une

oertainelongueurtrès- limitée,ni le transporter, nilemettre aulevage;

Que

sisur certains travauxcependant,

on

amis aulevage,tds «péi, descâbles préalableniait vernis etliésettransportésdeloin,etque par suiteiln'yaiteunifilsrompusnifilsl/^chcs,c'estquelesfilsont

pu

glisser lesunssurlesautresdansleschangemens defiguredufaisceau; etconséquemmentlesligaturesquisesoot prêtéeshceglissementn'a- vaientetn'ont pointactuellementledegrédetensionqui assureladé- pendancedesfiis;d'oùilsuitqu'dles sonth peuprèsen purepertepour la fiiroedes finsoeauzqui,rdativement àcette force, sontplacés,etmime

on

lafaitvoir,dans

un

csstrès-défiivorable.

Cesréflexionsexpliquent parfaitementledésordre observédansles ligatures et lesbrinsdenosgrands câbles,aprèsle cotirt trajet qu'ilsont euàparcourirpourpasserdumétier, l'airedemadriers surlarjuellpil»

ontétédéposés.Cedésordresemanifestait,parlechevuueiienieni des révolutionsdes ligatureslesunessur les autres,parlesinclinaisons di- versesquecesrévolutions,naguèrejperpendîcnlaires kTaxe

du

finsceau,af- foctaieiitmaiotenant,etc.;dTun autre côté,desbcinssortnent etlàîssient l'arcdanslintervalle deslîgstures,ettout cdttannonçaitévidemmeAtle

Digitizedby

Googic

(27)

dépkoemetttrelatifdes

bons

fiivorMéfwrl'iiinle

du

venus

tocon

li«

qoide,etoe

d^tcement

était

à

k

formefi»toiiii<equele

c&Ue

avaitpriiedanssonmouvement.

Jeregardai d'abordces petitsaccidens

comme

sanscoméqttence

,

perstiadéque,lescâblesunefoi-^en place, toutesclios/'^sîirningprfiient parl'eflctdelatnisnju;maisj raisonnaismal:ap[issi'imoislesvernis s'étaientepais^s,ettoutglissement des brinsdului&ceaulesunssur ]esantresdevenaitmanifestemtntimpossible;)arupture d'angrand

nombre

defib etl'inégaletennon delaplupart des antres eût étéleré- sultatinAlQilile

dn

partiqu'onaurait pris,delaisserleseliosesin stûtuquo.

Pourprévenirdeplusgrandsaccidens,je n'héàïtaipointà làireen- lever touteslesItgattirrs,pn laissantseulementen place decViarnne d'elles deux on troisrevolutioosdefiln".8,pours'opposerseulement à1ccartemcxit desiils.C'estencetétatquelesgrandscâblesontclé transporlÀetmis aulevage,ainsiqu onTespliquera plusloin.

Mes

prévisionssurle refusdesfilsdeglisseretdes'égaliser,ontété justifiéesparTesemple despetits cébles verticauxdesuspension:ceux- Ifc,cependant, n'avaientque quarante brins;celan'a pasempécbé qu'il n'ait falluendélier sur place plusieurs,dontlesfilsrefusaientabso- lument decourirsouslesligstures,poursetendreetreprendreleur placedansle faisceau.

pe

ce qui précè<leje croisêtre endroitdeconclure,qu'il nefaut lierlescâblesqued*unemanièretoot-à-faitprovisoire avant leurmise enplane;qu'ilconvientdelaisserauxfils«neentière libertédecourir

Im

unssur.lesautres etde8*é||pliserjusqu'aprèslelevage

du

tablier.

AlofS

on

peutprocéderauxligaturesdéSnitiv^,etpourqu'ellessoient efficaces,ilfautlesdistribuerde 5o en 5ocentimètresaumoins,donner à cbacuned'ellesde 8àlocentimètresdelonajupur, et n'effectuer lesrévo- lutionsduiiln°.8,quaprès avoirrapprochélesbrinsdufaisceau leplus exactementpossible,kl'aided'étauxdebois,dontlesmâchoire:» por- tentebacune

mie

partieeiotr^ dela demi^grwsettr

du

eftble.

J*aipromisd'êtresinoire, je tiendrai parole.Je m'étaistdiement aooootumé

à

envimgarla flexSalité-descâblesenfildefer,

comme

celledes cordesde cbanvre(pour desplisd'unefaiblecourbures'en- tend),ettout cequej'avaislusurcellematière m'inspiraità cetégard u^etellesécurité,qu'iloem'étaitpas

mCmc

venu àlapensée deni oc-

3.»

(28)

cuper de llnaoencequelesnouveUescourbures desfiiiweMxtak

en

placepeuventexercer sur Vé^lité de teimon des brios. Cellein-.

flueuceest

énorme

cepcDdant: pour en donner un eiemple,jesupn

j'osrrriiqn'tinf:ii«orîuiaitf^lcforméen ligne droite,ouktrès-peu près

,

^ur niLtrrsdvlongueuretsur5 cciiiiinètresdegrosseur;jf>supposerai que,misen placeetparlantd'un point daltacbc^ilviennebuilinha danslagorged'une poulie placéesur Jepilier

deU «mpennon

,pour.

ensuite se ratfadieràd'autrescibles,

oomme

au pont de Vienne, par exemple:silediamètre

dn

faisceauae maintient,oukpeuprès,dansle coursde FinArxion,etquelerayondecourburedecelteinflexionelsa cordesoientl'un el l'autredeGocenlimèlres,ladiUcrencedesclieminâ pnrrouruspnrlesfilssupérieurs otparlesfilsinférieurs s'élèveraù àcfuiiiuèlit s;(Iniicli>sbrinssupérieurs seronttendus déjà 4 laSkilog.

l'un,quand ceux dedessousneleseront qu'à zéro.

Au

pontde Tain,ceteffetdellnflenon parait avoir été

âudé

par réparpillemcntspontané

dn

fiiisceausurlasorfaoe d'inflexion;mai»

aiusî lesfilssontisoléssuroneassesfgeaaielongueur,et

ne

seprot^ent pluslesunslesautres.

Au

pontd'Argentat,ilestarrivéqueladifférencedes demi-courbes paraboliqiu's,stipérieiiipsrtinf('ri<»urc«.(V diaqucfaîscesu,s'esttrouvée ù très-ppiiprès égaleàlatlillércncedti»deuxarcs circulairescorrcspon- dans dei'iuUexiuu:cuuséquemmeut^etùcausedela libertéqu'onteue lesfilsdeglisser lesunssurlesautrespendantlelevage

du

tablier,la compensations'estparfaitement établie, et T^galitédeteasiondea brins

«étémaintenue;cedontje doiare

n

ieiieiarlehasard.

Pour

prévenircettecaused'inégalité danslesteasioos,ilfimdrait évidemment coiiffciiotiner lesfaisceaux suivantla courbure

même

qu'ilsdoiventprendreétantenplace,ce quin'offinraitpaade grandes diflicuUés.

Lesautres causesd'inégalitéssont:1°.lesplisoupetit»festousque font certainsfds;festonsqui semaintiennentsousunelensioudeplus .

de5o kilogrammes,et quipeuventdisparaître sonai5okilogranuiMB, plusou

mmns

;s*, lespetitsaliongemens

que

subissent auasilesajoo- turcsdesbrins,boutkbout,pourdca tentioDS snpérieoreaà 5okflo-

grammes;

3*.enOn,lesvariationsbrusquesdelatempérature pendant laconfection desfaisceaux.

Énoncercesdifficultés, c'estindiqueren

même

tempsles

moyens

de

Digitizedby

Google

(29)

91

Im

écarter.Lea plw»etc.',

sooat

sans iaflueuce«il'onlend

W

fils,soit

uttCaDtattémcnt,soit d^urnsmiiinèrepa'inaaente,euformaatlefaisceau ,

klindegré qui nepnisaeplu» être çurpasséparlestenabnsuliijrîeares vouluesparlasuspenaion; et,quant aux changenieas de température,

0:1peutconHjkcr un ihermomètre,et,suivantson indicalion,ilôLander ouLancierlofaisceauquel'onconfectionne,pour maintenirl'égalitédes longueurs,etconséquemmcatdestension».

Pour

donner uneidéederciTctd'un abaissementoud'une éîtivaiiou luroaqae.dela'température,jesupposeraique pendant une matÎDée de novembre oneflEsetuoplusieurs révolutionsd'un faisceaude

64

mètres delongueur,k5*au-^desausdezéro;quelelendemainun

miremcnt

de temps fasse,àmidi,monterlethermomètreà 12*,lesfilstendusla veilleh5*,seront tous plus longsdeS"'"'46 quelesderniers; consé-

quemment,

dansletravailgénéral desfaisceaiix,lesderniers porteront prèsde 10 kilogrammes chacun,avant<^uelesautresaient

commencé

à travailler.

£n somme, on

vdtqa*il iimt l)eauconpdeprécautionspourrésoudrele problèmede. l'égaletensiondesfik;encorene

peut^n

espérerdele nioudrequ'ajjproisiraativemeni,

m

déduisantlesdiflKrencesk 4ott5kilo-

grammes

parbrin.

Lesfiisdefern". et18,etprobablementtouslesnutrcs, s*;i!Ion- gent proportionnellementàlacharge, depuis0kilogramme,jusqu'au terme oùle

mode

decoLi:i n (!e>; moléculesdufernVstpasencore sensiblementaltém

Ce

termeestau moins de 400 kilogrammes pourles

filsn*. 18,de 5 à 600 Ulogramines deforce absolue; etde 3ookilo-

grammes

pourlesfilsn*.17,.

du

poidsde43**

^

lemètre courant, et de 400 kilogrammes dejR>rceabsolue.Desexpérienees laitesavec le plus

i^ndsoin,

surdesbrinsde

64

mètresde longueur, ont donné, savoir:

.Tourlen".18, o™"'orSB d'allongementpar mètre pour 10 kilo-

grammes

decharge, depuis okilogrammejusqu'à4^*0kilogrammes;

Pourle n".17,o'^'ogSi d'allongement parmètre pour 10kilo- grammes,de

diai^

,deptns

o

kilogrammejusq^u'à3oo kilogrammes.

'

Onlroure

dansle

Mémoire

de

M.

Séguinle tableaudesallongemens d^infiln*.7yrapportés

.comme

ordonnéesildesabscuses représentant lestension»,etilparaîtraitqnele lieudes allongemensestune courbe dontla

Qonmité

regardel'a» desabscisses.Biaisilest impossibleque

(30)

1

SI

lefil

n\

'2puisse constitueruneexception àla loi

commune^

lerésultat ébteinipar

M.

Séguindoit êtrea£fectéde quelquelégère«ffffoir.

SiToacberdb*, d'aprèslesdoonéesprécédente!,

raUong^iMDt

pro>

dnitpar

on

kilogrammesur

un mtoe

de longnenr

de

iU,etpour

no

nOlimètie de«ectioii,

on

trouve,wvoir:

Pourlen". i8. . . . o"^'-oS^tjj

Pour

len*.17. . , .

o^o536.

LeméniecoeiilciiL-nt, déduit des expériencesde

M.

Daleau,a donné pourle fereubarre,o"""'o5oo.

A

l'aidedecesrésultatsoupeut,entoute confiance,serendrecompte der«11oiigemeDt deeotmriiesparaboliques d'unpontsuspendu, sous

un«

cliargeocanue,e^r%ler, en conséquence,

à

jfuiaritles longueursde ces courbes»pourarriverhtuneflèchedonnée. Mais,nonolistàtttfntae- titudcdescalculset lessoinsapportés àresécatk»,onpeut être assuré de nejamnisaUcindrplapréc isionnécessairepourqu'auIcv;!'-,'»^toutsoit bienà saplace.Les personnes qui ont l'habitude des travaux encom- prendrontfacilementla raiiioa.Aiusi,illautdetoutenécessitése

mé-

nagerles

moyens

d*acconrdr etRallongerentre certaines limites,soit les tigesvertialesde suqpennon,soit lescâbles paraboliques.Il serait

mieux

encorede pouvoiruserdesdeuxezpédiensàle fois.

Le

cboixde ces

moyens

n'estpasunepetiteafiàire-.l'ordonnance

du

système en dépend,etsouventtelpartiqui, considéréenluinnérae,piaitfort simple,npporteaulevagedesdifltcultcsincroynWes,pi aiisrmeiite consi- dérablementladépense.Lesvis et lesboulonsbrisésontétéemployés jiuxpontsdeTainet

du

Drac. Jert-vicadraisur cetarticle.

Peinture àêsjtk defer,

Taisuivila

mètbode

indiquée par

MM.Séguin,

jelacrois défectueuse;

Thuilesiccativequis'attacheauxfilsl^ouillisprendconsistance sansfaire corps, tellementquellelesenveloppeà lamanièredunepclliculcélas- tique et tendre, doutla ténncitécède à un légerfrottement. Cette pelliculerendtout-à-faiiinelEcaoeslescouches subséquentesdecé^'use dont

on

enduit rintérieuretTextérieurdesfaisceaux} eten.effetle secondTcmis,neportantpas immédiatementsur lefer,estsoumisfc

toutes lesdiances dedestruction qui menacent

Tenv^ppe

d'huile

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(31)

Hocattve;deplus, cette buîleempûclietesbrinsd'adhérer epsemfalèan

même

degréques^ilsétaientliéspar

un

vernissolide.

Sij'avaisde DouveaaxcAUes àcoDfectioiiner, jeferaistous

mes

efToris pourtrouverun

mojen

expédîtifetéconomique,d'enduire préalable-

ment

lesbrins d'uneou de deuxcoucbesdepeintureau

minium

jj'es- saieraispour

y

parvenir d'éparpiller chaqtiepaquet delilsenlesuspen- dantù tinebarrearmée de deutsoupointespour enisolerlesrévolu- lions; bref, je tenteraistousles

mojens

d'arriverkoe

baL

Ainsi vernis les 61sdeferpourraient,sans couriraucunrisqued'osidatton, être pliés,tirés,en

un mot

assemblesen&isceau3C etmis aulevage.Après Jelevage,onpasserait sur les &isceauz,

non

liésencore,une bonnecon- clicàlacériiserendueun peuliquideparuneadditiond'huile d'olive, afinque la couleurpût s'insinuerjusqu'au centre.

Un

commencerait cetteopération immédiatementaprèslaposedutablier,puisonpro- céderaitsansdélaiauxligatures; etunedernièrecoucheviendraitcou- vrirlespartiesestéricttres

endommagées

par lesétauz ou pard^ai^res causes idiéreocesaulevage.

J*appronvefi>rtlepartiqa*ont pris

MU. S^in d'empkjer

lacérnae depréférenceauxautresoxidescolorés,pourlapeinture extérieure des (ilsetdescâbles.Surleblanc,lemoindrepoint d'oxidationsedécèle parun suintement rougequiavertit. Si lesuiutemeatason originedans l'intérieurdufaisceau,ilfautchercher^peuprès quelleestl'ouveriuro supérieureparoùlapluieOUlarosée s'introduisent,et^verserun peu diluilegrasse bouillante^

On e&oe

ensuitelatadiede raaiUe avec

un

peu decéiinse,et

n

elleneréparaitplusc'estune preuve quefbuilea produitTcSet attendu.

Con/ietùm des grandset petits

^aùums.

Lefer en barres paraît devoirlapréférencequ'ilaobtenue, jusqu'à présent, surlefildefer,pourles parlic^îdes retenues qui traversentles

maçonnerim

etdescendent sousle sol,àlacraintequ'ona eue de ne pouvoir maîtriser parfiiitement l'ondationdesfrisoeauxdans

un

miliea constamment

humide

et

d'ailleurstoute inspectioa devientimposd«

Ue.

n

estselon

moi

uneraisonpins déterminanteencore,c'estqu*ttB faisceaudefilsde bt,n*. i8»nesedresse,pamablement quesous

une

teositmde 5okîlog.,au moins, parbrin,et

que

pourtendreà ce dsgié

(32)

a4

•eulement,lesfaisceauxdereleoue d'amoot

Ou

d'avald'anpontordi- naire,ilf;iudr:iitagir prcalal)lement surouxa?ecunepuissancede à (iomillekiiog.,ce quinsLiinpo.ssii>ieiiilativfiment auxdiflicultésde j>ositiou,etc.

Or

on

comprend

derestequ ouiiedoit point envelopper, dansune maçonneriesansélasticité,uncùbledefildeferdontlaiou- goeurtat imoeptibled'uoeYariationde pluoeuts caotàmktm.

I/eniploi

du

feren'barrasétaU

doM «me

nécenili

da

système adopté pourlepontd'ilrgeDtat;ilest difficiledese figurerlaquantitéde dé*

iàulsdontceferestrempli.Surenvironaoo pièeetde3'-oo de longueur rlinctine,etde 3osur5omilliniî-'trcs d'équarri^'^igc,piècesspéciîfl.'ment

commandées

pourlesgrandschaînons,auxtorgesle^plusrcuommées du Limousin,iines'en estpas trouvé 3o,exemptes defissuresoucriques transversales

commençant

auxarêtes et s'éiendaDtplusou moins dans rintérieorde clwqae barre, dontlasection se trouvaitainsidiminoéc detouteTétendue

du dé&ut

Cesfer^étaientd'ailleurscalibrésavecsi peud'exactitude,que,pournepesrcsterau-di^sous lasectionvOulne»

ilafalluaccorderunetolérancedeprèsdecinqunUimètros en sus chaque dimensiond't'quarrissage;onadonc payé beaucoupdeferiimlilc.

T^est'ersdelaplupart despetitschaînons, des boulons, destabliers,cfc.

,

ontété tirésdes forges des

Hans

etdeBourzollesdanslesdépartcniens delaDordogneetdu Lot;ilsétaientparfaitsdequaliuietdecalibre»

et je sain« cette occasion d'entémoigner publiquement

ma

reconnais"

sanceh

M.

Delthél, matere desdeuxétabliaaemens(i).

Les grandsobatiions etlesboucles ont» été-«8Bajéa

à

i6kiiog.pav millimèteeeané,

comme

ilaété ditpage7.Surquarant»4ittitgrands chaînonsnoseul a cnssénetdans une desesbranches:en ce pointune crique tranchaitlabarreàplusdemoitié; cintjousixautressesont ouverts aux soudures desuoncaux.

Sursoixante-douze bouclesoupetitschaînons,uneseule acasséau miliende- lasoudure

de

l-ennetn,maistoutescellesqui awaieni été (bfgécsenfer

du

limousinsesontouvertes plus

ou

moinseU' divers points;ilalâllnenrefairequatiMne etenréparer

une dowwne.

Les pettu chaînonsatvaientdepnis 0^*

60

jusqu'à'i***00 de longueur

de

de-*

(0

H

estjustedefaire reiapf(|iier4|iiecesferan'avaientpoiot d'anni fortesifigicn' Mun^enloii^iKiii<{I 1 desgrandscbabioos, ^ullaétépiesfiicUeeeméqaenr*

i£entd'en soignerlaijunlitc.'

Digitizeoby

LiOO^lc

Références

Documents relatifs

[r]

Derrière cette couche d'or, un écran est placé ; il est enrichi d'une substance chimique (sulfure de zinc:

'LVHDVHVRIRUDO

*ORPHUXODUGLVHDVHUHQDO IDLOXUHDQGRWKHUGLVRUGHUVRI NLGQH\DQGXUHWHU0DODGLHV JORPpUXODLUHVLQVXIILVDQFH UpQDOHHWDXWUHVDIIHFWLRQVGX

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