• Aucun résultat trouvé

Détermination du spin de résonances dans 149Sm + n

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Détermination du spin de résonances dans 149Sm + n"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00205565

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00205565

Submitted on 1 Jan 1963

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Détermination du spin de résonances dans 149Sm + n

H. Ceulemans, F. Poortmans, M. Nève de Mévergnies

To cite this version:

H. Ceulemans, F. Poortmans, M. Nève de Mévergnies. Détermination du spin de résonances dans 149Sm + n. Journal de Physique, 1963, 24 (11), pp.1003-1004. �10.1051/jphys:0196300240110100300�.

�jpa-00205565�

(2)

1003.

DÉTERMINATION DU SPIN DE RÉSONANCES DANS 149Sm + n

Par H. CEULEMANS, F. POORTMANS et M. NÈVE DE MÉVERGNIES,

C. E. N., Mol, Belgique.

Résumé. - Les spins des résonances de neutrons lents à 0,096 eV et 0,87 eV dans 149Sm ont été déterminés par diffusion résonnante des neutrons incidents. Le résultat, J

=

3 pour les deux résonances, est comparé avec les résultats d’autres mesures.

Abstract.

2014

The spins of the slow neutron resonances at 0.096 eV and 0.87 eV in 149Sm have been determined by a resonance scattering method. It was found that J

=

3 for both resonances, and this result is compared with those of other experiments.

LU JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 24, NOVEMBRE 1963,

1. Introduction.

-

Un grand nombre de para- mètres des résonances de neutrons lents, notam-

ment Eo, so, r et gr n, sont connus avec une assez

bonne précision. Cependant, le spin est en général

inconnu. Nous avons mis au point une méthode, adaptée à un spectromètre à cristal et permettant

de déterminer le rapport hn/h par mesure des neutrons diffusés dans la résonance [1]. Ce rapport permet de déduire le facteur

g = (2J+ 1) /2(21 + 1)

où 1 est le spin du noyau cible et J, le spin de la

résonance. Les premiers résultats obtenus ont été

présentés ailleurs [2]. Nous présentons ici nos résul-

tats récents concernant les résonances à 0,096 eV

et 0,87 eV dans 149Sm + n et les comparons à

ceux d’autres auteurs.

2. Résultats expérimentaux.

-

Le spin de la première résonance à 0,096 eV a été mesuré par Brockhouse [3] et par Roberts et al. [4], respec- tivement par diffusion résonnante et par la méthode des neutrons polarisés et noyaux polarisés. Le

résultat de l’expérience était J

=

I + 1/2

=

4,

dans les deux cas.

Récemment, Marshak et al. [5] ont mesuré, également par polarisation, les spins des réso-

nances à 0,096 eV (J

=

4), 0,87 eV (J

=

4), 4,93 eV (J

=

4) et 8,9 eV (J

=

4) dans 149SM.

D’autre part, nous avons obtenu J

=

3 pour les résonances à 0,096 eV et 0,87 eV. Nos expériences,

ont été répétées plusieurs fois avec des échantillons et des monochromateurs différents et dans tous les cas; le résultat était identique. Le fait que nos résultats indiquent le même spin pour les deux résonances est un point d’accord important avec

les résultats de Marshak et al. En effet, pour pola-

riser les noyaux-cible, ces auteurs appliquent la

méthode du couplage hyperfin. La difficulté dans

ce cas est de déterminer le sens du champ interne

par rapport au champ extérieur. Il s’ensuit que la valeur absolue d’une série de spins peut comporter

une erreur, mais que les valeurs relatives sont de toute façon exactes.

3. Discussion.

-

a) DONNÉES DÉDUITES DE

RÉACTIONS (n, y).

-

La figure 1 montre le schéma

des niveaux de basse énergie et le niveau de cap- ture du noyau 150Sm. Ce schéma a été construit par Smither [6] qui propose un caractère 2+ pour le niveau à 773,5 keV. Signalons toutefois que

FIG. 1.

-

Schéma de niveaux dans le 15°Sm d’après

Smither [5].

Bieber et al. [7] attribuent un caractère 4+ à ce

même niveau vers lequel, très probablement, le

niveau de capture se désexcite par émission d’un y de (7,22 + 0,03) MeV [8]. Puisque les transitions

partant du niveau de capture sont en général de

caractère E 1, une valeur 2+ pour le niveau à

773,5 keV excluerait la possibilité 4- pour le niveau de capture. Dans l’autre cas (4+), aucune

des deux possibilités (3- et 4-) n’est exclue: .

b) DONNÉES DÉDUITES DE RÉACTIONS (n, ex)

AVEC NEUTRONS THERMIQUES.

-

Des mesures ré- centes du spectre oc de la réaction l4sSm(n, oc)146Nd

par MacFarlane [9] et par Cheifetz et al. [10]

indiquent deux transitions oc respectivement de 9,12 MeV vers le niveau fondamental 0+ et de

8,72 MeV vers le premier niveau excité 2+ de 146N (j

(fig. 2).

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:0196300240110100300

(3)

1004

FIG. 2.

-

Schéma de désintégration proposé par R. Mac- Farlane et Almodovar [9].

Les valeurs expérimentales du rapport des sec-

tions efficaces pour les deux transitions sont : MacFarlane :

Cheifetz :

o o

Il existe deux possibilités pour expliquer la

transition oc vers le niveau fondamental.

10 Supposons que les premières résonances dans

’49Sm, qui sont dominantes à l’énergie thermique,

ont un spin 3. Dans ce cas; les valeurs expéri-

m entales du rapport

,

ne sont pas en bon accord avec la valeur théorique,

calculée par MacFarlane [9]

2° On peu également examiner l’effel (Tune éventuelle résonance négative. De fait, la contri-

bution d’un niveau négatif a été mesurée par Pattenden [11] (-- 7 %) et par Hôhne [12] (-- 3 %), Supposant que le spin de cette résonance négative

est 3, que sa contribution est de 7 % et que les

premières résonances positives sont de spin 4,

MacFarlane a calculé pour le rapport des sections

efficaces

Ce résultat est du même ordre de grandeur que la valeur expérimentale. Toutefois, si on considère les

hypothèses de base du calcul, il serait dangereux d’y attacher une trop grande importance.

Remarquons que le cas de 14’Sm(n, ce)144Nd est

assez semblable au précédent. Là aussi il existe

deux transitions oc, une vers le niveau fondamental

(0+) et une vers le premier niveau excité (2+). Le

niveau de capture est également 3- ou 4-. La

valeur expérimentale de 6(th. --> 2+) Icr(th. --> 0+)

est (3,3+3.5). D’après la théorie ce rapport ne peut

être expliqué que par un mélange auquel contri-

buent la première résonance à 3,4 eVqui aurait un spin 4 et une résonance voisine de spin 3. De plus,

ce mélange devrait avoir les mêmes proportions

que dans le cas du 149Sm, à un facteur deux près.

4. Conclusions.

-

Malgré le nombre important

de données expérimentales disponibles, il semble

donc que le problème du spin des premières réso-

nances de 149Sm est encore ouvert. Pour résoudre cette question, nous envisageons les expériences

suivantes :

1) Détermination par diffusion résonnante du

spin des résonances à 4,93 eV et 8,9 eV dans 149Sm,

ainsi que de la résonance à 3,4 eV dans 14’Sm.

2) Comparaison du spectre oc résultant de réac- tion (n, oc) avec des neutrons de 0,096 eV et des

neutrons froids (E 0,005 eV).

BIBLIOGRAPHIE [1] CEULEMANS (H.), NEVE DE MEVERGNIES (M.) et

POORTMANS (F.), Nucl. Instr. Meth., 1962, 17, 342.

[2] CEULEMANS (H.) et POORTMANS (F.), J. Physique Rad.

1962, 22, 707.

CEULEMANS (H.), POORTMANS (F.) et NEVE DE MEVER-

GNIES (M.), Bull. Amer. Phys. Soc., 1963, 8, 70.

[3] BROCKHOUSE (B. N.), Canad. J. Phys., 1953, 31, 432.

[4] ROBERTS (L. D.), BERNSTEIN (S.), DABBS (J. W. T.) et

STANFORD (C. P.), Phys. Rev.,1954, 95,105.

[5] MARSHAK (H.), POSTMA (H.), SAILOR (V. L.), SHORE (F. J.) et REYNOLDS (C. A.), Phys. Rev., 1962, 128,

1287.

[6] SMITHER (R. K.), Bull. Amer. Phys. Soc., 1962, 6, 316.

[7] BIEBER (E.), EGIDY (T. V.) et SCHULT (O. W. B.),

Z. Physik, 1962, 170, 465.

[8] BARTHOLOMEV (G.) et HIGGS (L.), Compilation of ther-

mal neutron capture gamma rays, AECL 669, 1958.

[9] MACFARLANE (R. D.) et ALMODOVAR (I.), Phys. Rev., 1962, 127, 1665.

[10] CHEIFETZ (E.), GILAT (J.), YAVIN (A. I.) et COHEN (S. G.), Physics Letters, 1962, 1, 289.

[11] PATTENDEN (N.), United Nations, Geneva, 1958, 16,

44.

[12] HOHNE (P.), Ann. Phys. (7), 1961, 7, 50.

Références

Documents relatifs

Le ph´enom`ene de r´esonance a d´ej` a ´et´e report´e pour les gouttes et expliqu´e dans la litt´erature [6,13], la pr´esence d’un maximum dans le courbe de seuil de rebond a

Annales de l’Institut Henri Poincaré - Physique théorique.. 155 RÉSONANCES POUR L’OPÉRATEUR DE SCHRÔDINGER MATRICIEL. symétrique.. En

Résonances dans un circuit série

Les variations du flux magnétique produit par la bobine émettrice à travers la bobine réceptrice induisent un terme de tension électrique d’induction dans

Des mesures plus com- plètes de transmission sont en cours pour étudier d’autres résonances et apporter de nouvelles valeurs de paramètres qui permettront peut-être

peut calculer théoriquement. Ce qui veut dire qu'un tel mode sera essentiellement concentré autour d'une énergie particulière et apparaîtra comme une réso- nance. En

Comme on a unicité du problème de Cauchy microlocal (1.3), l’implication (ii)⇒(i) du théorème 1 montre que cette résolvante tronquée est polynomialement bornée dans ∂D.. Par

En cette année particulière, nous, comités des fêtes de Ferrières, Sablayrolles et Biot n’avons pas maintenu nos fêtes et animations habituelles mais