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Mesure des débits des injecteurs, et mesure des densités de gaz, au moyen des orifices-étalons

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00241691

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241691

Submitted on 1 Jan 1911

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Mesure des débits des injecteurs, et mesure des densités de gaz, au moyen des orifices-étalons

P. Lauriol

To cite this version:

P. Lauriol. Mesure des débits des injecteurs, et mesure des densités de gaz, au moyen des orifices- étalons. J. Phys. Theor. Appl., 1911, 1 (1), pp.466-468. �10.1051/jphystap:0191100106046601�.

�jpa-00241691�

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bâton d’ébonite contre la peau de chat dans le cylindre, la déviation

n’apparaît qu’au moment on retire le bâton. De même, si on y fait la réaction du zinc sur l’acide sulfurique dans un flacon faiblement

boucllé, le spot ne se met à dévier que lorsque le bouchon saute et laisse échapper l’hydrogène de la réaction.

Tout cet ensemble complet d’expériences est réalisé avec le seul montage invariable et très simple du cylindre de Faraday. On pourra ensuite, pour préciser les notions de capacité et coefficient d’influence

électrostatique, le remplacer par un dispositif à compensation ré- glable au moyen d’une boîte de résistances, qui permet de comparer les coefficients d’influence, et de montrer en particulier leur réci- procité. (Les deux coeflicients à comparer agissent simultanément

sur le quadrant isolé : les deux différences de potentiel sont prises

aux bornes de deux résistances en série dans le circuit d’une batterie d’accumulateurs. On règle ces résistances pour que l’électrométre reste au zéro. Leur rapport est alors égal à l’inverse du rapport des coefficients d’influence correspondants.)

MESURE DES DÉBITS DES INJECTEURS, ET MESURE DES DENSITÉS DE GAZ, AU MOYEN DES ORIFICES-ÉTALONS (1) ;

Par M. P. LAURIOL.

Si l’on avait à débiter un fluide de densité constante au moyen d’un orifice, d’un ajutage, d’un injecteur, etc., il suffirait de spéci-

fier un débit donné sous une différence de pression donnée, et la

vérification serait très simple. Mais, dans nombre de cas, il arrive que le fluide est de densité variable. Tel est par exemple le cas des in- jecteurs de becs de gaz à incandescence ; la densité du gaz varie

avec sa compo’sition chimique, et surtout avec la température et la pression barométrique. Spécifier simplement un certain débit (en volume) sous une certaine différence de pression n’aurait à peu près

aucun sens; il faut spécifier un certain débit, sous une certaine dif- férence de pression, avec un gaz d’une certaine densité (par exemple

la densité moyenne dans les conditions usuelles).

(1) Communication faite à la Société française de Physique, séance du 2 dé- cembre 1910.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0191100106046601

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Lorsqu’on veut vérifier le débit d’un injecteur, on ne dispose gé-

néralement pas de gaz ayant la densité spécifiée. Pour vérifier l’in- jecteur, il faudrait mesurer la densité du gaz, mesurer le débit, sous

la différence de pression spécifiée, et le multiplier par la racine car- rée du rapport de la densité actuelle à la. densité spécifiée. Le

nombre ainsi trouvé devrait être égal, aux tolérances près, au débit

fixé d’avance. L’opération, appliquée à des milliers d’injecteurs,

occasionnerait une perte de temps inadmissible. Sans même tenir compte des mesures de densité, une mesure de débit par observa- tion d’un compteur à gaz et d’un chronographe exige toujours un

certain temps.

Pour éviter tous ces inconvénients, pour mesurer rapidement les

débits et faire automatiquement la correction due aux différences de

densités, M. Girard, chef du Laboratoire de l’éclairage de la ville

de Paris, a imaginé le dispositif suivant.

Soit :

.

Q, le débit en volume d’un injecteur ou d’un orifice quelconque;

P, la différence de pression de part et d’autre de l’injecteur;

D, la densité du gaz débité ;

K, une constante dépendant des formes et dimensions de l’in,jecteur.

On a :

FIG. 5.

Dire qu’un injecteur devra avoir tel débit, sous telle différence de

pression, avec du gaz de telle densité, revient simplement à fixer la

valeur de K pour cet injecteur. D’autre part, on peut construire un

ajutage ou orifice-étalon, fait d’une matière suffisamment inalté-

rable (par exemple un orifice en mince paroi taillé dans une lame de

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platine), pour lequel on mesure une fois pour toutes, et avec tout le soin voulu, la valeur de K. Cela fait, montons en série sur le même

courant gazeux l’orifice-étalon E et l’ajutage à vérifier A, en ayant soin que les espaces intermédiaires soient assez larges pour annihi- ler la vitesse du gaz, sauf au voisinage immédiat de A et de E.

Soient :

Q, le débit, le même pour A et pour E ;

,

Ke, la constante connue de E ;

Ka, la constante inconnue de A;

Pc, Pa, les différences de pressions sous lesquelles fonctionnent E et A, lesquelles se mesurent par les manomètres Me et NIa ;

D, la densité du gaz, qui peut être avec une exactitude suffisante consi- dérée cornme égale pour A et pour E.

On a :

.

Q et D disparaissent dans les calculs.; Ke est connu ; on n’a plus qu’à lire Pe et Pa.

En pratique, on règle le débit avec un robinet à pointeau de façon

à donner à Pa une valeur constante, 60 millimètres d’eau, corres-

pondant au fonctionnement normal des injecteurs. Pour tous les in- jecteurs de même modèle, devant avoir même valeur de Ka, on doit trpuver une même valeur de Pe aux tolérances près.

Pour vérifier toute une série d’injecteurs du même modèle, il

suffit de les visser successivement en A, de régler la pression Pa au

moyen du robinet à pointeau et de lire la pression Pe.

Le même orifice-étalon peut servir pour vérifier des injecteurs de

divers calibres, pourvu que ces calibres ne soient pas trop différentes.

Sur la figure, nous avons indiqué en Me et Mct de simples mano-

mètres à eau. En fait, la précision de ces appareils n’est pas toujours

suffisante. On peut employer le manomètre à deux liquides de Kraetz

ou tout autre manomètre sensible.

La formule (1) permet également de trouver D, connaissant K, P

et Q. On peut ainsi, grâce à l’emploi d’un orifice-étalon, au moyen d’une mesure de débit faite au compteur et au chronographe, déter-

miner la densité absolue du gaz. L’observation de la pression baro-

métrique et de la température permet ensuite de déterminer, lors-

qu’on le désire, la densité par rapport à l’air.

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