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Sur le radium et l'uranium contenus dans les minéraux radioactifs

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00242352

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242352

Submitted on 1 Jan 1909

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Sur le radium et l’uranium contenus dans les minéraux radioactifs

Ellen Gleditsch

To cite this version:

Ellen Gleditsch. Sur le radium et l’uranium contenus dans les minéraux radioactifs. Radium (Paris),

1909, 6 (6), pp.165-166. �10.1051/radium:0190900606016501�. �jpa-00242352�

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serait donc un peu trop grande. Leurs résultats oscil- laient d’ailleurs entre 4,5 et 3. 10-10. La nléthode de )1. Perrin est susceptible d’une précision illimitée;

la seule cause d’erreur systématique possible pourrait porter sur la détermination de la densité des gl’anull’s

et il serait peut-être bon de reprendre les expériences

avec un liquide intermicellaire de densité différente de celle de l’eau : l’on obtiendrait une deuxième équation permettant d’éliminer la densité des granules.

Dans leurs expériences de détermination de la

charge des particules x. MM. Rutherford et Geiber ont employé une couche du radium C déposée au fond

d’une petite capsule et qui envoyait une partie seule-

ment de ses particules x sur le conducteur relié à l’électromètre.

Pour calculer la fraction de particules reçues, il

fallait admettre que la forme de la capsule était par- faitement connue, et que la couche de radium C était bien uniforme. Le dtiot d’activité induite était effectue en introduisant de l’érnanatinn dans la capsule renversée sur la ciiBe à mercure et, d’a- près les expériences de Mme Curie sur la chute de l’activité induite1, il est fort probahle que le dépôt ne

devait pas être uniforme.

Les valeurs qui semblent actuellement les plus pro- bables pour la charge atomique et pour N sont donc :

[Reçu le 20 filai 1909. ]

Sur le radium et l’uranium contenus

dans les minéraux radioactifs

Par ELLEN GLEDITSCH

[Faculté des Sciences de Paris.

2014

Laboratoire de Mme CURIE.]

Il est généralement admis qu’il existe dans les mi-

néraux radioactifs un rapport constant entre l’ura- nium et le radium. Des recherches de nature diflé-

rente ont concouru à ce résultat. M. Mc. Coy

1 a

déterminu l’intensité des rayons 7. et M. Eve2 l’in- tensité des rayons Y, émis par des minéraux dans

lesquels l’uranium était préalablement dosé. En

tenant compte des propriétés des rayons éniis par le radium et ses produits de destruction, ils ont conclu

que le rapport entre l’uranium et le radium était constant. D’autre part, M. Strutt3 et M. Boltwood4

ont déterminé la quantité de radium contenue dans les minéraux en mesurant la quantité d’émanation

dégagée. L’étude la plus approfondie est celle de

M. Bolhvood. Il a dosé l’uranium dans un grand

nombre de minéraux ; ensuite, il a attaclllc une lie- tite quantité de minéral par des acides; l’émanation

qui s’est dégagée pendant cette attaque a été ititro- duite dans un condensateur, l’ionisation du’elle pro- voque a pu être mesurée après deux

ou

trois Ileures.

Fnfin, en comparant cette ionisation avec celle produit

par l’émanation dégagée d’une solution titrée de ra-

dium par MM. Boltwood et Rutherford5 ont pu donner

’1. 1Ic. Cov., Ber. cl. Chem. (;es., 37 (1908 2641.

2. A. S. Ew, Am. Journ. Scien., IV-22-477.

3. STBrTT. Proc. Royal Soc., A-76 (1905) 88.

4. B. B. BOLTWOOD, Am. Journal of Science, i8.

104, l’hil.

Mag., avril 1903.

3. RUTHERFORD pt BOLTWOOD, Am. Journal of Science. 21, Juin 1906.

en valeur absolue la quantité de radium en équilibre

avec 1 gramme d’uranium dans les minéraux radio- actifs. Ce nombre est 5.4x 10-7.2.

La concordance des résultats obtenus pour des nii- néraux très différents au point de

vue

de la prove-

nance et de ta composition, et aussi la confirmation par les travaux déjà oitcs de MM. Me. Coy, Eve est Strutt,, ont donne une très grande confiance dans les

résultats de M. Bolhvood, bien qu’on puisse faire des objections contre la méthode employée3. Ainsi M. Bol L-

wood a dû faire une correction pour le dégagement

de l’émanation perdue par les minéraux avant leur

dissolution, une correction qui est quelquefois assez grande. Ensuite on se demandc si toute l’émanation,

contenue dans un minéral, peut être mise

en

liberté

au

moment de la dissolution. On pourrait penser par

exemple que, dans un minéral qui contient des sul-

fures, il se formerait par l’attaque de l’acide azotique

,des sulfates de baryum et de plomh, qui précipite-

raient le sulfate de radium et causeraient ainsi une

perte d’émanation.

La question sur le rapport entre l’uranium et le

radium dans les minéraux étant d une très grande importance, j’ai entrepris dans le laboratoire de Mme Curie quelques recherches sur

ce

sujet. La te-

l. Mme CURIE, C. 1:’. i45 (1907) 477, pt Le Radium. 4

(1907). p. 382.

2. BOLTWOOD. Am. Journ. of’ Science, 25. avril 1908.

3. Cette uhjpctinn a été f’aite aussi par )1. BOLTWOOD lui- même . Am. Jounl. of Science, 18 ,

lU4.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:0190900606016501

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neur en radium

a

été déterminée par une méthode, qui diffère des précédentes par 1e fait (I-ui*elle permet

de séparer le radium du minéral el de le doser à

part.

Voici en quoi consiste la méthode : On met en solu- tion une quantité relativement grande du minéral, de

40 à 100 grammes, on

y ajoute un peu de chlorure de baryum et on précipite a l’aide dc l’acide sulliu- riqup. Le précipite forme, qui contient ducs sulfates des baryum et de radium, éventuellement du plomb,

est sépare par filtration, et une nouvelle quantité de

chlorure de baryum est introduite dans la dissolution

et ensuite précipitée par l’acide sulfurique..T’ai prr- cipité ainsi a plusieurs reprises jusqu’à ce que les sul-

fates ne soient plus actifs on ne contiennent, qu’une quantité de radium tout â fait négligeable. En tra-

vaillant avec soin et en prenant les précautions qui

conviennent à chaque minéral, on arrive le plus sou-

vent n avoir u peu près tout le radium dans le pre- mier précipité.

On transforme les sulfates obtenus en carbonates

en les faisant bouillir avec un mélange de carbonate de sodium et de la soude; la soude enlève une grande partie du plornh et facilite la filiration. Les carbonates

sont ensuite dissous dans l’acide chlorhydrique étendu

et dans les solutions ainsi obtenues, j’ai dosé le ra-

dium par l’émanation dégagée, d’après la méthode

employée actuellement au laboratoire.

Quelques lninéraux donnent, quand on les traite

par des acides, des résidus insolubles contenant une

partie de l’activité. J’ai traité de tels résidus à part,

d’après les différentes mét hodes d’attaque, jusqu’à ce que j’aie eu tout en solution, ou un résidu très petit

et non actif.

Après la précipitation du radium, j’ai dosé l’ura-

nium dans les solutions des minéraux d’après les 111r-

thodcs spéciales à chacun d’eux.

r ai déterminé ainsi le radium et l’uranium dans une pechblende de Joachimstbal, une autu- nitc de Franrr et une thorianite de Ceyl,ln. Quand j’ai ensuite calculé le rapport, radium-uranium, ,j’ai

trouve qu’il n’est pas constant pour ces trois miné- raux. Je donnerai plus tard les détails de mes ana-

lyses et des nombres obtenus pour les différents miné- raux; je me borne :1 dire maintenant qne le trouve

pour la pechblende un nombre qui ne diffère pas

beaucoup de celui indique par M. Boltwood. Pour

l’autiiiiite, je trouve un nombre plus petit ; pour la

thorianite, un plns grand, la quantité dc radium

associée à un gramme d’uranium étant par conséquent plus petite dans l’autunite, plus grande dans la tllo-

rianite.

Pour l’autunite, un phosphate double d’uranium est de calcium, on peut objecter elue c’est un minéral secondaire formé peut-être d’un minéral radioactif

primaire par différentes attaques géologiques. On

peut se rappeler qu’il a été démontré que certaine

pyromorphites, qui ne contiennent pas d’uranium,

contiennent du radium 1 en quantité notable, rait dui a

été expliqué comme une séparation chimique pro-

voquée par les eaux.

Il semble plus difficile d’expliquer la différence entre la pechblende et la thorianite.

Je suis en train d’examiner de plus près la mé-

tllode pour nie rendre compte s’il y a des raisons

qui puissent expliquer la différence entre les résul-

tats obtenus par M. Boltwood et les miens. J’ai éga-

lement étendu mes recherches à d’autres minéraux.

[Reçu le 5 juin 1909. ]

Europium, gadolinium, terbium,

dysprosium, neoytterbium et lutécium2

Par G. URBAIN

[Faculté des Sciences de Paris.

2014

Laboratoire de Chimie.]

Il m’est impossible d’entrer ici dans le détail de re-

cherches qui ont été l’objet d’environ 13 années de travail et je dois me borner a en donner

un

aperçu.

Je m’efforcerai d’exposer aussi simplement que pos- sible les idées qui m’ont guidé et les principaux résul-

tats que j’ai obtenus.

Il y a une quinzaine d’années, surtout après les principales recherches de Sir William Groohes, au

talent et à la hardiesse duquel je tiens à rendre hommage, bien que nos conclusions soient diamétra- lement opposées, te groupe des Terres Rares, et plus spécialement des Terres Yttriques, était considéré

comme composé d’une infinité de corps. Il semblait 1. DANNE, C. R.. 140-256.

2. Communication faite

an

Congrès de Chimie appliquée de

Lonctres, le 28 llai 1909.

Références

Documents relatifs

de sel fut retiré de la petite ampoule scellée dans laquelle il avait été reçu, et fut placé dans une petite coupelle contenant quelques centimètres

en même temps du cuivre et du radium, pour voir s’ils contiennent aussi du lithium. Le lninéral est séparé de sa gangue, puis finement pulvérisé et traité par

Les mesures démontrent en réponse à la question posée § 1, qu’il ne se produit pas de rayons y, ni de très pénétrants ni de peu pénétrants, quand des rayons

à une certaine distance ; à l’endroit où le radiuln avait été introduit dans la tumeur, des sections normales a lu direction de l’axe du tube furent faites et

l’autre et se détachant en plus clair sur le fond noir produit par le rayonnement général. Kauftnanll a repris ces expériences en faisant agir simultanément un

Sur les quantités relatives de Radium et d’Uranium contenus dans quelques minéraux... ces cubes, parfaitement

même plaque photographique, un faisceau de rayons or, issu d’une source linéaire, traversant une fente paral-.. lèle à la source et à la plaque, et dévié par un

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