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Sur les quantités relatives de Radium et d'Uranium contenus dans quelques minéraux

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HAL Id: jpa-00242089

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242089

Submitted on 1 Jan 1904

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contenus dans quelques minéraux

Bertram B. Boltwood

To cite this version:

Bertram B. Boltwood. Sur les quantités relatives de Radium et d’Uranium contenus dans quelques

minéraux. Radium (Paris), 1904, 1 (8), pp.45-48. �10.1051/radium:019040010804501�. �jpa-00242089�

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ces cubes, parfaitement formés. varie communément de 2 à 4 millimètres, ils sont parfois un peu al-

longés. rarement cependant au point d’affecter nne

forme quadratique : quelquefois le cristal semble formé de plusieurs cristaux empilés (fig. 1): pIns

Fig. 2.

souvent t on observe

une légère deforma-

tion du cristal due à la pénétration de

2 ou 5 individus suivant le même

plan; d’ailleurs j’ai remarqué quelques

cristaux enchevêtres formant un entre- croisement analogue à celui que l’on ob-

serve si fréquemment dans les cristaux de fluorine

(fig. 2) .

, il faut signaler comme très accidentels les cristaux crclasés et évidés.

L’éclat de la Thorianite cst a peu près le même

que cclui des autres minéraux des terres rares en géné- ral, il sc rapproche de 1 éclat métallique.

Sa teinte noir de fer, ou noir de poix, est également

peu caractéristique.

La couleur de sa poussière est blanc grisâtre.

Sa cassure illébalc est noir de fer : on peut obtenir cependant un eliBage imparfait suivant ai.

La dureté varie de 6, J à 7.

Enfin ce minéral opaque possédant une structure compacte os[ infusible au chalumeau, très difficile-

ment soluble dans l’acide chlorhydrique, et lentement

attaque à cllalld, par l’acide sulfurique.

EXall1iné en lame très mince au microscope, ce

mineral offre une teinte rougeâtre variant du fauve au jaune acajou.

Quant on examine attentivement la préparation microscopique en lumière blanche. ou voit que cette

teinte uniforme dominante est accompagnée de bandes plus on moins parallèles d’un ton plus clair: ces ban-

des alternantes semblent avoirune direction suivant

les faces P du cube, et sont visibles, surtout, près de

la périphérie du cristal.

Examiné en lumière polarisée, la Thorianite se

comporte comme un minéral cubique.

Dans les échantillons que je possède, la Thorianite est accompagnée de zircon transparent dont la teinte varie du jaune bistre an gris clair : quelques cristaux

de Thorianite renfermaient encore du )nica.

A côã de l’intérèt théorique que peut présenter

cette nonBelle espèce minéralogique, et de l’intérêt

pratique que l’on pourrai) tirer de celle-ci , étant (hume

sa richesse en thorium, elle possède une radioactivité

relativement intense qui permet de la considérer

comme une nouvelle source de corps radioactifs.

L’activité du minéral es) environ 2 lois plus grande

que l’uranium métalliques ; cette activité semble se loca-

liser Bcrs le Thorium, ainsi une quelques essais l’ont

montre. Ce l’ait apporte encore un intèrêt puissant à la

recherche et l’exploitation (te ce minéral.

En terminant, ajoutons que Sir William Ramsay à

trouvé 1 que ce minéral chauffé seul dégage 3,3 centi- mètres cubes d’hélium par gramme, et que chauffé

avec du bisulfate de potasse il a donne jusqu’à 9,5 centimètres cubes d’hélium.

Louis JACKER,

Proffeseur de Mineralogie

à l’Ecole de Physique et de Chimie de Paris.

1. Nature, 11° lî9î, page 333.

Sur les quantités relatives de Radium

et d’Uranium contenus dans quelques minéraux

expériences qui vont être décrites ici ont

été effectuées dans le hut de déterminer la

proportion relative de radium et d ’uranium contenus dans certaines substances minérales .

La méthode employée pour doser le radium revient à mesurer la conductibilité de l’air chargé d’émana-

lion (lu radium produite par une quantité connue de

substanceradifère. Il ·lltlit de dissoudre ou de décom- poser lu· minerais par de, agents chimiques con-

venablement choisis, et d’abandonner la solution qui

en résulte pendant plusieurs jours. dans 1111 récipient

clos.

Un autre procédé également essayé consiste à dé-

composer complètement le minéral dans un vase ouvert, puis à faire bouillir la solution, afin de provo- quer le dégagement de toute l’émanation qui peut y

être contenue. La solution est alors placée dans un

vase fermé, et l’émanation qui se forme s’accumule pendant une période de temps déterminée. à la fin

de laquelle elle s’est complètement renouvelée et se

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:019040010804501

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trouBc dans d’excellentes conditions pour donner une

mesure exacte.

La totalité de l’émanation est aspirée dans un élec- troscope étanche analogue, en principe. II cullzi décrit pal’ C.-T.-R. Wilson. 11 se compose d’une cage rectan-

gulaire A de 15 centimètres de haut, 10 centimètres de côté et 4cm, 5 de profondeur. Les côtés de cette caisse ()ni 6 millimètres d’épaisseur et portent sur deux, de leurs llorfis une glissière de 5 millimètres dt’

profondeur. DcuB: glaces en verre de 7) millimètres

Fig. 1. 2013 Electroscope.

d’épaisseur peuvent s’engager dans les rainures; le joint est rendu étanche par l’emploi de cire dure et

chaude. Les glaces forment l’avant et l’arrière de

l’électroscope. Sur la boite se froment (1xrs deux robinets G; elle porte en outre au sommet Illl tube de

verre T de 2cm,5 de diamètre et de 7cm,5 de longueur.

La feuille d’or l est attachée it la lame métallique en laiton p qui a 5 centimètres de long et 1 centimètre de large; elle est fixée à une tige de 1cm,5 de long et

5 millimètres de diamètre. Le tube S en diélectrine a 4 centimètres de Joug et 1 centimètre de diamètre;

il sert de support isolant à la feuille d’or et est alla- ché par son sommet ;1 mie tige en laiton de 12 centi- mètres de long et 3 centimètres de diamètre. Les

tiges sont préalablement scellées dans la dielectrine

en les chauffant jusqu’au point de fusion de celle-ci et en les faisant entrer par pression à une petite dis-

tance des extrémités du cylindre S.

Fixée an sommet du tube T se trouve une bague C

dans laquelle se visse le bouchon B, également en

laiton. A travers ce dernier passe un court tube de

verre de centimètre de diamètre, effilé Ü son som-

met. Ce tube de verre est rempli de diélectrine fondue

que l’on laisse se solidifier. L’extrémité de la tige T

est alors chauffée et poussée dans la diélectrine du tube de verre a une distance d’environ 5 millimètres;

le joint est rendu encore plus étanche par l’applica-

lion d’une petite quantité de cire fondue. Suspendu

par un petit ressort près du sommet du tube T se trouve un lit de fer fin W, qui se termine par une boucle contournant la tige de la lame p. Quand il est suspendu dans sa position normale, ce fil ne touche

pas la partie inférieure de la tige; mais, en appro- chant un petit aimant près du tube T, le fil es[ attire

et établit un circuit métallique entre la partie supé-

ricure de la tige et la feuille d’or. La plaquette p et

les parties métalliques du support sont dorées dans le but d’éviter l’oxydation. Tous les joints et toutes

les ouvertures sont remplis de cire, sauf entre B el C, (lui est rendu étanche par une rondelle de caout- chouc fi. En dévissant le bouton B, la feuille d’or et son support peuvent être retirés de la cage.

L’électroscope se trouBe fixé par des vis sur une

plaque métallique Nissée à sa base à deux masses de plomb LL, pesant environ 7 liBres chacune. L’ensemble de l’appareil cst alors très stable et les opérations peu- vent, être effectuées sans faire varier la position rela-

tive des différentes pièces.

Pour charger la feuille d’or, on utilisc une grande tige de cire dure ; est frottée sur du drap el es[

approchée de l’extrémité t, le fil W étant mis au même moment en contact avec le plateau p au moyen d’un

petit aimant; en frottant la tige de résine conBenablc- ment, on obtient une charge suffisante pour dénier les feuilles d’or d’une quantité appréciable. En éloi-

gnanl le bâton de résine el l’aimant, on touche l’ex-

trémité de la tige aBcc le doigt. Cette méthode de

charge réussit très bien en lu ver par les Len1ps secs,

facilement au printemps, mais devient d’une applica-

tion délicate quand l’air du laboratoire est chargé d’hu- midité, et il est préférable de lui en substituer une

autre qui consiste à faire usage d’une batterie de

petits éléments de pile donnant un potentiel de 300 à

100 volts.

La chute de la feuille d’or provoquée par le traiis- port des charges dans le gaz ionisé est oh- servée au moyen d’un microscope monté sur un sup-

port spécial placé devant l’électroscope. La largeur du champ d exploration est d’enBiron 4 millimètres.

L’oculaire contient une petite échelle divisée en 9 diBi- sions, dhisées elles-mêmes en 10; chaque petite

division correspond donc il 0,044 millimètres.

L’émanation du radium produite par un poids connu

de substance minérale est recueillie dans un appareil analogue il celui (lui est représenté par la hgure 2. Il

est complètement en verre et se compose d’un réser-

voir B, relié par un tube à un petit ballon B qui est

lui-même relié à un encore plus petit, C. Une petite quantité de substance minérale finement pulvé-

risée est introduite au moyen d’un long tube dans

(4)

l’ampoule B et l’on y ajoute une quantité d eau sur-

saute pour recouBrir toute la poudre. Le réactif em-

ployé est eu général de l’acide sulfurique concentré.

Le ballon C est reiiipli d’acide : les tubes capillaires f et g sont toujours férmés l’t le tube est scellé à la

Fig. 2.

-

Tuhe.

ranime d’un brûleur. Au moment oû l’on étire le tube J), on raréfie

l’air dans le tube en échauffant

une assez grande portion du tube D.

On renverse alors le contenu dc C dans B, ct l’on chaulle jusqu’à ce

que le minéral ait été entièrement

déconlposé. On abandonne alors

l’appareil à lui-même pendant quel-

ques jours jusqu’à ce que l’équi-

libre soit établie puis on sépare le

réservoir A en etfilalt la portion e.

L’ampoule A, séparée de cette façon do reste de l’appareil, est de

nouveau abandonnée pendant deux

heures environ afin que les élllana- tions à loi de décroissance rapide

du rayonnement (thorium ou acti- nium) aient entièrement disparu.

L’air et l’émanation du radin1l1 contenus dans A sont transvasés dans l’électroscope de la façon sui-

vante : le tube capillaire e est rompu dans une solu- tion de soude. Par suite de la dépression qui existe en A, quelques centimètres cubes de la solution pénètrent

dans l’ampoule. Un petit tube court à robinet et rempli

d’eau est fixé à l’extrémité e ; il plonge par conséquent

dans lac-uine à eau et le gaz se trouBe de nonveau dans

ull espace clos. On agite la petite quantité de solution de soude qui a pénétré à l’intérieur de l’ampoule A de façon à dessécher le gaz et d supprimer les vapeurs acides s’il s’en trouvait. On l’ait le vide dans l’élec-

troscope a une pression d’une demi-atmosphère envi-

roll, et l’on terme le robinet G, on relie le tube capil-

laire au robinet de l’électroscopo, on ouvre le robinet

placé ml e, on casse la pointe f du tube; on ouvre

lentement le robinet de l’électroscope, le gaz con- tenu en A s’écoule peu à peu à mesure que le liquide

monte dans l’ampoule A. Quand le niveau du liquide

est arriv é un peu au-dessous de G, on ferme le robi- net placé en e. on casse la pointe g de façon que la

pression dans l’électroscope celle dt’ l’atmosphère ambiante ; on ferme alors le robinet de l’électroscope

et l’on commence les mesures.

Pour mesurer la conductibilité de l’air acquise sous

l’influence de l’émanation, on observe le temps néces- saire pour que la feuille mobile de l’électroscope se déplace de 8 divisions de l’échelle. Comme l’activité augmente d’abord an début par suite de la production

d activité induite, on a pris comme terme de compa- raison la lui de décroissance après trois heures de désactiv ation.

Pour déterminer la quantité d’urane contenue dans

le minerai, la solution placée dans l’ampoule B est

évacuée et la quantité d’urane dosée par rune des methodes ordinaires de l’analyse.

En comparant les résultats ohtenus avec différents minéraux, il résulte qu’en général, la distribution de l’émanation dans les différentes parties de l’appareil

est uniforme que le volume de la solution est négli- geable.

Les résultats obtenus avec huit échantillons iirani- fércs différents sont consignes dans le tableau suivant :

Pour décomposer l’uraninite, on a employé l’acide chlorhydrique concentré contenant une petite quantité

d’acide nitrique ; la gummite et rurallophane ont été

traitées par l’acide chlorhydrique concentré et la

carnotitc dissoute dans 1* acide nitrique dilué (30 p. 100).

L’échantillon de sanlarskite a été obtenu finement divisé par des lessivages à l’eau suivis de décantation.

Dans ces conditions, elle a pu être attaquée par de l’acide sulfurique concentré.

Les échantillons 1, ’2, 3 et 4 venaient delà Caroline dn Nord, le N°3 de Branchville Comm., les nos 6 et 7 du Colorado, le n" 8 de Saxonny.

La faible Yalenr du rapport obtenu dans l’expérience

aBec le n° 3 a uté attribuée à ce que le minéral sem- blait donner une plus grande proportion d’émanation à froid que les autres, et au fait qu il n’avait pu

jamais prendre llll état d’équilibre au moment ou l’on

dosait l’émanation.

Quelques échantillons des nos 1,2 et 3 furent alors

complètement décomposés par ces acides et la solution résultante évaporée a sec au bain-marie: les résidus ont été traités par 1 acide chlorhydrique dilué et la so- lution obtenue introduite dans un des tubes à solution

précédemment décrits. Les tubes scellés turent aban- donnés pendant OI jours, temps au bout duquel on fit

une expérience, à l’électroscope: les résultats obtenus

sont résumés dans le tableau suivant :

(5)

De ces dernières, il résulte qu’il est fort probable que la faible valeur obtenue dans l’expé- rience précédente avec furanophane est due a la for-

mation de silice gélatineuse, la silice ayant été insolu- bilisée dans ces nouveaux essais.

CONCLUSION

La quantité deradium contenue dans les minéraux

uranifères qui ont été examinées est directement pro-

portionnelle à la quantité d’uranium contenue dans

ces minéraux. J.-J. Thomson et Rutherford suppo-

sent que le radium est très probablement forme par

la destruction de l’atome d’uranium. Il était alors

logique d’ admettre qu’il deB ait exister un état final

d’équilibre et une proportion bien définie entre l’ura-

nium et le radium présents dans le minéral. Ces résul- tals semblent de nature a fournir la vérification expé-

rimentale de cette dernière hypothèse. Nous comptons

étendre ce travail à d’autres minéraux contenant une

plus petite quantité d’uranium, en introduisant cer-

taines modifications dans la méthode. L’importance des

résultats ici acquis ne fera ainsi que s’accroître.

BERTRAM B. BOLTWOOD, Yale University (New-Haven).

Électrolyse des solutions de sels de baryum ràdifère

’ETUDE de l’électrolysc des solutions de sels de

baryum radifières a lu poursuiBie depuis quel-

que le temps, soit dans le but d isoler le groupe-

ment métallique Ra, soit, de modifier ta méthode de

séparation actuelle. le dois dire aussitôt que ce dernier

point est de peu d intérêt, étant donnée la très faible

teneur en radium des substances radiféres.

L’étude a d’abord été entreprise par M. W. Marck- ald1 qui a tenté quelques essais de séparation 1)ar voie électrolytique. Une solution aqueuse saturée de chlorure de baryum-radium, provenanv du traitement

direct de la pechblende, est mise en contact avec l’amalgame de sodium à 1 pour 100 ; une partie du

sodium passe en solution tandis qu’il se forme une quantité équivalente d’amalgame de baryum et de

radium. La proportion de ces métaux est dif1ërcnte dans l’amalgame et dans le bain : le premier s’est en- rilhi, le second s’est appauvri en radium. Le traite- ment ( direct des minerais par cette méthode ne don- nerait probablement pas de très bons résultats, el l’on

doit s’en tenir a la simple concentration sur des sels

plurifiés,ce (pli n’ offre pas alors grand intérêt, le rall- port de concentration étant très faible Ainsi conçu, le

procédé ne semble pas devoir se substilucr 1 la lllé- thode dcs fractionnements sur les chlorures ou les bromures.

M. C0153hll a électrohsé des solutions aqueuses a Bt’e des électrodes eu platine: dans ces conditions, il 11’y a

aucun dépôt métallique ala cathode. Marckwald avait fait des expéériences analogues aBec des électrodes en Mg. Zn, Cu, Sn, Ag, Bi: les résultats ne furent pas meil-

leurs. Dans tous les cas la cathode est simplement

activée si on la retire du bain,qu on la lalC et qu’on

1. W. MARKWANN. Ber. Deutsch. chem. Ges., 1. XXXVII, p. 88-91 1904. -2. A. COEHN. ibid., t. XXXVII, p. 811-819

1904

.

l’abandonne, elle se désactive complètement en fonc-

tion du temps. Cependant, d’après Marckwald, Mg et Zn

ne semblent pas s’activer.

Les résultats sont nettement différents si l’on uti- lise une cathode en mercure. Le baryum et lc radiuiii

s’y déposent en formant un véritable amalgame carac-

térisé par une actix iié persistante. Il semble qu’il y ait là une 111méthode de concentration rapidc.

Les alcalino-terrcux Ba, Ca, Sr, Ra sc déposent sur

le mercure pour diifércntes valseurs de la tension, et

les écarts sont suffisants pour permettre une sépara-

tion électroly tique des trois métaux par amalgamation.

L’ordre de grandeur de l’écart cntrc les différents alcalino-terrcllx est environ Gv, 2. La différence des tcnsions entre Ha et Ra n’a pas cncorc été exactement

déterminée; les expériences actuelles indiquent cepen- dant qu’elle es[ cncorc notable et que l’on peut espérer

faire une séparation du bayrum et du radium par voie

électroly tique.

Les cathodes en zinc amalgamé donnent de bons résultats.

Dans ces amalgames, 1!’ radium se trouve à l’état

métallique. Ses propriétés radiantes sont analogues à

celles des sels auxquels il donne naissance ; comme

eux, son activité augmente en fonction du temps - au

début de sa préparation, elle tend vers une activité limite qui est 4 fois plus grande que l’activ ité

initiale.

Il ne semble pas y avoir d’intérêt capital à pré-

parer l’amalgame de radium exempt de bavrum, les amalgames Hg-Ba-Ra obtenus dans ces conditions suffisent pour identifier les propriétés du radium métallique avec des sels. Les résultats indiqués con-

firment nettement les premières hypothèses faites sur

les sels de radiiiin : leurs propriétés ne dépendent que

de l’atome de radiuii-1. W. BERTHIER.

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