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Etude pour la création d un poulailler communal à Gigondas

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Academic year: 2022

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Etude pour la création d’un poulailler communal à Gigondas

Dans le cadre d’une valorisation des déchets organiques, la Commission Environnement et

Développement durable de la commune de Gigondas, souhaite mettre en place certaines actions, dont la création d’un poulailler communal.

En parallèle, la Commission Culture et Patrimoine de la commune de Gigondas a également noté l’

intérêt de créer des lieux de partages éducatifs et responsables, intergénérationnels.

CONTEXTE

La quantité de nos déchets a doublé en 40 ans. Un français produit tous les ans 365 kg d’ordures ménagères (source ADEME). Les ordures ménagères dans la Communauté de communes de la CoVe (plutôt bon élève) sont inférieures à 300 kg par habitant ; sauf que les objectifs de la Région sont de 237kg/hab., d’ici 2024.

Les bio-déchets des ménages, soient les déchets de cuisine des particuliers, sont essentiellement des épluchures ou des restes de repas, ainsi que les déchets de jardin. La loi de transition énergétique pour une croissance verte (LTECV) prévoit une généralisation du tri à la source des bio-déchets d'ici 2025.

Les bio-déchets représentent près de la moitié des déchets d’un ménage (source CNIID). Les ordures ménagères résiduelles collectées sont composées à 42% de déchets organiques (29% de déchets d’

épluchures + 13% de gaspillage alimentaire) (source SIMER (86)).

Concernant la réduction des bio-déchets sur la commune de Gigondas, la CoVe a déjà mis en place 3 bacs de compostage pour la cantine de l’Ecole de Gigondas.

Dans le même temps, la CoVe a formé une Commission « Gestion et valorisation des déchets » en partenariat avec les communes pour : La prévention et réduction des déchets, La valorisation des déchets et l’optimisation de la collecte des déchets.

L’étude suivante fait le point, en estimant le potentiel des bio-déchets valorisables du village pour les poules ; en étudiant les possibilités (lieux, règlementation…) à l’établissement d’un poulailler

communal ou collectif sur la commune et en recueillant les premiers avis.

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LA VALORISATION DES BIO-DECHETS AU POULAILLER

Les quantités dans l’alimentation pour les poules

Une poule consomme entre 120g et 250g d’aliments par jour (soit entre 44kg/an et 91kg/an pour les plus grandes et non 150kg/an comme indiqué sur certains sites !), comprenant les éléments trouvés sur le parcours et les aliments complets distribués par l’éleveur.

Dose à ne pas dépasser, pour éviter les restes qui attirent les nuisibles et pour empêcher aussi la prolifération de bactéries.

Les poules ont également besoin d’une eau claire tous les jours.

La nourriture des poules a une incidence importante sur leur santé. Les céréales et les graisses correspondent à 70% de leur ration quotidienne, les 30% restants sont composés de protéines (comme les légumineuses ou les vers, les insectes…) pour assurer une bonne ponte.

Une poule peut donc ingérer en moyenne entre 80 et 180gr de graines (céréales) par jour (soit de 29kg à 65kg par an) en fonction de sa taille (naine ou géante), plus une quantité non négligeable d’herbe, d’insectes, de fruits et déchets verts (épluchures de cuisine, pâtes…).

Potentiel de valorisation des bio-déchets

Il est donc raisonnable d’indiquer que les bio-déchets qualitatifs pouvant être ingérés, équivaudraient entre 40gr/jour (120g-80g) et 70 gr/jour (250gr-180gr), soit entre 15kg/an et 25kg/an par poule…

La qualité de l’alimentation pour les poules

Ce que la poule ne mange pas dans les déchets ménagers

Les aliments industriels ou transformés (biscuits du commerce, chips, plats préparés, etc.), les restes de Fast-Food, les pelures et noyaux d’avocat, le pain moisi, la viande crue, avariée, ou la viande moisie (et bien sûr jamais de poulet cela va de soi), les cœurs de choux, le céleri, les pelures d’oignon, la peau d’agrume en général, la peau de banane, les cacahuètes, le sel ou les aliments salés, le chocolat, le café ou le marc de café, les pelures de pomme de terre et les pommes de terre crues, les haricots secs, les pelures de poireau, la peau du kiwi.

Ce que la poule peut manger dans les déchets ménagers

Les coquilles d’huître (excellentes pour un apport supplémentaire en calcium), les fruits, les légumes crus comme les salades, les épinards, les navets, les carottes, les courgettes, etc…, le pain, les pâtes, la viande, le poisson, la charcuterie (mais pas en grosse quantité, car généralement assez salée), le yaourt, le riz et pour finir, les restes de fromages.

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Estimation « en gros » des déchets ménagers valorisables

Partons sur une moyenne de 35% des déchets organiques potentiellement valorisables (42% moins la part des aliments interdits…).

35% X 300kg/habitant (CoVe) = 105kg/habitant de bio déchets qualitatifs.

Il faudrait donc compter entre 4 et 7 poules/habitant pour retraiter tous les bio-déchets valorisables et donc entre 200 et 350 poules pour 50 habitants !… On comprend ici, qu’un poulailler ne pourrait à lui seul réduire tous les bio-déchets valorisables des ménages du village et des restaurants.

Cependant le poulailler est un système déjà apprécié et employé de façon individuelle. L’épicier du village récupère déjà les déchets du restaurant « du Verre à l’Assiette » pour les donner à ses poules et les restaurants « l’Oustalet » et « le Clos » ont déjà mis en place un poulailler pour la réduction de leurs déchets.

PARTAGE DES AVIS

Si on pose la question à quelques habitants ou parents d’élèves. Les réponses à l’établissement d’un poulailler communal sont partagées, tout en recevant plutôt un bon accueil :

Les + Les -

je pourrais donner mes déchets ici plutôt qu’à 10 km (lieu d’un poulailler familial)

Les œufs ne pourraient être attribués à la cantine (traçabilité)

Etudier les animaux, responsabiliser les enfants Attention si nuisances olfactives

Animation au village Contraintes à tenir

Ceci étant, pouvons-nous proposer un lieu d’accueil pour quelques poules ?

DIVERS LIEUX ET ETUDE DE CAS

Un poulailler communal ou collectif se doit d’être à proximité, dans le village. Cependant, il doit être facile d’accès pour tous.

Plusieurs sites sont à l’étude et l’emplacement détermine le potentiel du poulailler.

En effet, il faut 0.5m2 par poule en intérieur, mais les besoins en extérieur sont plus variables : la surface de parcours pour le « plein air » et le « bio » est de 4m2 par poule ; les sites web sur des poulaillers familiaux évoquent une surface minimum variant de 10 à 20 m2 par poule.

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Ci-après, une carte du village présentant différents lieux d’accueil potentiels pour un poulailler

Cas du terrain devant l’école (~110m2) :

Si le terrain est de 110 m2 environ, le poulailler communal pourrait accepter de 2 à 10 poulettes…

On pourrait donc voir 5 poules. En terme de réduction des déchets, cela équivaudrait à valoriser environ entre 75kg et 125kg de bio-déchets ménagers valorisables par an.

Nous avons demandé leurs avis à Sébastien, agent communal, à Marilyne, cantinière, à Virginie Demoulin, directrice de l’école du village et à quelques parents d’élèves de l’école ; lesquels ont donnés leurs avis.

Dans l’ensemble, le projet « Poulailler-devant-l ‘école » est bien accepté. Il permettrait de façon ludique l’étude d’un poulailler, de créer une organisation autour du poulailler pour son entretien, de générer des interactions entre les générations.

Il y aurait cependant quelques contraintes et questions, à savoir :

- La taille des platanes : les branches retomberaient sur le grillage du poulailler. Il faudrait peut-être prévoir une ou deux pentes au grillage du toit…

- Les ramassage des œufs ne pourrait être destiné à la cantine scolaire pour des raisons de traçabilité et d’hygiène.

- Pour limiter les risques sanitaires et les nuisances olfactives, il conviendrait de faire un entretien journalier du poulailler.

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- Jusqu’à 10 poules, il n’y aurait pas de distance minimale à respecter pour l’implantation du poulailler près des habitations.

- Pour les enclos et les parcours, la distance minimale de la clôture doit être de :

20 mètres de toute habitation ou tout local habituellement occupé (voir Annexe et Arrêté). Peut-on demander une autorisation au laboratoire Philis, qui se situerait à 8m ?

Autres lieux ET résumé :

LIEUX (parcelle) AVIS DECISION

Sous les ruines du château, dans le jardin des plantes et pour aider au désherbage (0944)

trop excentré, son accès n’est pas favorisé pour tous / le désherbage des plantes aromatiques serait trop important, il faudrait protéger trop de plantes. / Trop prêt peut-être des habitations.

Forêt au-dessus du parking Vaton (0171)

Un peu excentré ? Trop haut ?

Vers les écoles (1014) - Pas devant la cantine, pour des raisons d’hygiène.

- Devant les écoles, sous le terrain de basket, il y a déjà des arbres et de la terre. L’accès est plutôt facile.

La surface est d’environ 110m2

! la distance entre l’enclos et les habitations est trop courte

Sous la croix, en dessous la route principale du village (0009 ; 0873 ; 0572 ?)

A qui demander ? Le lieu n’est-il pas déjà employé en jardin privé ? / ! distance entre l’enclos et les habitations courte

A côté des tractopelles du service technique (1041)

Emplacement intéressant, à voir avec les services techniques…

Si le terrain au bout du Parking La Gardette peut être aménagé, il pourrait tout à fait correspondre aux besoins des poules (calme et arboré) et serait assez loin des habitations (règlementation) et assez proche pour favoriser l’accès.

Le précedent règlementaire amène à faire un tour d’horizon des règles de base.

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LA REGLEMENTATION

Les règles à respecter sont nombreuses et exposées en annexes (Avoir un poulailler au jardin : réglementation, normes et voisinage). Mais voici ce qu’il en est pour les collectivités (source

ADEME : Comment réussir la mise en œuvre du tri a la source des bio déchets - Recommandations pour les collectivités)

« La fourniture de poules par les collectivités et leur alimentation par des déchets de cuisines et de table sont interdits par le règlement 1069/2009 (règles sanitaires applicables aux sous-produits animaux). La responsabilité de la collectivité peut être alors engagée dès lors qu’elle met en place une opération de promotion de ces solutions.

Les raisons sont d’ordre sanitaire pour la santé humaine et animale. Des maladies humaines peuvent être constatées lorsqu’il n’y a pas suffisamment de précautions mises en place (ex : fientes aux contacts d’enfants, salmonelles dans les œufs). Par ailleurs, les élevages avicoles sont très sensibles à la transmission de maladies comme la grippe aviaire : les poules domestiques sont suspectées d’être un vecteur possible pour cette transmission. »

PREMIERES CONCLUSIONS

Pour la réduction des déchets le compostage de proximité reste une solution simple à mettre en œuvre, efficace, peu coûteuse et peu émettrice de CO2 (pas de déplacement de la matière).

Le poulailler communal permettrait lui de réduire, d’une façon alternative et complémentaire au

compostage, une partie des déchets ménagers, qui ne seraient pas utiles au compost ou favoriseraient les nuisibles.

Au jardin, un poulailler collectif a toute sa place car il contribue à une bonne valorisation des matières produites

Un poulailler collectif peut donc contribuer à la gestion circulaire du jardin et au vivre ensemble.

Plusieurs collectivités (comme en annexes) font la promotion de l’utilisation des poules pour la valorisation des déchets organiques des ménages. Plusieurs atouts sont présentés, dont celui de réduire les déchets alimentaires et de produire des oeufs pour les familles : elles ont par ailleurs un intérêt pédagogique pour les nouvelles générations, mais ne peuvent légalement être promues par une collectivité (source Ademe).

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ANNEXES

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Luchapt (86) : un poulailler associatif et convivial

Dans cette petite commune située aux confins de la Vienne et de la Charente, des habitants ont eu la bonne idée de se regrouper en association pour créer leur poulailler.

Voyez notre reportage.

Publié le 04/11/2015 à 18h17 • Mis à jour le 11/06/2020 à 06h29

© FTV Vienne

C'est au cours de l'été dernier que la commune de Luchapt (Vienne) a accueilli ces dix nouvelles habitantes : dix poules pondeuses pour lesquelles des habitants, regroupés au sein de l'association La Traverse , ont construit un poulailler de deux cent mètres carrés. " Nous avons respecté les normes européennes : vingt mètres carrés par poule. Avec en plus un abri pour les protéger des renards " explique Henriette Chegaray, la présidente de La Traverse.

La particularité de ce poulailler associatif, c'est que tout le monde est partie prenante du projet. Les adhérents se relaient pour s'occuper des poules, les nourrir deux fois par jour et les rentrer le soir; les oeufs, une quarantaine par semaine, sont partagés le samedi entre les habitants qui apportent leurs déchets organiques pour nourrir les gallinacés.

A Luchapt, le poulailler se veut donc écologique et collectif. Le petit plus c'est qu'il est aussi convivial. On s'y retrouve entre voisins ou entre amies. " On caquette" nous dit l'une des adhérentes dans un grand éclat de rire. De l'aveu même de Monsieur le maire, Bertrand Renard (ça ne s'invente pas !), la présence des poules a permis de

" recréer du lien social " dans la commune et de " rompre des solitudes " : " Les pensionnaires de l'EHPAD viennent aussi rendre visite aux poules " explique-t-il.

Unique en son genre dans la région - du moins pour le moment - le poulailler de

Luchapt pourrait faire des émules.

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Avoir un poulailler au jardin : réglementation, normes et voisinage

Guide écrit par: Jean-Marie, Jardinier passionné & auteur, Auvergne

La législation concernant les poulaillers familiaux s'applique dans des domaines divers liés au voisinage, aux règles de l'urbanisme, et aux mesures sanitaires et environnementales. Les poules sont assimilées à des

animaux de compagnie ou d'agrément, même si elles sont élevées dans un poulailler distant de la maison.

Caractéristiques importantes Nombre de poules autorisées Déclaration préalable de travaux Nuisances et voisinage

Rongeurs Etat sanitaire

Poulailler : ce que dit la loi

La réglementation est différente d'une commune à l'autre. Avant d'installer un poulailler, même petit, renseignez-vous auprès votre mairie s'il existe une réglementation spécifique. En règle générale, il n'y a pas de contraintes à la campagne, à moins d'élever 50 poules auquel cas vous seriez considéré comme un éleveur professionnel et soumis à la législation qui s'y applique.

Dans une ville ou un village, des arrêtés municipaux peuvent réglementer l'installation de nouveaux poulaillers. En zone urbaine, il peut y avoir des contraintes sévères, voire des interdictions. En

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lotissement ou en copropriété, on doit se référer au règlement intérieur. Il peut, par exemple, spécifier un nombre de poules à ne pas dépasser.

Rappelons que pour un particulier, il est interdit de vendre les produits de l'élevage (œufs ou viande).

La réglementation vis-à-vis du voisinage

Avoir des poules peut occasionner des nuisances pour le voisinage : désagréments olfactifs et désagréments sonores (une poule caquète, un coq chante). C'est pourquoi, il est préférable de garder une certaine distance entre votre poulailler et le voisinage. En effet, lors de l'installation d'un poulailler, le bon sens, le respect des autres, et les règles de savoir-vivre doivent primer, plutôt que de s'appuyer sur des lois ou des arrêtés.

Quelles distances respecter pour installer un poulailler

A moins qu'il y ait des mesures particulières prises par votre mairie en la matière, les distances à respecter par rapport aux habitations sont les suivantes :

dispense de distance minimale : jusqu'à 10 poules ;

25 mètres de distance : de 10 à 50 poules ;

50 mètres de distance : plus de 50 poules.

Pour les enclos et les parcours, la distance minimale de la clôture doit être de :

20 mètres de toute habitation ou tout local habituellement occupé ;

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10 mètres des puits, forages, ou sources, excepté pour oies et canards dont la distance est aussi de 20 mètres.

Chants de coqs, cris, bruits : quelle tolérance

Les cris, les chants et les bruits occasionnés par les animaux sont considérés comme des bruits de voisinage normaux, y compris le chant du coq tous les matins !

Des mesures ne peuvent être prises que si ces bruits sont intenses, répétitifs et continuels. Les conflits sont fréquents à propos d'un coq qui chante ; en général toléré à la campagne, il est moins bien accepté en zone urbaine.

Pourquoi faut-il installer une clôture

Les animaux doivent se situer en permanence sur votre terrain et ne pas vagabonder sur la voie

publique, les terrains communaux ou chez votre voisin.

Pour contenir des poules élevées en liberté, il existe des clôtures spéciales électrifiées ou simplement grillagées.

Comment éviter les nuisances relatives aux odeurs

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Pensez à nettoyer régulièrement le poulailler pour éviter les mauvaises odeurs ; par la même occasion, vous limiterez les risques sanitaires.

Le tas de fumier doit se situer à plus de 35 m d'une habitation ou d'une voie publique mais également de toute eau libre ou d'un puits, pour éviter les

pollutions.

Comment prévenir le problème des rongeurs

Vos voisins se plaindront parfois de l'arrivée de rats ou de souris depuis l'installation de votre poulailler, ce qui est effectivement souvent le cas. Ce ne sont pas les animaux eux-mêmes qui attirent ces rongeurs mais les céréales ou les aliments dont ils sont friands.

Assurés d'être nourris convenablement toute l'année, ils s'installent à demeure pour longtemps ! D'autant plus que pour varier leur menu, les rats mangent aussi les œufs et s'attaquent aux poussins. Ils transmettent aussi de nombreuses maladies.

La meilleure façon de prévenir l'installation de ces indésirables est de stocker la nourriture des volailles dans un lieu ou un récipient dans lequel ils ne peuvent pas pénétrer (un bidon en plastique épais par exemple) et de veiller à ne pas distribuer plus d'aliments que les poules ne peuvent en manger dans la journée.

Quelle réglementation par rapport à l'urbanisme

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Il existe 2 types de poulaillers :

Un poulailler mobile est un petit enclos de structure légère. Il peut héberger jusqu'à 10 poules. A défaut de réglementation particulière (zone urbaine ou soumise à une urbanisation prochaine, secteur classé) ce genre de poulailler est libre d'installation et ne nécessite aucune déclaration préalable de travaux en mairie.

Pour les poulaillers en dur, c'est la réglementation des abris de jardin qui s'applique. Vous devez donc auparavant vous conformer au PLU (plan local d'urbanisme, anciennement POS) avant de vous lancer dans ce type de travaux. Voici quelques règles en matière de dimensions du poulailler :

si le poulailler ne dépasse pas 5 m2, vous êtes dispensé de déclaration en mairie ;

si le poulailler mesure entre 5 m2 et 20 m2 de surface au sol, il vous faudra remplir un formulaire de déclaration préalable de travaux ;

si le poulailler dépasse 20 m² au sol, il faudra effectuer une demande de permis de construire.

Réglementation sanitaire : les mesures à respecter

Depuis 2016, la lutte contre la grippe aviaire prévoit d'appliquer les dispositifs de surveillance et les mesures de prévention demandées par la préfecture, selon le niveau d'alerte de chaque localité ou département. Dans ce but, tout détenteur d'animaux de basse-cour doit en faire la déclaration auprès de la mairie.

Peut-on abriter d'autres volailles dans le poulailler

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Les chiffres relatifs au nombre d'animaux cités dans ce guide concernent uniquement les poules, mais vous pouvez abriter aussi d'autres volailles. Pour connaître le nombre de volailles qui vous est autorisé à élever dans votre poulailler, il existe une table

"d'animaux-équivalents", voici ce qu'elle indique :

poules, poulets, faisans, pintades = 1 animal-équivalent ;

canards = 2 animaux-équivalents ;

oies, dindes = 3 animaux-équivalents ;

oies et canards en gavage = 5 animaux-équivalents ;

pigeons, perdrix = 1/4 d'animal-équivalent ;

cailles = 1/8 d'animal-équivalent.

Références

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