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B130- Les entiers magiques :

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

B130- Les entiers magiques :

On dit qu’un entier positif n est magique si on peut placer les entiers de 1 à n dans n cases d’un carré de côté c de manière que les c lignes, les c colonnes et les 2 diagonales du carré aient toutes la même somme. [Les cases vides contiennent 0].

Déterminer les 20 plus petits entiers magiques

solution proposée par Michel Lafond:

Ce sont : [1, 8, 9, 14, 15, 16, 19, 20, 21, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 31, 32, 33, 34, 35]

un exemple :

Le carré magique 3 × 3 archi-connu :

prouve la "magie"

de n = 9 avec la constante 15.

4 9 2

après soustraction de 1 à toutes les cases :

on prouve la "magie" de n = 8 avec la constante 12.

3 8 1

3 5 7 2 4 6

8 1 6 7 5

Soit n un entier magique dans un carré c  c et avec une constante k.

On a :

n n c k

n   

 2

) 1 ... (

3 2

1

(1)

Il est évident que

ncn

(2)

Par ailleurs, l’une des lignes contient l’entier n donc k  n (1) implique alors

2

 1

n

c

.

Si n > 1 l’égalité est impossible sinon on aurait k = n mais la ligne et la colonne contenant n – 1 devraient avoir une somme égale à n, alors que la seule possibilité est (n – 1) + (1) = n.

c est donc inférieur ou égal à

2

n

(sauf pour n = 1).

Si on a c =

2

n

, alors k = n + 1. C’est encore impossible car la ligne et la colonne contenant

n devraient avoir une somme égale à n + 1 et la seule possibilité est (n) + (1).

Ainsi, si n est magique, alors n = 1 ou

2 c n

n  

(3)

Remarquons tout de suite que (3) implique n = 1 ou n  5 (4)

Enfin si on a

cn

alors n = c2 ce qui veut dire qu’on a un carré magique "traditionnel".

Et il est bien connu que n = 1 et n = c2 c  3 sont magiques.

Résumons :

n = 1 et n = c2 c  3 sont magiques.

n = 22 = 4 n’est pas magique à cause de (4).

Si dans un carré magique traditionnel de côté c, on ôte 1 à tous les nombres, on obtient (après

élimination du 0), un carré c  c contenant tous les entiers de 1 à c2 – 1 avec l’égalité des sommes dans chaque ligne, colonne et diagonale puisque ces sommes étaient égales et qu’on a ôté c dans toutes les rangées ; donc :

n = c

2

– 1 c  3 est magique.

n = 22 –1 = 3 n’est pas magique à cause de (4).

Les cas n = c2 et n = c2 – 1, étant réglés, pour les autres :

(2)

Il suffit d’explorer pour chaque n  5 qui n’est pas de la forme p2 ou p2 – 1, les valeurs possibles de c parmi les diviseurs de

.

2 ) 1 ( n

n

qui vérifient

2 c n n  

. n et c étant choisis, la constante k est égale à

c n n

2 ) 1 ( 

d’après (1).

Pour n  40 on trouve :

n

2

) 1 ( n

n

n

n / 2 c k =

c n n

2 ) 1 ( 

5 10 2,24 2,5 aucun

6 15 2,45 3 aucun

7 28 2,65 3,5 aucun

8 c2-1

9 c2

10 55 3,16 5 aucun

11 66 3,32 5,5 aucun

12 78 3,46 6 aucun

13 91 3,61 6,5 aucun

14 105 3,74 7 5 21

15 c2-1

16 c2

17 153 4,12 8,5 aucun

18 171 4,24 9 aucun

19 190 4,36 9,5 5 38

20 210 4,47 10

5 42

6 35

7 30

21 231 4,58 10,5 7 33

22 253 4,69 11 aucun

23 276 4,80 11,5 6 46

24 c2-1

25 c2

26 351 5,10 13 9 39

27 378 5,20 13,5

6 63

7 54

9 42

28 406 5,29 14 7 58

29 435 5,39 14,5 aucun

30 465 5,48 15 aucun

31 496 5,57 15,5 8 62

32 528 5,66 16

6 88

8 66

11 48

12 44

33 561 5,74 16,5 11 51

34 595 5,83 17 7 85

35 c2-1

36 c2

37 703 6,08 18,5 aucun

38 741 6,16 19 13 57

39 780 6,24 19,5

10 78

12 65

13 60

15 52

40 820 6,32 20 10 82

{ 1 ; 8 ; 9 ; 15 ; 16 ; 24 ; 25 ; 35 ; 36 } sont magiques (cas

n = c2 ou n = c2 – 1

)

(3)

Les cas : 14 ; 19 ; 20 ; 21 ; 23 ; 26 ; 27 ; 28 ; 31 ; 32 ; 33 ; 34 ; 38 ; 39 sont ci-dessous :

n = 14 k = 21

6 14 1

n = 19 k = 38

1 8 10 3 16

4 3 9 5 2 11 13 12

8 13 14 6 18

7 12 2 17 9 5 7

11 10 4 19 15

n = 20 k = 42

1 3 14 8 16

n = 20 k = 35

1 3 18 8 5

n = 20 k = 30

1 3 18 8

5 20 7 10 7 12 16 7 11 12

6 19 4 13 6 19 10 15 2 13

18 15 9 9 15 11 14 16

12 2 11 17 13 2 20 9 4 17

14 17 4 19 5 6

20 10

Comme on le voit ci-dessus, un même entier peut être magique avec des tailles de carrés et des constantes différentes. Ce cas semble de plus en plus fréquent lorsque n augmente.

n = 21 k = 33

16 1 3 8 5

n = 23 k = 46

1 3 22 12 8

13 20 5 20 7 14

9 18 6 16 9 21

11 7 15 6 10 17 13

10 21 2 18 11 2 15

17 12 4 4 19 23

19 14

n = 26 k = 39

1 14 18 6

3 24 5 7

4 26 9

17 22

19 20

11 13 15

2 25 12

21 8 10

16 23

n = 27 k = 63

1 3 5 22 14 18

n = 28 k = 58

1 3 16 24 14

26 16 8 6 7 5 26 7 2 18

9 20 10 11 13 28 9 11 10

15 23 4 21 4 20 13 6 15

27 19 17 22 17 19

12 24 2 25 8 27 23

12 21 25

(4)

n = 31 k = 62

2 1 30 4 25

n = 32 k = 88

25 1 21 16 15 10

13 28 21 24 6 17 18 12 11

8 31 3 5 15 22 19 14 26 7

22 29 11 31 20 4 30 3

7 18 10 27 8 32 2 13 5 28

12 17 9 24 27 9 23 29

14 6 23 19

26 16 20

n = 33 k = 51

24 27

n = 34 k = 85 12 17 8 14

26 25 29 32 9 15

23 28 23 25 18 19

30 21 16 30 6 31 2

32 19 21 27 11 26

33 18 5 13 1 14 10 20 22

20 31 7 24 3 17 34

16 15 7 13 28 4 33 8 12

11 10 4 6 1 2 3 9 5

22 29

24 33 29 31

37 20 26 34

19 38 21 39

26 31 28 32

23 34 24 36

11 1 6 2 3 5 4 10 15 38 22

14 18 25 33 27

13 32 12 30 10 9 11

29 28 37 23

30 27 5 1 6 19 13 7 3 4 2

36 21 15 17 12 16

35 22 25 35

7 16 9 8 17 8 20 14 18

n = 38 k = 57 n = 39 k = 60

Remarque : si p et 2p+1 sont premiers, n = 2 p n’est pas magique car il n’y a pas de

diviseur de n(n+1)/2 = p(2p+1) vérifiant (3). Ainsi 58 n’est pas magique. Existe t-il une

infinité de couples (p ; 2p+1) premiers ? Je crois que ce n’est toujours pas démontré.

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