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Causes de la justice internationale, causes judiciaires internationales « Actes de la recherche en sciences sociales

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Academic year: 2022

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Actes de la recherche en sciences sociales | [lang_fr]Causes de la justice internationale, causes judiciaires internationales[/lang_fr][lang_en]International justice as a cause, and international judiciary causes[/lang_en]

http://www.arss.fr/articles/causes-de-la-justice-internationale-causes-judiciaires-internationales/

[lang_fr]Causes de la justice internationale, causes judiciaires internationales[/lang_fr][lang_en]International justice as a cause, and international judiciary causes[/lang_en]

[lang_fr] Alors que les juridictions pénales internationales sont de mieux en mieux connues, l’absence de toute étude de sciences sociales sur la Cour internationale de justice, « organe judiciaire principal des Nations Unies », a laissé dans l’ombre le centre historique de la justice internationale ; cette note analyse leurs relations dans le jugement des « crimes qui choquent la conscience de l’humanité ». Après avoir analysé la faiblesse de la Cour, on montre comment deux rapports au droit et à la justice internationale se sont différenciés, l’un à travers certains recours à la CIJ puis dans les mobilisations pour la justice pénale internationale, l’autre dans la doctrine et dans la diplomatie juridique des grands États ; on explique enfin la part des conflits sur la centralité de la Cour dans la construction de son arrêt du 26 février 2007, dans lequel elle a jugé notamment que la Bosnie-Herzégovine n’avait pas prouvé que la Serbie était juridiquement responsable du génocide de Srebrenica.

[/lang_fr]

[lang_en] While our knowledge of international criminal jurisdictions is constantly improving, the lack of a social scientific analysis of the International Court of Justice – the “main judiciary body of the United Nations” – has left the historical core of international justice unexplored. This brief report looks at how they relate to each other in the prosecution of “crimes that upset the conscience of humanity”. After pointing out the weaknesses of the Court, I show how two ways of relating to law and international justice have developed, relying respectively on a certain use of the ICJ and then on mobilizations in favor of international criminal justice, and on the legal doctrine and legal diplomacy of great powers. I then turn to explaining the role of conflicts over the central position of the Court in the design of its February 26, 2007 sentence, in which it stated in

particular that Bosnia-Herzegovina did not prove that Serbia was legally responsible for the genocide in Srebrenica. [/lang_en]

[lang_de] Während die Kenntnis der internationalen Strafgerichtsbarkeit zunehmend besser wird, hat der Mangel an sozialwissenschaftlichen Untersuchungen zum Internationalen Gerichtshof, dem „wichtigsten Rechtsorgan der Vereinten Nationen“, den historischen Kern der internationalen Gerichtsbarkeit im Dunkeln belassen. Dieser Überblick untersucht die Beziehungen dieser Ebenen bei der Verurteilung der „Verbrechen, die das menschliche Gewissen erschüttern“. Nach der Untersuchung der Schwäche des Gerichtshofs zeigen wir auf, wie sich die Bezüge zum Recht und zur internationalen Gerichtsbarkeit ausdifferenzierten, einerseits über bestimmte Anrufungen des Internationalen Gerichtshofs und die

Mobilisierung des internationalen Strafrechts, andererseits in der Doktrin und rechtlichen Diplomatie der großen Staaten. Wir erklären schließlich die Bedeutung der Auseinandersetzungen bezüglich der Zentralität des Gerichtshofs für die Herbeiführung seiner Entscheidung vom 26. Februar 2007, laut der es Bosnien Herzegowina nicht überzeugend gelungen sei, den Nachweis zu bringen, dass Serbien rechtlich verantwortlich für den Genozid in Srebenica zu machen ist. [/lang_de]

[lang_es] Aunque cada vez se conocen mejor las jurisdicciones penales internacionales, la ausencia total de investigaciones en ciencias sociales sobre la Corte Internacional de Justicia, «órgano judicial principal de las Naciones Unidas», ha dejado en la sombra el núcleo histórico de la justicia internacional. En esta nota se analizan las relaciones de las citadas jurisdicciones en el marco del juicio de los «crímenes que sacuden la conciencia de la humanidad». Tras haber examinado la debilidad de la Corte, se muestra en qué forma se han ido diferenciando dos tipos de relación con el derecho y con la justicia internacional: el primero, interponiendo ciertos recursos ante la CIJ y, más tarde, apoyando movilizaciones por la justicia penal internacional; el segundo, en la doctrina y la diplomacia jurídica de los grandes Estados. Finalmente, se explica la incidencia de los conflictos en la centralidad de la Corte respecto de la construcción de su fallo del 26 de febrero de 2007, en el que, concretamente, la Corte dictaminó que Bosnia-Herzegovina no había dado pruebas de que Serbia era jurídicamente responsable por el genocidio de Srebrenica. [/lang_es]

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