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RAPPORT DE SYNTHESE DU SECRETAIRE GENERAL ADHINISTRATIF INTRODUCTION. diversite des sujets qu'il traite, necessitent du Secretaire General,

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RAPPORT DE SYNTHESE DU SECRETAIRE GENERAL ADHINISTRATIF INTRODUCTION

C1est pour le Secretaire general, un devoir statutaire, de presenter aux sessions du Conseil1 un rapport general sur les di verses formes d 1 acti vi tes du Secretariat Gimeral et des autres organismes relevant de 110.U.A. Le volume de ce rapport et la

diversite des sujets qu'il traite, necessitent du Secretaire General, la presentation d1une introduc~ion de synthase destinee a vous

offrir une vue d'ensemble des differents documents soumis a votre examen et a votre appreciation.

C1est cette presentation que nous nous semmes efforces aussi brievement que possible de consigner dans les pages qui suivent, etant bien entendu1 que par sa nature et sa concision, elle est des- tince a inciter, non a dispenser I Hessieurs les delegues a se reporter aux analyses· substantielles c.oncernant chacune des questions parti- culieres que vous aurez a aborder au cours de vos deliberations.

Il convient de preciser des l'abord ·qu'en vous soumettant ce rapport general d'activites, nous avons ete guides par le souci de vous fournir une image aussi complete que possible des activites·

de notre Organisation depuis la derniere Conference des Chefs d'Etat

-

et de Gouvernement, reunie au Caire en Juillet 1964, et dont les decisions importantes ant incontestablement confirme et consolide les acquis deja importants_ de l'O.U.A. depuis sa creation en Mai 1963.

I"

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C'est ainsi que nous passerons en r~vue1 successivement, les

a~tivites d'ordre politique, economique, social, culturel, scienti- fique et technique, que le Secretariat General, les Commissions specialisees et les autres organismes de 110.U.A. ont eu a exercer.

De.m~me, une partie importante de ce rapport est consacree aux questions de structure du Secretariat General et plus particuliere- ment, au statut de son personnel, a la reglementation .de son organi- sation financiere et, finalement, au premier budget ordinaire de l'Organisation.

Le nombre et la complexite de ces differentes matieres sont suffisamment illustr&s par le volume des documents de travail qui vous sont soumis; Aussi bien, pensons-nous de notre devoir d'attirer votre haute attention, des l'ouverture de cette session, sur le

volume et la complexi te de ces documents·, qui font de cette quatrieme session,du Conseil, la plus chargee de toutes celles qui l'ont

precedees et ce, afin que vous preniez, en temps opportun, les dis- positions que vous jugerez adequates pour mener a bonne fin en.temps voulu, l'important travail requis de tous •

Une des donn~es fondamentales qui ressort de l'ensemble du travail soumis a votre appreciation, c1est que, sur le plan politi- que, economique, social et culturel1 il_y a lieu, dans tousles domaines, a c6te de certains faits negatifs qu'il ne faut pas se dissimuler, des tendances, des prises de position, des decisions,

qu~lquefois des realisations qui renforcent l'unite et la solidarite africaines, pr&cisent le poids de 11Afrique sur l'echiquier interna- tional et, par la meme, consolident l'independance de l'Afrique et sa defense contre les ingerences etrangeres et les autres formes de dangers exterieurs qui la cernent de taus c6tes.

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I, ACTIVITES GENERALES ET POLITIQUES

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Nous semmes heureux d'annoncer que les differentes institutions de notre Organisation se sent attelees1 souvent avec beaucoup de

zele,

a

!'execution des multiples t&ches qui leur avaient ete confiees.

Les succes obtenue sont cependant largement dus

a

la cooperation,

a

la bonne volonte et au dynamisme que les Etats membres ont su mani- fester dans le cadre de leurs actions diplomatiques.

Parmi les grandes entreprises politiques que la Conference des Chefs. d'Etat et de Gouvernement ont projetees, il ya lieu de rappeler en priorite l'oeuvre de decolonisation. Le Comite de decolonisation pour la liberation de 11Afrique, qui continue

a

assumer une part importante de cette oeuvre, s'est reuni regulierement eta apporte une aide appreciable aux mouvements de liberation. Nalgre les diffi-\

cult&s rencontrees, la formation de cadres dans tous les domaines a marque une acceleration notable et la comb~ivite des mouvements de liberation est en net progres dans certains territoires. On notera1 cependant, que les resultats obtenus dans la constitution de fronts d1action commune

a

11interieur des territoires

a

}iberer sont rela- tivement limites. En outre, le Fonds special gere par le Comite de Liberation ne re~oit pas regulierement les contributions des Etats membres,

La Resolution AHG/Res.?(I) relative au Comite de Liberation, adoptee par la Conference des Chefs d'Etat et de Gouvernement afri- cains au cours de sa premiere session ordinaire, tenue au Caire en juillet 1964, definit les rapports entre le Secretaire General Administratif de l'O.U,A. et le Comite de Liberation en disposant que "le Secretaire General Administratif de 110.U.A. a·un pouvoir de contr8le sur le Secretariat du Comite".

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10, Compte tenu de cette decision et de l'importance primordiale des attributions et des.activites du Comite de Liberation, le

Secretaire General Administratif, des son entree en fonctions, s'est penche particulierement sur l'oeuvre entreprise par ce Comite eta

I

fait un rapport circonstancie a ce propos au Conseil des l1inistres.

11, La lutte que menmtsur tousles plans l 10rganisation de l 1Unite Africaine, ainsi que les Etats membres, c?ntre la politique d1apartheid du Gouvernement Sud-africain trouve un echo de plus_en plus vaste dans la communaute internationals. Certes, le Gouvernement raciste de Pretoria persiste a ignorer les appels a l'humanisme et a la justice qui lui proviennent de tous les coins du monde et de toutes les sphe- res de l'opinion internationale.

12. Bien mieux, il accentue ses plans de guerre, non seulement par l'achat d1armes et de munitions conventionnelles, mais aussi par la recherche et la fabrication d'armes nucleaires, de gaz asphyxiants et d'autres produits de guerre bacteriologique pour lesquels il a vote un budget d1un volume sans precedent.

13. Les pressions des Etats membres de l'O.U.A. ant dejaamene certaines

·puissances a appliquer un embargo, 1-imi te certes, mais cependant symptomatique, sur la vente d'armes a l 1Afrique du Sud. Il importe de continuer avec encore plus de vigueur notre campagne pour l'appli- cation de sanctions efficaces contre 11Afrique du Sud, tant que la politique d1apartheid ne sera pas totalement abandonnee,

14, Le Bureau des Sanctions, cree au s·ein de notre Secretariat 1 qui a ete institue conformement a la decision des Chefs d'Etat et de

Gouvernement au cours de sa premiere' session, est deja a pied d'oeuvre et se charge d1aider les Etats membres a organiser et a assurer les sanctions centre l'Afrique du Sud par l'application de toutes les

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resolutions prises

a

cet egarcl, Il convient cepend01nt 'I pour le bon fonctionnement de ce Bureau, que les Etats taembren :!_missent transmet- tre toutes informations de nature

a

renforcer la politique de boycott que tous nos Gouvernements se sont engages

a

appliquer jusqu1

a

la

victoire .-

Par ailleurs' le Gouvernement de Pretori.e. continue

a

s I opposer

a

la volonte des peuples africains et

a

violer les dispositions de la Charte de 11 Organisation des Nations Unies ell usurpant le terri to ire international du Sud-Ouest africain et, en etendant

a

ce territoire, sa politique execrable d1~~~2i~ Hais la solidarite africaine et nos actions diplomatiques et juridiques tendent

a

i,soler de plus en plus les tenants du racisme en Afrique du Sud.

La situation en Rhodesi.e du Sud s 1 est egalement agg1·avee depuis la derniere Conference des Chefs d 1 E·ca t et de Gouve:cnement·, Halgre des avertissements multiples et, en particulier, celui clu Gouverne- ment britannique, H, Ian ,Smith a confirme sa menace de proclamation unilaterale d I independance de la Rhodesie, Pour pal·venir

a

ses fins' M. Ian Smith a convoque une reunion groupa11t quelques Chefs coutumiers

pendance sur la base de la constitution actuelle. La reaction

a

cet- te tentative de mettre l 1Afrique et l 1opinion internationale de'!ant le fait accompli a ete rapi.de et ferrr.e, Conformement

a

la resolution des Chefs d'Etat et de Gouvernement, nous avons saisi aussitot les Ministres des Affaires Etrangeres de l'Algerie et du Senegal pour leur demander d 1 envisager une r&uni. on .sped .. ~.le du Conseil cle Secttri te des Nations Unies. M. Ian Smith se trouve actuelJ..£tilent dans nne

impasse, mais notre Yigilance doit ciemeurer scutenue pour eviter que la Rhodesie du Sud e.evj.enne une seconde Afrique du Sud.

I •, •

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17. En depit des promesses faites par le Royaume-Uni d'accorder rapidement l'independance

a

ses trois protectorats d'Afrique du Sud, toutes sortes de delais et de complications constitutionnelles sont creees pour retarder le processus de decolonisation de ces territoires.

Cette attitude de la Grande-Bretagne est

a

l'origine du mecontentement et des critiques exprimes non seulement par les representants authen-

'

tiques des populations de ces pays, mais aussi par les Etats africains et le Comite special des Nations Unies sur la decolonisation.

18. Le Portugal, quant

a

lui, continue avec le meme aveuglement

a

mener sa guerre de reconquete coloniale, en Guinee dite portugaise, au Hozambique et dans les autres territoires qu'il domine et opprime en Afrique.

19.. Le declenchement de la lutte de liberation au Mozambique a oblige les forces portugaises

a

perdre beaucoup de terrain, aussi bien au Mozambique qu'ailleurs. Loin d~evaluer la situation selon ses donnees actuelles et de tenir compte des resolutions des Nations Unies et de 110,U,A., .le Portugal fait regner la terreur en esperant ainsi mettre fin aux mouvements d'emancipation soutenus par les populations entieres.

Des nouvelles provenant du Tanzania revelent que des milliers et des

'

milliers de Hozambicains cherchent refuge dans les territoires voisins.

20, Cette de~erioration de la situation dans les territoires sous domination portugaise et les consequences qui en resultent,en particu- lier dans le domaine des refugies, doivent retenir toute l'attention de ce Conseil, Il faudrait, outre des actions diplomatiques, penser

a

creer les infrastructures necessaires pour apporter une aide substan- tielle

a

tous ces patriotes africains qui souffrent de cette situation dramatique.

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21. Conformement aux .dispositions de la resolution adoptee

a

cet effet par la Conference des Chefs d'Etat et de Gouvernement, une Commission des Refugies etudie specialement le probleme des refugies dans toute !'Afrique et a fait

a

ce Conseil un rapport sur les enque- tes approfondies menees dans les zones et les camps de refugies de 110uganda, du Tanzania et du Burundi, ou se trouvent environ 1001000 refugies provenant du Hozambique, du Rwanda, du Congo et du,Soudan.

22. Cependant, 11evenement politique le plus marquant qui a occupe notre Organisation est celui qui concerne le probleme congolais.

Reuni en sa troisieme session extraordinaire, du 5 au 10 Septembre 1964, pour examiner ce probleme, le Conseil des Hinistres devait

adopter une importante resolution qui, non seulement posait les condi- tions propres

a

facilier une solution africaine mais aussi designait une Commission ad 'hoc, dont le mandat etait d'aider

a

la r&concilia- tion nationale au Congo et

a

!'harmonisation des relations entre la Republique Democratique du Congo et ses voisins, notamment le Royaume du Burundi et la Republique du Congo Brazz~ville.

23. Les activites de cette Commission, que preside Son Excellence

~omo Kenyatta, President.de la Republique du Kenya, sont consignees dans ses differents rapports soumis

a

votre examen. Au lendemain de

!'intervention americano-belge

a

Stanleyville, la Commission ad hoc a recommande la convocation d'une Conference des.Chefs d'Etat et de Gouvernement, pr&cedee diune session du Conseil des Hinistres. Cepen-

dant,

a

la suite de diverses consultations, seul un Conseil des Ninis- I

tres devait tenir sa quatrieme session extraordinaire

a

New York, du 16 au 21 Decembre 1964.

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24. Apres analyse du rapport de la Commission ad hoc, le Conseil des Ministres devait adopter la Resolution ECH/Res.4, par laquelle il reconduisait le mandat de la Commission ad hoc et exprimait sa gratitude et son appreciation

a

Son Excellence Jomo Kenyatta, Presi- dent de la Commission, pour ses efforts en vue d 1 11ne rec·oncilia tion nationale au Congo et de l'amelioration des relations entre ce pays et ses voisins.

25. Le probleme congolais a egalement fait l'objet d'un debat au sein du Conseil de Securite qui, par sa resolution finale, adoptee le 30 Decembre 1964, encourageait l'O.U.A. a poursuivre ses efforts en vue de trouver une solution ace problema. Par cette resolution, l'Orga- nisation des Nations Unies reconnaissait ainsi explicitement a notre Organisation le droit et le privilege, en tant qu'organisation r&giona- le, d'assurer la paix et la securite en Afrique. C'est une consecra- tion qu1il convient de noter comme un grand succes politique au credit de l'O.U.A.

26. Forte des decisions de la quatricme session extraordinaire du Conseil des Hinistres et de la reunion du Conseil de Securite, la Com- mission ~ hoc devait se reunir a nouveau

a

Nairobi le 29 Janvier 1965, pour designer une sous-Commission chargee de se rendre

a

Leopoldville,

a

Bujumbura et

a

Brazzaville. Elle decidait aussi de tenir d'autres reunions avant la presente session du Conseil des Ministres, auquel

elle doit faire un rapport general.

27. Le probleme congolais a ete, pour l 10rganisation, une epreuve importante et un grand handicap

a

une etape si delicate de son exis- tence. Certes ce probleme a suscite bien des amertumes, quelques contradictions et des tiraillements au sein de la famille africaine.

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29.

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P<.<ge

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L'influence etrangere a juge le moment proprice pour redoubler d'activite et d'intrigues. Les interets de tous bords, qui ont vu leurs chances diminuer avec la creation de l 10rganisation de l 1Unite Africaine, ont reapparu de nouveau sur la scene et tout a ete fait, et continue d 1 etre fait pour mettre

a

dure ep1·euve notre Organisation •.

Notre consolation resulte de notre certitude que, quelque vives que soient les discussions, quelque violentes que'§oient les diatribes, quelque contradictoires que soient les opinions, il n'en demeure pas mains qu'une fois reunis entre eux, au sein de ce Conseil1 ou de la prochaine conference des Chefs d'Etat et de _Gouvernement, les Africains sauront, no us en sommes convaincus, trouv.er 11 accord necessaire et fraternel grace auquel nous pourrons mettre fin aux coups de boutoir que nos ennemis essaient de porter

a

notre Organisation,

Hais, si preoccupante que soit la question congolaise, elle ne devrait point masquer les resultats heureux, et dont nous pouvons etre fiers. Car ce n'est pas la premiere fois que nous avons ete confrontes

a

des problemes graves, ou des freres africains se trou-I

vaient opposes jusque sur le champ de bataille. Tous les autres differends frontalier~, qui ont envenime !eo relations entre pays

voisins membres de notre Organisation, ont trouve jusqu' ici une s.olu- ~

tion digne de notre tradition et de l 1esprit qui anime notre Charte.

de

Pour ne parler que/l'un de ces premiers differends, celui qui a

oppose l'Al~erie au Naroc, il semble connaitre, dans

te

cadre de nos resolutions, un aboutissement qui a au mains le merite d'avoir ramene la paix dans cette partie du continent africain.

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La Commission ad hoc sur le differend algero-ll)arocain,

a

laquelle votre Conseil a reaffirms sa confiance et a demands de poursuivre sa tache avec toute la perseverance necessaire, a tenu plusieurs reunions, dent la derniere remonte au 16 fevrier courant.

Compte tenu des opinions qui se sent fait jour, la Commission qui n'a pas ete en mesure de formuler de'recommandation definitive destinee

a

etre soumise en dernier ressort

a

votre Conseil, elabore

a

votre intention un rapport interimaire sur ses activites.

Le S·ecretaire General Administratif de l'Organisation de l 1Unite Africaine a pu 'constater avec satisfaction, non seulement

a

110.N.U.

ou le dynamisme et la haute conscience des Representants africains meritent une mention particuliere, mais egalement dans la grande famille des pays non-alignes, l'audience speciale qui est accordee

a

l'O.U.A. Lors de la Conference des Chefs d'Etat et de Gouvernement des pays non-alignes, reunie au Caire ·du 5 au 10 Octobre 1964, la plupart des pays africains se sent fait representer par leur Chef d'Etat ou de hauts dignitaires.

Nous avons ainsi fait la preuve de notre adhesion sincere et totale au principe de non-alignement, affirms dans l'Article III de notre Charte. Nous avons pu constater aussi que les differentes

solutions adoptees par les instances superieures de notre Organisation, et que nous avons pris soin de distribuer

a

cette Conference, ont, en definitive, inspire les decisions finales des Chefs d'Etat et de Gou- vernement des pays non-alignes. Une resolution speciale a ete adoptee

'

par la Conference pour saluer la creation de 110.U.A. comme une grande contribution

a

la paix et a manifests le desir de coordonner les efforts de ses membres avec les notres en vue de sauvegarder nos interets

communs dans le developpement economique, culturel et social, grace

a

la cooperation internationale.

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CH/~8/Rr-v. 1

l'age .1.1

II. ACTIVITES DANS LE D011AINE ECONOM!.9!JE ET S_Qs:I~

L'appreciation des progres realises dans ce domaine et la

presentation des problemes generaux, doivent ici tenir compte autant des realisations de l'Organisation ~ travers ses Commissions speciali- sees et son Secretariat General administratif que des efforts entre- pris au niveau de chaque Gouvernement membre ou de chaque groupement regional pour r~aliser le programme,defini par les Chefs d'Etat et de Gouvernement. Ce programme,qui tend ala coordination et a l'harmoni- sation de l'economie et de la vie sociale africaines, n'a ete que precise lors de la premiere session de la Commission economique et sociale a Niamey, en decembre 1963. C•est reellement depuis la troi- sicme session du Conseil des Hinistres qu'apparaissent des impulsions nouvelles qui tendent a definir les etapes generales des operations qu'implique le programme arrete et a imprimer aux decisions des Etats membres une ligne qui les integre, a court ou a moyen terme, a l'en- semble qu'il s 1agit de construire.

Dans leurs politiques nationales de developpement1 les Etats africains ont cherche a se regrouper, a creer des institutions commu- nes en se conformant a la definition des groupements regionaux arre- tes dans la resolution .Cl·l/Res.l3 (I) de la premiere session du

Conseil des Ministres de l'O.U.A. Les ensembles regionaux qui se sont ainsi constitues ou restructures depuis lors, comme certains rappro- ch'ements bilateraux, se sont conformes a 1' esprit de la Charte et ont · ' repondu aux criteres des realites geographiques, des donnees economi- ques1 sociales et culturelles communes aux Etats, Pinsi qu'a ceux de la coordination des activites economiques, sociales et culturelles spccifiques aux Etats interesses. Dans _cet esprit, 110rganisation des services cqmmuns de 11art africain (Ougs.nda, Kenya, Tanzania) a

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repense sa politique de developpement coordonne et l'"Union Douaniere Equatoriale Cameroun" a jete les bases d'un marche commun regional.

Le meme esprit; a anime les Etats qui, a Honrovia, ont recherche la creation d'une union douaniere et cet esprit se trouve a la base des demarches en vue d1aboutir au Harche Commun du Haghreb. Peut-etre

I

faudrait-il, plus que 11esprit, une decision, des actes qui integrent reellement ces mouvements divers dan",; le cadre de !'Organisation de l'Unite Africaine. Le point 3 de l'Article II du Regiement interieur du Secretariat general prevoit "communication au Secretariat general administratif des instruments de ratification des accords passes entre les Etats membres de !'Organisation" et crce ainsi la possibilite d1une coordination de ces mouvements, coordination sans laquelle le developpement africain risque de se cristalliser dans le cadre regie- nal et '' par la me me' de conduire a la ballcanisa tion.

Les differentes Commissions specialisees qui couvrent les domai- nes economiques et sociaux ont suggere une serie de mesures, recomman- de certaines creations qui, si elles sont prises en consideration, devraient bien vite aboutir a !'integration souhaitce dans le domaine

,

economique et social.

La Commission economique et sociale, lors de sa deuxieme session a ainsi suggere l'etablissement du Comite ad hoc de 14 membres, charge de coordonner les positions africaines auteur de !'application des

/

recommandations de la Conference de Geneve sur le Commerce et le Developpement. L'idee qui est ala base de cette suggestion, c'est, pour les Etats africains de conserver les resultats, si minces scient- ils, acquis par la Conference de Geneve et de les preserver centre les interets des pays evolues qui tiennent

a

garder le statu quo dans le domaine du commerce international. Ailleurs, pour marquer son

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souci d'en arriver tres vite a une integration economique africaine, la Commission a demande au Secretaire Geniirai de mett,re sur pied un groupe d1experts qui etudiera toutes les mesures tendant a 11etablisse- ment, a 11echelon national ou regional et continental de marches com- muns, de zones de libre echange, d1unions douanieres et d'unions de paiements. Le point marquant dans le mandat de cette Commission, 'c'est que, depassant le cadre des etudes qui, normalement, doivent

arreter les precautions a prendre pour.garantir le succes, ce Comite d'experts a deja re~u mandat d'etudier la liste des produits qui pour- raient immediatement etre l 1objet de libre echange entre les pays membres de l'O,U,A., jetant ainsi les premieres fondations concretes d'un march& commun continental.

Du reste, le programme de priorites1 adopte par la Commission pour une periode de trois annees, comporte une serie de mesures concretes du meme genre dont 11application devrait hater l'integration economique africaine ainsi que la cooperation et 11harmonisation dans le do~aine

des questions sociales.

S1agissant de cel.J.es-ci, la deuxieme session de la Commission economique et sociale, et, partant de l'etude soumise par le Secreta- riat gene~al sur la creation d1une organisation syndicale africaine, a demande au Secr&taire General de prendre les dispositions necessaires

en vue de la convocation d'un seminaire de toutes les organisations syndicales africaines; sous les auspices de 110.U.A. Convaincue que les divisions dangereuses qui existent dans le monde du travail sont dues exclusivement au problema de 11affiliation aux organisations syn-.

dicales non africain<:s 1 la Commission en tend offrir aux syndicat's un forum ou ils pourraient arreter ensemble une approche commune de l',uni te

'

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et de l'independance du syndicalisme africain, en tenant compte des principes de la Charte de l 10,U,A, et, en particulier1 du principe du non-alignement. Dans le meme ordre d1idees1 le Secretariat a ete \ invite

a

convoquer une conference en· vue de l'unification des mouve- ments africains de jeunesse. Dans tous les cas, la Commission a tenu

a

marquer son desir d'elargir les bases de 110rganisation en y asso- ciant le potentiel important que representent les organisations syndicales et de jeunesse.,

Enfin, une serie d'etudes a ete confiee au Secretariat dans le but de prcciser et de hater la cooperation entre les Etats africains dans le domaine social, dans ceux de la formation professionnelle, de l'echange et de 11harmonisation des legislations sociales, toutes choses qui pourraient trouver un champ d'operations dans le cadre du Bureau africain du Travail, demande par la premiere session.

'

Qua:nt aux problemes des Transports et des Communications, ils sont etudies desormais dans le cadre d1une.Commission~pecialisee creee

a

cet effet par la premiere session de la Conference des Chefs d'Etat et de Gouvernement. Les premieres assises de cette Commission ont eu essentiellement

a

se pencher sur des questions qui touchent plus aux structures de !'Organisation qu'aux domaines specifiques de la Commission. Cependant, la Commission a confie un certain nombre d'etudes au Secretaire General, dont les conclusions devr~ient lui permettre, lors de sa prochaine session de prendre des mesures decisi- ves qui debouchent sur !'harmonisation des efforts africains dans ces

'

domaines vitaux: unification des tarifs douaniers, creation d'un cen- tre de compensation, execution des Plans de Dakar et de Rome, coop&- ration dans les domaines de la formation des cadres, utilisation des satellites artificiels, intallation d'un cable coaxial sous-marin, etc •• ,

,

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4l.

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· CN/38/Rev ,l Page 15

etudes que le Secretariat General est charge d'entreprendre aYec l'assistance de la C.E.A.

Enfin, la Commission economique et sociale et la Commission des Transports et des Communications ont tenu a prcciser le cadre de leur cooperation avec les Organisations internationales interessees aux domaines techniques qui sont les leurs. C1est la une prise de cons- cience de l'importance pour la realisation des objectifs de ces sec- teurs techniques, d1une cooperation de plus en plus etroite avec diver- ses organisations qui peuvent canaliser et mettre au service de

l 1 Afrique l 1 assistanc-e mul tinationale (experts 1 etudes, financement) que l 10.U.A. ne peut, dans l'immediat1 se procurer toute seule. Les suggestions qui sont faites en ce domaine tendent toutes a assurer aux Etats africains une representation plus equitable, done plus efficace, dans les organisations et a situer, surtout, en ce qui con- cerne la C.E.A., le role respectif de l'O.U.A. et des institutions specialisees des Nations Unies.

Il y aurait lieu, dans une analyse complete des questions sociales, de reserver une part aux activite~ de la· Commission de la Sante, de l'Hygieme et de la Nutrition. Halheureusement, n1ayant pas pu, a deux reprises ~~teindre le quorum statutaire des deux tiers, cette Commission n'a pas pu tenir sa deuxieme session. Cependant, restent acquises les etudes effectuees par le Secretariat General en vue de l'harmonisation des reglementations des pays africains dans le domaine de la legisla- tion sanitaire, dans l'etablissement des statuts, dans la terminologie et dans la formation du personnel medical et des activites de sante publique. Les bureaux necessaires, recommandcs par la Commission a sa premiere session, et dont l'installation sera possible apres l'adoption du premier budget de l 10rganisation, pourront poursuivre et perfection-

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'

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ner ces etudes afin de mettre a la disposition de la prochaine

session de la Commission des elements qui lui permettront de prendre des mesures d8cisives.

III. ACTIVITES DANS LE DOKUNE DE L 1 EDUCATION, DE LA CULTURE, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE LA TECHNIQUE, 43. L'evolution de la cooperation africaine dans ces domaines res-

sort essentiellement de 11etude des travaux de deux Commissions: la Commission de l'Education et de la Culture et la Commission scienti- fique, technique et de Recherche. Cependant, comme c'est le cas pour toutes les autres Commissions specialisees, les progres realises dependent des travaux preliminaires accomplis par le Secretariat General. Malgre les difficultes financieres1 le Secretariat General, partant des resolutions des premieres sessions des deux Commissions, a entrepris une serie d1etudes qui ont guide les assises des deuxie- mes sessions. Il y ala aussi, une evolution certaine vers l'etablis- sement· d'institutions communes qui integreront a court ou a moyen terme les infrastructures et les efforts africains dans ces secteurs vitaux.

44. La Commission de l 1Education et de la Culture, lors de sa premiere session avnit adopte le "Plan d'Addis-Abeba111 etabli par l'UNESCO, en vue de hater les progres neoessaires en Afrique dans le domaine de l 1Education. En meme temps qu1elle chargeait le Secretai- re General de suivre l'application equitable de ce plan, la Commis- sion lui demandait d'etudier, en accord avec l'Union des Agences africaines d1information1 creee a Tunis en Avril 1963, les problemes de l'etablissement d'une agence interafricaine d1information.

A~leurs, le Secretariat general avait regu mandat de nommer un Comite d 1 experts en vue de preparer l~s bases d 1 un-· Insti tut d' etudes

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- africaines. Enfin, compte tenu de 11oeuvre acdomplie par l 1UNESCO en Afrique, le Secretariat general etait .charge de preparer un projet d1accord de cooperation entre l 10.U.A, et 11UNESCO.

45.

Les etudes entreprises par le Secretariat General et qui

representaient les documents de travail soumis a la deuxieme session de la Commission a Lagos en Janvier 1965, recouvrent done un domaine complexe d 1 acti vi tes et on permis a la Commi'i;sion d 1 arri'iter une

serie de mesures qui, une fois adoptees par le Conseil, permettraient rapidement le renforcement de la cooperation africaine et l 1integra-

tion des efforts de tous dans le domaine de l 1Education et de la Culture. Citons, dans cet ordre d1idees, la mise en place d1un Comite d1experts charge d1etudier les problemes et de proposer des soiutions pour la formation des maitres, 11amelioration de leur statut et 11adaptation de l 1education aux besoins du milieu environ- nant et aux aspirations de l 1Unite africaine, etc ••

46, Depassant le domaine des etudes, il est recommande des creations

concret~s dont les aspects, voire les statuts sont deja prevus par la Commission. Tel est le cas des deux centres linguistiques prevus pour 11enseignement rapide des langues franqaise et anglaise1 du Journal de l 10.U,A. sur les activites culturelles et a:rtistiques africaines, qui offrirait une tribune aux ecrivains et artistes, afin que leurs 'activites s'integrent

a

11action gemera:Ve de l 10UA.

47.

Un projet de statut d1une Agence africaine d1Information existe maintenant qui doit permettre bient6t aux Etats africains de contr6- ler l'echange de leurs informations et de les soustraire aux influen- ces nefastes de certaines puissances etrangeres.

(18)

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48, L'oeuvre culturelle de cette seconde session a porte essentielle- ment sur les mesures

a

prendre en vue de promouvoir une renaissance des cultures africaines pour asseoir 11unite et l'independance afri- caines sur des bases culturelles authentiques. Le Secretariat general a mandat d'encourager tous lea efforts africains tendant au developpe- ment du patrimoine culturel africain (litterature1 choregraphie1

peinture, expositions d'arts et d'artisanat africains, festivals et Jeux africains). La Commission tenant compte de 11importance et de la diversite d'un tel mandat1 a cru devoir recommander l'etablissement d'un conseil consultatif de 11Education et de la Culture qui aiderait l'executif de l'Organisation dans la poursuite des objectifs ainsi definis.

49.

Il est vrai que les problemes de structures ferment le fonds des travaux de la Commission scientifique, technique et de la Recherche.

Le fait est que,

a

peine cette Commission etablie par la Cha~te de l 10UA1 s 1est pose le probleme de l'integration de la CCTA

a

110UA.

Hais cette integration, si· elle allait de soi, posait des problemes de structures qui," plus que les elements scientifiques et techniques, ont retenu l'attention des Etats membres durant la deuxieme session.

Il y avait d1abord 11extension du programme de la CCTA aux pays africains qui n'en faisaient pas partie, essentiellement les pays

d1Afrique du Nord. Ensuite, se posait la question de la restructura- tion du programme etabli par la CCTA. Enfin, devait etre examine le probleme du siege de cette organisation precedemment situe

a

Lagos

et dont certains bureaux se trouvaient eparpilles non seulement en Afrique, mais dans certaines capitales europeennes. '

'

(19)

'

·-

50.

51.

CN/38/Rev.l Page 19.

L'etablissement d'un programme et d'un bilan de la Commission scientifique1 technique et de la Recherche, conformement

a

la Charte1

devrait s 1arreter

a

l'evocation de l 1oeuvre du Comit& des programmes.

Les autres resolutions de la Commission, lors de sa deuxieme session, relevent plus des structures de l'Organisation elle-meme, ce qui, au terme de l'Article VIII de la Charte de l 10UA1 est de la competence de la Conference des Chefs d'Etat et de Gouvernement. Disons, toute- fois, puisque cela a fait l'objet de resolutions de la part de la

'

Commission, qu'lle a eu

a

se pencher sur le probleme des organismes executifs et du siege de la Commission. Dans cette optique, une resolu- tion recommande que "Lagos, siege de la CCTA1 soit le siege de la

Commission scientifique, technique et de la Recherche", en meme temps que d'autres resolutions preconisant l'etablissement et l'organisa- tion d'un Secretariat "qui sera supervise par le Secretariat General de 1'0UA111 tout en etant le principal 11organe adll)inistratif de la Commission".

Citons enfin, pour memoire, la proposition d1un Conseil scienti- fique de l'Afrique, ou chaque Etat membre serait represent& par un savant, ,et dont les fonctions seraient d 'assister en permanence la Commission dans ses travaux, ainsi que d'un Comite executif d'au mains 10 membres, qui serait "responsable de l 1administration, du programme et du budget de la Commission". Tout ce qui precede les arrangements provisoires que suggere la Commission afin de maintenir le niveau de travail de l'ancienne CCTA, en attendant ;on integration complete

a

l'OUA, pose des problemes qui ont des incidences si serieuses sur nos structures fondamentales qu'elles meritent un examen tres atten- tif de la part du Conseil.

(20)

..

52.

IV. ACTIVITES DANS LE DOHAINE DE LA DEFENSE

CH/38/Rev.l Page 20

La Commission de la Defense a tenu"sa deuxieme session a ' Freetovm (Sierra Leone) du 2 au 4 Fevrier 1965 et a jete les bases de la cooperation africaine en matiere de defense.

La recommandation faite de creer une Organisation africaine ~e

Defense a deja ete saluee par tous les milieux africains et inter- nationaux comme une recommandation historique. En effet; grace a cette organisation africaine de Defense, envisagee surtout pour maintenir la paix et la securite dans notre continent, nous dispose- rons d'un instrument capable de nous aider a appliquer les decisions des instances supremes de notre Organisation.

La Commission de la Defense a aussi recommande la cooperation totale dans le domaine de la formation des cadres. mili taires et a demands au Secretariat General d'etudier la possibilite et l'opportunite de la creation d'une Academie militaire commune.

La Commission a egalement recommande l'echange systematique des expe- riences acquises par chacune de nos forces armees, l'organisation de seminaires, de visites et de manoeuvres inter-africaines.

Il est aussi suggere l'inscription au programme des Ecoles militaires africaines de sujets propres a promouvoir l 1Unite Africaine. Toutes ces recommandations seront examinees par votre Conseil dans l'esprit de notre Charte et de nos aspirations et constitueront une contribu- tion appreciable

a

la cooperation inter-africaine. Cette cooperation nous permettra, en effet, de de~ouer toutes les manoeuvres et les intrigues qui tendent

a

semer la division et la guerre dans notre continent, qui souhaiterait si vivement trouver une atmosphere de paix, condition absolue de son developpement.

(21)

CH/38/Rev.l Page 21 V. ACTIVITES DANS LE DO!C.AINE DE LA PREPARATION DES

STRUCTURES DU SECRETARIAT

53. Un des sujets qui ont exige le plus d1efforts de notre Secreta- riat est, incontestablement, celui de la preparation des documents de base que constituent le projet de statut du personnel, celui de la reglementation financiers et enfin, le premier projet de budget ordinaire de notre Organisation.

' Le projet de statut du personnel jette les bases d1une politique de

rec~utement rationnel et de rentabilite maximum du personnel du Secretariat. L'objectif recherche est essentiellement l'efficacite et la qualite, ce qui exclut tout recrutement de personnel plethori- que. Le critere retenu est celui de la competence car,

a

ce stade de notre developperuent, ce qui importe le plus, ce sont les qualites d'experience, d1efficacite et de devouement. Pour pouvoir attirer ces cadres de valeur, il va sans dire qu1il est indispensable de leur offrir des conditions particulieres de service, conformement aux conclusions de la premiere session du Conseil qui proclamait en Aout 1963,

a

Dakar, que 11sans pour autant perdre de vue les moyens financiers de nos Etats, une remuneration equitable et digne des fonctionnaires internationaux devra @tre attribuee au personnel de cet organe essentiel de l'OUA qu'est le Secretariat General".

Cependant, et en depit de tout, les chiffres que nous avons proposes en matiere de remuneration et d'indemnites, demeurent nettement infe- rieurs

a

ceux que dispensent les organisations internationales et, plus particulierement, les Nations Unies et leurs institutions spe- cialisCes.

La r~glementation financiers, quant

a

elle, s'in~pire des disposi- tions, sans doute simp,lifiees, en vigueur dans les institutions inter- nationales, mais qui permettent une gestion et un contrCile rationnels

(22)

'

54.

55.

CM/38/Rev.l Page 22

des fonds mis

a

la disposition du Secretariat General. Finalement, le budget, conformement aux prescriptions de la reglementation en vigueur, couvre des previsions de depenses afferentes, non seulement

a

l'administration centrale du Secretariat general, mais aux diffe- rents organismes de 110UA1 et a ete etabli en fonction des exigences financieres minima pour la bonne marche de 110rganisation.

L1ensemble des trois points evoques ci-dessus et qui constitue 11armature des structures de base et du budget, fait l'objet d'un

'

rapport special soumis

a

l'examen du Conseil1 rapport que le Secreta- riat General commentera en details lors de l'examen substantiel.de ces points importants de l'ordre du jour.

Tels sont brie~ement resumes, les aspects essentiels des activi- tes du Secretar~at General, des Commissions et des Comites ad hoc de notre Organisation. Ces activites ant _ete, pour l'essentiel1 11oeuvre des Secretaires· Generaux Adjoints et dupersonnel du Secretariat provi- scire, personnel auquel nous voudrions ici rendre un hommage public pour 11oeuvre accomplie dans les mois difficiles qui ont suivi la ratification de la Charte. Ce Secretariat Provisoire a travaille dans des conditions

a

la fois difficiles et ingrates et nous avons trap eprouve, nous-fu~mes, difficultes et deboires, pour ne pas remercier tres sincerement devant vous tout ce personnel, ainsi que le Gouver-

,

nement de Sa Majeste Imperiale Haile Selassie ler, pour sa grande contribution au demarrage de tous les rouages de notre Organisation

et tout particulierement de son Secretariat General. En fait, notre Secretariat general actuel, en dehors de cinq personnes elues

a

la tete du Secretariat par la Conference des Chefs d'Etat et de Gouverne- ment, est constitue exclusivement du meme personnel provisoire, qui continue d1assumer avec nous la lourde charge de 11administration, en

(23)

.... •

56.

CN/38/Rev.l Page 23

attendant le recrutement d'un personnel en provenance, nous l'esperons, de tousles Etats independants d'Afrique.

Par ailleurs, il convient de signaler que ces activites n1ont ete menees a bonne fin qu1aux prix de sacrifices souvent exception- nels de la part du personnel en nombre tres restreint du Secretariat, qui a eu a preparer dans des delais quelquefois tres courts, les multiples travaux de documentation et de programmation destines a faciliter la tache des nombreuses conferences qui se sent tenues depuis notre entree en fonctions en Septembre dernier. Pour donner une idee plus precise de l'immensite des taches qu'il a fallu affron- ter, il convient de signaler qu'en moins de six mois, notre Secreta- riat a eu a assurer la.preparation, !'organisation et la bonne mar- che de la deuxieme serie des reunions des cinq Commissions speciali- sees, de deux sessions extraordinaires du'Conseil des Hinistres, de cinq sessions de la Commission ad hoc sur le C~ngo, de deux sessions de la Commission des Refugies, de d~ux sessions de la Commission ad hoc sur le conflit frontalier algero-marocain et de la presente session ordinaire du Conseil des Ninistres, sans compter les nombreu- ses participations a_diverses reunions, rencontres et colloques

d1autres. organismes de l 10UA ou d1institutions travaillant pour le developpement africain. Cette enumeration, par elle-meme, permet d1imaginer facilement les multiples sollicitations dent notre person- nel a ete l'objet et les efforts qui ont du etre consentis par le nombre limite de ces patriotes africain·s qui se devouent au Secre- tariat general au service de !'Afrique.

(24)

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57, Finalement, Monsieur le President, Messieurs les Hinistres, je je me dois de vous dire, encore une fois, rna reconnaissance et mon

humilite devant les responsabilites qui m'ont ete confiees par les Chefs d'Etat et de Gouvernement en me confiant le paste de Secretaire general administratif de notre Organisation et aussi devant la confian- ce et l'appui que votre Conseil nous a toujours prodigues.

En depit des difficultes et des deboires inherents au demarrage de toute entreprise comme la notre, je voudrais exprimer en mon nom

personnel, au nom des Secretaires generaux adjoints et au nom de tout le personnel du Secretariat general, notre foi profonde dans l'avenir de l'OUA et notre volonte· determinee de n'epargner aucun effort, ni aucun sacrifice, d1ordre personnel ou autre, afin que les decisions des Chefs d'Etat et de Gouvernement, vos resolutions et les recomman-

d~tions de nos divers organismes, fassent l'objet, de notre part, d'une application rapide, efficace et loyale tout

a

la fois.

(25)

AFRICAN UNION UNION AFRICAINE

African Union Common Repository http://archives.au.int

Organs Council of Ministers & Executive Council Collection

1965-02

Report of the Administrative Secretary General Part 1 (a synthesis report)

Organization of African Unity

Organization of African Unity

https://archives.au.int/handle/123456789/7372 Downloaded from African Union Common Repository

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