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Chapitre 14 : Géométrie dans R 2

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Academic year: 2022

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Chapitre 14 : Géométrie dans R 2

Table des matières

1 Vecteurs et droites du plan R2 2

1.1 Le planR2 . . . 2

1.2 Opérations sur les vecteurs . . . 2

1.3 Colinéarité . . . 3

1.4 Droites du plan . . . 3

2 Orthogonalité dans le plan R2 4 2.1 Produit scalaire . . . 4

2.2 Droites orthogonales . . . 6

2.3 Norme euclidienne . . . 6

2.4 Cercles . . . 7

2.5 Bases orthonormées . . . 7

2.6 Projection orthogonale . . . 8

(2)

1 Vecteurs et droites du plan R

2

1.1 Le plan R

2

R2 est appelé le plan affine.

Pour représenter les points du plan, on utilise le repère (O,~i,~j) où

Oest l’origine du repère

~i est le vecteur (1,0)

~j est le vecteur (0,1)

SoitM un point deR2. Il existe un unique couple (x, y)∈R2 tel que−−→

OM =x~i+y~j.

(x, y) sont les coordonnées deM dans le repère (0,~i,~j).

Soit~uun vecteur deR2. Il existe un unique pointM tel que−−→

OM =−→u. (x, y) sont les coordonnées de−→u dans le repère (0,~i,~j).

Définition 1.

On appelle repère deR2 tout triplet (Ω,−u1,−→u2) où

• Ω est un point deR2,

• −→u1 et−u2sont deux vecteurs de R2non colinéaires. C’est une base de R2. SoitM un point deR2. Il existe un unique couple (x1, x2)∈R2 tel que−−→

OM =x1u1+x2−→u2. (x1, x2) sont les coordonnées deM dans le repère (Ω,−u1,u2). On noteraM(x1, y1).

Soit−→u un vecteur deR2. Il existe un unique pointM tel que −−→

ΩM =−→u.

(x1, x2) sont les coordonnées de−→u dans le repère (Ω,−→u1,−→u2). On notera −→u = (x1, y1).

SoientA(xA, yA) et B(xB, yB) deux points deR2. On définit le vecteur−−→

ABpar le vecteur−−→

AB= (xBxA, yByA).

Définition 2.

1.2 Opérations sur les vecteurs

Soit (Ω,−→u1,−→u2) un repère deR2.

Soient−→u = (x1, y1) et−→v = (x2, y2) deux vecteurs deR2. Soitλ∈R. 1. On définit le vecteur−−−→

u+v comme l’unique vecteur de coordonnées (x1+x2, y1+y2).

2. On définit le vecteur−→

λ.ucomme l’unique vecteur de coordonnées (λ.x1, λ.y1).

Définition 3.

Soit (Ω,−→u1,−→u2) un repère deR2. Soient A, B etC trois points deR2.

−→AC=−−→ AB+−−→

BC Théorème 1(Relation de Chasles).

(3)

1.3 Colinéarité

Soient~uet~v deux vecteurs deR2. On dit que~uet~v sont colinéaires lorsque

~

v=~0 ou∃λ∈Rtel que~u=λ~v.

Définition 4.

Soit (Ω,−→u1,−→u2) un repère deR2. Soient ~u= (x, y) et~v= (x0, y0) deux vecteurs deR2.

~

uet~v sont colinéaires ⇐⇒ xy0x0y= 0

⇐⇒ det x x0

y y0

= 0 Théorème 2.

Exemple1: Soient~u= (1,2) et~v= (−2, α). Pour quelles valeurs du réelαles deux vecteurs sont-ils colinéaires ?

Soit (Ω,−→u1,−→u2) un repère deR2. Soient ~u= (x, y) et~v= (x0, y0) deux vecteurs deR2. On appelle déterminant de~uet~v dans la base (−→u1,−→u2) le déterminant de la matrice

x x0 y y0

. Définition 5.

1.4 Droites du plan

SoitAun point deR2 et soit−→u un vecteur non nul deR2.

On appelle droite passant parAet de vecteur directeur−→u tous les pointsM deR2tel que

−−→AM et −→u soient colinéaires.

D=n

M ∈R2/∃k∈R, −−→

AM =k.−→uo Définition 6.

Soit (Ω,−→u1,−→u2) un repère deR2.

SoitA(xA, yA) un point deR2 et soit−→u = (α, β) un vecteur non nul deR2. SoitDla droite passant parAet de vecteur directeur−→u.

M(x, y)∈ D ⇔ ∃t∈R,

x=xA+ y=yA+ C’est la représentation paramétrique de la droiteD.

Théorème 3.

Exemple2: SoitR(O,~i,~j) un repère du plan.

Déterminer une représentation paramétrique de la droite passant parA(1,−3) etB(2,1).

(4)

Soit (Ω,−→u1,−→u2) un repère deR2.

SoitA(xA, yA) un point deR2 et soit−→u = (α, β) un vecteur non nul deR2. SoitDla droite passant parAet de vecteur directeur−→u.

M(x, y)∈ D ⇔ β(x−xA)−α(yyA) = 0

βxαy+αyAβxA= 0 On obtient une équation cartésienne de la droiteD.

Théorème 4.

Exemple3: SoitR(O,~i,~j) un repère du plan.

Déterminer une équation cartésienne de la droite passant parA(0,2), et de vecteur directeur~u= (−1,2).

Exemple4: SoitDla droite d’équation cartésiennex+ 2y+ 1 = 0. Déterminer un vecteur directeur deD.

SoientD:ax+by+c= 0 etD0:a0x+b0y+c0 = 0. On dit queDet D0 sont parallèles lorsque leur vecteur directeur sont colinéaires.

−b −b0 a a0

=ab0a0b= 0 Définition 7.

Exemple5: Déterminer une équation catésienne de la droite parallèle àD:x+ 2y+ 1 = 0, passant par (1,0).

L’intersection de deux droites du plan est :

1. Soit une droite. Dans ce cas, on dit que ces deux droites sont confondues.

2. Soit un point. Dans ce cas, on dit que ces deux droites sont sécantes.

3. Soit l’ensemble vide. Dans ce cas, on dit que les deux droites sont parallèles distinctes.

Théorème 5.

Exemple6: Déterminer l’intersection des droitesD: 2x−y+ 1 = 0 et D0:−x+y+ 3 = 0.

2 Orthogonalité dans le plan R

2

Dans toute cette partie, on prend pour repère deR2le triplet (O,−→

i = (1,0),−→

j = (0,1)).

2.1 Produit scalaire

Soient~u= (x, y) et~v= (x0, y0) deux vecteurs deR2. On appelle produit scalaire de~uet~v le réel :

~

u.~v=xx0+yy0. Définition 8.

(5)

Remarque : Cette définition du produit scalaire (avec les coordonnées des vecteurs) est cohérente avec la définition du produit scalaire qui utilise l’angle géométrique des vecteurs :

u .−→v =||−→u|| × ||−→v|| ×cos((−→u ,\→−v)).

Soient~uet~v deux vecteurs deR2. On dit que~uet~v sont orthogonaux lorsque~u.~v= 0.

Définition 9.

Exemple7:

1.~i= (1,0) et~j= (0,1) sont-ils orthogonaux ? 2. (−1,2) et (2,1) sont-ils orthogonaux ?

3. Pour quelle(s) valeur(s) deαréel les vecteurs (1,−1) et (2, α) sont-ils orthogonaux ?

1. Soient ~uet~v deux vecteurs deR2.

(~u+~v)2= (~u+~v).(~u+~v) =~u2+ 2~u.~v+~v2. (~u~v)2= (~u~v).(~u~v) =~u2−2~u.~v+~v2. (~u+~v)(~u~v) =~u2~v2.

2. Soitn∈N. Soient (~u1, . . . , ~un)∈(R2)n.

(~u1+· · ·+~un)2=~u21+· · ·+~u2n+ 2 X

1≤i<j≤n

~ ui.~uj

Théorème 6(Identités remarquables).

Soient~u,~v etw~ trois vecteurs de R2. Soient λet µdeux réels.

1. Le produit scalaire est bilinéaire

(λ~v+µ ~w).~u=λ~v.~u+µ ~w.~u (linéarité par rapport à la première variable)

~

u.(λ~v+µ ~w) =λ~u.~v+µ~u ~w. (linéarité par rapport à la deuxième variable) 2. Le produit scalaire est symétrique.

~u.~v=~v.~u 3. Le produit scalaire est défini.

~

u.~u= 0⇔~u=~0.

4. Le produit scalaire est positif

~ u.~u≥0.

Théorème 7.

Remarque :On résume ces propriétés en disant que le produit scalaire est uneforme bilinéaire symétrique définie positivesurR2.

(6)

2.2 Droites orthogonales

SoitDune droite et~uun vecteur directeur deD.

On appelle vecteur normal à la droiteDtout vecteur orthogonal au vecteur~u.

Définition 10.

Exemple8: Déterminer une équation cartésienne de la droite passant par A(−1,2) et de vecteur normal

n = (1,3).

Soient D et D0 deux droites du plan. On dit que D et D0 sont orthogonales lorsque leur vecteur directeur sont orthogonaux (ou, de manière équivalente, si leur vecteur normal sont orthogonaux).

Définition 11.

Exemple9:D:ax+by+c= 0 etD0 :a0x+b0y+c0= 0 sont orthogonales si, et seulement si :aa0+bb0 = 0.

Exemple10: Déterminer les valeurs du réel λ tel que D : x−2y+ 1 = 0 et D0 : λx+y−1 = 0 soient orthogonales.

2.3 Norme euclidienne

Soit~u= (x, y)∈R2. On appelle norme euclidienne de~ule réel :

||~u||=√

~ u2=p

x2+y2. On dit que le vecteur~uest unitaire lorsque||~u||= 1.

Définition 12.

Exemple11: Déterminer les normes des vecteurs suivants : (3,−4), √

3 2 ,1

2

, (1,4).

Soit~uun vecteur deR2 et soitλ∈R. On a : 1. ||λ~u||=|λ| ||~u||,

2. ||~u|| ≥0,

3. ||~u||= 0⇒~u=~0.

Théorème 8.

Soient~uet~v deux vecteurs deR2. 1. |~u.~v| ≤ ||~u|| × ||~v||.

2. On a égalité si, et seulement si, les vecteurs~uet~v sont colinéaires.

Théorème 9(Inégalité de Cauchy-Schwarz).

(7)

Soient~uet~v deux vecteurs deR2. 1. ||~u+~v|| ≤ ||~u||+||~v||, 2.

||~u|| − ||~v||

≤ ||~u~v||.

Théorème 10(Inégalité triangulaire).

Soient~uet~v deux vecteurs deR2.

~

uet~v sont orthogonaux si, et seulement si,||~u+~v||2=||~u||2+||~v||2. Théorème 11(Théorème de Pythagore).

Exemple12: Tracer un triangleABC, isocèle enA, tel queAB=AC= 5cmet BC= 7cm.

Ce triangle est-il rectangle isocèle ?

2.4 Cercles

SoitAun point deR2. SoitR∈R+.

On appelle cercle de centreAet de rayonRl’ensemble des points dont la distance à CvautR.

C=n

M ∈R2/||−−→

AM||=Ro Définition 13.

SoitA(xA, yA) un point deR2. SoitR∈R+. SoitC le cercle de centreA et de rayonR.

M(x, y)∈ C ⇔ ||−−→

AM||2=R2

⇔ (x−xA)2+ (y−yA)2=R2 On obtient une équation cartésienne du cercleC.

Théorème 12.

2.5 Bases orthonormées

• On appelle base deR2une famille de deux vecteurs deR2 non colinéaires.

• On parle de base orthogonale lorsque les vecteurs sont orthogonaux.

• On parle de base orthonormée lorsque les vecteurs sont orthogonaux et unitaires.

~u.~v= 0,

||~u||=||~v||= 1.

Définition 14.

Exemple13: Soient~u= √

2 2 ,

√ 2 2

et~v=

√ 2 2 ,

√ 2 2

. Montrer que (O, ~u, ~v) est un repère orthonormé.

(8)

2.6 Projection orthogonale

Soit−→u un vecteur non nul deR2. SoitDune droite de vecteur directeur−→u. SoitM ∈R2.

On appelle projeté orthogonal de M surDl’unique pointH deR2tel que H ∈ D

−−→M H.−→u = 0 Définition 15.

Exemple14: SoitD:x+ 2y−1 = 0 et M(2,1). Déterminer le projeté orthogonal deM surD.

SoitM un point du plan etDune droite du plan. SoitH le projeté orthogonal de M surD.

On appelle distance deM à Dla distanceM H. On la note d(M,D).

Définition 16.

Exemple15: SoitD:

x= 1 + 2t

y=−3 +t , t∈R. SoitA(1,1). Déterminer la distance deAà D.

SoitA,B et Ctrois points deR2. SoitH le projeté orthogonal de Csur la droite (AB).

−−→ AB.−→

AC=

−−→AH .

−−→ AB

Théorème 13.

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