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Exercice2 Considérons deux pointsM(x, y, z)et Q(x0, y0, z0) à trois dimensions

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

.

Université Mohammed V de Rabat Année universitaire : 2019-2020

Faculté des Sciences–Rabat SMP-S4-Électricité 3

Série 1: Électromagnétisme dans le vide

Exercice1

Soitf(x, y, z, t)un champ scalaire et soit−→

A un champ vectoriel, définis dans un espace euclidien muni du repère cartésienR(O,−→ux,−→uy,−→uz).

1. Donner les expressions différentielles, en coordonnées cartésiennes, de

∆f, −−→

gradf, div−→ A , −→

rot−→ A .

2. Établir les relations suivantes

−→rot(−−→

gradf) = −→ 0

−→rot(−→

rot−→

A) = −−→

grad(div−→

A)−∆−→ A . Exercice2

Considérons deux pointsM(x, y, z)et Q(x0, y0, z0) à trois dimensions.

1. Calculer−→

M 1r et−→

Q 1r

, oùr=k−−→

QMk. 2. Conclure.

Exercice3

On considère un repère cartésien R(O,−→ux,−→uy,−→uz), orthonormé. Le plan P défini par x = 0 possède une distribution surfacique de charges, à variation temporelle sinusoïdale de basse fréquence. Sa densité est

σ(t) =σ0cos(wt)

oùσ0 etwsont des quantités physiques constantes.

1. En utilisant les propriétés de symétrie, montrer que la charge électrique portée par le plan P ne produit pas de champ magnétique.

2. Montrer que le champ électrique−→

E créé parPvérifie−→

rot−→ E =−→

0.

(2)

3. Prouver que−→

E peut s’écrire sous la forme

→E =E(x, t)−→ux.

4. Établir l’expression de−→

E pour x >0et pourx <0.

5. Trouver le potentiel scalaire associé,V. On suppose queV(x= 0, t) = 0.

Exercice4

Soit R(O,−→ux,−→uy,−→uz) un repère cartésien orthonormé et direct. Dans ce repère, le plan z = 0 possède un courant électrique surfacique de densité

→js(t) =j0sin(wt)−→uy,

où w et j0 sont des constantes strictement positives. La densité−→

js produit, dans l’espace, un champ magnétique non nul.

1. Montrer que le champ magnétique créé par−→

jspeut s’écrire sous la forme générale suivante

→B =B(z, t)−→ux.

Puis, vérifier la relationB(−z, t) =−B(z, t).

2. Déterminer le champ magnétique pourz >0 et pourz <0.

(3)

Série 1: Corrections des exercices Exercice 1

1. Soitf(x, y, z, t) un champ scalaire et soit−→

A un champ vectoriel.

(a) Le Laplacien def est

∆f =∇~2f = ∂2f

∂x2 +∂2f

∂y2 +∂2f

∂z2 =div(−−→

gradf).

(b) Le gradient def s’écrit

−−→gradf =∇ ·~ f = ∂f

∂x~ux+∂f

∂y~uy+∂f

∂z~uz. (c) La divergence de −→

A est

div ~A=∇ ·~ A~ =

∂x

∂y

∂z

·

 Ax Ay Az

= ∂Ax

∂x +∂Ay

∂y +∂Az

∂z .

(d) Le rotationnel de−→ A est

−→rot ~A=∇∧~ A~ =

∂x

∂y

∂z

 Ax

Ay Az

= ∂Az

∂y −∂Ay

∂z

~ ux+

∂Ax

∂z − ∂Az

∂x

−→uy+ ∂Ay

∂x −∂Ax

∂y

−→uz.

Remarque On pose

−→rot−→

A =Ayz−→ux+Azx−→uy+Axy−→uz

oùAab = ∂A∂ab∂A∂ba, a, b=x, y, z.

2. Identités remarquables (a) En posantfx= ∂f∂x, on a

−→rot(−−→

gradf) = −→

rot(fx−→ux+fy−→uy +fx−→uz)

=

2f

∂y∂z − ∂2f

∂z∂y

−→ux+ ∂2f

∂z∂x− ∂2f

∂x∂z

−→uy+ ∂2f

∂x∂y − ∂2f

∂y∂x −→uz

= −→ 0.

(4)

(b) En rappelant queAab = ∂A∂ab∂A∂ba, a, b=x, y, z, on a

−→rot(−→

rot ~A) = −→

rot(Ayz~ux+Azx~uy+Axy~uz)

=

∂x

∂y

∂z

 Ayz Azx

Axy

 .

Ainsi, on a

−→rot(−→

rot ~A) =

∂Axy

∂y −∂Azx

∂z

~ ux+

∂Ayz

∂z −∂Axy

∂x

~ uy+

∂Azx

∂x −∂Ayz

∂y

~uz.

Un calcul simple donne

−→rot(−→

rot ~A) =

2Ay

∂y∂x −∂2Ax

∂y2

2Ax

∂z2 − ∂2Az

∂x∂y

~ ux

+

2Az

∂x∂y −∂Ay

∂z2

− ∂Ay

∂x2 − ∂Ax

∂x∂y

~ uy

+

2Ax

∂x∂z −∂Az

∂x2

− ∂Az

∂y2 − ∂Ay

∂z∂y

~ uz. On calcule−→

rot(−→

rot ~A) + ∆A2. En effet, on obtient

−→rot(−→

rot ~A) + ∆A2 =

2Ax

∂x2 +

2Ay

∂y∂x +∂2Az

∂z∂x

~ ux+

2Ay

∂y2 +

2Az

∂y∂z +∂2Ax

∂x∂y

~uy

+

2Az

∂z2 +

2Ax

∂x∂z +∂2Ay

∂y∂z

~ uz.

Pour la première composante, on a ∂2Ax

∂x2 +

2Ay

∂y∂x + ∂2Az

∂z∂x

= ∂

∂x ∂Ax

∂x +∂Ay

∂y +∂Az

∂z

.

De la même manière, on trouve

−→rot(−→

rot ~A) + ∆A~ = ∂

∂x ∂Ax

∂x +∂Ay

∂y +∂Az

∂z

~ ux+ ∂

∂y ∂Ax

∂x + ∂Ay

∂y +∂Az

∂z

~uy

+ ∂

∂z ∂Ax

∂x +∂Ay

∂y +∂Az

∂z

~ uz

= −−→

grad(div ~A).

Par conséquent, on arrive à

−→rot(−→

rot ~A) + ∆A~ =−−→

grad(div ~A)

qui donne

−→rot(−→

rot ~A) =−−→

grad(div ~A)−∆A.~

(5)

Exercice 2

Soient M(x, y, z) etQ(x0, y0, z0) deux points à trois dimensions. On suppose que Q est fixe. La distancer=QM est

r=QM =p

(x−x0)2+ (y−y0)2+ (z−z0)2.

1. On calcule

M 1

r

= ∂

∂x 1

r

~ ux+ ∂

∂y 1

r

~ uy+ ∂

∂z 1

r

~ uz.

En effet, on a

∂x 1

r

= − (x−x0)

((x−x0)2+ (y−y0)2+ (z−z0)2)3/2

∂y 1

r

= − (y−y0)

((x−x0)2+ (y−y0)2+ (z−z0)2)3/2

∂y 1

r

= − (z−z0)

((x−x0)2+ (y−y0)2+ (z−z0)2)3/2. On trouve

→∇M 1

r

=−~r r3. Pour le pointQ, on a

→∇Q 1

r

= ∂

∂x0 1

r

~ ux+ ∂

∂y0 1

r

~uy+ ∂

∂z0 1

r

~ uz

→∇Q 1

r

= ~r r3.

1. En définitive, on remarque

→∇Q 1

r

=−−→

M 1

r

.

Exercice 3

1. On considère le plan (x = 0) étant un plan infini portant une distribution de charges (électrique), mais homogène. SoitM un point de l’espaceM(x, y, z).

Plans de symétries

- Le plan(M, ~ux, ~uy) est un plan de symétrie. Alors,B~ est porté par~uz

B~ ·~ux=B~ ·~uy = 0, (B~ ⊥ Ps).

(6)

- Le plan(M, ~ux, ~uz) est aussi un plan de symétrie. En effet, on a B~ ·~ux=B~ ·~uz = 0, (B~ ⊥ Ps).

Par conséquent, on a

B~ ·~ux=B~ ·~uy =B~ ·~uz= 0, (B~ ⊥ Ps).

On déduit que le champ magnétique est nul en tout point de l’espace.

Remarques

- Le plan(M, ~ux, ~uy) est un plan de symétrie de la source (σ). On a E~ // (M, ~ux, ~uy) =Ps

qui donne

E~ ·~uz= 0.

- Le plan(M, ~ux, ~uz) est un plan de symétrie de la source (σ). Par conséquent, on a E~ ·~uy = 0.

On en déduit que

Ey =Ez = 0, Ex 6= 0.

Alors, le champ électrique est porté par~ux

E~ =E(x, t)~ux.

Le plan(~uy, ~uz)est un plan de symétrie du champ électrique E. Alors, on a~ E(−x, t) =−E(x, t).

2. En utilisant l’équation de Maxwell-Faraday, on a

−→rot ~E=−∂ ~B

∂t =~0.

Remarque On aE~ =−−−→

grad(V) et−→

rot ~E =−−→

rot(−−→

gradV) =~0.

(7)

3. Le champ électrique s’écrit comme suit

E~ =Ex(x, y, z, t)~ux+Ey(x, y, z, t)~uy+Ez(x, y, z, t)~uz.

On a déja trouvé la direction de −→

E. Il faut juste déterminer la dépendance spatiale. En effet, le système est invariant par translation suivant

• l’axe(Oy)

• l’axe(Oz).

Alors, on a

∂ ~E

∂y = ∂ ~E

∂z =~0.

Par suite, on écrit

E~ =Ex(x, t)~ux.

4. En utilisant le théorème de Maxwell-Gauss, on a Z Z

S

E~ ·−→

dS= Qint

0 oùS est une surface fermée.

Remarque

S est un cylindre fermé droit d’axe parallèle à (Ox) et de rayon R, et dont une base B1

contient le point M(x, y, z) avecx > 0 et l’autre base B2 contient le point M(−x, y, z). En effet, calculons le flux de−→

E à travers S Z Z

S

E~ ·−→ dS=

Z Z

B1

E~ ·−→ dS+

Z Z

B2

E~ ·−→ dS+ 0

où le flux à travers la surface latérale deS est nul. En effet, on obtient Z Z

S

E~ ·−→ dS =

Z Z

B1

E(x)~ ·−→ dS+

Z Z

B2

E(−x)~ −→ dS

= E(x)πR2−E(−x)πR2= 2E(x)πR2.

La forme intégrale de l’équation de Maswell-Gauss donne la relation suivante 2E(x)πR2= Qint

0 = πR2σ(t) 0 ,

(8)

qui conduit à

E(x) = σ(t) 20

.

Remarque

Sachant queE(−x) =−E(x), on a

E~ = σ0cos(ωt)

20 ~ux, x >0 E~ =−σ0cos(ωt)

20 ~ux x <0.

5. Le potentiel scalaire doit avoir les mêmes propriétés de symétrie. En effet, on a V(~r, t)−→V(x, t).

On calcule

−−→gradV = ∂V(x, t)

∂x ~ux =−−→ E(x).

Pourx >0, on a

∂V

∂x =−σ0 20

cos(ωt).

Pourx <0, on a

∂V

∂x = σ0 20

cos(ωt).

En intégrant par rapport àx, on obtient V(x, t) = −σ0x

20

cos(ωt) +k1, x >0 V(x, t) = σ0x

20

cos(ωt) +k2 x <0.

Les conditions aux limites imposantk1 =k2 = 0donnent la forme générale deV(x, t)qui s’écrit sous la forme suivante

V(x, t) =−|x|

20 cos(ωt).

(9)

Exercice 4

1. On considère le plan z= 0,(xOy). SoitM un point (M(x, y, z)) de l’espace.

On remarque facilement que le plan PS = (M, ~uy, ~uz) est un plan de symétrie. Sachant queB(M)~ est perpendicualire au planPS, on trouve

B~(M) =B(x, y, z)~ux.

Pour detérminer la dépendance spatiale, on va chercher les symétries continues.

Le système est invariant par translation suivant(Ox) et(Oy). Alors, on a

∂−→ B

∂x = ∂−→ B

∂y = 0.

En définitive, on écrit

B(M) =~ B(z, t)~ux.

Le plan (~ux, ~uy) est un plan de symétrie de la source ~js. Mais pour B, c’est un plan~ d’antisymétrie. L’antisymétrie deB~ se traduit par

B(−z, t) =−B(z, t).

2. Pour déterminer B, on va utiliser l’équation de Maxwell-Ampère~ Z

Γ

B(~~ r, t)−→

dl =µ0Iin(t)

oùΓest une courbe fermée considérée comme un carré de coté`parallèle au plan(xOy).

Les sommets de ce carré sont repérés sur l’axe(Oz) parz1 etz2=−z1 (z1<0< z2).

En fixant un choix pour l’orientation de cette courbe, on a Z

Γ

B~−→

d` =h(B(z2, t)−B(z1, t)).

Alors, l’intégrale du champB~ prend la forme suivante Z

Γ

B(r)~ −→

dr= 2hB(z2, t).

On cherche maintenantIint. En effet, on a Iint(t) =

Z

S

~js·−→ dS

(10)

oùS est la surface ouverte délimitée parΓ. On a

Iint(t) = h~js~uy

= js·h

= hj0sin(ωt).

L’équation de Maxwell-Ampère devient

2hB(z2, t) = µ0hj0sin(ωt)

qui donne

B(z2, t) = µ2jS

2 sin(ωt).

En définitive, on a

B(z, t) =





µ0js

2 sin(ωt), z >0

µ02js sin(ωt) z <0.

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