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Indications et réponses

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Texte intégral

(1)

Université de Pau et des pays de l’Adour Année 2016-2017 L, courbes & calcul intégral Feuille d’exercices no 2

I nt« egraleŊ multipleŊ

1Dans les cas suivans, dessiner D, justifier l’existence deI et la calculer.

a) I1 = Z Z

D

xy(x+y) dxdy, D= [0,1]×[0,1]; b) I2 =

Z Z

D

sin(x+y) dxdy,D= 0,π2

× 0,π2

; c) I3 =

Z Z

D

xsinydxdy, D=

(x, y)∈R2: 06x6π et 06y6x ; d) I4 =

Z Z

D

xcos(x+y) dxdy,Dest le domaine triangulaire de sommets (0,0), (π,0) et(π, π).

2Dessiner D =

(x, y) ∈ R2: x > 1, y > 0 et x+ y 6 2 , justifier l’existence de I = R

D dxdy

x(2−y)2, écrire les deux expressions du théorème de Fubini puis calculer I.

3Répondre aux mêmes question qu’en 2 quand I = R

D2xydxdy et D=

(x, y)∈R2: x>0, y >0 et x42 +y2 61 .

4SoientD=

(x, y)∈R2: 3y6x63 et 06y61 etI = Z Z

D

ex2dxdy.

Dessiner D, écrire les deux expressions du théorème de Fubini puis calculer I. Peut-on utiliser les deux expressions du théorème de Fubini ?

5Déterminer I = Z Z

[0,1]2

min(x, y) dxdy et J = Z Z

[0,1]2

max(x, y) dxdy.

6DéterminerI = Z 1

0

Z 1 0

x2−y2

(x2+y2)2 dydxetJ = Z 1

0

Z 1 0

x2−y2

(x2+y2)2dxdy (mettre la fonction à intégrer sous la forme vu0v−uv2 0).

Que peut-on déduire d’un tel résultat ?

7Calculer Z

D

(1 + 2x) dxdydzoùD=

(x, y, z)∈(R+)3: x+2y+3z 66 .

8Déterminer l’aire de D =

(x, y) ∈ R2: 0 6 x 6 1 et x 6 |y| 6 √ x . On pourra faire un dessin puis calculer les aires de D+ =

(x, y) ∈D:y >0 et D =

(x, y)∈D:y60 .

Indications et réponses

1I1 = 13, I2 = 2, I3 = 2 + π42, I4=−2 .

2I = 12(1−ln 2).

3I = 1.

5Séparer R1

0 min(x, y) dy enRx 0 +R1

x

pour trouver I = 13 etJ = 23.

6I = +π4.

7I = 24.

(2)

9On poseD=

(x, y)∈R2: 06y6xetx2+y2 69 . DessinerD puis calculer I =

Z Z

D

xdxdy 1 +p

x2+y2.

10Soient D un disque de centre Ω et S un secteur angulaire d’angle α centré en Ω. Déterminer l’aire deD∩S.

11Étant donnés x, y ∈ R, on note f(x, y) = xye−(x2+y2). Les deux parties de cet exercice sont totalement indépendantes.

a) On poseA =

(x, y)∈R2: x>0 et 16y62 et 4 6x2+y2 69 et I =R

Af. Dessiner A et calculer I.

b) On pose B =

(x, y) ∈ R2: 0 6 x 6 y et 1 6 x2 +y2 6 4 et J =R

Bf. Dessiner B et calculer J.

Examen, juin 2016. Exercice sur 7 point

12On fixe a >0.

a) DéterminerIa = Z Z

Da

dxdy

(x2+y2+ 1)3/2 oùDa=

(x, y)∈R2: x2+y2 6a2 . b) En faisant tendreavers+∞, montrer queJ =

Z Z

R2

dxdy

(x2+y2+ 1)3/2 = 2π Il va sans dire qu’il faut commencer par justifier l’existence de ces intégrales. . .

13Soient R le rectangle de sommets (1,2), (1,5), (3,2), (3,5) dans R2 euclidien et f: R2 → R2 l’application linéaire de matrice −2 11 3

dans la base canonique de R2. Déterminer l’aire de f(R).

14Aire d’une ellipse. Soient a et b des réels strictement positifs. On note E =

(x, y) ∈ R2: xa22 + yb22 6 1 . Déterminer l’aire A(E) de E (on pourra poser x=au ety=bv).

15Soit D =

(x, y) ∈ R2: x > 0,y > 1 et x+y 6 2 . Déterminer I =

Z Z

D

cosx−y x+y

dxdy. On pourra poserx−y=u etx+y =v.

16On note T =

(x, y, z)∈R3: x>0, y >0, z >0 etx+ 2y+ 3z 66 . Dessiner le tétraèdre solide T et déterminer son volume V (T) = R

T dxdydz.

17Volume d’une boule. Soit B =

(x, y, z)∈R3: x2+y2+z2 6R2 oùR >0est un réel fixé. On noteV(B)le volume deB et, pour toutz ∈R, on pose Dz =

(x, y)∈R2: x2+y2 6R2−z2 . a) Montrer que V(B) =

Z +R z=−R

Z

Dz

dxdy

dz puis calculer V(B).

b) Retrouver ce résultat en utilisant les coordonnées sphériques.

2

(3)

18Volume d’un ellipsoïde. On fixe a, b, c ∈ R∗+ et l’on considère l’ensemble E =

(x, y, z)∈R3: xa22 + yb22 + zc22 61 .

Déterminer le volume deE, puis son centre de gravité quand il est muni d’une densité de masse uniforme (ne pas chercher ce dernier trop loin). Pour quelles valeurs de a, b et cle résultat était-il prévisible ?

19Dessiner l’allure et déterminer aire et centre de gravité d’un secteur angulaire de disque homogène de rayon R et de demi-angle au sommet α.

Pour quelles valeurs de α le résultat était-il prévisible ?

20Dessiner l’allure et déterminer le volume et le centre de gravité de l’intersection d’un demi-cône de révolution solide homogène de demi-angle au sommet α avec la boule de rayon R ayant pour centre le sommet du demi-cône. Pour quelles valeurs de α le résultat était-il prévisible ?

21Dessiner l’allure et déterminer le volume et le centre de gravité d’une calotte sphérique C pleine et homogène en fonction du rayonR de la sphère et de la hauteur h de la calotte. Pour quelles valeurs de h le résultat était-il prévisible ? Utiliser les coordonnées cylindriques. C est la portion de boule située entre un point du bord de la boule et un plan rencontrant la boule.

22SoientD=

(x, y, z)∈R3: 16x2+y2+z2 64 etI = Z Z Z

D

dxdydz (x2+y2+z2)3/2. Calculer I en passant en coordonnées sphériques.

23On considère ϕ: R2 → R2 définie par ϕ(u, v) = (u +v, u2 − v) et A =

(u, v) ∈ R2: u > 0, v > 0 et u+v 6 2 . Après avoir vérifié chacune des conditions du théorème de changement de variables, justifier l’existence et calculer I =

Z Z

ϕ(A)

√ 1

1 + 4x+ 4ydxdy.

Coordonnées sphériques

x

y z

θ

M

H φ O

Position deM =ψ(r, θ, φ) =

rcosθsinφ

rsinθsinφ rcosφ

sur la sphère de rayon r=OM.

Le point H, projeté orthogonal de M sur le plan(xOy), a pour coordonnées polaires θH =θ etrH =rsinφ dans ce plan.

On montre quedet Jψ(r, θ, φ)

=r2sinφ.

Indications et réponses

9I = 3

2 4 +√

2 ln 2.

11I = e−4−e2 −9 ln 2,J = e−1−e4 −4ln 2.

15I = sin 12 .

16Un tétraèdre est un cône et a pour

volume 13Aire(base)×hauteur.

21V(C) = π3(3R−h)h2,zG= 34(2R−h)3R−h2.

22I = 4πln 2

23I = 2.

(4)

Université de Pau et des pays de l’Adour Année 2016-2017 L, courbes & calcul intégral Feuille d’exercices no 2

E xerciceŊ non retenuŊ

24Calcul de l’intégrale de Gauss. On note I = Z +∞

−∞

e−x2dx et J =

Z Z

R×R

e−(x2+y2)dxdy.

a) Justifier la convergence deIetJ et donner une relation entre ces deux intégrales.

b) Calculer J.

c) Déduire de ce qui précède que I =√ π.

25Dessiner le domaine D =

(x, y) ∈ R2: 0 6 x 6 a et 0 6 y 6 b et calculer en fonction de a et b l’intégrale I =

Z Z

D

e−(x+y)dxdy.

26Soita∈[1,+∞[. On poseDa=1

a, a

×[0,1]. CalculerIa = Z Z

Da

dxdy x2+y2 (on pourra poser u = 1/x pour la deuxième intégration et calculer Ia+Ia après avoir vérifié l’identité Arctant+ Arctan1t = π2).

27Dessiner D =

(x, y) ∈ R2: x > 0, y > 0 et x+y 6 1 et calculer I =

Z Z

D

xydxdy.

28Déterminer le centre de gravité de l’arc de disque homogène D = (x, y) ∈ R2: x > 0;|y| 6 ax;x2 +y2 6 R2 où a et R sont des réels strictement positifs fixés.

Infaisable ! Même l’aire est particu- lièrement pénible à calculer. . .

29Déterminer le centre de gravité de la calotte plane (munie de la densité de masse uniforme)C =

(x, y)∈R2: x2+y2 6R2 ety >R−h oùh∈R et R >0 sont fixés.

30CalculerI = Z Z

DR

cos(x2+y2) dxdyoùDR =

(x, y)∈R2:x2 +y2 6R et R >0 est fixé (faire un dessin).

31On pose D =

(x, y) ∈ R2: 1 6 x 6 2 et x 6 y 6 2x . Calculer I =

Z Z

D

siny xdxdy

a) en utilisant l’une des expressions que donne le théorème de Fubini ; b) en posant x=u ety=uv.

(5)

32Calculer I = Z Z Z

[0,1]3

f(x, y, z) dxdydz où f(x, y, z) désigne le point intermédiaire parmi x, y etz (par exemple six6z6y, alors f(x, y, z) =z).

33On fixe R > 0 et l’on munit le solide suivant d’une densité de masse uniforme :D=

(x, y, z)∈R3: x2+y2+z2 6R2 et 0 6z6R/2 . Dessiner l’allure deD puis déterminer son volume et les coordonnées de son centre de gravité (on pourra utiliser les coordonnées cylindiques).

34. On fixe h > 0 et R > 0. On considère le domaine D situé entre les plans d’équations z = 0 et z = h et limité par le cône d’équation z2 =

h2

R2(x2+y2)(qu’on nommecône solide tronqué).

Dessiner l’allure de D et, en utilisant les coordonnées sphériques, déter- miner son volume et les coordonnées de son centre de gravité quand il est muni d’une densité de masse homogène.

35Volume d’un cône solide. On munit E = R3 du repère canonique R = (O,~ı, ~, ~k) et du produit scalaire canonique. On fixe h > 0 et l’on note P =Ph le plan d’équation z =h dans R.

Soit Σ ⊂ P une surface possédant une aire. On appelle cône solide de base Σ et de sommet O la réunion C de l’ensemble des droites passant par O et par un point de Σ, c’est-à-dire, l’ensemble formé de O et des points M 6=O tels que la droite (OM) rencontre Σ.

On noteA=A(Σ) l’aire de Σ. Étant donnét ∈R, on noteΣt la section (l’intersection) de C avec le plan d’équationz =t.

a) Faire un dessin (choisir pour Σune surface simple) et montrer que (i) pour tout t∈R, l’aire de Σt estA(Σt) = ht22A;

(ii) le volume du tronc de cône Ch =

(x, y, z) ∈ C: 0 6 z 6 h est V(Ch) = 13Ah.

b) Retrouver ainsi le volume du tétraèdre de l’exercice 16 .

c) On suppose ici que C est un cône solide de révolution, i.e., qu’il est invariant par toute rotation d’axe (Oz). Déterminer la position du centre de gravité G deCh.

36

h Soient a, bdes réels tels que0< a < b. Calculer I = Z Z

D

f où D=

(x, y)∈R2:x >0;y >0;y−x>0;y2−x2 61;a6xy6b etf: (x, y)7→(y2−x2)xy(x2+y2).On pourra utiliser le changement de variables défini par u=xy etv=y2−x2.

(6)

Université de Pau et des pays de l’Adour Année 2016-2017 L, courbes & calcul intégral Feuille d’exercices no 2

S olutionŊ

2

x y

1

1

D

2 x+y= 2

f est rationelle, donc continue sur son ensemble de définition Df = R2 \ {0} ×R∪R× {2}

. Soit (x, y) ∈ D; alors x > 1, donc x 6= 0, et y 6 2−x 62−1 = 1, donc y 6= 2 et par suite (x, y) ∈ Df. Cela montre que D ⊂ Df. Comme D est élémentaire,f est intégrable sur D.

Vu la figure, I =

Z 2 x=1

Z 2−x y=0

dy

x(2−y)2 dx I = Z 1

y=0

Z 2−y x=1

dx x(2−y)2 dy

= Z 2

x=1

1 x

h 1 2−y

i2−x y=0

dx =

Z 1 y=0

1 (2−y)2

lnx2−y x=1dy

= Z 2

1

1 x

1 x − 1

2

dx =

Z 1 y=0

ln(2−y) (2−y)2 dy

7 7 7 7

u= ln(2y)u0= 2−y−1 v0= (2−y)1 2 v= 2−y1

= Z 2

1

1 x2 − 1

2x

dx =hln(2−y) 2−y

i1 0

Z 1 0

−1 (2−y)2 dy

=h

−1 x − 1

2lnxi2 1

=−ln 2

2 +h 1 2−y

i1 0

=−1

2 + 1− ln 2−ln 1

2 =−ln 2

2 + 1− 1 2

= 1

2(1−ln 2) = 1

2(1−ln 2)

On trouve (comme il se doit) deux fois le même résultat : I = 12(1−ln 2).

3

x y

D

x2

4 +y2= 1

2

1 La fonction à intégrer est continue (car polyno- miale) sur le domaine élémentaire D, donc y est intégrable. Les deux expressions demandées sont

(7)

I = Z 2

x=0

Z

q 1−x42

y=0

2xydydx I = Z 1

y=0

Z 2

1−y2

x=0

2xydxdy

= Z 2

x=0

xy2

q 1−x42

y=0 =

Z 1 y=0

x2y2

1−y2

x=0 dy

= Z 2

0

x 1− x2 4

dx =

Z 1 0

4(1−y2)ydy

= Z 2

0

x− x3 4

dx =

Z 1 0

(4y−4y3) dy

=hx2 2 − x4

16 i2

0dx =

2y2−y41 0

= 4 2− 16

16 = 2−1

= 1 = 1.

4L’une des expressions du théorème de Fubini donneI = Z 1

y=0

Z 3 x=3y

ex2dxdy et ne nous avance guère car on ne sait pas intégrerx7→ex2. Mais par ailleurs D=

(x, y)∈R2: 06x63 et 06y6x/3 et I =

Z 3 x=0

Z x/3 y=0

ex2dydx= Z 3

x=0

ex2 Z x/3

y=0

dydx= Z 3

0

ex2x

3dx=hex2 6

i3 0

= e9−1 6 . La présence du facteur xdans la deuxième expression permet de reconnaître que la fonction à intégrer est (à un coefficient près) de la forme u0eu = (eu)0 avec u=x2.

5I et J existent (intégrales de fonctions continues sur un domaine élé- mentaire), et pour tout x∈[0,1],

Z 1 y=0

min(x, y) dy= Z x

y=0

min(x, y) dy+ Z 1

y=x

min(x, y) dy= Z x

y=0

ydy+ Z 1

y=x

xdy

=hy2 2

ix y=0+

xy]1y=x = x2

2 −0 +x−x2 =x−x2 2 . Par suite, I =

Z 1 x=0

x− x22

dx=x2

2x631

0 = 1216 = 3616 = 13. De même,J =

Z 1 x=0

Z x y=0

xdy+ Z 1

y=x

ydy dx=

Z 1 x=0

xyx

y=0+y2

2

1 y=x

dx

= Z 1

0

x2−0 + 12x22 dx=

Z 1 0

x2 2 +12

dx=x3

6 + x21 0 = 1

6+ 1 2 = 23.

(8)

Variante. On pouvait également remarquer que I+J =

Z

[0,1]2

min(x, y)+max(x, y)

dxdy= Z

[0,1]2

(x+y) dxdy= Z

[0,1]2

xdxdy+

Z

[0,1]2

ydxdy.

OrR

[0,1]2xdxdy=R1 x=0

R1

y=0xdydx=R1 x=0

xy1

y=0 =R1

0 xdx= 12 et de même R

[0,1]2ydxdy= 12 (par Fubini et changement des noms des variables, ces intégrales sont égales). Donc I+J = 1 et par suite J = 1−I = 23.

6On a x2−y2

(x2+y2)2 = (x2+y2)−2y2 (x2+y2)2 = d

dy y

x2+y2

.

Par suite, I = Z 1

x=0

Z 1 y=0

d dy

y x2+y2

dydx= Z 1

x=0

h y x2+y2

i1 y=0

dx

= Z 1

0

dx 1 +x2 =

Arctanx1

0 = Arctan 1 = +π 4. De même, x2−y2

(x2+y2)2 = − y2−x2

(y2+x2)2 = − d dx

x x2+y2

. Il en résulte que J =

Z 1 y=0

Z 1 x=0

h− x x2+y2

i1 x=0

dy = Z 1

0

− dy

1 +y2 =−π 4.

On remarque que I 6=J : la conclusion du thèorème de Fubini n’est pas vérifiée ici. Donc les hypothèses de ce théorème ne sont pas vérifiées (sinon le théorème serait faux) et par suite la fonction f donnée n’est pas intégrable sur l’ensemble considéré.

On peut d’ailleurs vérifier que la fonctionx∈]0,1]7→Ix =R1 y=0

f(x, y) dy n’est pas intégrable sur]0,1]– ce qui, par définition, signifie que f n’est pas intégrable sur ]0,1]×[0,1]. En effet,

Ix = Z x

y=0

f(x, y) dy+

Z 1 y=x

f(x, y)

dy = x

x2+x2 − 1

1 +x2 + x x2+x2

= Z x

y=0

x2−y2 (x2+y2)2 +

Z 1 y=x

y2−x2

(x2+y2)2 = 2 1

2x− 1 1 +x2

=h y x2+y2

ix y=0

−h y x2+y2

i1 y=x

= 1

x − 1 1 +x2 et R1

x=XIxdx =

lnx−Arctanx1

X = 0 − π4 −lnX + 0 −−−→

X→0+ +∞, donc R1

x=0Ixdx diverge.

7La fonction à intégrer est continue (polynomiale), donc intégrable sur le domaine élémentaire D (faire un dessin pour s’en assurer et s’assurer que les

3

(9)

bornes deDsont bien celles données ci-dessous). NotantI cette intégrale etf la fonction à intégrer, on a I = R6

x=0

R3−x/2 y=0

R2−x/3−2y/3

z=0 (1 + 2x) dzdydx ce qui n’est guère commode, ou

I = Z 2

z=0

Z 6−3z2

y=0

Z 6−2y−3z x=0

(1 + 2x) dxdydz

= Z 2

z=0

Z 6−3z2

y=0

x+x26−2y−3z x=0 dydz

= Z 2

z=0

Z 6−3z2

y=0

6−2y−3z+ (6−2y−3z)2 dydz

= Z 2

z=0

h

y(6−3z)−y2+ (3z+ 2y−6)3 6

i6−3z2

y=0 dz

= Z 2

z=0

(6−3z)2

2 − (6−3z)2

4 + 0−0 + 0− (3z−6)3 6

dz

= Z 2

z=0

(3z−6)2

4 − (3z−6)3 6

dz

=h(3z−6)3

36 − (3z−6)4 72

i2 0

= 0−0−(−6)3

36 + (−6)4 72

= +6 + 36 2

= 24

8

x y

D+

D

−1 1

1 x=|y|

x=y2

Le domaineDest quasi-élémentaire, donc possède une aire. Remarquons que ∀x, y ∈R, |y|=√

x ⇐⇒ x=y2, queA(D) =A(D+) +A(D)et queA(D+) =A(D) par raison de symétrie. Par ailleurs,

A(D+) = Z 1

x=0

Z

x

y=x

dydx= Z 1

x=0

y

x y=xdx

= Z 1

0

(√

x−x) dx=h2

3x3/2− 1 2x2i1

0 = 2 3 −1

2 = 1 6 donc A(D) = 16 +16 = 13.

Variantes

(10)

(i) Utilisation de formules de terminale : l’aire de D+, portion du plan com- prise entre deux courbes, est égale à R1

0(√

x−x) dx. On retrouve le calcul ci-dessus, mais où R

x

y=x dy est remplacé par sa valeur.

(ii) A(D) = Z 1

y=−1

Z

x=y2

|y|dxdy = Z 1

y=−1

x

x=y2|y|dy= Z 1

y=−1

|y| −y2 dy

= 2 Z 1

0

|y| −y2

dy (intégrale d’une fonction paire sur un intervalle centré en 0)

= 2 Z 1

0

y−y2 dy=

h y2 −2

3y3 i1

0 = 1− 2 3 = 1

3.

9

π

4 x

y

1

D

3 y=x x2+y2= 9

y= 0

Le domaine D est élémentaire et l’in- tégrande est continue, donc intégrable sur D. On passe en coordonnées polaires : on a D=

(rcosθ, rsinθ),06r63 et 06θ 6 π4 donc I =R3

r=0

R π4

θ=0 rcosθ

1+r rdθdr

=vsR3 0

r2dr 1+r

R π4

0 cosθdθ.

Or 1+rr2 = r2r+1−1+1 = (r−1)(r+1)r+1 + 1+r1 =r−1 + 1+r1 . DoncR3

0 r2dr 1+r2 =r2

2 −r+ ln(1 +r)3

0 = 92 −3 + ln 4 = 32 + ln 4.

Par suite,I = 32 + ln 4 sinθπ4

0 =

2 2

3

2 + 2 ln 2

= 3

2

4 +√

2 ln 2.

10

α

D

R

D0 = D∩S est fermé (intersection de fermés) et borné (car D l’est), donc est compact, donc possède une aire. On passe en polaires (en prenant pour ori- gine du plan le centre Ω du disque. Alors A(D0) = RR

r=0

Rα0

θ=α0 rdrdθ vs=RR

0 rdrRα0

α0 dθ =r2

2

R 0

θα0 α0

donc A(D0) = R22α.

Variante. Si prend pour repère du plan R = (O,~ı, ~) de sorte que (O,~ı) soit axe de symétrie de D0, on obtient A(D0) = RR

r=0

R+α/2

θ=−α/2rdrdθ. Le résultat final est bien entendu le même.

Remarque. Si α = 0, π ou 2π, alors D0 est un domaine d’aire nulle, un demi-disque ou un disque. On retrouve les valeurs prévue pour l’aire : 0, πR22 et πR2.

11a) Par composition, f est continue sur son domaine [7 pts]

domaine de définition Df = R× R qui contient le domaine élémentaireA. Doncf est intégrable surAet

2 3 x y

1 2

x2+y2= 4 x2+y2= 9

y= 1 y= 2

A

5

(11)

I = Z 2

y=1

Z

9−y2

x=

4−y2

x

ye−(x2+y2)dx dy

= Z 2

y=1

h− 1

2ye−x2−y2i

9−y2

4−y2dy

= Z 2

1

e−4−e−9 2y dy

= e−4−e−9 2

lny2 1

= e−4−e−9 2 ln 2.

b) B est élémentaire et f est continue, donc intégrable

sur B. Par passage en coordonnées polaires, x

y

1 2

x2+y2= 1 x2+y2= 4

π 2 π

4

B

J = Z

(r,θ)∈[1,2]×[π/4,π/2]

rcosθ

rsinθe−r2rdrdθ(vs)= Z 2

r=1

re−r2dr Z π/2

π/4

cosθ sinθ dθ

=

12e−r22 1

ln sinθπ/2

π/4 = e−1−e2 −4 ln 1−ln sinπ4

= e−1−e2 −4 −ln1

2

= e−1−e4 −4 ln 2.

14

x y

−a a

−b b

x y

E

E est compact (fermé et borné) donc possède une aire. L’application ϕ: R→R, (u, v)7→(au, bv)est linéaire, donc affine, et pour tout (u, v)∈R2,

(u, v)∈ϕ−1(E) ⇐⇒ ϕ(u, v)∈E

⇐⇒ (au)a22 +(bu)b22 61

⇐⇒ u2+v2 61 donc ϕ−1(E) =

(u, v)∈R2: u2+v2 61 est le disque-unité du plan de dé- part de ϕ. Enfin, Jϕ(u, v) = Mat(ϕ) = (a00b), donc D(u, v) = detJϕ(u, v) = ab (qui est strictement positif, puisque a etb le sont). Par suite,

A(E) =R

(x,y)∈E1· dxdy=R

(u,v)∈ϕ−1(E)1·abdudv =abR

ϕ−1(E) dudv

=abA ϕ−1(E)

=πab.

Remarque. Si a = be, alors E est un disque de rayon R = a = b. On retrouve alors A(E) =πR2.

15La fonction est continue sur R2\[x+y = 0] ⊂D (si (x, y)∈D, alors x+y > 0 + 1) et D est élémentaire (triangle), donc f ∈ I(D). Pour tous x, y, u, v,∈R,

x−y = u x+y = v ⇐⇒

x = u+v2 y = v−u2 . Posonsϕ(u, v) = u+v2 ,v−u2

. Alorsϕest affine (linéaire) et bijective, donc est unC1-difféomorphisme ;Jϕ(u, v) =

1/2 1/2

−1/2 1/2

a pour déterminant 14 +14 = 12.

(12)

Enfin, ϕ−1(D) =

(u, v)∈R2: u+v >0,v−u>2 et v 62

=

(u, v)∈R2: −v 6u6v−2 etv 62

=

(u, v)∈R2: −v 6u6v−2 et 16v 62 car−v6v2 = v>1

I = Z

v=16v62

Z

−v6u6v−2

cosv u × 1

4dvdu= 1 4

Z

v=16v62

h ucosv

u iv−2

u=−vdu=(inintégrable) Par suite,

Par suite, I =R

v=16v62

R

−v6u6vcosvu14dvdu.

Pour(u, v)∈ϕ−1(D), on a |v|6u, donc pour u6= 0, vu

616 π2 et par suite cosvu > 0. La fonction à intégrer étant positive, elle est intégrable ssi l’une de ses intégrales itérées existe.

21V(C) = R

C1 =RR z=R−h

R

R2−z2 r=0

R

θ=0rdθdrdz = 2πRR z=R−h

r2

2

R2−z2

r=0 dz =

πRR

R−h(R2−z2) dz =π

R2z−z33R

R−h = π3 3R3−R3−3R2(R−h)+(R−h)3

=

π

3 −R3+ 3R2h+R3−3R2h+ 3Rh2−h3

= π3(3R−h)h2.

Vérifications : h = 0 V = 0; h = R V = 23πR3 (volume de la demi-boule) ; h= 2R V = 43πR3 (volume de la boule).

Centre de gravité : l’axe (Oz) étant axe de symétrie, G ∈ (Oz) donc xG = yG = 0. Enfin, zG = V(C)1 R

Dzdxdydz et par passage en coordonnées cylindriques cette intégrale vaut

R

C1 =RR z=R−h

R

R2−z2 r=0

R

θ=0zrdθdrdz =πRR

R−h(R2−z2)zdz

R2z2

2z44R

R−h = π4

2R2z2−z4R R−h

= π4 2R4−R4−2R2(R−h)2+ (R−h)4

= π4 R4−2R2(R2−2Rh+h2) +R4−4R3h+ 6R2h2−4Rh3+h4

= π4(4R2h2−4Rh3+h4) = π4(4R2−4Rh+h2)h2 = π4(2R−h)2h2. DonczG = 34(2R−h)3R−h2.

Vérifications : h = 0 zG = R qui est alors l’unique point de C; h= 2R zG = 0 qui est le centre de gravité de la boule.

25

x y

a b

D

La fonction à intégrer est continue sur le domaine élémen- taire D, donc y est intégrable. C’est de plus une fonction à variables séparées sur un pavé de R2.

I = Z Z

D

e−xe−ydxdy= Z a

0

e−xdx Z b

0

e−ydy

=

−e−xa 0

−e−yb

0 = (1−e−a)(1−e−b).

7

(13)

26Le domaine Da est élémentaire et la fonction à intégrer y est continue (fraction rationnelle dont le domaine de définition D=R2\

(0,0) contient D), donc intégrable.

Ia= Z a

x=1/a

Z 1 y=0

1 x2

dy

1 + (xy)2 dx= Z a

x=1/a

h1

xArctany x

i1 y=0dx

= Z a

1/a

Arctan1x

x dxu=1/x= − Z 1/a

a

Arctanu u du=

Z a 1/a

Arctanu u du.

Par suite, Ia= Z a

1/a

Arctan1t t dt=

Z a 1/a

Arctant

t dt. Il en résulte que

2Ia = Z a

1/a

1 t

Arctant+ Arctan1 t

dt= Z a

1/a

π

2t dt = π 2

lnta

1/a =πlna et par suite Ia= π2 lna.

Reste à vérifier l’identité utilisée :Arctant+ Arctan1t = π2, ce qui peut se faire par la formule d’addition des arctangentes ou de la façon suivante. Soit f: I =R∗+ →Rdéfinie parf(t) = Arctant+Arctan1t. Alorsf est dérivable sur I et ∀t ∈ I, f0(t) = 1+t12 + −t12

1

1+(1t)2 = 1+t121+t12 = 0. Comme I est un intervalle,f est donc constante surI, et∀t∈I,f(t) = f(1) = π4+π4 = π2. Remarque.f est en fait définie sur R et de dérivée nulle mais n’est pas constante : pour t <0, f(t) = f(−1) =−π2.

32La fonction à intégrer est positive (donc intégrable ssi l’une des inté- grales de Fubini existe) et il faut couper

Z

[0,1]3

= Z 1

x=0

Z x y=0

y6x

Z y z=0

z6y6x

+ Z x

z=y

y6z6x

+ Z 1

z=x

y6x6z

+

Z 1 y=x

x6y

Z x z=0

z6x6y

+ Z y

z=x

x6z6y

+ Z 1

z=y

x6y6z

! .

(14)

De façon plus précise, I =

Z 1 x=0

Z x y=0

y6x

Z y z=0

z6y6x

ydz+ Z x

z=y

y6z6x

zdz+ Z 1

z=x

y6x6z

xdz dy

+ Z 1

y=x

x6y

Z x z=0

z6x6y

xdz+ Z y

z=x

x6z6y

zdz+ Z 1

z=y

x6y6z

ydz dy

! dx

= Z 1

x=0

Z x y=0

yzy

z=0+z2

2

x z=y+

xz1 z=x

dy

+ Z 1

y=x

xzx

z=0+z2

2

y z=x+

yz1 z=y

dy

! dx

= Z 1

x=0

Z x y=0

y2−0 + x22y22 +x−x2 dy

+ Z 1

y=x

x2−0 + y22x22 +y−y2 dy

! dx

= Z 1

x=0

Z x y=0

y2

2 +x− x22 dy+

Z 1 y=x

x2

2 +y− y22 dy

! dx

= Z 1

x=0

y3

6 +xy− x22yx

y=0+x2

2 y+y22y631 y=x

dx

= Z 1

x=0 x3

6 +x2x23

+ x22 +1216x23x22 +x63 dx

= Z 1

x=0

x3 161212 +16

+x2 1 + 1212

+ 1216 dx

= Z 1

x=0

23x3+x2+13 dx

=

122 x4 +13x3+ x31 0

=−16 +13 + 13

= 12.

9

(15)

Université de Pau et des pays de l’Adour Année 2016-2017 L, courbes & calcul intégral Feuille d’exercices no 2

C orrection de l’exercice

36

Soit ϕ: R2 →R2 définie par (uv) =ϕ(xy) = y2xy−x2

.

PosonsU =R∗+×R∗+, qui est ouvert deR2 (produit cartésien d’ouverts de R) et montrons que ϕ définit une bijection de U sur V = R∗+×R (en fait, on trouve cet ensemble a posteriori, car si x >0 ety >0, alors u=xy >0). H Fixons (uv)∈V. Pour tout(xy)∈U,

u v

=ϕ x

y

⇐⇒

u = xy

v = y2−x2 ⇐⇒

y = u/x (1) v = ux22 −x2 (2) (2) ⇐⇒ vx2 = u2 −x4 ⇐⇒ x4 +vx2 −u2 = 0. On reconnaît là une équation du 2edegré enx2; de discriminant ∆ =v2−4(−u2) = v2+ 4u2 >0.

Donc (2) ⇐⇒ x2 = 12(−v ±√

v2+ 4u2) ⇐⇒ x2 = 12(−v+√

v2+ 4u2) car x2 >0. Comme x>0, on a finalement (2) ⇐⇒ x=

q1

2(−v +√

v2+ 4u2).

Comme u > 0, √

v2+ 4u2 > √

v2 = |v| > v, donc −v +√

v2+ 4u2 >0.

La valeur trouvée pour x est donc dansR∗+, ainsi que celle de y=u/x.

Ainsi, tout élément deV possède un unique antécédent par ϕdans U : ϕ définit bien une bijection de U surV.

Variante : on pouvait aussi montrer queϕest injective, mais cela ne m’a pas

paru plus simple. . . N

Par composition, ϕ est C1 sur l’ouvert U de R2 et pour tout (x, y) ∈ U, Jϕ(x, y) = −2xy 2yx

. Donc detJϕ(x, y) = 2y2+ 2x2 = 2(x2 +y2) > 0 et par suite ϕ est unC1-difféomorphisme de U surV.

Sous réserve d’intégrabilité, I =

Z

D

f = Z

(xy)∈ϕ−1(ϕ(D))

(y2−x2)xy

detJϕ(x, y)

2 dxdy= Z

(uv)∈ϕ(D) vu

2 dudv et l’une de ces intégrales existe ssi l’autre existe.

Or D =

(x, y) ∈ R2: x > 0;y > 0;y2−x2 >0;y2 −x2 6 1;a 6 xy 6 b , donc ϕ(D) =

u, v ∈R2: u >0; 0 6v 61;a6u6b = [a, b]×[0,1]. C’est un domaine élémentaire sur lequel (u, v) 7→ vu = eulnv est continue, donc intégrable. Donc I existe et

I =

Z b Z 1 vu

dvdu= 1Z b hvu+1 i1

du= 1Z b du

= 1

ln(u+ 1)b

= ln

rb+ 1 .

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