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V´ erit´ e scientifique et trous noirs (Quatri` eme partie)

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Academic year: 2022

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(1)

erit´ e scientifique et trous noirs (Quatri` eme partie)

etermination de m´ etriques

Θ(4)

-invariantes

Nikias Stavroulakis

Solomou 35, 15233 Chalandri, Gr`ece

R´ESUM´E. Dans cette derni`ere partie de l’article on commence par

´

etudier la structure Θ(4)-invariante du tenseur impulsion-´energie

´

electromagn´etique et l’on montre qu’elle est compatible aussi bien avec un champ ´electromagn´etique Θ(4)-invariant qu’avec un champ

´

electromagn´etique SΘ(4)-invariant. Cela nous permet d’´etablir les solutions compl`etes `a l’ext´erieur de la source charg´ee. La solution stationnaire est pr´esent´ee en toute g´en´eralit´e avec une discussion de la signification de ses degr´es de libert´e. La solution dynamique est d’abord donn´ee par rapport `a la m´etrique canonique et ensuite par rapport `a la m´etrique g´en´erale en faisant apparaˆıtre explicitement sa d´ependance de deux fonctions arbitraires.

ABSTRACT. In this last part of the paper we begin by studying the Θ(4)-invariant structure of the electromagnetic energy-momentum tensor and prove that it is compatible with a Θ(4)-invariant as well as with a SΘ(4)-invariant electromagnetic field. This enables us to establish the complete solutions outside a charged source.

The stationary solution is given in its most general form with a discussion of the significance of its degrees of freedom. Regarding the dynamical (non stationary) solution, it is first given with respect to the canonical metric. Then we deduce from it the most general dynamical solution by exhibiting explicitly its dependence of two arbitrary functions.

22. Tenseur impulsion-´energie ´electromagn´etiqueΘ(4)-invariant Si la mati`ere comporte des charges ´electriques, leur distribution et leurs mouvements engendrent un champ ´electromagn´etique d´efini par un tenseur antisym´etrique :

V =X

Vαβdxα⊗dxβ , (Vαβ=−Vβα) (22.1)

(2)

La donn´ee d’une m´etrique spatio-temporelle : Xgαβdxα⊗dxβ

permet alors d’y associer un tenseur impulsion-´energie ´electromagn´eti-

que : X

Wαβdxα⊗dxβ

d´efini par les formules : Wαβ= 1 4π

³1 4gαβX

VγδVγδX VαδVβ·δ

´

(22.2) Supposons maintenant que la m´etrique donn´ee soit la m´etrique Θ(4)- invariante (17.3). Alors, conform´ement `a la proposition 15.1(d), le ten- seur impulsion-´energie ´electromagn´etique correspondant ne peut v´erifier les ´equations de gravitation relatives `a (17.3) que s’il est Θ(4)-invariant.

Nous devons donc prendre en consid´eration uniquement des tenseurs

´electromagn´etiques (22.1) pour lesquels les tenseurs impulsion-´energie correspondants sont Θ(4)-invariants. Un cas particulier o`u il en est ainsi est celui o`u le tenseur (22.1) est Θ(4)-invariant [5], ce qui se traduit par l’annulation du champ magn´etique. Nous allons voir maintenant qu’il en est de mˆeme dans le cas plus g´en´eral o`u le tenseur antisym´etrique (22.1) estSΘ(4)-invariant. Alors non seulement le champ ´electrique, mais aussi le champ magn´etique est non nul. Vu la situation physique envisag´ee, il en r´esulte une question conceptuelle assez d´elicate.

Cela dit, si le tenseur antisym´etrique (22.1) est SΘ(4)-invariant, sa structure est d´efinie par le corollaire 13.1.2. Pour simplifier, nous

´ecrivons maintenantq=q(t, ρ) etq1=q1(t, ρ) au lieu deq01=q01(t, ρ) et q33=q33(t, ρ), ´etant entendu que les fonctions q(t,kxk) etq1(t,kxk) sontCpar rapport aux coordonn´ees t, x1, x2, x3, surR×R3. Alors

V =VE+VM o`u

VE =q(t, ρ)(dt⊗F(x)−F(x)⊗dt) =

=q(t, ρ) X3 i=1

xi(dt⊗dxi−dxi⊗dt)

(3)

est un tenseur antisym´etrique Θ(4)-invariant et VM =q1(t, ρ)N(x) =

=q1(t, ρ)(x1(dx2⊗dx3−dx3⊗dx2) +x2(dx3⊗dx1−dx1⊗dx3) +x3(dx1⊗dx2−dx2⊗dx1)).

est un tenseur antisym´etriqueSΘ(4)-invariant pur.

D’apr`es les id´ees couramment admises,VEest le “champ ´electrique”, d´efini par ses composantes covariantes :

V0i=−Vi0=qxi , (i= 1,2,3), (22.3) et VM est le “champ magn´etique” d´efini aussi par ses composantes covariantes :

V23=−V32=q1x1, V31=−V13=q1x2, V12=−V21=q1x3 (22.4) Tout cela r´esulte de raisonnements math´ematiques fond´es sur les sym´e- tries ´evoqu´ees, mais ne nous dit rien sur l’origine physique des champs ainsi d´efinis. Or, ce que nous voulons pr´esenter c’est le champ ´electro- magn´etique engendr´e par des charges et des courants distribu´es de fa¸con appropri´ee dans le seul support mat´eriel envisag´e, c’est-`a-dire dans la boule de mati`ere consid´er´ee. Si tout est stationnaire, les charges ne peu- vent pas engendrer un champ magn´etique, de sorte queq1s’annule. Or, mˆeme si les charges effectuent des mouvements radiaux invariants dans leur ensemble par les op´erations de SO(3) ou de O(3), elles ne peuvent pas non plus engendrer un champ magn´etique. Dans ces conditions la fonction q1 sera encore nulle. Par cons´equent, si l’on admet la condi- tion q1 6= 0, on est amen´e `a postuler l’existence de charges magn´eti- ques libres dans la mati`ere au sens des id´ees de P. Curie [1] : notre boule de mati`ere comportera non seulement une charge ´electrique, mais aussi une charge magn´etique. Bien qu’il n’existe pas actuellement de preuves en faveur de cette hypoth`ese, il n’est pas raisonnable de la reje- ter a priori, pourvu qu’elle n’entraˆıne pas de contradictions. Mais c’est bien le cas : la conditionq1 6= 0 est compatible avec la Θ(4)-invariance du tenseur impulsion-´energie ´electromagn´etique en conformit´e avec la proposition 15.1(d). Pour ´etablir cette compatibilit´e nous avons besoin des composantes contravariantes et mixtes du tenseur ´electromagn´etique V =VE+VM par rapport `a la m´etrique (17.3). Les calculs sont quelque

(4)

peu longs, mais leurs r´esultats sont simples. Par exemple, en faisant les r´eductions, on constate que la composante contravariante

V01= (g00g11−g01g10)V01+ (g00g12−g02g10)V02+ (g00g13−g03g10)V03 + (g02g13−g03g12)V23+ (g03g11−g01g13)V31+ (g01g12−g02g11)V12 se r´eduit `a l’expression

V01=−qx1 f2`2

Nous r´esumons les r´esultats des calculs dans une proposition.

Proposition 22.1. Les composantes contravariantes non nulles du tenseur ´electromagn´etique V =VE+VM sont donn´ees par les formules :

V0i=−Vi0=−qxi

f2`2 , (i= 1,2,3), V23=−V32=q1x1

`41 , V31=−V13= q1x2

`41 , V12=−V21= q1x3

`41 En ce qui concerne les composantes mixtes :

Vα·β=X

gβδVαδ , V·βα=X

gβδVδα=X

gβδVαδ=−Vα·β , on a

V0·0=−V·00= ρ2qf1

f `2 , V0·k=−V·k0=−qxk

`2 , (k= 1,2,3), Vk·0=−V·0k =−`2−ρ2f12

f2`2 qxk , (k= 1,2,3), Vk·k=−V·kk =−qf1

f `2x2k , (k= 1,2,3), V2·3=−V·23=−qf1

f `2x2x3−q1x1

`21 , V3·2=−V·32=−qf1

f `2x2x3+q1x1

`21 , V3·1=−V·13=−qf1

f `2x3x1−q1x2

`21 , V1·3=−V·31=−qf1

f `2x3x1+q1x2

`21 , V1·2=−V·21=−qf1

f `2x1x2−q1x3

`21 , V2·1=−V·12=−qf1

f `2x1x2+q1x3

`21

(5)

Proposition 22.2. Si le tenseur antisymatrique V = VE +VM est SΘ(4)-invariant, alors le tenseur impulsion-´energie ´electromagn´etique qui lui correspond, d’apr`es (22.2), par rapport `a la m´etrique (17.3), est Θ(4)-invariant, donc tel que

W00=E00 , W0i=Wi0=xiE01 , Wii=E11+x2iE22 , Wij =Wji=xixjE22 ,

(i, j= 1,2,3, ; i6=j),

o`uE00, E01, E11, E22sont des fonctions de(t, ρ)d´efinies par les formules ci-apr`es :

E00= 1

ρ2f2E , E01= 1

ρ2f f1E , E11= 1

ρ2`21E , E22= 1

8π(−`21−`2+ρ2f12)E , avec

E= q2 f2`2 +q21

`41

D´emonstration. Compte tenu de la sym´etrie par rapport aux permutations des indices 1,2,3, il suffit d’expliciter les composantes W00, W01, W11, W12. Or, en vertu de la proposition 22.1, on obtient

XVγδVγδ = 2ρ2

³ q2 f2`2+q21

`41

´ , XVV0·δ =−ρ2q2

`2 ,X

VV1·δ =−ρ2f1q2 f `2 x1 , XVV2·δ =

³`2−ρ2f12 f2`2 q2+q12

`21

´ x1x2 , XVV1·δ=

³`2−ρ2f12 f2`2 q2+q21

`21

´

x21−ρ2q21

`21 ,

et alors l’application de (22.2) donne effectivement les expressions si- gnal´ees deW00, W01, W11, W12.

C’est la proposition pr´ec´edente qui nous autorise finalement `a in- troduire dans les ´equations de gravitation relatives `a (17.3) le tenseur

(6)

impulsion-´energie ´electromagn´etique associ´e au tenseur ´electromagn´eti- que V =VE+VM bien que celui-ci ne soit pas Θ(4)-invariant lorsque q16= 0.

Cela dit, afin d’´etablir les ´equations de gravitation, nous avons en- core besoin d’expliciter les fonctionsq=q(t, ρ) etq1=q1(t, ρ) au moyen des charges et des fonctions qui interviennent dans les composantes du tenseur m´etrique. Tant que l’on reste dans la mati`ere, on doit aussi tenir compte des inductions et, de plus, compl´eter convenablement les ´equa- tions de l’´electromagn´etisme `a cause de la pr´esence pr´esum´ee de charges magn´etiques [2]. Le probl`eme est alors extrˆemement difficile. Par contre

`

a l’ext´erieur de la mati`ere il n’existe ni charges (´electriques ou magn´eti- ques), ni courants (´electriques ou magn´etiques), de sorte que le probl`eme consiste `a r´esoudre les ´equations classiques de l’´electromagn´etisme `a se- conds membres nuls :

∂Vαβ

∂xγ +∂Vβγ

∂xα +∂Vγα

∂xβ = 0 (22.5)

avec x0=ct et (α, β, γ) =

 (0,1,2) (0,2,3) (0,3,1) (1,2,3)



X3 β=0

∂xβ

³

−G Vαβ´

= 0 (22.6)

(x0=ct; α= 0,1,2,3)

Proposition 22.3. Les fonctions q et q1 sont d´efinies `a l’ext´erieur de la mati`ere par les formules :

q= εf `

ρ3`21 , q1= ε1

ρ3 , (ε= Cte, ε1= Cte)

(Ces expressions sont partout bien d´efinies car la valeur ρ = 0 n’y intervient pas. En effet, nous savons que les solutions ext´erieures des

´equations de gravitation sont incompatibles avec une source ponctuelle).

D´emonstration : Nous d´eterminons d’abord la fonctionq1. Puisque

∂q

∂xi = ∂q

∂ρ xi

ρ , ∂q1

∂xi =∂q1

∂ρ xi

ρ , (i= 1,2,3),

(7)

en prenant (α, β, γ) = (0,1,2) et en tenant compte de (22.3) et (22.4), on voit que (22.5) se r´eduit `a l’´equation :

x3∂q1

∂x0

= 0 ou ∂q1

∂x0

= 0 de sorte queq1 d´epend uniquement deρ , q1=q1(ρ).

D’autre part en prenant (α, β, γ) = (1,2,3), l’´equation (22.5) s’´ecrit

∂(q1x1)

∂x1

+∂(q1x2)

∂x2

+∂(q1x3)

∂x3

= 0 , ce qui donne

3q1+ρq01= 0 donc aussi

2q1+ρ3q01= 0 ou (ρ3q1)0= 0.

Il en r´esulte

ρ3q1=ε1= Cte et q1= ε1 ρ3.

Consid´erons maintenant l’´equation (22.6) avecα= 1. Etant donn´e que G=−f2`2`41, V11= 0, V10= qx1

f2`2, V12= q1x3

`41 , V13=−q1x2

`41 , on obtient

∂x0

³q`21 f `x1

´ +

∂x2

³q1f `

`21 x3

´

∂x3

³q1f `

`21 x2

´

= 0 et puisque

∂x2

³q1f `

`21 x3

´

= x2x3 ρ

∂ρ

³q1f `

`21

´

=

∂x3

³q1f `

`21 x2

´ , on en d´eduit

x1

∂x0

³q`21 f `

´

= 0 de sorte que q`21

f ` d´epend uniquement deρ q`21

f ` =ϕ(ρ).

(8)

Consid´erons encore l’´equation (22.6) avecα= 0 :

∂x1

³q`21 f `x1

´ +

∂x2

³q`21 f `x2

´ +

∂x3

³q`21 f `x3

´

= 0 , ce qui donne

∂x1

(x1ϕ(ρ)) +

∂x2

(x2ϕ(ρ)) +

∂x3

(x3ϕ(ρ)) = 0 , donc aussi

3ϕ(ρ) +ρϕ0(ρ) = 0.

Il en r´esulte

2ϕ(ρ) +ρ3ϕ0(ρ) = 0 ou (ρ3ϕ(ρ))0= 0 , ce qui entraˆıne

ρ3ϕ(ρ) =ε= Cte.

En d´efinitive

q= εf ` ρ3`21.

Les constantesεetε1 s’identifient respectivement `a la charge ´electrique totale et `a la charge magn´etique totale port´ees par la mati`ere.

23. Equations de gravitation `a l’ext´erieur de la mati`ere avec champ ´electromagn´etique

On ne saurait pr´esenter sous forme ad´equate les ´equations de gravitation dans la mati`ere. Par contre, la proposition 22.3 nous permet d’´ecrire de fa¸con compl`ete les ´equations de gravitation `a l’ext´erieur de la mati`ere charg´ee.

Compte tenu de la proposition (22.2), on trouve d’abord E= ε2+ε21

ρ6`41 = ε2+ε21 ρ2g4 , E00=(ε2+ε21)

f2

g4 , E01= (ε2+ε21) 8π

f f1

g4 , E11=(ε2+ε21) 8π

`21 g4 ,

(9)

E11+ρ2E22=(ε2+ε21) 8π

(−`2+h2) g4 .

Il en r´esulte, en particulier, que la contribution de la charge magn´etique dans les ´equations de gravitation ne se distingue pas nettement de celle de la charge ´electrique : le r´esultat est le mˆeme que si la source comportait uniquement une charge ´electrique (ou uniquement une charge magn´etique) ´egale `a ±p

ε2+ε21.

D’autre part, nous savons que les composantes mixtes Wαβ du tenseur impulsion-´energie ´electromagn´etique (22.2) d´efinissent toujours par contraction le scalaire nul :

X3 α=0

Wαα= 0 et alors les ´equations de gravitation entraˆınent

Q=R=12λ, donc aussi Q

2 + 3λ=3λ.

Il suffit maintenant de tenir compte de la proposition 17.1, pour obtenir les ´equations de gravitation `a l’ext´erieur de la source charg´ee sous une forme simple et maniable.

Proposition 23.1. Si l’on pose ν2= k

c42+ε21) ,

alors les ´equations de gravitation `a l’ext´erieur de la mati`ere avec champ

´

electromagn´etique s’´ecrivent : Q00+

³

3λ+ν2 g4

´

f2= 0 (23.1)

Q01+

³ 3λ+ν2

g4

´

f f1= 0 (23.2)

Q11+

³3λ+ν2 g4

´

`21= 0 (23.3)

Q11+ρ2Q22+

³ 3λ+ν2

g4

´(−`2+h2) = 0 (23.4)

(h=ρf1 , g=ρ`1)

(10)

24. Solutions stationnaires ext´erieures avec champ ´electroma- gn´etique

Les solutions stationnaires pour lesquelles f1 = 0, c’est-`a-dire les solutions statiques, ont ´et´e d´ej`a explicit´ees dans le cas particulier o`u l’on prend ` = 1, c’est-`a-dire dans le cas o`u l’on choisit la distance g´eod´esique au centre comme param`etre fondamental [3], en supposant en outre que le champ magn´etique soit nul. Du point de vue m´ethode, les coordonn´ees polaires ont ´et´e utilis´ees `a titre auxiliaire. Cependant il se trouve que la prise en consid´eration des solutions stationnaires en toute g´en´eralit´e conduit `a des conclusions essentielles, et c’est pourquoi nous allons revoir l’ensemble des probl`emes qui s’y rattachent. La m´ethode g´en´erale indiqu´ee pr´ec´edemment nous permet de d´evelopper les calculs de fa¸con simple et ´el´egante en restant constamment sur la vari´et´eR×R3 sans aucune r´ef´erence aux coordonn´ees polaires.

Cela dit, les solutions cherch´ees sont les solutions des ´equations (23.1), (23.2), (23.3), (23.4) o`u l’on remplace les fonctionsQ00, Q01, Q11, Q22 par leurs expressions d´efinies dans la proposition 20.1. Or, ´etant donn´e que

Q01= h

ρfQ00 et ρf1=h , l’´equation (23.2) s’´ecrit

à Q00+

³

3λ+ν2 g4

´ f2

!

h= 0 ,

de sorte que sa validit´e est une cons´equence de (23.1). Nous n’avons donc qu’`a tenir compte des trois ´equations (23.1), (23.3), (23.4).

Eliminons 3λ+νg24 entre (23.1) et (23.4). Il en r´esulte f2(Q11+ρ2Q22)(−`2+h2)Q00= 0

et en y rempla¸cant Q11 + ρ2Q22 et Q00 par leurs expressions (cf.

proposition 20.1), on obtient une ´equation qui ne contient pas la fonction h:

g00 g0 = f0

f +`0

` d’o`u

f `=cg0 (24.1)

(11)

D’autre part, puisque les expression deQ00etQ11ne contiennent pas la fonctionh, en ´elimant νg24 entre (23.1) et (23.3) on trouve une ´equation

Q11¡

6λ+Q00 f2

¢`21= 0 (24.2)

dans laquelle h ne figure pas non plus. Alors l’´elimination de f entre (24.1) et (24.2) conduit `a une ´equation qui se met sous la forme

³F0 2g0

´0

=6λg2g0 avec

F =g2−g2g02

`2 . On en d´eduit

F =−λg4+ 2A1g−A2 , (A1= Cte, A2= Cte), ce qui donne

g02=`2

³

12A1

g +A2

g2 +λg2

´

(24.3) et implique la condition :

12A1

g +A2

g2 +λg20.

Comme on le sait, la constante A1 s’obtient en tenant compte de l’approximation newtonienne, qui conduit `a poser

A1= km c2 =µ.

Pour ce qui concerne la d´etermination deA2, on remplace d’abordf0/f par g00

g0 −`0

` dans l’expression deQ11(cf. proposition 20.1), d’o`u l’on tire ρ2Q11=1 +g02

`2 +2gg00

`2 2`0gg0

`3 . (24.4)

Posons maintenant

Q(g) = 1−2A1 g +A2

g2 +λg2.

(12)

Alors, d’apr`es (24.3), g0 =`p

Q(g) , g00=`0p

Q(g) +`2

³A1

g2 −A2

g3 +λg

´ , et en rempla¸cant ces expressions de g0 et g00 dans (24.4), on obtient , apr`es les r´eductions,

ρ2Q11= 3λg2−A2

g2.

L’´equation (23.3) donne maintenant de fa¸con directe la valeur cherch´ee : A2=ν2

En conclusion, la solution stationnaire g´en´erale `a l’ext´erieur de la mati`ere charg´ee est d´efinie par les deux ´equations

f `=cg0 (24.1)

g02=`2

³ 1

g +ν2 g2 +λg2

´

(24.5) dont la deuxi`eme entraˆıne

1g +ν2

g2 +λg2>0 (24.6)

(L’´egalit´e

1g +ν2

g2 +λg2= 0

est exclue physiquement, car, en vertu de (24.1), elle implique la d´eg´en´e- rescence de la m´etrique).

La condition (24.6) est fondamentale : Premi`erement elle entraˆıne

λ≥0

c’est-`a-dire qu’elle exclut les valeurs n´egatives de la constante cosmolo- gique.

Deuxi`emement, comme nous l’avons d´ej`a expliqu´e [4], [5], elle im- pose une borne inf´erieure strictement positive `a la fonction g(ρ) de la

(13)

solution ext´erieure et infirme ainsi de fa¸con claire et simple la th´eorie des trous noirs.

Troisi`emement elle implique l’incompatibilit´e des ´equations de gra- vitation avec la notion de masse ponctuelle.

Regardons de plus pr`es les autres caract´eristiques de la solution : En premier lieu on remarque que les deux ´equations (24.1) et (24.5) ne suffisent pas pour la d´etermination des trois fonctions inconnuesf, `, g.

Il ne s’agit donc pas d’une solution au sens classique, mais d’un syst`eme permettant d’aborder divers probl`emes suivant la situation physique envisag´ee. Il est normal de commencer pas la comparaison avec la th´eorie de Newton, et cela conduit `a prendre `= 1, mais ce choix ne convient pas `a tous les probl`emes. Ainsi, les ´etats stationnaires qui assurent le lien avec les ´etats dynamiques ne sont pas compatibles avec une fonction

`(ρ) se r´eduisant `a une constante.

En deuxi`eme lieu on constate que la fonction hne figure pas dans la solution. Elle a ´et´e ´elimin´ee au cours des r´eductions successives, de sorte qu’elle reste compl`etement ind´etermin´ee. Cela explique d’ailleurs pourquoi la solution stationnaire (24.1), (24.5) s’identifie formellement `a la solution statique qui s’obtient en prenant d’avanceh= 0. Cependant les deux solutions sont diff´erentes :

La solution statique `a l’ext´erieur de la mati`ere correspond `a un choix sp´ecifique, `a savoir h = 0, qui n’est pas justifi´e a priori. Par contre la solution stationnaire `a l’ext´erieur de la mati`ere est compatible avec toute fonction diff´erentiableh=h(ρ) telle que|h(ρ)| ≤`(ρ).

L’ind´etermination dehse r´epercute surtout dans la d´efinition de la fonction de propagation de la lumi`ere ´emise radialement par le bord de la mati`ere.

Soit ρ1 le rayon de la source, et consid´erons un photon ´emis radialement par le bord `a l’intantτ. Alors sa loi de propagation entraˆıne

dt

=−h(ρ) +`(ρ) f(ρ) , d’o`u, en int´egrant

τ =t−ψ(ρ) avec

ψ(ρ) = Z ρ

ρ1

−h(u) +`(u) f(u) du

(14)

Pour toute valeur deρ≥ρ1,

π(t, ρ) =t−ψ(ρ)

est donc l’instant d’´emission d’un photon qui atteint la sph`erekxk =ρ

`

a l’instantt. Par rapport `a la m´etrique stationnaire,π(t, ρ) est donc la fonction de propagation de la lumi`ere ´emise radialement par le bord de la mati`ere.

Puisque la fonction h(ρ) reste ind´etermin´ee par la solution des

´equations de gravitation, il en sera de mˆeme de ψ(ρ) et de la fonction de propagation π(t, ρ). Or la d´efinition physique du temps `a l’ext´erieur de la mati`ere s’obtient par l’interm´ediaire de la fonction ψ(ρ) : Quelle que soit la valeur ρ ρ1, les horloges plac´ees sur la sph`ere kxk = ρ sont r´egl´ees de fa¸con `a indiquer le tempsτ+ψ(ρ) au moment d’arriv´ee d’un photon (ou d’un signal) ´emis radialement par le bord de la source

`

a l’instantτ, indiqu´e par les horloges qui y sont plac´ees.

Par cons´equent la solution stationnaire est compatible avec une infinit´e de d´efinitions physiques du temps. Il s’agit l`a d’une cons´equence importante des ´equations de gravitation qui nous fait sortir du carcan de la relativit´e restreinte et nous permet d’aborder tout ce qui concerne le concept de temps sous un jour nouveau.

Notons que la condition |h| ≤ ` nous autorise `a faire le choix sp´ecifique h = `, qui entraˆıne ψ(ρ) = 0, et alors la fonction de propagation se r´eduit `a la coordonn´ee temporelle. Nous savons que cette r´eduction est r´ealisable mˆeme pour les m´etriques non stationnaires et donne lieu `a la m´etrique canonique qui s’av`ere indispensable pour l’´etude des solutions dynamiques. Par cons´equent, pour ´etablir le lien entre les ´etats stationnaires et les ´etats dynamiques, on doit prendre en consid´eration non pas la m´etrique statique, mais la m´etrique stationnaire canonique :

f22+2f `

ρ (xdx)dτ−`21dx2+`21

ρ2(xdx)2 ,

¡f =f(ρ) , `=`(ρ) , `1=`1(ρ)¢ .

Cela dit, nous terminons ce paragraphe avec un commentaire concernant un point de vue qui traverse toute l’histoire de la relativit´e g´en´erale.

D’apr`es les relativistes, les composantes g0i,(i = 1,2,3), du tenseur m´etrique sont superflues et l’on peut toujours les ´eliminer par des

(15)

transformations implicites (qui, rappelons-le, ne sont pas permises). Cela se traduit dans le cas actuel par l’annulation de h, ce qui revient `a prendre en consid´eration uniquement les m´etriques statiques. On se rend maintenant compte de l’absurdit´e de cette d´emarche. Les ´etats dynamiques du champ gravitationnel seraient alors inconcevables.

25. Solutions dynamiques `a l’ext´erieur de la mati`ere avec champ ´electromagn´etique

Nous consid´erons de nouveau la m´etrique g´en´erale non stationnaire (17.3) avec une l´eg`ere modification de notation : on utilise des lettres majuscules pour d´esigner les fonctions inconnues qui y figurent afin de rendre claire la distinction entre la forme g´en´erale et la forme canonique.

Ainsi, au lieu de (17.3), nous avons l’´ecriture F2dt2+ 2F F1(xdx)dt−L21dx2+

³L21−L2 ρ2 +F12

´

(xdx)2 (25.1) et aussi

H=ρF1 , G=ρL1

³

F =F(t, ρ) , F1=F1(t, ρ) , L=L(t, ρ) , L1=L1(t, ρ)

´ . En vertu de la situation physique associ´ee `a la m´etrique (25.1), celle-ci pr´esente d`es le d´ebut un degr´e de libert´e ind´ependamment de la validit´e ou de la non validit´e des ´equations de gravitation. En effet, nous avons d´ej`a ´etabli [5] que la m´etrique (25.1) `a l’ext´erieur de la mati`ere r´esulte d’une m´etrique, appel´ee canonique :

f22+2f `

ρ (xdx)dτ−`21dx2+ `21

ρ2(xdx)2 (25.2)

¡f =f(τ, ρ) , `=`(τ, ρ) =h(τ, ρ) , `1=`1(τ, ρ)¢ , si l’on y remplace τ par une fonction de propagation π(t, ρ). Celle-ci satisfait `a un certain nombre de conditions qui ont ´et´e pr´ecis´ees dans un article ant´erieur [6], et l’on a en particulier :

∂π(t, ρ)

∂t >0 , ∂π(t, ρ)

∂ρ 0 ,

mais de tout fa¸conπ(t, ρ) est susceptible d’une infinit´e de d´eterminations et figure en cons´equence comme fonction arbiraire dans le tenseur m´etrique.

(16)

25a. Solution relative `a la m´etrique canonique (25.2)

Cette solution a ´et´e d´ej`a ´etablie [5] en supposant que le champ ´elec- tromagn´etique soit Θ(4)-invariant, donc r´eduit `a un champ ´electrique, et que l’expression de la fonction

q= εf ` ρ3`21

ne soit pas connue d’avance. Pour ce qui concerne la m´ethode de calcul, les coordonn´ees polaires ont ´et´e utilis´ees `a titre auxiliaire.

Si l’on suppose plus g´en´eralement que le champ ´electromagn´etique soit SΘ(4)-invariant, les ´equations de gravitation ne se modifient pas, seule la signification de la constante ν2 change. Mais il s’agit l`a d’une conclusion qui n´ecessite la prise en consid´eration des expressions des fonctionsq(t, ρ) et q1(t, ρ) (cf. proposition 22.3) de sorte que, du point de vue conceptuel, l’hypoth`ese sur la Θ(4)-invariance du champ ´electro- magn´etique constitue une vraie restriction.

D’autre part, l’introduction pr´ealable des fonctions q= εf `

ρ3`21 , q1= ε1 ρ3

dans les ´equations de gravitation conduit `a une am´elioration consid´erable de notre m´ethode. En effet, elle donne lieu `a des ´equations simplifi´ees et en outre elle nous dispense des approximations asymptotiques des potentiels.

En ce qui concerne les coordonn´ees polaires, on s’en passe mainte- nant compl`etement, bien que leur utilisation `a titre auxiliaire soit auto- ris´ee quand il s’agit de solutions `a l’ext´erieur de la mati`ere, c’est-`a-dire quand la sous-vari´et´eR×{(0,0,0)}n’intervient pas dans les calculs. Ce- pendant le retour `a la vari´et´eR×R3est toujours obligatoire a posterio- ri, car les conditions aux limites du probl`eme ne sont pas v´erifiables par rapport aux coordonn´ees polaires. La sup´eriorit´e de la m´ethode propos´ee maintenant est donc incontestable. Nos ´equations sont con¸cues directe- ment par rapport `a la vari´et´e R×R3 et ne soul`event aucun probl`eme conceptuel.

Cela dit, compte tenu deh=`, les ´equations de gravitation relatives

`

a la m´etrique canonique s’´ecrivent : Q00+

³

3λ+ν2 g4

´

f2= 0 (25.3)

(17)

ρQ01+

³

3λ+ν2 g4

´

f `= 0 (25.4)

ρ2Q11+

³−3λ+ν2 g4

´

g2= 0 (25.5)

Q11+ρ2Q22= 0 (25.6)

les fonctionsQ00, Q01, Q11, Q22 ´etant d´efinies par la proposition 21.1.

Eliminant d’abord

3λ+ν2 g4

entre (25.3) et (25.4), et ensuite entre (25.4) et (25.5), on trouve respectivement les ´equations

`Q00−ρf Q01= 0 et

ρg2Q01−ρ2f `Q11+ 6λf `g2= 0.

D’autre part, en vertu de l’expression de Q11+ρ2Q22 (cf. proposition 21.1), l’´equation (25.6) s’int`egre sous la forme :

f `=c∂g

∂ρ

En fait, l’int´egration donne, au lieu de la constante c, une fonction du temps, mais, pour des raisons physiques d´ej`a expliqu´ees [5], celle-ci doit se r´eduire `a c.

La suite des calculs est comme dans l’article [5] avec quelques modifications ´evidentes, et l’on trouve en d´efinitive

f `=c∂g

∂ρ (25.7)

`2

³2 c

∂g

∂t +Q(g)

´

=

³∂g

∂ρ

´2

(25.8) avec

Q(g) = 1−g +ν2

g2 +λg2

(18)

L’´equation (25.8) entraˆıne 2 c

∂g

∂t +Q(g)≥0

mais l’´egalit´e est exclue physiquement, car elle implique ∂g∂ρ = 0, donc aussi, d’apr`es (25.7), ou bien f = 0 ou bien ` = 0, ce qui entraˆıne la d´eg´en´erescence de la m´etrique. Par cons´equent

2 c

∂g

∂t +Q(g)>0 (25.9)

Une ´etude circonstanci´ee de cette condition montre alors que la fonction g(t, ρ) de la solution obtenue est minor´ee par les mˆemes valeurs stric- tement positives que la fonction g(ρ) de la solution stationnaire ext´e- rieure, de sorte que le rayon de la sph`ere limitant la mati`ere ne peut jamais s’annuler. La source du champ gravitationnel est n´ecessairement une distribution ´etendue de mati`ere. De plus la solution ne pr´esente pas d’“horizon” et, en cons´equence, ne donne pas droit de cit´e `a l’id´ee de trou noir dans la relativit´e.

Notons encore que les relations (25.7) et (25.8) d´efinissent une solution `a un degr´e de libert´e. Cela se traduit par la possibilit´e de d´efinir f et`en fonction deg. En effet, `a toute fonctiong=g(t, ρ) satisfaisant

`

a la condition (25.9) et aux conditions aux limites du probl`eme, (25.7) et (25.8) font correspondre des fonctionsf et `bien d´efinies

f =c r2

c

∂g

∂t +Q(g) , h=`=

∂g

q ∂ρ 2 c

∂g

∂t+Q(g)

On peut aussi envisager la d´etermination def etgen supposant donn´ee la fonction ` = `(t, ρ). Mais alors on doit d’abord r´esoudre l’´equation aux d´eriv´ees partielles (25.8), de sorte que cette d´emarche est valable exclusivement lorsque ` = `(t, ρ) donne lieu `a des solutions globales de (25.8) satisfaisant aux conditions du probl`eme. Actuellement nous connaissons uniquement un cas o`u il en est ainsi. C’est le cas du champ stationnaire. Alors on est autoris´e `a choisir ` = 1, ce qui conduit `a d´eterminerg(ρ) par l’´equation :

¡g0(ρ)¢2

= 1g(ρ)

(19)

25b. Solution g´en´erale relative `a (25.1)

Comme nous l’avons d´ej`a signal´e, la notion d’unicit´e de solution n’a pas de sens pr´ecis chez les relativistes. Dans le cas actuel o`u l’on a affaire aux solutions des ´equations de gravitation relatives `a la m´etrique spatio- temporelle Θ(4)-invariante, l’unicit´e de solution ne peut ˆetre con¸cue que dans le sens de g´en´eralit´e maximale. C’est la solution g´en´erale avec toutes les constantes arbitraires et toutes les fonctions arbitraires qui est unique dans le sens que toute autre solution en r´esulte au moyen de conditions sp´ecifiques suivant le probl`eme envisag´e.

Cela dit, puisque (25.2) donne lieu `a une solution pr´esentant un degr´e de libert´e et que (25.1) r´esulte de (25.2) si l’on y remplaceτ par une fonction de propagationπ(t, ρ), la solution g´en´erale relative `a (25.1) pr´esente deux degr´es de libert´e correspondant aux “fonctions arbitraires”

π(t, ρ) etG(t, ρ).

Proposition 25.1. La solution g´en´erale des ´equations de gravitation relatives `a la m´etrique (25.1) `a l’ext´erieur de la mati`ere avec champ

´

electromagn´etique est donn´ee par trois relations qui d´efinissent F, H, L en fonction deπ=π(t, ρ)etG=G(t, ρ):

F =c

"³2 c

∂G

∂t +∂π

∂tQ(G)

´∂π

∂t

#12

(25.10)

L=∂(π, G)

∂(t, ρ)

"³2 c

∂G

∂t +∂π

∂tQ(G)

´∂π

∂t

#12

(25.11)

H=

∂π

∂t

∂G

∂ρ +∂π

∂ρ

∂G

∂t +c∂π

∂t

∂π

∂ρQ(G)

"³2 c

∂G

∂t +∂π

∂tQ(G)

´∂π

∂t

#12 (25.12)

avec

Q(G) = 1−G + ν2

G2 +λG2 , 2

c

∂G

∂t +∂π

∂tQ(G)>0 , ∂(π, G)

∂(t, ρ) >0 , en notant

∂(π, G)

∂(t, ρ)

(20)

le d´eterminant jacobien deπ etG.

D´emonstration. Puisque (25.1) s’identifie `a la m´etrique qui s’obtient en rempla¸cant, dans (25.2),τ parπ(t, ρ), on a d’abord

F(t, ρ) =f(π(t, ρ), ρ)∂π(t, ρ)

∂t ,

H(t, ρ) =f(π(t, ρ), ρ)∂π(t, ρ)

∂ρ +`(π(t, ρ), ρ) , L(t, ρ) =`(π(t, ρ), ρ) , G(t, ρ) =g(π(t, ρ), ρ).

Il en r´esulte

f =

³∂π

∂t

´1

F ,

∂G

∂t = ∂g

∂τ

∂π

∂t , ∂G

∂ρ = ∂g

∂τ

∂π

∂ρ +∂g

∂ρ , de sorte que

∂g

∂τ =

³∂π

∂t

´1∂G

∂t ,

∂g

∂ρ =∂G

∂ρ ³∂π

∂t

´−1∂π

∂ρ

∂G

∂t =

³∂π

∂t

´−1∂(π, G)

∂(t, ρ) , d’o`u, en particulier,

∂(π, G)

∂(t, ρ) >0.

En rempla¸cant les expressions pr´ec´edentes def,∂g∂τ,∂g∂ρ dans la solution (25.7), (25.8), on trouve le syst`eme

F L=c∂(π, G)

∂(t, ρ) L2

³2 c

∂G

∂t +∂π

∂tQ(G)

´∂π

∂t =

³∂(π, G)

∂(t, ρ)

´2

d’o`u l’on tire (25.10) et (25.11). Finalement, en tenant compte de l’expression deH(t, ρ) donn´ee pr´ec´edemment, on obtient

H =

³∂π

∂t

´−1∂π

∂ρF+L ,

(21)

d’o`u, compte tenu de (25.10) et (25.11), la relation (25.12).

L’application de la proposition pr´ec´edente aux probl`emes gravita- tionnels n´ecessite la prise en consid´eration des propri´et´es de la fonction de propagation π(t, ρ) et, en particulier, de son comportement asymp- totique [6]. De plus, il faut tenir compte de la modification subie par la fonction de propagation lors du passage d’un ´etat dynamique `a un ´etat stationnaire et vice versa. D’apr`es la proposition 5.4 de [6], durant un

´etat stationnaire, la fonction de propagation se r´eduit `a la forme t−ψ(ρ)

avec ψ0(ρ) 0 partout et ψ0(ρ) 2c `a partir d’une certaine valeur de ρ. Bien entendu, dans ce cas, la m´etrique canonique correspondante est aussi stationnaire et l’on a

F =F(ρ) =f(ρ) , L=L(ρ) =`(ρ) , G=G(ρ) =g(ρ) , H =H(ρ) =h(ρ) =f(ρ)∂π(t, ρ)

∂ρ +`(ρ) =−ψ0(ρ)f(ρ) +`(ρ) avec

f(ρ) =cp

Q(g(ρ)) , `(ρ) = g0(ρ) pQ(g(ρ)) ,

de sorte que l’on peut, en particulier, d´efinir la d´eriv´eeψ0(ρ), donc aussi la fonctionψ(ρ), au moyen deh(ρ) etg(ρ) :

ψ0(ρ) = −h(ρ) +`(ρ)

f(ρ) , ψ(ρ) = Z ρ

ρ1

−h(u) +`(u) f(u) du , conform´ement d’ailleurs `a la d´efinition directe d´ej`a vue de la fonction de propagation dans un ´etat stationnaire. Par cons´equent nous pouvons alors substituer `a la “fonction arbitraire π(t, ρ)” la “fonction arbitraire h(ρ)” qui reste ind´etermin´ee par la solution stationnaire. Or, dans le cas g´en´eral de la solution non stationnaire, la relation (25.12) ne nous permet pas de d´efinir, du moins globalement,π(t, ρ) en fonction deH et G.

R´ef´erences

[1] P. Curie, Sur la possibilit´e d’existence de la conductibilit´e magn´etique et du magn´etisme libre, Journal de Physique, 3e s´erie, t III, 1984, p. 415.

(22)

[2] G. Lochak, Sur un monopˆole de masse nulle d´ecrit par l’´equation de Dirac et sur une ´equation g´en´erale non lin´eaire qui contient des monopˆoles de spin 12, (1`ere partie), Ann. Fond. L. de Broglie, Vol. 8, n˚4, 1983, pp.

345-370.

[3] N. Stavroulakis, Param`etres cach´es dans les potentiels des champs stati- ques, Ann. Fond. L. de Broglie, Vol. 6, n˚4, 1981, pp. 287-327.

[4] N. Stavroulakis, Math´ematiques et trous noirs, Gazette des math´emati- ciens, n˚31, pp. 119-132, Juillet 1986.

[5] N. Stavroulakis, Solitons et propagation d’actions suivant la relativit´e g´en´erale, deuxi`eme partie, Ann. Fond. L. de Broglie, Vol. 13, n˚1, 1988, pp. 7-42.

[6] N. Stavroulakis, Sur la fonction de propagation des ´ebranlements gravi- tationnels, Ann. Fond. L. de Broglie, Vol. 20, n˚1, 1995, pp. 1-31.

Epilogue ´

Puisque l’article est pr´esent´e en quatre parties, il convient d’en faire un r´esum´e g´en´eral.

Le titre de l’article ne se r´ef`ere pas `a la totalit´e de son contenu. Il est destin´e `a signaler l’existence de transgressions de principes math´emati- ques dans les solutions classiques, en exhibant une de leurs cons´equences, peut-ˆetre la plus extravagante, `a savoir celle de l’id´ee de trou noir. Mais en fait l’article entreprend une investigation `a fond de toutes les m´eprises relatives aux fondements de la th´eorie, en mettant en ´evidence une suc- cession d’erreurs math´ematiques qui se sont constitu´ees en un syst`eme dogmatique empˆechant toute critique et tout renouvellement.

L’article pr´esente ensuite une nouvelle fa¸con d’aborder les probl`emes en respectant scrupuleusement les principes math´ematiques. En particu- lier, il met en ´evidence le rˆole des groupesSΘ(4) et Θ(4) non seulement pour la formulation des notions qui y interviennent, mais aussi pour l’´etablissement et la solution des ´equations de gravitation. Finalement il donne en toute g´en´eralit´e et avec champ ´electromagn´etique les solutions stationnaires et dynamiques `a l’ext´erieur de la mati`ere.

(Manuscrit re¸cu le 17 avril 2000)

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