MATH´ EMATIQUES ENS MPI 2 SESSION 2010
Partie I
I.1. a. Soient L
1, . . . , L
nles lignes de V , on fait successivement et dans l’ordre les op´erations L
n← L
n− λ
1L
n−1, L
n−1← L
n−1− λ
1L
n−2, . . . , L
2← L
2− λ
1L
1ce qui donne directement le r´esultat.
b. On proc`ede par r´ecurrence sur n :
• Pour n = 1, V
1= λ
2− λ
1est imm´ediat.
• On suppose donc la propri´et´e vraie `a l’ordre n−1. On utilise le r´esultat pr´ec´edent en d´eveloppant par rapport `a la premi`ere colonne, on obtient
V
n=
λ
2− λ
1. . . λ
n− λ
1(λ
2− λ
1)λ
2. . . (λ
n− λ
1)λ
n.. . .. .
(λ
2− λ
1)λ
n−22. . . (λ
n− λ
1)λ
n−2n=
"
nY
k=2
(λ
k− λ
1)
# V
n−1en mettant en facteur λ
k− λ
1dans chaque colonne (V
n−1commence avec λ
2, il aurait ´et´e plus avis´e de s’int´eresser plutˆot `a λ
nqu’`a λ
1dans la premi`ere question...).
Le r´esultat annonc´e s’en d´eduit tr`es facilement.
I.2. Soit α
1f
1+ · · · + α
nf
n= 0 une combinaison lin´eaire, on ´ecrit alors le syst`eme obtenu en d´erivant n − 1 fois et en prenant la valeur en 0, on obtient
α
1+ · · · + α
n= 0 α
1λ
1+ · · · + α
nλ
n= 0
. . . . α
1λ
n−11+ · · · + α
nλ
n−1n= 0
Le d´eterminant de ce syst`eme des exactement V . Comme il est non nul, la seule solution en (α
1, . . . , α
n) est la solution nulle.
Conclusion : la famille est (f
1, . . . , f
n) est libre.
Partie II
II.1. Supposons [c] et soit y ∈ C
Ntel que Ky = 0. En effectuant le produit matriciel, on obtient les ´egalit´es
By = 0, BAy = 0, . . . , BA
N−1y = 0 et compte tenu de la propri´et´e [c], ceci n’est possible que si y = 0.
Conclusion : Ker K = {0} donc Rg K = dim C
N= N avec la formule du rang.
II.2. On proc`ede par contrapos´ee : la n´egation de [a] s’´ecrit : il existe un vecteur propre y de A dans le noyau de B . On a donc Ay = λy et By = 0 avec y 6= 0. On remarque alors que BAy = Bλy = 0 puis, par une r´ecurrence imm´ediate, que BA
ky = 0 pour tout k ∈ N . Le vecteur y est dans le noyau de K donc Rg K 6 N − 1 ce qui est la n´egation de [d].
II.3. a. On utilise Cayley-Hamilton : soit P
Ale polynˆome caract´eristique de A, on effectue la division de X
kpar P
A: X
k= P
A.Q + P
kavec deg P
k6 N − 1. En substituant A `a X, comme P
A(A) = 0, on obtient directement A
k= P
k(A).
1
b. On sait que e
At= lim
n→+∞
P
n k=0A
kt
kk! . Or, si on tient compte de la question pr´ec´edente, X
nk=0
A
kt
kk! =
N−1
X
h=0
f
n,h(t)A
ho` u on a remplac´e A
kpar P
k(A) et o` u on a regroup´e les puissances de A. On sait aussi que C [A] est de dimension finie donc e
Atest la limite d’une suite d’´el´ements de C [A]
qui est de dimension finie donc ferm´e (car complet...) appartient `a C [A]. On peut donc ´ecrire e
At= f
0(t)I + f
1(t)A + · · · + f
N−1(t)A
N−1donc
B e
Aty = f
0(t)By + f
1(t)BAy + · · · + f
N−1(t)BA
N−1y
et comme t 7→ B e
Aty n’est pas identiquement nulle alors il existe k ∈ [[0, N − 1]] tel que BA
ky 6= 0.
II.4. On va raisonner avec les endomorphismes associ´es : soit a ∈ L( C
N) de matrice A et b de matrice B. Comme A est diagonalisable, on peut ´ecrire
a = X
λ∈Sp(A)
λp
λet e
at= X
λ∈Sp(A)
e
λtp
λo` u les p
λsont les projecteurs sur les sous-espaces propres de A. On a alors b ◦ e
at(y) = X
λ∈Sp(A)
e
λtb ◦ p
λ(y) o` u p
λ(y) ∈ E
λ(a) sous-espace propre de A.
Par contrapos´ee : si b ◦ e
at(y) = 0 alors, en examinant chaque composante et en utilisant le I.2., on en d´eduit que ∀λ ∈ Sp(A), b[p
λ(y)] = 0 et si y 6= 0, il existe λ ∈ Sp(A) tel que p
λ(y) 6= 0.
On a donc trouv´e un vecteur propre de A dans le noyau de B.
Conclusion : par contrapos´ee, on peu conclure que [a] ⇒ [b].
II.5. On a la chaˆıne d’implications : [b] ⇒ [c] ⇒ [d] ⇒ [a].
Si A est diagonalisable alors on a ´equivalence.
Partie III
III.1. On a < AX, X >= − < X, AX >= < X, AX > ce qui signifie que < AX, X > est imaginaire pur.
Soit X un vecteur propre associ´e `a la valeur propre λ : AX = λX alors < AX, X >=
λ < X, X >= λkX
2k ∈ i R donc λ ∈ i R .
III.2. L’existence et l’unicit´e de la solution de (1) est une cons´equence imm´ediate du th´eor`eme de Cauchy-Lipschitz pour les ´equations diff´erentielles lin´eaires. L’expression explicite de la solution est X(t) = e
(A−B∗B)tX
0(attention `a l’ordre des termes !).
III.3. Le calcul de la d´eriv´ee donne : d
dt kX(t)k
2= d
dt < X (t), X (t) >=< X
′(t), X (t) > + < X(t), X
′(t) >
=< AX (t), X (t) > −< B
∗BX(t), X (t) >+ < X(t), AX (t) >− < X (t), B
∗BX(t) >
= −2 < BX (t), BX(t) >= −2kBX(t)k
2car α =< AX (t), X (t) > ´etant imaginaire pur, α + α = 0 et B
∗´etant l’adjoint de B,
< B
∗BX (t), X (t) >=< BX (t), BX(t) >.
On en d´eduit imm´ediatement que la fonction t 7→ kX(t)k est d´ecroissante sur [0, +∞[.
De cela, on peut dire que ∀X
0∈ C
N,
kX(t)k = k e
(A−B∗B)tX
0k 6 kX
0k ce qui se traduit par ||| e
(A−B∗B)t||| 6 1 pour t ∈ [0, +∞[.
III.4. La fonction t 7→ kX(t)k est d´ecroissante et positive donc elle admet une limite L dans [0, kX
0k].
III.5. a. Si kX(t)k
2est constante alors d
dt kX(t)k
2= −2kBX(t)k
2= 0 donc, pour tout t ∈ [0, +∞[, BX(t) = 0.
b. Comme BX (t) = 0 alors d
dt X(t) = (A − B
∗B )X(t) = AX(t) donc X(t) = e
AtX
0(en r´esolvant l’´equation diff´erentielle...). On a donc BX(t) = B e
AtX
0= 0 pour tout t ∈ [0, +∞[ et d’apr`es [b], X
0= 0. L = 0 d´evient alors ´evident !
III.6. a. (X(t
k))
k∈Nest une suite d’´el´ements de B(0, kX
0k) qui est compact (ferm´e, born´e en dimension finie) donc Bolzano-Weierstrass s’applique : on peut extraire une suite (X
tϕ(k))
k∈Nqui converge vers ξ
0∈ C
N.
b. C’est une propri´et´e des ´equations autonomes que l’on retrouve imm´ediatement : X(t
ϕ(k)+ t) = e
(A−B∗B)(tϕ(k)+t)X
0= e
(A−B∗B)te
(A−B∗B)tϕ(k)X
0= e
(A−B∗B)tX
tϕ(k)en utilisant la propri´et´e e
a(t+s)= e
at. e
as.
Grˆace `a la continuit´e du produit matriciel, on en d´eduit que
k→+∞
lim X(t
ϕ(k)+ t) = e
(A−B∗B)tξ
0= ξ(t).
c. Comme X(t
ϕ(k)+t) → L quand k → +∞, on peut appliquer la question III.5 : L = 0.
III.7. a. On vient de voir dans la question pr´ec´edente que ∀X
0∈ C
N, e
(A−B∗B)tX
0→ 0. Si on applique cette propri´et´e aux vecteurs de la base canonique de C
N, on en d´eduit que e
(A−B∗B)t→ 0 quand t → +∞.
b. Soit X un vecteur propre de M , de valeur propre λ. On sait que e
M tX = e
λtX → 0.
Or k e
λtXk = e
Re(λ)tkXk donc Re(λ) < 0.
c. La d´ecomposition que l’on demande d’admettre est la d´ecomposition en sous-espaces caract´eristiques et elle s’obtient de mani`ere ´el´ementaire avec le lemme des noyaux.
Ensuite, on utilise les r´esultats suivants :
• Si N est nilpotente alors e
N tX = Q
p(t)X o` u Q
pest un polynˆome en t `a valeurs matricielles.
• Si M − λI
Nest nilpotente alors e
(M−λIN)tX = Q
p(t)X d’o` u e
M tX = e
λtQ
p(t)X.
Avec M = A − B
∗B et X ∈ C
N, on ´ecrit X = X
1+ · · · + X
no` u X
i∈ Ker(M − λ
i)
mid’o` u
e
M tX = X
ni=1
e
λitQ
i(t)X
i⇒ k e
M tXk 6 X
ni=1
e
Re(λi)t|Q
i(t)|.kX
ik.
N (X) = P
n i=1kX
ik est une norme dans C
Net comme en dimension finie, les normes
sont ´equivalentes alors il existe α > 0 tel que ∀i ∈ [[1, n]], kX
ik 6 αkXk.
Si c = − 1
2 max(Re(λ
i)) alors
k e
M tXk 6 e
max(Re(λi))αkXk X
ni=1
|Q
i(t)|
6 e
−ctαkXk e
−ctX
ni=1
|Q
i(t)|
!
la derni`ere quantit´e entre parenth`eses tend vers 0 quand t → +∞ donc elle est born´ee.
Il existe donc K > 0 tel que k e
M tXk 6 K e
−ctkXk.
Conclusion : on a bien ||| e
M t||| = ||| e
(A−B∗B)t||| 6 K e
−ct.
III.8. La r´eponse est NON ! Si A et B ne v´erifient pas la propri´et´e [a], soit X un vecteur propre de A tel que BX = 0 alors (A − B
∗B )X = λX donc e
(A−B∗B)tX = e
λtX. Or, λ ´etant une valeur propre de A est imaginaire pure donc | e
λt| = 1 donc e
(A−B∗B)tX ne peut tendre vers 0.
Partie IV IV.1. Imm´ediat : (iA)
∗= −iA
∗= −iA.
IV.2. C’est presque un r´esultat du cours : il faut faire deux int´egrations par parties avec des fonctions vectorielles.
On utilise ensuite les majorations : kkc
k(w
0)k = 1
|k| kc
k(w
′′0)k 6 1 2
1
k
2+ kc
k(w
′′0)k
2.
kc
k(w
0′′k
2= P
N j=1|c
k(w
0,j′′)|
2o` u les w
0,j′′d´esignent les fonctions coordonn´ees de w
0′′. Parse- val appliqu´e `a chacune des fonctions coordonn´ees nous assure la convergence des s´eries P |c
k(w
0,j′′)|
2puis de la s´erie P
kc
k(w
′′0)k
2. Comme la s´erie P
1/k
2converge, par domi- nation, on en d´eduit que la s´erie P
kkc
k(w
0)k converge.
IV.3. On pose pour cette question f
k(t) = e
(ikA−B∗B)tc
k(w
0) e
ikxqui d´epend aussi de x.
• On a f
k′(t) = (ikA − B
∗B )f
k(t). La matrice ikA est antihermitienne donc, grˆace `a la question III.3, on sait que ||| e
(ikA−B∗B)t||| 6 1 donc kf
k(t)k 6 kc
k(w
0)k. On obtient alors :
kf
k′(t)k 6 kikA − B
∗B kkf
k(t)k
6 (|k|.kAk + kB
∗Bk).kc
k(w
0)k.
Comme les s´eries P
kc
k(w
0)k et P
kkc
k(w
0)k convergent, on en d´eduit la convergence normale de la s´erie P
f
k′donc w(t, x) est bien d´erivable par rapport `a t.
Le mˆeme genre de raisonnement s’applique pour justifier la d´erivabilit´e de w par rapport `a x..
• On a donc
∂w
∂t (t, x) = X
k=∈Z
(ikA − B
∗B)f
k(t)
= X
k∈Z
ikAf
k(t) − B
∗B X
k∈Z
f
k(t)
car les deux s´eries convergent
= A ∂w
∂x (t, x) − B
∗Bw(t, x)
• La 2π-p´eriodicit´e par rapport `a x est imm´ediate.
• La convergence de la s´erie P
f
k´etant normale par rapport `a x ∈ [0, 2π], on peut int´egrer termes `a termes la s´erie. Toutes les int´egrales ´etant nulles, on en d´eduit que Z
2π0
w(t, x) dx = 0 pour tout t ∈ [0, +∞[.
• w(0, x) = w
0(x) est imm´ediat !
IV.4. On utilise la formule de Parseval sur chaque composante de w(t, x) comme au IV.2 : Z
2π0
kw(t, x)k
2dx = 2π X
k∈Z
k e
(ikA−B∗B)tc
k(w
0)k
2.
Or k e
(ikA−B∗B)tc
k(w
0)k
26 kc
k(w
0k
2ce qui assure la convergence normale de la s´erie P k e
(ikA−B∗B)tc
k(w
0)k
2. On a vu au III.7.a que, ∀k ∈ Z
∗, e
(ikA−B∗B)t→ 0 quand t → +∞
donc, grˆace au th´eor`eme de double limite, on en d´eduit que
t→+∞
lim Z
2π0
kw(t, x)k
2dx = 2π X
k∈Z
t→+∞
lim k e
(ikA−B∗B)tc
k(w
0)k
2= 0.
Partie V
V.1. Soit h(Y ) = kBY k
2+ kBAY k
2. h est continue car c’est une application polynomiale, elle est donc born´ee sur la sph`ere unit´e qui est compacte et atteint ses bornes C
1et C
2. On a donc
∀Y ∈ S(0, 1), ∃(Y
1, Y
2) ∈ S(0, 1)
2| C
1= h(Y
1) 6 h(Y ) 6 C
2= h(Y
2).
Montrons que C
1> 0 : B 6= 0 sinon tout vecteur de C
2est dans Ker B, en particulier les vecteurs propres de A (qui existent car le corps de base est C ). Comme on est en dimension 2, on en d´eduit que dim Ker B 6 1.
• Si Y
1∈ / Ker B alors BY
16= 0 donc C
1> 0.
• Si BY
1= 0 alors BAY
16= 0. En effet : si BAY
1= 0, AY
1∈ Ker B qui est de dimension 1 donc AY
1est proportionnel `a Y
1∈ Ker B, donc Y
1serait un vecteur propre de A dans le noyau de B, ce qui est ´ecart´e. L`a aussi, on a C
1> 0.
Conclusion : par homoth´etie, on d´eduit des in´egalit´es pr´ec´edentes que ∀Y ∈ C
N, C
1kY k
26 kBY k
2+ kBAY k
26 C
2kY k
2.
V.2. a. Le probl`eme de Cauchy en question est le suivant : X
k′(t) = (ikA − B
∗B)X
k(t) avec X
k(0) = c
k(w
0).
b. On a tout d’abord :
|I(< BAY, BY >)| 6 kBAY k.kBY k 6 1
2 (kBAY k
2+ kBY k
2) 6 1
2 C
2kY k
2d’o` u kY k
21 − ε 2k C
26 L
ε,k(Y ) 6 kY k
21 + ε
2k C
2. On peut alors prendre ε
0= 1
C
2pour avoir 1
2 kY k
26 L
ε,k(Y ) 6 3
2 kY k
2.
c. L
ε,k[X
k(t)] est d´erivable par les th´eor`emes g´en´eraux.
On sait d´ej`a que d
dt kX
k(t)k
2= −2kBX
k(t)k
2, il reste `a d´eriver l’autre expression I(< BAX
k(t), BX
k(t) >) : comme
< BAX
k(t), BX
k(t) >
′=< BAX
k′(t), BX
k(t) > + < BAX
k(t), BX
k′(t) > alors
< BAX
k(t), BX
k′(t) > = −ik < BAX
k(t), BAX
k(t) > − < BAX
k(t), BB
∗BX
k(t) >
< BAX
k′(t), BX
k(t) > = ik < BAAX
k(t), BX
k(t) > − < BAB
∗BX
k(t), BX
k(t) > . D’o` u
d
dt L
ε,k[X
k(t)] = −2kBX
k(t)k
2− εkBAX
k(t)k
2− ε
k I(< BB
∗BAX
k(t), BX
k(t) >) + ε < BAAX
k(t), BX
k(t) > − ε
k I(< BAB
∗BX
k(t), BX
k(t) >).
d. On majore donc : d
dt L
ε,k(t) 6 −2kBX
k(t)k
2− εkBAX
k(t)k
2+ εkBB
∗BAk.kX
k(t)k.kBX
k(t)k
+ εkBAAk.kX
k(t)k.kBX
k(t)k + εkBAB
∗B k.kX
k(t)k.kBX
k(t)k ce qui donne la valeur de C
3sugg´er´ee.
e. On reprend les id´ees de la question V.1 : soit h
ε(Y ) = 2kBY k
2+ εkBAY k
2− εC
3kY k.kBY k. h
εest continue et atteint son minimum sur la sph`ere unit´e en Y
1. On distingue 2 cas :
• Si Y
1∈ Ker B alors h
ε(Y
1) = εkBAY
1k et on pose C
4= 2
3 kBAY
1k qui est non nul.
• Si BY
16= 0, on pose α = kBY
1k > 0 d’o` u h
ε(Y
1) = 2α + εkBAY
1k
2− εC
3α
= α(2 − εC
3) + εkBAY
1k
2> α pour ε < ε
1= min(
C13, ε
0). On pose C
4= 3α
2ε
1. Conclusion : dans tous les cas, on a ∀Y ∈ C
N, h
ε(Y ) > 3
2 εC
4kY k
2. Si on revient aux X
kcela donne
dL
ε,k[X
k(t)]
dt 6 − 3
2 εC
4kX
k(t)k
26 −εC
4kL
ε,k[X
k(t)]k
2en utilisant l’in´egalit´e du V.2.b multipli´ee par -1.
f. Soit f (t) = L
ε,k[X
k(t)] e
εC4talors f
′(t) = dL
ε,k[X
k(t)]
dt e
εC4t+εC
4L
ε,k[X
k(t)] e
εC4t6 0.
f est d´ecroissante donc ∀t ∈ [0, +∞[, f (t) 6 f(0) ce qui donne L
ε,k[X
k(t)] 6 L
ε,k[X
k(0)] e
−εC4t.
V.3. On traduit l’in´egalit´e que l’on vient d’obtenir : kX
k(t)k
2+ ε
k I(< BAx
k(t), BX
k(t) >)
| {z }
1
2kXk(t)k26
6 kX
k(0)k
2e
−εC4t+ ε
k I(< BAX
k(0), BX
k(0) >) e
−εC4t| {z }
632kXk(0)k2e−εC4t
ce qui donne kX
k(t)k
26 3 e
−εC4tkc
k(w
0)k
2et on prend la racine carr´ee.
V.4. Conclusion : Z
2π0
kw(t, x)k
2dx = 2π X
k∈Z∗
kX
k(t)k
26 K
2e
−2ct2π X
k∈Z∗
kc
k(w
0)k
26 K
2e
−2ct2π Z
2π0