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(a) On applique le crit` ere de D’Alembert :

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

MAT402 Ann´ ee 2017-2018 Contrˆ ole Continu 2 :

exemple de solution.

Autour du cours Exercice 1.

(a) On applique le crit` ere de D’Alembert :

| a

n+1

a

n

| = ((n + 1)

3

+ 1)(n

2

+ n + 1)

((n + 1)

2

+ (n + 1) + 1)(n

3

+ 1) = (1 +

1n

)

3

1 +

n13

. 1 +

1n

+

n12

(1 +

1n

)

2

+

n1

+

n22

. On obtient lim

n→∞

|

an+1a

n

| = 1. Le rayon de convergence est donc R = 1.

(b) On applique ` a nouveau D’Alembert :

| a

n+1

a

n

| = e

n+1

· n!

(n + 1)!e

n

= e n + 1 . On obtient lim

n→∞

|

an+1a

n

| = 0. Le rayon de convergence est donc R = ∞.

(c) Pour z = 2 la s´ erie diverge (car son terme g´ en´ eral ne tend pas vers 0 : il vaut 1), le rayon de convergence est inf´ erieur ou ´ egal ` a 2. De plus pour z = 2 le terme g´ en´ eral est 1 qui est born´ e, le rayon de convergence est donc sup´ erieur ou ´ egal ` a 2. Il suit donc que R = 2.

Exercice 2.

1. Pour tout x ∈] − 1, 1[, on a ln(1 − x) = −

+∞

X

n=1

x

n

n . 2. Supposons que S : x 7→

+∞

X

n=0

a

n

x

n

soit solution de (1) sur un intervalle ] − s, s[ avec 0 < s ≤ 1. On a alors pour tout x ∈] − s, s[ :

xS

0

(x) + S(x) = x

+∞

X

n=0

na

n

x

n−1

+

+∞

X

n=0

a

n

x

n

=

+∞

X

n=1

(n + 1)a

n

x

n

.

Deux s´ eries enti` eres ont leurs sommes qui co¨ıncident sur un intervalle si et seulement si leurs coefficients sont ´ egaux. On obtient donc :

a

0

= 0 et a

n

= − 1

n(n + 1) ∀ n ≥ 1.

3. On v´ erifie facilement (par exemple D’Alembert) que le rayon de convergence de X

n≥0

a

n

x

n

est R = 1. Sa somme S est donc une fonction (d´ efinie et d´ erivable) sur ] − 1, 1[.

4. En remarquant que 1

n(n + 1) = 1

n − 1

n + 1 , on obtient pour tout x ∈] − 1, 1[ : S(x) = −

+∞

X

n=1

x

n

n(n + 1) =

+∞

X

n=1

x

n

n + 1 −

+∞

X

n=1

x

n

n =

+∞

X

n=2

x

n−1

n + ln(1 − x) Ainsi, si x 6= 0, on a :

S(x) = 1 x

+∞

X

n=2

x

n

n + ln(1 − x) = 1

x (x − ln(1 − x)) + ln(1 − x) = −1 + x − 1

x ln(1 − x).

De plus S(0) = 0 (qui est par ailleurs le prolongement par continuit´ e en 0 de la fonction x 7→ −1 + x − 1

x ln(1 − x).

(2)

5. On calcule facilement pour x 6= 0, S

0

(x) = − 1

1 − x × x − 1

x + ln(1 − x) x

2

= 1

x

1 + ln(1 − x) x

,

ce qui donne

xS

0

(x) + S(x) = 1 + ln(1 − x)

x − 1 + x − 1

x ln(1 − x) = ln(1 − x).

Par ailleurs, 0S

0

(0) + S(0) = ln(1). La fonction S est donc solution de (1).

Exercice 3.

1.

1

−1

π 2π

2. On a a

n

(f) = 0 pour tout n ≥ 0 car f est (presque ! !) impaire. On calcule b

n

(f ) = 1

π Z

0

f(x) sin(nx)dx = 1 π

Z

π

0

sin(nx)dx − Z

π

sin(nx)dx

=

− cos(nx) n

π

0

+

cos(nx) n

π

= 2

nπ (1 − (−1)

n

).

On a donc b

2n

(f ) = 0 et b

2n+1

(f) = 4 π(2n + 1) .

3. Soit f une fonction de R dans R , 2π-p´ eriodique et continue par morceaux. Notons a

n

et b

n

ses coefficients de Fourier r´ eels. Alors les s´ eries P

n≥1

a

2n

et P

n≥1

b

2n

convergent et on a 1

π Z

0

f (t)

2

dt = a

20

2 +

+∞

X

n=1

(a

2n

+ b

2n

).

En appliquant cette formule ` a la fonction pr´ ec´ edente on obtient : 1

π Z

0

f (t)

2

dt = 2 =

+∞

X

n=0

4 π(2n + 1)

2

= 16 π

2

+∞

X

n=0

1 (2n + 1)

2

.

D’o` u la formule

+∞

X

n=0

1

(2n + 1)

2

= π

2

8 .

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