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Les consulats suisses àTélranger reçoivent le journal
: » ί * Quatrième année. — N° 68
P r i x d u n u m é r o 1 0 c e n t i m e s
. Samedi 23 août 1890.
B u r e a u x : R u e N e u v e , 1 9
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Suisse . . . 6 fr. 3 fr.
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Les^ ^
se μ$ d>avanceJ
Organe de la Société I n t e r c a n t o n a l e des i n d u s t r i e s dit J u r a , des C h a m b r e s de c o m m e r c e , des B u r e a u x de contrôle
et des Syndicats i n d u s t r i e l s . &
Encore la hausse de l'argent.
Mercredi, les bureaux des Chambres syndicales des fabricants d'horlogerie et des patrons monteurs de boites argent étaient réunis, pour examiner en commun la situation créée par la persistance du mouvement de hausse de l'argent.
Les délégués des monteurs de .boites, après avoir exposé les faisons qui leur commandent de décréter une nouvelle cote de hausse, ont déclaré que la Chambre syndicale se réunirait vendredi, pour en fixer le taux et que, selon toute probabi- lité, la nouvelle cote n'atteindrait pas la limite prévue par le syndicat, limite qui devrait porter, en temps normal, le béné- fice du monteur de boîtes à fr. 30 par kilo d'argent.
A ce propos, il est bon de rappeler, que les prix de façon facturés aux fabri- cants d'horlogerie par les monteurs de boîtes, sont égaux et même parfois infé- rieurs à ceux payés aux ouvriers boîtiers, et que, par conséquent, le patron mon- teur de boîtes n'a d'autre bénéfice que celui qu'il prélève sur la vente de l'ar- gent des boîtes. Or, d'après les calculs établis par le syndicat, les (rais généraux, le chômage de l'argent dans les ateliers, l'escompte sur les paiements au comptant ou la perte d'intérêt sur les paiements à terme, et la perte résultant de la fonte des déchets, etc., obligeraient ce béné- fice de fr. 30 par kilo, pour que l'indus- trie de la boîte argent puisse s'exercer dans des conditions normales et régu- lières.
La cote de l'argent facturé aux patrons monteurs de boites par les vendeurs de ce métal, que nous avons publiée dans notre dernier numéro, portait le 800 M à fr. 156. 30 le kilo. Le lendemain, une forte hausse se produisait et le 800 M montait à fr. 162. 60, les autres titres
subissant une haussé correspondante.
Tel est le motif pour lequel le syndicat des patrons monteurs: de boîtes se voit dans l'obligation de suivre le mouvement do hausse, sous peine de travailler dans des conditions ruineuses.
Pour que nos lecteurs puissent bien se rendre compte des nécessités auxquelles nous sommes contraints d'obéir, nous donnons ci-dessous, les cotes des 15 mars et 20 août de l'année courante. Ils ver- ront que la hausse totale est de plus de fr. 30 par kilo. Or, en admettant que la Chambre syndicale cote le titre de base,
— 800 M —. à 19 contimes le gramme comme cela paraît probable, la différence entre le prix payé par les monteurs de boîtes et celui qu'ils facturent aux fabri^
1cants d'horlogerie serait de fr. 27. 40 par kilo, soit fr. 2. 60 en moins que le béné- fice de fr. 30 considéré comme normal.
Cote du Ii mars·
800 M le kilo fr. 131. 90 805 M » » 132. 70 875 M » » 144. — 900 M » » 148. — 935 M » » 153. 60
Cote do U août, fr. 162. 60
» 163. 60
» 177. 60
» 182. 60
» 189. 60 Monteurs de boîtes et fabricants pas- sent, il faut le reconnaître, une période fort difficile. Si les premiers sont con- traints d'élever le prix de l'argent dans une mesure qui leur permette de suppor- ter, sans trop de dommage, la hausse des cours, les seconds ont à lutter contre les résistances de la clientèle étrangère qui, jusqu'à ces derniers temps, a fait la sourde oreille à toutes leurs réclamations.
De plus, la circonstance qu'un certain nombre d'ateliers de monteurs déboîtes ne sont pas encore syndiqués, oblige le syn- dical à une certaine prudence. En effet, les monteurs de boîtes non-syndiqués ont soin de suivre, à une distance respectable,
les cotes du syndicat, profitant ainsi d'une^
organisation, aux frais et responsabilités de laquelle ils ne participent en aucune façon. Aussij une hausse trop forte ferait simplement le jeu des dissidents; c'est à méditer par la Chambre syndicale.
Quant aux fabricants d'horlogerie, leur devoir est tout tracé. Le prix de vente des montres à boîtes argent doit être re- levé. Nous avons développé, dans un ar- ticle spécial de la semaine dernière, les motifs qui rendent ce relèvement néces- saire, comme aussi les raisons qui nous permettent d'affirmer qu'il dépend de nous de le réaliser. Ce qui était vrai il y a quelques jours l'est bien plus encore aujourd'hui, puisque le métal argent a subi une nouvelle hausse d'environ fr. 7 par kilo.
Que nos fabricants n'aient donc pas la faiblesse d'accepter des commandes aux anciens prix ; les stocks sont très dimi- nués par le fait que les perturbations du marché de l'argent ont paralysé'les tran- sactions entre fabricants d'horlogerie et monteurs de boîtes ;.de plus nous entrons dans la période de l'année où la demande est la plus forte ; aussi 'n'est-il pas témé- raire d'affirmer que jamais les circons- tances n'ont été plus favorables pour amener les prix de vente à une hauteur qui permette à nos fabricants de se cou- vrir des pertes que l'augmentation des prix de revient leur a fait subir.
Nous irons plus loin et nous dirons que tout fabricant quicoutinuera à vendre aux prix anciens, adroit à une surveillance spéciale de la part de ses fournisseurs.
G c n g r è s s o c i a l i s t e s .
Les possibilistes (parti ouvrier, fédération des travailleurs socialistes de France) vien- nent de décider que leur congrès nationalM r ?
324
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LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE
annuel se tiendrait, cette année, dans la ville de Châtellerault et s'ouvrirait le 45 octobre prochain.
Depuis plusieurs années, ce congrès avait lieu à Paris, et la province avait formulé à ce sujet d'assez vives protestations. Celte an- née, le comité national possibiliste, qui se préoccupe plus particulièrement, en ce mo- ment et depuis la disparition du boulangisme, de développer en province la propagande so- cialiste, a fait droit aux réclamations de ses partisans de la province.
Les groupes ouvriers de Châtellerault ont accepté la responsabilité de l'organisation du congrès, est-il dit dans le manifesto que pu- blie le comité national.
«L'Europe, en général, ajoute ce docu- ment, et notre pays, en particulier, traversent une période politique et économique grosse d'imprévus et qui peut motiver, à tout ins- tant, notre intervention.
« Ce serait une faute grave que de ne pas s'en préoccuper et de ne pas se préparer à être à la hauteur des circonstences.
6 £ « I l y a l i e u , au contraire, de suivre avec attention le mouvement de transformation sociale en voie d'accomplissement ; il faut en étudier les conséquences et prépaier avec soin les solutions qu'il comporte. »
— Le Daily Chronicle apprend de Rome qu'au Vatican on attache une grande impor- tance au congrès catholique international de sociologie qui doit se tenir en Belgique le mois prochain. Le pape prépaierait sur la question sociale un mémoire qui sera adressé au congrès.
Parlant de ce congrès, le Pays, qui rappelle qu'il a été choisi comme organe des associa- tions catholiques ouvrières de la Suisse, pu- blie un article contre l'intervention de l'Etat dans les questions sociales, duquel "nous re- produisons les passages suivants :
«Les adversaires de la liberté du travail, constatant que le règlement du salaire est souvent une cause de trouble, demandent que l'Etat intervienne pour assurer un mini- mum de salaire à l'ouvrier. Que de fois nous entendons dire : « La concurrence abaisse in- définiment les salaires, il faut que l'Etat in- tervienne dans l'intérêt des ouvriers, t Nous déclarons, nous, que cette intervention nous paraît impossible, anti-économique et désas- treuse pour un pays. »
« 1° Pour que l'Etat eût le droit d'imposer au patron un minimum de salaire, il faudrait qu'il eût le pouvoir de lui garantir un mini- mum de recettes. Ces deux choses sont cor- rélatives ; autrement la justice est absolument violée. En lait, les patrons obligés de payer un minimun de salaire trop élevé, augmen- teraient d'autant le prix.des objets fabriqués et le coût de la vie s'élèverait au détriment de l'ouvrier. »
« 2. Que la loi impose un minimun de sa- laire, en déclarant que l'Etat ou la commune compensera, grâce à des subventions, Ia dif- férence entre le taux légal et la rétribution payée, alors le patron prévoyant l'allocation promise, paiera d'autant moins l'ouvrier.
Bientôt on verra une population active et la- borieuse faire place à une population ou- vrière, indolente, paresseuse, s'abandonnant à l'assistance officielle. — Nous ne parlons pas ici des charges financières énormes ré- sultant d'un pareil système et de l'augmenta- tion des impôts qui en résulterait. »
« 3° Si on admet le principe d'un minimum de salaire, il faut aussi demander à l'Etat de fixer le minimum des loyers, le minimum du prix des denrées et de toute marchandise.
C'est là, en effet, l'iàéal du socialisme. C'est ériger en règle constante une intervention désastreuse pour l'Etat comme pour les indi- vidus, intervention que seules, des circons-
tances exceptionnelles, telles que les fléaux publics, ont pu justifier quelquefois. »
« Les adversaires de la liberté du travail se trompent étrangement, en demandant aux pouvoirs publics de prendre la direction de l'ordre économique. »
— Dans une réunion socialiste de Nurem- berg, le député Grillenberger a lancé les ac- cusations les plus violentes contre les socia- listes dissidents. Le docteur Bruno Wille, ainsi que ses amis politiques, a-t-il dit, sont de jeunes écrivains qui, ne trouvant pas à s'utiliser dans la presse, cherchent à se créer une popularité en calomniant des hommes qui ont fait leurs preuves. De pareilles infa- mies ne sont possibles qu'à Berlin, où l'on est certain que, sur trois socialistes, l'on compte un agent provocateur. Ce sont ces mêmes éléments malhonnêtes qui, autrefois, conseillaient l'emploi de ladynamite, qui es- sayent maintenant de provoquer la scission par le moyen des journaux. M. Grillenberger a annoncé que les socialistes bavarois se réu- niraient en congrès spécial après celui de Halle.
~ Le Conseil général du parti ouvrier bel- ge vient d'adresser aux associations démo- cratiques et ouvrières qui ont assisté à la manifestation du 10 août la circulaire sui- vante :
« A la suite de la grandiose démonstration de dimanche dernier, les délégués de toutes les sociétés qui y ont participé se sont réunis et ont décidé de tenir en septembre un con- grès de tous les groupes ouvriers et démo- cratiques partisans du suffrage universel.
« Ce congrès aura lieu à Bruxelles le di- manche 14 septembre prochain. Nous vous invitons à vous y faire représenter par deux ou trois délégués.
« Ce congrès aura pour objet de rechercher les meilleurs moyens d'obtenir au plus tôt le suffrage universel. Parmi les mesures pro- posées figurent :
1° La création de groupes de propagande du suffrage universel dans le plus grand nom- bre possible de localités; 2° l'organisation d'un vote populaire à opposer au vote censi- taire pour chaque élection législative; 30Ia convocation de manifestations le même jour et à la même heure dans tous les chefs-lieux d'arrondissement du pays ; 4° la discussion d'une proposition de grève générale.
- > = > * ^ -
Monopole des billets de banque.
La Commission du commerce, la Société d'émulation industrielle et la Société des fa- bricants d'horlogerie de la Chaux-de-Fonds, ont adressé au Conseil fédéral une pétition favorable à la création d'une banque natio- nale suisse, avec monopole d'émission. Nous en reproduisons le passage suivant :
« L'expérience nous prouve jusqu'à l'évi- dence que seul un billet fédéral pourrait cir- culer en dehors des limites de notre pays et que notre système actuel en matière de cir- culation fiduciaire peut et doit être amélioré, sans que financièrement il en résulte un pré- judice pour les cantons. »
« La loi du 8 mai 1881 a été un premier pas, un notable progrès sur l'ancien état de choses ; mais nous pouvons faire mieux et remplacer par un type unique les billets ac- tuels de nos 35 banques d'émission. »
« Nous avons la conviction que depuis huit ans les opinions se sont sensiblement modi- fiées, l'idée du monopole a fait son chemin ; chacun trouverait son compte à l'unification, et rien ne serait plus facile que de transfor-
mer les banques cantonales en organes de la banque centrale pour tout ce qui a trait à la circulation et à l'échange des billets. »
WOUVtLLES DlVRRSES
l i e bill M a c K i n l e y . — Le Sénat améri- cain a repoussé jusqu'à présent tous les amendements réduisant les droits inscrits au Tariff bill.
B a n q u e d ' E t a t . — L'Association démo- cratique (radicale) de Bâle, dans sa séance de mardi, a décidé à l'unanimité, après une vive discussion à laquelle ont pris part des membres bâlois de l'Assemblée fédérale, d'appuyer la pétition pour le monopole des billets de banque, et a chargé son comité, auquel ont été adjointes quelques personnes, de faire les démarches nécessaires.
T r a v a u x m a n u e l s . — Le cours normal de Bâle, a été clos vendredi par un banquet, auquel assistaient des représen'ants de gou- vernements et d'autorités scolaires d'autres cantons. M. le conseiller d'Etat, J. Clerc, a prononcé un discours dans lequel il a an- noncé que le canton de Neuchâtel se char- gera volontiers du prochain cours, le sixiè- me, et que le siège en sera la Chaux-de- Fonds.
S e c r é t a r i a t o u v r i e r . — Une pétition pour obtenir la nomination d'un secrétaire ouviier de langue française a été envoyée au Conseil fédéral par la Fédération des sections vaudoises du Grutli, ainsi que par le comité de l'Union ouvrière lausannoise. Cette re- quête, publiée par le Grulli, contient le pas- sage suivant :
« La différence des deux langues rend les relations difficiles entre les ouvriers et le se- crétariat ouvrier ; aussi cette institution, qui rend des services éminents à la partie alle- mande d3 la Suisse, est-elle à peu près nulle pour nous. De plus, les circonstances éco- nomiques de nos cantons romands étant sen- siblement différentes de celles des cantons allemands, la nomination d'un secrétaire ou- vrier de langue française serait vue avec une grande satisfaction par toute notre population ouvrière.
I i ' é u i i g r a t i o n e n S u i s s e . — Le nombre des émigrants suisses pour les pays d'outre- mer, calculé pour les sept premiers mois de l'année, s'élève à 4,876 ; il était de 5,016 pour la période correspondante de 1889. La dimi- nution en faveur de 1890 est de 140.
D o u a n e s f r a n ç a i s e s . Guadeloupe. Voi- ci Ie tarif de douane voté par le Conseil gé- néral et applicable à l'horlogerie :
Montres en or, la pièce 8. — Montres en argent s 2.50 Montres en autres matières, J> 1.50 Horlogerie, autre, 8 °/o ad valorem.
C a r t e s p o s t a l e s a v e c v i g n e t t e s — L'administration des postes allemandes in- forme que les cartes postales privées portant des vignettes, etc., du côté de l'adresse, sont exclues du transport par la poste en Alle- magne.
V A R I E T E
l i e s e x é c u t i o n s c a p i t a l e s d a n s d i - v e r s p a y s . — Le supplice de Kemmler et la commutation de peine de Kaufmann vien- nent d'attirer de nouveau l'attention sur les exécutions publiques.
• ife"^-»r-îv'-.;,·.;*;>; • : ^ H i ?r' r - ^ "'"•'"« 7Γ^-ν·,:"·^:;;·""'.;:r•':•''; p~7.>'?:
LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE
325
En France on sait que le condamné est guillotiné, les exécutions sont publiques;
mais, en 1886, M. Bardoux a présenté au Se nat une loi tendant à faire exécuter dans les cours des prisons.
En Belgique, on condamne toujours, mais on n'exécute plus. Léopold Π fait grâce, il reste ainsi fidèle à la mémoire de sa. mère Marie-Louise, qui avait une répulsion innée pour la peine de mort.
En Espagne, c'est le garrot, un carcan muni d'pn tourniquet à vis et qui prend le cou du patient ; le bourreau donne deux ou trois tours ou tourniquet, et le coufable est étranglé.
En Angleterre, le seul genre de mort est la pendaison ; le condamné est alors placé sur un balcon, la corde au cou; sous ses pieds se trouve une trappe qui s'ouvre subitement et le malheureux reste suspendu.
En Allemagne et en Norvège, la moit n'existe que pour les crimes politiques. Ca sont la hache et le billot primitif qui servent.
On peut ajouter d'ailleurs que les assassinats sont fort rares en Norvège.
En Russie, on exécute seulement le? nihi- listes ; ils sont pendus dans les cimetières, et le bourreau est un forçat condamné à per- pétuité.
En Italie, la peine de mort n'existe plus;
c'est à M. Zanardelli que l'on doit cette ré- forme.
Έη Turquie, on pend simplement haut et court.
En Amérique, aux Etats-Unis, on a exécuté pour la première fois dernièrement par l'é- lectricité. Le patient a été placé sur un fau- teuil, auquel aboutissaient les deux pôles d'une machine électrique; on a pressé un bouton, mais il a fallu s'y reprendre à trois fois ; des contorsions effrayantes agitaient ce
malheureux. On ne recommencera assuré- ment pas.
Enfin, pour l'Amérique du Sud, on se sert, comme en Espagne, du garrot.
BREVETS D'INVENTION
LISTE DES BREVETS ENREGISTRÉS
e o e e n r n a n t l ' i n d u s t r i e h o r l o g è r e . Cl. 64, n» 2356. 16 juillet 1890, 6 h. p . —
Nouveau chronographe-compteur. — S a n d o z - S a n d o z , H e n r i , Locle (Suisse).
Mandataire: Imer-Schneider, E., Genève.
Cl. 64, n° 2358. 17 juillet 1890, 6 V4 h. p. — Chronographe-compteur avec seconde au cemre. — B e s s i r e - M a r i e , A . - E , Péry sur Bienne (Suisse). Mandataire : ïmer- Schneider, E., Genève.
Cl. 64, n° 2370. 14 juillet 1890, 7 h. p. — Mouvement perfectionné pour montres et d'autres pièces d'horlogerie. — B e n j a - m i n , M a r c u e , horloger, Sydney, Nou- velle-Galles du Sud (Australie). Mandatai- re: Ritter, A., Bâle.
Cl. 64, n» 2377. 2 août 1890, 6 Vs h. p. — An- cre fixj avec levées cylindriques à bases inclinées. — G o l » j , T e I l , Cortébert (Suisse). Mandataire: Ini'r-Schneider, E., Genève.
Cl. 6 i , n° 2379. 9 juillet 1890, 8 h. a. — Mé- canisme de seconde indépendante. — K i k n e c h , « o t t f r i e d , Parc, 74, Chaux- de-Fonds (Suisse).
Cl. 74, n° 2361. 3 juin 1890, 9V4 h. a. — Tour perfectionné'. — H a r m o n , C l i a r -
lee-S., Blue-Island, Illinois (Etats-Unis A.
du N.). Mandataire : Bourry-Séqain, Zu- rich.
Radiations.
Cl. 68, n° 855. Une pendule à lecture auto- matique des heures, appliquée aux bascules automatiques, et en général à tous les ap- pareils automatiques.
Liste «les mareliande horlogers ac-
tuellement à la Chaux-de-Fonds à l'hôtel de la. Fleur-de-Lis : Liste dressée jeudi 31 août 1890, à 5 heures du soir : MM.
Picard, Caracas. — Nordmann, New-York.
Hirschorn, Bucarest. — Agemala, Bucarest.
— Pouldjpan, Gonslantinople. — Lucas, Constanti.iople. — Wolff, Vienne.—Hirsch- Sohn, Varsovie. — Bavoux, Paris. — Meyer, Londres. —Nielsen, Christiania. — Serf, Be- sançon.
Cote de l'argent
Facturé par le syndicat des patrons monteurs de boî'es aux fabricants d'horlogerie.
0,800 M. 19 centimes le gramme 0,875 M. 20 '/2 id. id.
0,900 M. 21 id. id.
0,935 M. 22 id. id.
En hausse de 1 y2 centime sur la dernière.
Cette cote vient d'être décrétée par la Cham- bre syndicale.
P r i è r e d ' a d r e s s e r l e s c o m m u n i - c a t i o n * à l a R é d a c t i o n d e l a F É D É - R A T I O N HOKEiOCSÈRE S U I S S E , à B i e n 11e.
Le rédacteur responsable : Fritz HUGUENIN.
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du 21 décembre 1888. 1144 La Chaux-de Fonds, le 21 août 1890.
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