• Aucun résultat trouvé

Section efficace totale du nickel pour des neutrons d'énergie comprise entre 175 et 300 keV

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Section efficace totale du nickel pour des neutrons d'énergie comprise entre 175 et 300 keV"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00205566

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00205566

Submitted on 1 Jan 1963

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Section efficace totale du nickel pour des neutrons d’énergie comprise entre 175 et 300 keV

A. Perrin, G. Surget, C. Thibault

To cite this version:

A. Perrin, G. Surget, C. Thibault. Section efficace totale du nickel pour des neutrons d’énergie comprise entre 175 et 300 keV. Journal de Physique, 1963, 24 (11), pp.1005-1007.

�10.1051/jphys:0196300240110100500�. �jpa-00205566�

(2)

1005

SECTION EFFICACE TOTALE DU NICKEL

POUR DES NEUTRONS D’ÉNERGIE COMPRISE ENTRE 175 ET 300 keV

Par MM. A. PERRIN, G. SURGET et C. THIBAULT,

Commissariat à l’Énergie atomique.

Résumé. 2014 Nos mesures ont été faites à l’aide d’un Van de Graaff pulsé de 2 MeV, associé à un dispositif de temps de vol. La section totale du nickel a été étudiée pour des énergies de neutrons comprises entre 180 et 300 keV. Nos valeurs sont en bon accord avec les déterminations anté-

rieures, mais laissent apparaître une structure plus complexe.

Abstract.

2014

Our measurements have been made with a 2 MeV pulsed Van de Graaff associated with a time-of-flight apparatus. The total cross section of nickel was studied for neutron energies

from 180 to 300 keV. Our values are in good agreement with previous determinations but show

a more complex structure.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 24, NOVEMBRE 1963,

Introduction.

-

Il suffit en principe, pour déter- miner la transmission d’un échantillon et pouvoir

calculer la section efficace du corps considéré, de

faire le rapport du flux transmis au flux initial après avoir retranché le bruit de fond. En fait toute la difficulté réside dans la détermination pré-

cise du bruit de fond. La méthode de la barre d’ombre placée entre la cible et le détecteur peut comporter des causes d’erreur, par exemple en pro-

tégeant le détecteur d’une partie des neutrons

diffusés.

Nous avons cherché à déterminer de façon pré-

cise le bruit de fond et à réduire la correction en

augmentant le rapport signal sur bruit. Pour cela,

nous utilisons une méthode de temps de vol avec faisceau pulsé. Les neutrons monocinétiques sont produits en bouffées et arrivent sur le détecteur

après un temps constant, alors que les impulsions

dues au bruit de fond se présentent à un instant quelconque. Un convertisseur temps-amplitude

donne une impulsion de sortie dont la hauteur est

proportionnelle à l’intervalle de temps qui sépare

le signal du détecteur d’un signal de référence

synchrone de la fréquence de découpage du fais-

ceau.

Les impulsions de sortie du convertisseur sont

analysées par un sélecteur multicanaux et donnent

un spectre de temps qui se compose d’une partie rectangulaire due au bruit de fond, à laquelle se

superpose un pic aux neutrons directs.

La partie du spectre en dehors du pic permet

donc de déterminer le bruit de fond de façon pré-

cise. Nous obtenons un rapport signal sur bruit (surface du pic sur surface du bruit de fond sous le

pic) de l’ordre de 20 à 30.

Source de neutrons.

-

Nous utilisons un Van de Graaff de 2 MeV, avec une extension relativement longue (12 mètres) afin de placer la cible au centre

de la salle. Elle se trouve ainsi à 3 mètres du sol et de la paroi la plus proche. Il a été nécessaire de pla-

cer deux lentilles électrostatiques pour obtenir une

bonne focalisation. Entre les deux lentilles (fig. 1)

·se trouve le système de découpage du faisceau des- tiné à produire des impulsions brèves de courant

sur la cible. La première lentille focalise le faisceau

FIG. 1.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:0196300240110100500

(3)

1006

au niveau des lèvres de découpage. La fréquence de

l’oscillateur de découpage est de 2 Mc js et la durée

des bouffées de l’ordre de 5 ns.

Les neutrons sont produits par la réaction

T(p, n)3He à 00. Leur énergie est calculée à partir

de celle des protons, elle-même déterminée par la

mesure du champ magnétique d’analyse (dévia-

tion 250). Un gaussmètre à résonance nucléaire associé à un fréquencemètre électronique permet

d’obtenir une bonne précision.

Un étalonnage préalable utilisant les résonances des réactions 19F(p, y) [1] permet de tracer la

droite Ep

==

kV2 (Ep : énergie des protons, v fré-

quence de résonance). Nous pensons que Ep est

connu à + 1,5 keV près.

La dispersion sur l’énergie des neutrons provient

surtout de la cible (tritium adsorbé dans du titane

déposé sur cuivre). Remarquons à ce propos que

nous n’utilisons pas le temps de vol pour définir

l’énergie des neutrons. Notre résolution dépend

donc de la finesse de la cible que nous déterminons par pesée du dépôt de titane. Nous estimions cette

dispersion à 8 ou 9 keV. En fait, certains résultats

semblent montrer que notre résolution est nette- ment meilleure, ce que l’on peut expliquer peut

être par une pénétration incomplète du tritium.

Détecteur.

-

Dans la gamme d’énergie qui nous intéresse, le détecteur doit nécessairement mettre

en oeuvre une réaction nucléaire. Nous utilisons

un verre scintillateur de 5 cm de diamètre et 2,5 cm d’épaisseur chargé au lithium, qui détecte les neu-

trons par la réaction n, oc sur le 61,i. Il contient

7,3 % en poids de lithium, enrichi à 96 % de 6Li.

Il est vu par un photomultiplicateur 56 AVP. La

voie linéaire donne, lors de la détection de neutrons

lents, un pic dont la résolution est de 25 %. Le temps de décroissance de la scintillation de ce verre, de l’ordre de 100 ns, permet d’obtenir des impul-

sions rapides qui définissent le temps avec une

bonne précision.

,

Conditions de la mesure.

--

La figure 2 repré.

sente le bloc diagramme de notre électronique. Le

sélecteur monocanal sur la voie lente, était réglé

initialement de façon à encadrer le pic aux

FIG. 2.

neutrons. Mais nous nous sommes aperçus que la stabilité des photomultiplicateurs utilisés n’était

pas satisfaisante, leur gain variant de façon appa- remment aléatoire, aussi avons-nous remplacé la

fenêtre par un seuil placé très en dessous du pic, de

telle sorte que les variations possibles de gain

n’affectent pas le taux de comptage.

La base de vol utilisée dans nos mesures était de 60 cm ; l’angle d’ouverture du faisceau de neutrons est ainsi voisin de 20 et la variation d’éner-

gie qui en résulte est inférieure au kelj, L’écliati- tillon était disposé à égale distance de la cible et du détecteur ce qui rend minimum la correction de diffusion dans l’échantillon.

Résultats.

-

Nos résultats concernant le nickel couvrent une gamme d’énergie qui s’étend de 175 à 300 keV. Ils sont encore partiels, une étude étant

en cours actuellement avec une résolution plus

fine. La figure 3 représente nos valeurs et montre

(4)

1007

FIG. 3.

un accord excellent avec celles de Barschall dont les mesures ont .été faites avec une résolution de 20 keV [2].

Nous apercevons une structure plus fine et en particulier nous voyons apparaître un pic à 203 keV

et un second à 270 keV.

Newson et ses collaborateurs [3] ont fait des

mesures dans la même gamme d’énergie, sur des

échantillons isotopiques de 58Ni et 6°Ni. Nous avons

fait une moyenne pondérée des sections efficaces données par ces auteurs pour nous ramener au cas

du nickel naturel. Nous avons porté ces valeurs et

FIG. 4.

les nôtres sur la figure 4. L’accord est bon quant à

la forme de la courbe, mais nous constatons un

décalage en énergie de 8 keV. Pour élucider ce

point, nous avons vérifié notre étalonnage, en traçant la résonance du soufre à 203 keV ; nous

l’avons trouvée à 201 keV, ce qui correspond à la précision que nous attendions. De nouvelles vérifi- cations sont en cours actuellement, nous pensons

publier prochainement des résultats plus complets.

BIBLIOGRAPHIE [1] HUNT (S. E.) et FIRTH (K.), Resonant capture of pro-

tons by fluorine in the energy range 0,5 to 2,2 MeV.

Phys. Rev., 1955, 99, 3.

[2] BARSCHALL (H. H.), BOCHELMAN (C. K.) et SEAGON-

DOLLAR (L. W.), Total cross section of Fe, Ni and Bi

for fast neutrons. Phys. Rev., 1948, 73, 7.

[3] NEWSON (H. W.), BLOCH (R. C.), NICHOLS (P. F.),

TAYLOR (A.) et FURR (K.), Communication privée,

U. C. R. L. 5226, 1959.

Références

Documents relatifs

nelle à la puissance du faisceau. Cette linéarité entre y et x montre que pour le détecteur utilisé, le coefficient d’accommodation est égal à. l’unité. Cependant

2014 L’auteur présente des résultats d’une mesure absolue de la section efficace totale de création de paires dans le germanium, près du seuil.. Les énergies des

- Les largeurs neutroniques réduites de 232Th furent déterminées d'après la mesure de sa section efficace totale d'interaction avec des neutrons lents ( E < 3

Énergie interne et constantes élastiques du silicium irradié aux neutrons rapides.. Guy Mayer,

We have measured the angular distribution of the inelastic scattered neutrons on 56Fe, 127I and 209Bi connected, with the first excited level of the residual nucleus.

intermédiaires (5 à 30 MeV), on a commencé par déterminer la polarisation maximum des neutrons de la réaction D(d, n)3He pour une énergie de deutons de 5,5 MeV.. On

2014 L’étude des sections efficaces totales de certains hydrures métalliques pour les neutrons lents constitue un cas particulièrement net de l’influence de

Mais pour les énergies plus faibles, nos valeurs théoriques sont nettement inférieures à celles obte-. nues par L Goldman