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De la polarisation dans les réactions (dp) et (dn)

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00234835

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00234835

Submitted on 1 Jan 1953

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De la polarisation dans les réactions (dp) et (dn)

J. Horowitz, A.M.L. Messiah

To cite this version:

J. Horowitz, A.M.L. Messiah. De la polarisation dans les réactions (dp) et (dn). J. Phys. Radium,

1953, 14 (12), pp.731-732. �10.1051/jphysrad:019530014012073100�. �jpa-00234835�

(2)

731.

LETTRES A LA RÉDACTION

DE LÀ POLARISATION DANS LES RÉACTIONS (dp) ET (dn)

Par J. HOROWITZ et A. M. L. MESSIAH,

Service de Physique mathématique,

C. E. N. Saclay.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME 14, DÉCEMBRE I953, PAGE 731.

Dans un récent article [1], Newns examine le problème de la polarisation des protons émis dans

une réaction (dp). Des considérations classiques simples lui permettent de lier l’effet de polarisation

à l’interaction des protons avec le noyau cible; ceci explique qu’une théorie du « stripping » telle que celle de Butler [2], qui néglige cette interaction,

conduise à une polarisation nulle. Dans l’étude du

« stripping » que nous avons faite récemment [3],

nous tenons compte de cette interaction et nous nous proposons ici d’évaluer l’effet de polarisation qui en résulte.

Considérons donc la réaction

Soient K et k les vecteurs. d’onde initial et final, P ’le vecteur de polarisation du proton défini par : P = p ; 1 crl, 1 p >, la barre indique que l’on a fait la moyenne sur les orientations de d et ml et la

somme sur celles de fT( 2.

1. Le plan (k, K) étant un plan de symétrie pour le problème, P est nécessairement dirigé suivant le vecteur k x K perpendiculaire à ce plan. Si l’on désigne par P+ et JP- les probabilités relatives pour que le spin du proton émergent soit respectivement parallèle et antiparallèle à (k x K), la longueur de P

est donnée par

2. Il est facile d’obtenir une expression pour P,

dans l’approximation l’on remplace l’interaction p - DZ, par un potentiel moyen en faisant usage des notations et calculs de I. On adopte la direc-

tion (k X K) comme direction de quantification et

l’on exprime P en fonction des (J. j et des Ai’t. L’expres-

sion de P est encore plus simple si, à la place de l’équation (1.32), on exprime le produit scalaire partiel §v>>>e de la façon suivante :

yi est l’amplitude de probabilité relative pour que le neutron apparaisse à la surface du noyau Dl! avec

un moment orbita,l et un moment total J. Les [s/,/

s’expriment linéairement, en fonction des 2ji de I.

Dans l’utilisation des calculs de I, il faut bien prendre garde qu’on y étudie la réaction inverse et que dans

l’opération de renversement du sens du temps qui fait correspondre (pd) à (dp), les spins sont renversés.

’l’ous calculs faits, il vient

où les signes qr correspondent respectivement aux

cas J = 1 -4- ’). 2

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019530014012073100

(3)

732

Rappelons que

Des propriétés de symétrie par rapport au plan (k, K) résulte que Ai"’ == o si (1 + m) est impair.

Si une seule valeur de J (donc de 1) intervient, (2) s’écrit :

à comparer avec l’équation (2) [1]. La relation (3)

montre que P reste inférieur en valeur absolue à 21 , c’est-à-dire

-

à 3 (2 J -+- Il) , c’est-à-dire

3 ( 2 y -+-1

3. Dans le cas où St correspond à la diffusion

« potentielle » pure (théorie « potentielle ») nous

avons calculé la fonction Z(O) pour toutes les formes 1 = 1 étudiées dans I. Les figures précédentes

se rapportent aux cas no,, 1, 3 a et 3 b pour lesquels

le signe de la polarisation est bien celui prévu par Newns. Cependant dans le cas cité aux notes (5)

et (6) de I, nous avons trouvé le signe opposé; mais

ce cas s’était déjà révélé comme « exceptionnel »

dans l’étude de la distribution angulaire. Notons

enfin que P atteint pratiquement sa valeur maximum

à certains angles qui ne sont d’ailleurs pas ceux

prévus par Newns.

Nous tenons à remercier MM. Huby et Newns qui ont attiré notre attention sur ce problème et

avec qui nous avons eu des échanges de vue fruc-

tueux.

Manuscrit reçu le 12 septembre 1953.

[1] NEWNS H, C.

-

Proc. Phys. Soc., B, 1953, 66, 477.

[2] BUTLER S. T.

2014

Proc. Roy. Soc., A, 1951, 208, 559.

[3] HOROWITZ J. et MESSIAH A. M. L.

2014

J. Physique Rad., 1953, 14, 695. Dans la suite nous désignerons cet article par I.

CONTRIBUTION A LA MÉTHODE DE BARRETT ET JOYNER DE DÉTERMINATION DES DIAMÈTRES

DE PORES A PARTIR DE L’ISOTHERME D’ADSORPTION A L’AZOTE

Par R. MONTARNAL,

Institut Français du Pétrole.

La détermination des distributions de diamètres de pores à partir des isothermes d’adsorption-désorp-

tion à l’azote, est maintenant classique, et plusieurs

méthodes de calcul permettent de déduire la courbe de distribution, à partir de la courbe isotherme.

La méthode de Barrett et Joyner (1) est la plus rigoureuse, mais elle nous place devant l’alternative suivante : l’employer sous sa forme rigoureuse qui

est longue et fastidieuse, ou bien l’employer sous

une forme simplifiée indiquée par l’auteur, qui

lui enlève de sa rigueur. Or il semble possible de

conserver la rigueur de la méthode, tout en simplifiant

les calculs, comme nous pensons le montrer dans

ce qui suit.

Nous reprendrons les notations de Barrett et .Toyner.

Les difficultés viennent de l’introduction de l’expres-

sion

où r p est le rayon d’un pore nu, 1,. l’épaisseur de la

couche d’azote adsorbé physiquement à une pres- sinon p; r,, - tr représente le rayon actuel d’un pore

qui’ étant nu, avait le rayon rp. Si Ap représente

la surface des pores nus de rayon rp, CAP représente

la surface actuelle de ces pores, recouverts d’une couche d’azote t,.. Dans la méthode de Barrett,

on est amené à calculer l’expression y CAP en éten-

dant la somme depuis les pores de rayon rp, se

produit la condensation capillaire jusqu’aux pores de rayon infini (pratiquement, jusqu’aux pores de rayon maximum). Rappelons que CAP représente la

surface libre actuelle (c’est-à-dire la surface libre

compte tenu de l’adsorption d’une couche d’épais-

seur tr) de tous les pores débarrassés de la condensa- tion capillaire à cette pression. Cette somme s’effectue

pour une pression déterminée, pour laquelle f, est

bien déterminé et fixe; C est donc uniquement

fonction de rp. Mais pour une valeur différente de la pression, tr est différent et toutes les valeurs de C doivent être calculées à nouveau. On a donc une

double infinité de valeurs de C à calculer (en fonc-

tion de rp et de tr). Pour éviter cela, Barrett suggère

de prendre une valeur unique de C; ce qui est légi- time, mais moyennant une certaine approximation, parfois difficile à chiffrer.

Or si nous reprenons l’expression 1 CAp, nous

voyons qu’elle s’écrit

Comme la sommation s’effectue pour une pression

fixe où t, est le même pour tous les termes de la

somme, on a :

,

L’expression 1 Ap est la surface poreuse au-dessus du rayon de condensation capillaire; et nous la connaissons par le principe même de la méthode.

(1) J. Amer. Chem. Soc., ig5i, 73, 373-38o.

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