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À la recherche du nombre magique : guide sur les éclairages de sécurité dans les normes et dans les codes

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Academic year: 2021

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À la recherche du nombre magique : guide sur les éclairages de sécurité dans les normes et dans les codes

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construction Construction

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la recherche du nombre magique

:

guide sur les &lairages de skurite

dans les normes et dans les

codes

par M.J. Ouellette

ANALYZED

Texte revise,tire de Bgtiment mailjuin, vol. 66, no 3, p. 20-21 (Cahiers IRC no 1707) CNRC 33093 N R C

-

CIWI L I B R A R Y

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1992.

BIBLIOTHPQUE

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A

la recherche do nombre magique :

guide sur les &lairages de skurit6 dans les normes et dans les codes

Michel Ouellette

Nous Ctions confrontds B un petit probl8me. C'Ctait lors d'une de mes premihes rencontres avec SEmergency Lighting Committee de SIlluminating Engineering Society of North America (IESNA), une association regroupant 10 000 professionnels de l'bclairage.

A

SCpoque, nous recrivions le chapitre sur l'Cclairage de dcuritt? du IES Lighting Handbook, un guide et manuel de reference complet sur la pratique de l'Cclairage. Notre objectif Ctait de publier des

recommandations pratiques, raisomables et qui s'appuyaient sur de solides fondements techniques.

Le comitt? Ctait venu B bout de diffdrents probl8mes comme la signalisation, l'alirnentation Clectrique, l'entretien et les mesures d'eclairage; c'est alors qu'une question en apparence inoffensive se posa : <<Queue est Sintensitt? d'eclairage minimale nCcessaire pour permettre la circulation sans danger en cas de panne du courant secteur?~ En d'autre mots, quel niveau d'Cclairage de dcuritd faut-il pdvoir? La dponse se trouvait peut-Ctre dans les codes du bstiment, qui sont prCsumCs Ctre rCdigCs pour assurer un niveau raisonnable de sCcuritt? dans les bltiments.

Malheureusement, les divers codes en AmCrique du Nord et Setranger difRrent

considerablement B ce sujet.

A

une extreme, le Life Safety Code de SU.S. National Fire Protection Association (NFPA) exige une intensitt? minimale de 10 lux partout sur le plancher du parcours d'issue.

A

Sautre exeme, le code national de Grande-Bretagne n'exige qu'un minimum de 0,2 lux au niveau du plancher (B peu p&s SCquivalent d'une ampoule incandescente 10 watts a10 mi?tres, ou SCquivalent d'une chandelle B 2 mimes). Le Code national du batiment du Canada 1990 (article 3.2.7.3.) se situe entre ces deux exemes. Il recommande une intensitd moyenne de 10 lux au

niveau du plancher, mais ne fournit aucun crit&re quant B Suniformitd de l'6clairement. Par condquent, mCme au rapport d'uniformitt? maxirnum/minimum relativement restrictif de 40: 1 recommand6 par la Commission internationale de SCclairage (publication no 49 de la CIE, Paris,

1981), on pourrait mesurer des intensitt?~ de seulement 0,5 lux dans des installations conformes aux normes canadiennes.

C'est alors que le comitt? m'a demand6 de faire une Ctude documentaire sur l'Cclairage et la dcuritt? dans les parcours d'Cvacuation et de presenter un rapport fournissant des fondements permettant d'Cnoncer une recommandation raisonnable et defendable relativement B cet aspect de 1'Cclairage de dcuritt?. Le pdsent article est un dsumC de ce rapport (Ouellette et Rea, Journal of the Illuminating Engineering Society, Vol. 18, No. 1, 1989, pp. 37-42). Les conclusions s'appliquent seulement aux endroits non enfumes car les lieux enfumes ont des exigences

dlCclairage considCrablement diff6rentes. En effet, l'eclairage ambiant se disperse dans la fumCe et

rCduit nettement la visibilitt?, un peu comme la lurni8re des phares d'automobile dans le brouillard (Ouellette, Lighting Research and Technology, Vol. 20, NO. 4,1988, pp. 155-160).

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A

mesure que je passais au crible la documentation, j'ai constatd que la rCponse n'Ctait pas simple. D'abod, il y a plusieurs fasons de mesurer le niveau de dcuritd. On peut mesurer le temps d'Cvacuation, compter le nombre de collisions de personnes contre des obstacles et mtme demander des impressions subjectives sur l'kclairage. De plus, de nombreux facteurs interagissent et ont un effet sur l'intensitd requise de 1'Cclairage de dcwitd, ce qui complique les choses. Parmi ces facteurs, on peut noter les suivants : uniformitt? de l'Cclaitage, Sge des occupants, comaissince des lieux, nombre d'occupants, presence d'une signalisation d'issue, pdsence de fumCe et de dangers particuliers comme les obstacles et les changements de niveau du plaricher. Comme je m'y attendais, diffCrents chercheurs en sont arrives

a

des conclusions differentes selon les diverses conditions considCrdes et selon la fagon dont la sCcuritd Ctait CvaluCe. Il n'est donc pas Ctomant de

trouver une telle diversitd dans les normes et dans les codes. I

i

dans le m6me contexte; en d'autres mots, Pour comparer 1es.diffCrentes etudes, il fallait comparer des pommes avec des pommes. Par il fallait placer, dans la mesure du possible, les r6sultat.s

exemple, les d 0 ~ 6 e s concernant des personnes plus 5gCes ont Ctd analysks dparCment de celles relatives li des personnes plus jeunes, dont la vue peut 6tre meilleure et dont le comportement est different. Dans le mCme but, les observations faites dans des lieux encombrCs ou meublCs ont Ctd considCrdes dparCment de celles touchant des lieux sans obstacles, oh la circulation demande moins d'effort

A

la fm de cet exercice, des conclusions dtonnamment cohCrentes ont pu 6tre tirks.

Collisions avec de gros obstacles

En ce qui concerne l'intensitt? d'Cclairage necessaire pour eviter les collisions avec de gros obstacles, les conclusions de quatre Ctudes differentes concordaient assez bien. Toutes quatre dCmontraient que les gens ont besoin d'une intensitd moyenne de 0,2

a

0,5 lux au niveau du

plancher pour circuler dans des endroits encombres sans buter contre des obstacles. En se fondant sur ce criere, on pourrait conclure qu'une intensitd moyenne de 0,5 lux au niveau du plancher assurerait un degrd de dcuritd suffisant. fividemment, l'absence de collisions n'est pas le seul indicateur de sCcuritd dans l'bvacuation d'un b5timent.

Temps d'tfvacuatwn et vitesse moyenne de dkplacement

L'histoire Ctait bien differente lorsque le criere considCrC Ctait le temps d'Cvacuation (figure 1). Tous les expCrimentateurs ont conclu que le temps d'Cvacuation peut Ctre amCliorC en augmentant l'intensitd moyenne au-dessus de 0,5 lux. Avec un meilleur Cclairage, les gens Ctaient moins hQitants et pouvaient circuler avec plus de confiance et plus rapidement. Mais oh se situe l'intensitd suffisante? L'un des chercheurs concluait que 2 lux semble raisonnable, mais qu'une intensitd de 4 lux est pdfCrable lorsque de nombreuses personnes SgCes occupent les lieux. Un autre chercheur situait li 0,2 lux l'intensitd raisonnable et fournissait un graphique allongC de donnees sClectionn6es qui illustrait que l'amClioration du temps d'Cvacuation diminuait mesure que l'intensitd Ctait augmentde. Un troisi8me chercheur notait des amCliorations considCrables du

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temps d1Cvacuation B mesure que l'intensitt? Ctait augmenge jusqu'h atteindre 300 lux; toutefois, il indiquait que les augmentations de dcuritt? ne valaient pas necessairement les coats additionnels. Nous convergeons donc vers la clt? du mysere : le recours B des jugements de valeur pour en arriver

1

B un compromis entre la dcuritt? d6siree et les coats de l'eclairage de secours.

Pas de nombre magique

La figure 1 montre qu'il n'y a pas d'intensitt? optirnale au-dessus de laquelle aucune amelioration de l'efficacitt? d'evacuation n'est enregistree. Comme le disait M. Ken Honeycutt, president de 1'Emergency Lighting Committee, apres avoir 6tudi6 notre rapport :

<<Il

n'y a qu'une

gamme de resultats possibles qui necessitent un jugement eclair6 lors de la conception.>> Il ajoutait: <<Il existe une tendance dans certains cercles B rechercher un nombre unique pouvant Ctre utilid

pour repr6senter un ensemble t&s complexe d'interactions entre des personnes et leur enviromement. Dans ce contexte, il est important que les dom6es soient u w e s titre &information plut6t que de maniere B libCrer les concepteurs et les ddacteurs de codes de leur responsabilitt? d'assimiler une vue d'ensemble pour en arriver B des jugements responsables. Dans le domaine de la d c uritt?... la recherche du nombre magique est un piege qu'il nous faut Cviter. Ce document non seulement nous dome une meilleure perspective de ce que nous sacrifions mesure que les niveaux d'eclairement diminuen t... mais aussi, il nous indique oil se trouvent ces niveaux.,, M. Honeycutt soulignait 6galement que nous devrions inggrer B notre conception une marge de dcuritt? suffisante pour les nombreux facteurs imprevisibles qui peuvent survenir dans des situations reelles.

Conclusion

S'appuyant sur notre rapport, 1'IESNA a revid ses recommandations publihs sur l'eclairage de dcuritt? en sp6cifiant un minimum de 0,s lux au niveau du plancher le long de l'axe du chemin d'evacuation afii d'eviter les collisions avec des obstacles dans les endroits encombres ou meublbs.

De plus, l'association a maintenu qu'une intensitt? myenne de 5 lux constitue un compromis raisomable entre le coat de 1'Cclairage et l'aptitude B se deplacer rapidement et avec confiance.

L'IESNA a prepare un expod destine B la NFPA en utilisant notre rapport comme fondement technique de meilleures decisions. Suite B cette demarche, le sous-comitt? des moyens dlCvacuation de la NFPA a decide de modifier le Life Safety Code afiide refleter plus fidelement les

recommandations de I'IES et, indirectement, celles du Code national du bstiment du Canada. Lorsque les modifications auront franchi toutes les Ctapes administratives et subi l'examen du public, elles seront incorpor6es B l'edition 1991 du Life Safety Code.

M.

Ouellette est agent technique au Conseil national de recherches du Canada Au sein de l'institut

de recherche en construction du CNRC, il d n e des recherches sur la performance visuelle, sur la photom'trie, sur l'ergonornie et sur la sicuriti.

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Figure 1 : EfTicacitd de l'6vacuation de locaux encombres ou rneubles selon les observations de plusieurs exp6riences independantes (indiqu6es par des symboles differents). Les donndes relatives a m personnes plus iigees (50 ans et plus) sont indiquees par des symboles vides.

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Figure 1  :  EfTicacitd de l'6vacuation de locaux encombres ou rneubles selon les observations de  plusieurs exp6riences independantes (indiqu6es par des symboles differents)

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