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Les répercussions de l'hypertension systémique sur la choroïde et la rétinechez le chat

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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Les répercussions de l'hypertension systémique sur la choroïde et la rétine chez le chat

Auteur : Bigé, Andréa

Promoteur(s) : Billen, Frédéric

Faculté : Faculté de Médecine Vétérinaire Diplôme : Master en médecine vétérinaire Année académique : 2019-2020

URI/URL : http://hdl.handle.net/2268.2/9493

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LES REPERCUSSIONS DE

L’HYPERTENSION SYSTÉMIQUE SUR LA CHOROIDE ET LA RÉTINE CHEZ

LE CHAT.

THE IMPACT OF SYSTEMIC HYPERTENSION ON THE CHOROID AND THE RETINA IN THE CAT.

Andréa BIGÉ

Travail de fin d’études

Présenté en vue de l’obtention du grade de Médecin Vétérinaire

ANNÉE ACADÉMIQUE 2019/2020

Le contenu de ce travail n’engage que son auteur

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LES REPERCUSSIONS DE

L’HYPERTENSION SYSTÉMIQUE SUR LA CHOROIDE ET LA RÉTINE CHEZ

LE CHAT.

THE IMPACT OF SYSTEMIC HYPERTENSION ON THE CHOROID AND THE RETINA IN THE CAT.

Andréa BIGÉ Docteur Frédérique Billen,

dipl.ECVIM-CA, PhD.

Travail de fin d’études

Présenté en vue de l’obtention du grade de Médecin Vétérinaire

ANNÉE ACADÉMIQUE 2019/2020 Le contenu de ce travail n’engage que son auteur

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LES REPERCUSSIONS DE

L’HYPERTENSION SYSTÉMIQUE SUR LA CHOROIDE ET LA RÉTINE CHEZ

LE CHAT.

OJECTIF DU TRAVAIL

L’objectif de ce travail est de comprendre quels sont les répercussions de l’hypertension systémique féline sur la choroïde et la rétine, à travers la rédaction d’une synthèse de publications scientifiques sur le sujet.

RÉSUMÉ

L’hypertension systémique féline est une pathologie bien connue et bien décrite au travers de diverses revues scientifiques. Nous avons remarqué depuis plusieurs années que des lésions oculaires étaient très fréquemment présentes chez les chats souffrants d’hypertension systémique. Cette constatation a motivé nombreux scientifiques et docteurs à étudier de manière plus précise et plus approfondie les différents types de lésions oculaires, leurs liens et leurs mécanismes d’apparition chez les chats souffrants d’hypertension. L’œil est un organe fascinant qui permet un merveilleux sens : la vue, un sens si important que ce soit pour l’Homme ou les animaux. L’œil est d’une telle complexité que certains mécanismes et structures qui le composent, nous sont encore inconnus ou incompréhensibles.

A travers cette synthèse de publications scientifiques, nous avons présenté les répercussions de l’hypertension systémique féline sur l’œil, ou plus précisément sur la rétine et la choroïde car ce sont les principales structures atteintes. Cette synthèse nous a permis de comprendre plusieurs des mécanismes qui mènent à l’apparition de ses nombreuses lésions. Enfin nous en sommes venus au fait que la meilleure façon de prévenir l’apparition de ces lésions est avant tout de déceler et de contrôler l’hypertension le plus tôt possible.

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THE IMPACT OF SYSTEMIC HYPERTENSION ON THE CHOROID AND THE RETINA IN THE CAT.

AIM OF THE WORK

The aim of this work is to understand what are the repercussions of feline systemic hypertension on the choroid and the retina, through the writing of a synthesis of scientific publications on the subject.

SUMMARY

Feline systemic hypertension is a well-known pathology that is well described in various scientific journals. We have noticed for several years that eye damage was very common in cats with systemic hypertension. This finding has motivated many scientists and doctors to study more precisely and more thoroughly the different types of eye damage, their links and their mechanisms of appearance in cats suffering from hypertension. The eye is a fascinating organ which allows a marvelous sense: sight, a meaning so important that it is for the Man or the animals. The eye is so complex that certain mechanisms and structures that compose it, are still unknown or incomprehensible to us.

Through this synthesis of scientific publications, we have presented the repercussions of feline systemic hypertension on the eye, or more precisely on the retina and the choroid because these are the main structures affected. This synthesis allowed us to understand several of the mechanisms that lead to the appearance of its many lesions. Finally, we have come to the fact that the best way to prevent the onset of these lesions is above all to detect and control hypertension as soon as possible.

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REMERCIEMENTS

J’adresse mes remerciements aux personnes qui m’ont aidée à la réalisation de mon travail de fin d’étude.

En premier lieu, je remercie mon tuteur, le Docteur Frédérique Billen pour son écoute, sa présence, ses conseils ainsi que son accompagnement tout au long de ce travail.

Je tiens également à remercier l’équipe pédagogique de la faculté de médecine vétérinaire de Liège pour la formation reçue pendant mes années d’études.

Merci à ma famille, pour leur amour et leur soutien.

Merci à mon Pépé, pour son soutient et son amour inconditionnel.

Merci à Vincent, « (…) C’est la grande page de ton devenir Pour réussir la foi en toi doit être ton toit, Il faut être au moins 2 pour réussir

Pour construire l’avenir dans la joie (…) » Elizabé R.

Merci à mes petits chats : Scarlet, Lila, Zouzouille et Martin pour leurs câlins et leurs soutiens durant ces heures de recherches et d’écritures.

Merci à Quadibou pour sa joie de vivre et me permettre de me ressourcer à tout moment.

Merci à Bjorn pour sa fidélité et sa gentillesse.

Merci à Sharon pour toutes ses années de tendresse à tes côtés, « your fight is over ».

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Table des matières

1. Introduction………..……….8

2. Partie 1 : Hypertension systémique

féline………...………..9

2.1. Définition de l’hypertension ………..

2.2. Mécanisme de régulation de la pression sanguine

2.3. Hypertension situationnelle ………

2.4. Hypertension secondaire ………

2.5. Hypertension idiopathique ………

2.6. Mesure de la pression artérielle ……….

3. Partie 2 : Anatomie de l’œil

3.1. Physio-anatomie de la choroïde et la rétine 3.2. Structure de la rétine

3.3. Vascularisation de la choroïde et de la rétine

4. Partie 3 : Dommages oculaires suite à l’hypertension systémique………...……….

4.1. Rétinopathie hypertensive

4.2. Choroïdopathie hypertensive ………...………

4.3. Neuropathie optique hypertensive ………..

4.4. Examen du fond d’œil ………

4.4.1 Ophtalmoscope direct ………..………

4.4.2 Ophtalmoscope monoculaire indirect ………...………

4.4.3 Ophtalmoscope binoculaire indirect ………

4.4.4 Caméra rétinienne Optibrand ClearView

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4.4.5 Welch Allyn iExaminer

5. Partie 4 : Traitement et Monitoring………...………..…………..…….……

5.1. Amlodipine ……….………..……..….………….

5.2. IECA………..………...…………..…………

5.3. Autres thérapies 5.4. Monitoring des lésions

6. Conclusion……….………..………….…….

Bibliographie ...

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1. Introduction

L’hypertension systémique féline est une maladie bien connue qui a été le sujet de nombreuses publications scientifiques. Au cours de cette dernière décennie, elle a été de plus en plus diagnostiquée, même si elle reste probablement encore sous-diagnostiquée.

On considère en général, qu’un chat est hypertendu quand la pression artérielle systolique est supérieure à 160 mmHg. L’hypertension chez le chat est le plus souvent associée à une insuffisance rénale chronique, bien qu’il y ait d’autres maladies qui peuvent y être

associées comme l’hyperthyroïdie, le diabète sucré et d’autres encore. Il est alors important d’avoir une idée claire des différentes causes d’hypertension, les maladies les plus souvent rencontrées ainsi que leur fréquence.

L’hypertension peut causer des dommages importants dans différentes organes, c’est ce qu’on appelle « Target End Organ Damage » ou « Target Organ Damage » les TOD. Ces TOD que l’on pourrait traduire en français par « atteinte des organes cibles » sont les reins, le cerveau, le cœur et les yeux. Le plus souvent, ce sont les dommages de ces organes cibles qui permettent de diagnostiquer l’hypertension et son étiologie.

Les yeux sont des organes très fréquemment atteints lorsque l’animal souffre

d’hypertension, en particulier chez le chat. En effet ils possèdent une rétine inversée qui la rend plus fragile, ainsi que d’autres caractéristiques anatomiques importantes. La plupart du temps les propriétaires consultent leur vétérinaire car ils ont remarqué que leur animal ne voyait plus ou moins bien. Se pose alors la question des conséquences de

l’hypertension et de sa physiopathologie sur les multiples structures oculaires affectées.

Ensuite, nous détaillerons les différents traitements de l’hypertension et ceux appliqués aux organes cibles.

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2. L’hypertension systémique féline

2.1. Définition de l’hypertension

L’hypertension artérielle systémique, appelée plus couramment hypertension systémique est une maladie bien connue chez les chats, bien qu’elle reste encore sous diagnostiquée. Il a été démontré que la pression artérielle systolique et le risque d’hypertension augmentent avec l’âge chez le chat tout comme chez l’homme (Syme H.M. et al., 2012 ; Bijsmans E.S. et al.,2015 ; Taylor SS et al.,2017). Les conséquences cliniques de l’hypertension peuvent être grave, surtout lorsqu’il y a des lésions des organes cibles, comme les reins, le cerveau, le cœur et les yeux.

Ces dommages aux organes cibles appelé « Target Organe Damage » (TOD), ne sont pas toujours détectés surtout lors d’une hypertension débutante. C’est pourquoi il est important de réaliser régulièrement en routine une mesure de la pression artérielle systolique afin de mettre en évidence de manière précoce une hypertension et de prévenir grâce à la mise en place d’un traitement, des lésions d’organes cibles. Le tableau I (Taylor SS et al.,2017) résume les recommandations pour le monitoring de la pression artérielle (PA) chez les chats. Nous pouvons voir dans ce tableau que pour les chats qui présentent des facteurs de risques comme certaines maladies, il est recommandé de pratiquer des mesures plus régulièrement, tous les 3 à 6 mois.

Tableau I : Recommandations pour le monitoring de la pression artérielle systémique

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*CKD : maladie rénale chronique ; PHA : hyperaldostéronisme primaire; HAC : hyperadrénocorticisme ; TOD : lésion organe cible.

Dans le tableau II (Taylor SS et al.,2017) l’International Renal Interest Society (IRIS) a proposé 4 catégories de pression artérielle et le risque associé d’avoir une atteinte des organes cibles en fonction de la PA. Selon ce tableau II, une mesure inférieur ou égale à 150 mmHg de la pression artérielle est normal, on dit que l’animal est normotendu, lorsqu’elle est comprise entre 151 et 159 mmHg l’animal n’est pas hypertendu mais se trouve juste à la limite de l’hypertension. Ce n’est que lorsque la PA est supérieure à 160mmHg qu’on parle d’hypertension.

Tableau II : Classification de l’hypertension systémique selon l’IRIS.

SBP : pression artérielle systolique ; TOD : dommages aux organes cibles

L’Acierno M.J. et collaborateurs (2018) proposent le même type de tableau mais avec des valeurs d’intervalles légèrement différentes : Tableau III.

Tableau III : Classification de l’hypertension chez les chiens et chats en fonction du risque d’atteinte des organes cibles

TOD : dommages des organes cibles ; SBP : pression artérielle systolique.

Il existe de nombreuses causes d’hypertension, ainsi nous les classerons en 3 catégories :

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- L’hypertension situationnelle - L’hypertension secondaire - L’hypertension idiopathique

2.2. Mécanismes de régulation de la pression sanguine

Pour comprendre les causes et les conséquences de l’hypertension, il est important de connaitre les mécanismes de régulation de la pression artérielle.

La pression artérielle (PA) est définie comme le produit du débit cardiaque (DC) par la résistance vasculaire périphérique (RVS). Le débit cardiaque est lui-même le produit de la fréquence cardiaque (FC) par le volume systolique (VS). Donc : PA= DCxRVS= FCxVSxRVS (Taylor SS et al.,2017). Au travers de la figure 1 (Taylor SS et al.,2017) nous pouvons voir les grands mécanismes impliqués dans la régulation de la PA.

Figure 1 : Schéma général des différents mécanismes impliqués dans la régulation de la pression sanguine.

RAAS : sytème rénine angiotensine aldostérone.

La PA est contrôlée par le système nerveux central qui lui reçoit des informations des récepteurs sensoriels présent dans le système vasculaire périphérique, la transmission des informations des

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récepteurs sensoriels (notamment les barorécepteurs) permet des réguler la PA de manière rapide.

La PA est également influencée par des hormones circulantes dans le sang ainsi que des métabolites vasoconstricteurs et vasodilatateurs locaux. Ces vasomodulateurs pouvant influencer la PA sont repris dans le tableau IV ci-dessous (Jepson R.E., 2011).

Tableau IV : Facteurs contribuant aux modifications de la résistances périphérique.

Ainsi, ces différents mécanismes agissent ensemble pour maintenir une PA dans une fourchette de pression qui permet une perfusion sanguine adéquate des organes et protège les organes cibles de l’hypotension, l’hypoxie ou l’hypertension.

Il est important de noter que certains organes possèdent la capacité de maintenir leur propre pression artérielle par un mécanisme d’autorégulation, comme par exemple les reins.

2.3. Hypertension situationnelle

L’hypertension situationnelle est l’augmentation de la PA chez un animal normotendu suite la mesure de la PA en clinique. Cette augmentation de la PA est causée par des altérations du système nerveux autonome qui sont du a des phénomènes d’anxiétés ou d’excitation sur le système nerveux central. Des lors que ces phénomènes d’anxiétés ou d’excitations disparaissent la PA redevient normale (Acierno M.J. et al., 2018).

Cette hypertension est causée par ce qu’on appelle l’effet « blouse blanche ». Il est important de l’identifier car un diagnostic erroné d’hypertension systémique pourrait être posé et par

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conséquent engendrer la mise en place d’un traitement alors que l’animal est en réalité normotendu.

Malheureusement il est difficile de prédire l’effet de l’anxiété et/ou de l’excitation sur la PA.

De plus chez certains individus la prise de PA entraine une diminution de celle-ci. Ainsi un animal hypertendu chez lui est normotendu à la clinique, ce phénomène est appelé l’hypertension masquée (Acierno M.J. et al., 2018).

L’hypertension situationnelle et l’hypertension masquée ont encouragées les mesures de PA ambulatoire ou à domicile en plus des mesures faites en clinique, afin de pouvoir interpréter les valeurs de la façon la plus correcte possible.

2.4. Hypertension secondaire

L’hypertension secondaire est une augmentation persistante et pathologique de la pression artérielle en même temps qu’une pathologie ou un état pouvant provoquer une hypertension ou une hypertension associée à l’administration d’un agent thérapeutique (exemple : traitement à l’érythropoïétine) ou à l’ingestion d’une substance toxique connue pour provoquer une augmentation de la pression artérielle (Acierno M.J. et al., 2018)

L’hypertension secondaire est la cause la plus fréquente d’hypertension chez le chat. Elle peut être causée par de nombreuses maladies dont les plus fréquentes sont : la maladie rénale chronique (MRC), l’hyperthyroïdie, hyperaldostéronisme primaire, hyperadrénocorticisme, phéochromocytome (Taylors S.S. et al., 2017).

Nous allons nous concentrer uniquement sur l’insuffisance rénale chronique et l’hyperthyroïdie car ce sont les pathologies les plus fréquemment rencontrées chez les chats vieillissants.

Références

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