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Établissement d'une règle générale pour une décharge d'arc à cathode creuse

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Submitted on 1 Jan 1968

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Établissement d’une règle générale pour une décharge d’arc à cathode creuse

J.L. Delcroix, H. Minoo, A.R. Trindade

To cite this version:

J.L. Delcroix, H. Minoo, A.R. Trindade. Établissement d’une règle générale pour une décharge d’arc à cathode creuse. Journal de Physique, 1968, 29 (7), pp.605-610. �10.1051/jphys:01968002907060500�.

�jpa-00206695�

(2)

ÉTABLISSEMENT

D’UNE

RÈGLE GÉNÉRALE

POUR UNE

DÉCHARGE D’ARC

A

CATHODE CREUSE

Par

J.

L.

DELCROIX,

H. MINOO et A. R. TRINDADE

(1),

Laboratoire de Physique des Plasmas, Faculté des Sciences, 9I-Orsay.

(Reçu

le 30 novembye

1967.)

Résumé. 2014 Dans une

décharge

d’arc à cathode creuse à flux de gaz

(cf. fig. 1),

nous pro- posons une

hypothèse

sur les raisons

qui

déterminent

l’emplacement

de la zone active catho-

dique (la région

de

température maximum).

En nous limitant au cas de

l’argon

avec une cathode

en tantale, nous sommes conduits à énoncer une

règle générale

en fonction des variations de diamètre de la cathode et de débit du gaz : l’abscisse de la zone active

(l)

est déterminée par la condition

P1

= 4 torrs = cte,

P1

étant la

pression

du gaz à cette abscisse. Les résultats

expéri-

mentaux sont en très bon accord avec cette

règle.

Abstract. 2014 For a hollow cathode arc

discharge

with a gas flow, we propose a

hypothesis

for the reasons

determining

the abscissa of the cathode active zone

(maximum temperature region) .

In the case of argon gas with the tantalum cathode

tubing,

we suggest the

following

rule for different cathode diameters and gas flow rates. The abscissa of the active

zone is determined

by

the condition

P1

= 4 torr = constant,

P1 being

the gas pressure in this abscissa. The

experimental

results are in very

good

agreement with this rule.

1. Introduction. - Dans une

décharge

a cathode

creuse a flux de gaz

[1],

on observe une

région

tr6s

lumineuse sur le tube

cathodique

couramment

appelee

« zone active ». Elle a une

position longitudinale

bien

d6termin6e pour un debit de gaz

inject6 (Q),

diam6tre

interieur de la cathode

(d)

et courant de la

d6charge (I)

fixes.

En variant un des

param6tres (Q, d, I ),

on observe

le

changement

de l’abscisse I de la zone

(I

6tant

mesur6e entre la sortie de la cathode et le maximum de la

temperature

au centre de la zone active

(cf, fig. 2) ) .

Dans les

paragraphes 2,

3 et

4,

les resultats

experi-

mentaux et les calculs de la

temperature

et de la

pression

du gaz au niveau de la zone active seront

exposes. Finalement,

dans la conclusion nous

pr6sen-

terons une

r6gle g6n6rale,

6tablie

expérimentalement,

sur la

pression

du gaz a l’abscisse de la zone active.

2. R6sultats

exp6rimentaux.

- La

d6charge

a

cathode creuse utilis6e est montr6e

schématiquement

dans la

figure

1. Le gaz est introduit par l’int6rieur de la

cathode,

constituée d’un tube en tantale de 100 mm de

longueur, 6paisseur

de

paroi 0,2

mm et

dont le diametre interieur

peut

varier entre

1,6

et

5,6

mm. L’anode est

en cuivre,

le gaz utilise de

1’argon

et la distance interélectrodes

21,5

cm. La

pression

à l’intérieur de Fenceinte varie entre 15 X 10-3

(1)

Boursier de l’Instituto de Alta Cultura

(Portugal).

FIG. 1. - Schema

simplifLe

du

dispositif experimental

de la

decharge

a cathode creuse.

et 4 X 10-3 torr selon les debits de gaz

inject6.

Le

champ magn6tique longitudinal

B de confinement utilise est maintenu a un niveau assez bas pour que la

fr6quence cyclotronique

des electrons soit inferieure a la

frequence

des collisions électrons-neutres.

Les mesures

pyrom6triques

donnent la

repartition

de la

temperature

de la

paroi

ext6rieure de la cathode.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01968002907060500

(3)

606

FIG. 2. -

Repartition

de la

temperature

de la surface

exterieure de la cavite

cathodique (Q :

debit

d’injection

du gaz a

TPN).

La

figure

2

repr6sente

la courbe de cette variation pour

une cathode de d =

2,9

mm et pour differents debits.

On constate que la

temperature

passe par un maximum dont nous

d6signons

1’abscisse par l. Avec

nos

possibilites actuelles,

les erreurs de mesure sur 1 sont de l’ordre de 1 mm.

Ces mesures ont ete faites pour les diam6tres de d ===

1,6; 2,1 ; 2,6 ; 2,9; 3,6; 4,6; 5,6

et pour des debits variant entre 5 et 5 X 10-2 cm3 . s-1

(TPN) (2).

Les

(2)

Nous avons verifie, en

plus,

que les valeurs ainsi obtenues ne

d6pendaient

pas du

champ magn6tique

utilise.

WG. 3. - Variation de l’abscisse I du maximum de

temperature

en fonction du diametre interieur du tube

cathodique d

et du debit

d’injection

du gaz

Q.

resultats sont

présentés

dans la

figure

3.

Qualitative-

ment, on v6rifie que la zone active se

diplace

vers l’intérieur de la cathode soit en diminuant le

dibit,

soit en

augmentant

le

diamètre,

ce

qui

nous

sugg6re

la

possibilité

d’une

pression

constante au niveau de la zone active. Il devient donc n6cessaire d’évaluer 1’6tat du gaz dans

cette

region.

3.

Temperature

du gaz au niveau de la zone active.

- En

regle g6n6rale,

la

temperature

du gaz

( Tg)

dans

les arcs a basse

pression

est tres inferieure a celle des electrons et elle est d6termin6e par la

temperature

de

1’enceinte

[2], [3], [4].

En se basant sur la similitude de

plusieurs

aspects du fonctionnement de la

d6charge

d’arc a cathode creuse avec ceux des

d6charges

d’arc

classiques

a basse

pression,

il est raisonnable d’admet-

tre que la

temperature

du gaz dans le tube

cathodique

est de l’ordre de la

temperature

de la surface de ce

tube

(Ts).

Nous allons v6rifier en

fait,

par 1’etude des m6canismes

possibles

d’échauffement du gaz, que cette

hypoth6se

est

justifi6e.

FIG. 4. - Schema

simphfi6

de la

region cathodique

de la

d6charge

d’arc a cathode creuse.

(4)

Le gaz neutre initialement

froid,

en traversant le tube

cathodique,

est chauff6

principalement

par les m6canismes suivants :

a)

Collisions

élastiques

avec les

electrons ;

b)

Collisions

in6lastiques

de deuxieme

espece

avec

les atomes

excites ;

c)

Conduction

thermique

a

partir

de la

paroi.

La

figure

4

repr6sente

le schema

simplifi6

de la

region cathodique

de la

d6charge.

a)

COLLISIONS

ELASTIQ,UES

ELECTRONS-NEUTRES. - Dans une etude

ant6rieure,

nous avons mesure une

chute

cathodique V,

= 12 V dans la zone active

[5]

(cf. fig. 5).

Les

electrons,

en franchissant cette chute

cathodique (dans

la zone

active), peuvent acqu6rir

une

energie

maximum

Wo N e YC

= 12 eV. Le libre par-

cours moyen de ces electrons pour les collisions elas-

tiques (Àel)

dans

1’argon

et pour une densite des

neutres de l’ordre de no = 1016 cm3

(que

nous

justi-

fierons a

posteriori)

est donn6 par :

avec 61=

1,35

X 10-16 cm2

[6].

Le nombre de collisions

élastiques (N) indispen-

sable a la thermalisation de ces electrons est de l’ordre de N =

M/2m,

ou M est la masse d’un atome

d’argon

et m celle d’un electron.

Après

ces N

chocs,

la distance radiale moyenne parcourue par les electrons

(Àth)

est

donn6e par

[6] :

Cette

longueur

est a comparer avec le rayon int6- rieur du tube

cathodique (R) qui

est dans nos

exp6- riences R K 0,28

cm.

Qualitativement,

on

peut

en d6duire que

1’energie

transferee aux atomes par les electrons est tres faible. Plus

pr6cis6ment,

dans le cas

le

plus

d6favorable de R =

0,28

cm, les electrons

d’6nergie

initiale

Wo

ayant subi ce

déplacement

radial

auront

perdu

en moyenne une

energies :

AW z 2 X 10-4

Wo.

FIG. 5.

A) Repartition longitudinale

du

potentiel

et différentes

regions

de la

decharge.

B) Repartition

radiale du

potentiel

au niveau de la

zone active dans le tube

cathodique.

( VA :

chute

anodique ;

Vc : chute

cathodique ;

R : rayon interieur du tube

cathodique).

On peut verifier que 1’616vation de

temperature

du gaz par ce processus ne

d6passe

pas

1/10

de la

temperature

de la

paroi cathodique ( TS) ;

il en r6sulte que les

collisions e - 0 n’interviennent pas d’une

fafon appréciable

dans l’échauffement du gaz.

FIG. 6. - Schema

simplifi6

des collisions les

plus importantes

au niveau de la zone active de la

decharge.

(5)

608

b)

COLLISIONS

INELASTIQUES

DE DEUXIHME ESPHCE

AVEC LES ATOMES EXCITES. -

L’6nergie

de 12 eV dont

les electrons

disposent

6tant inferieure au seuil d’ioni- sation de

F argon,

1’excitation est le seul m6canisme directement

possible

avec une collision

unique.

En-

suite,

ces atomes excites peuvent etre a

l’origine

des

reactions

repr6sent6es

dans la

figure 6,

dont la troi- si6me seulement peut contribuer directement à 1’echauffement du gaz.

Cependant,

nous allons v6rifier que cette contribution est

negligeable.

La section efficace d’excitation d’un atome neutre

d’argon

pour les electrons de 12 eV est de l’ordre de (jex =

7,1

X 10-18 cm2

[7]

a

laquelle correspond

un

libre parcours moyen de :

D’autre part, la

longueur

totale parcourue par un électron a la suite des collisions

élastiques

sur les

atomes, pour franchir la distance

R,

est déterminée

par la relation suivante :

Pendant ce parcours, 1’61ectron aura donc la

proba-

bilit6

PeX N (LedÀex)

d’effectuer une collision inelas-

tique

avec les atomes neutres. Dans notre cas

(3)

et

(4) :

Autrement

dit,

les electrons

perdent

au maximum :

de leur

energie

exc6dentaire pour exciter le gaz.

Pour

simplifier

la suite de notre

raisonnement,

nous

allons retenir

parmi

les niveaux excites de

1’argon uniquement

les deux niveaux m6tastables

3PO

et

3P2.

Le libre parcours moyen pour le transfert de

quantite

de mouvement de ces atomes m6tastables est donne par:

avec

am 3,4

X 10-15 cm2

[6].

Avant d’entrer en contact avec la

paroi,

ces atomes

m6tastables

parcourent

une

longueur

moyenne

L.

donn6e par :

Nous allons comparer cette

longueur

au libre parcours moyen

Xd

de la reaction suivante :

ou W est

1’energie cin6tique produite par cette

collision.

Dans le cas de

F argon :

avec ad

= 2,1

X. 10-20 cm2

[6].

En tenant

compte

des relations

(6), (8)

et

(10),

nous

pouvons constater que les electrons

pourraient

céder

au gaz au maximum

(AW)d

= 5 X 10-5 de leur

energie

initiale

W0,

ce

qui correspond

à une fraction

seulement de

l’énergie

cédée aux atomes par les colli- sions

élastiques electroniques.

On

peut

donc conclure que Ie

chauffage

du gaz du aux collisions de deuxieme

espece

des atomes métastables sur les neutres est

négligeable.

c)

CHAUFFAGE DU GAZ PAR LA PAROI. - Nous avons

d6jh

vu que le tube

cathodique

dans la

region

active

atteint une

temperature Ts

de l’ordre de 2 500 OK

(cf: fig. 2) ;

le gaz est chauff6 en traversant cette

region.

Le

probleme

est ainsi r6duit a celui de l’échauffement du gaz par la conduction

thermique

dans une conduite

cylindrique.

Ce

probl6me

a ete trait6 par

plusieurs

auteurs et nous suivons ici les calculs

de Jakob [8]

pour un

regime visqueux

laminaire. Soient

Ts

la

temperature

de sur-

face

m6tallique (suppos6e constante)

et

To

la

temp6-

rature du gaz au

point (x

=

0, r

=

0) ;

la

temperature

du gaz T a un

point (x, r) (cf.fig. 4)

s’obtient a

partir

de

1’equation

suivante :

avec :

ou Rn r

est une fonction de

r ; An

et an sont des

coefficients constants donn6s par

Jakob [8],

R : rayon interieur du

tube,

k : conductivite

thermique

du gaz, p : masse

sp6cifique

du gaz,

cp :

chaleur

spécifique

a

pression

constante du gaz,

Q :

debit du gaz en

volume,

ramene aux conditions

normales.

Pour un gaz faiblement

ionis6,

la conductivite ther-

mique k

est donn6e par

[9] :

ou M est la masse

moléculaire,

8 le « diametre des

molecules »,

Qk appelee

«

int6grale

de collision » pour la conductivite

thermique,

est une fonction tr6s

lente de la

temperature.

L’application num6rique

des

equations (11)

et

(12)

dans le cas de

1’argon

nous permet de constater que 1’6cart AT entre la

temperature

de la

paroi

et celle

du gaz dans 1’axe

(r

=

0)

satisfait a :

Par

exemple,

pour un debit de

Q

= 1 cm3 . S-1

(TPN),

il faut un parcours de x = 5 mm pour que le gaz

puisse

se mettre en

6quilibre thermique

avec la

paroi

avec un 6cart AT inferieur a 10

%.

Dans notre cas, le

probl6me

est rendu

plus compli-

que

par le fait que la

temperature

de la

paroi (Ts)

(6)

varie avec l’abscisse.

Cependant,

cette

analyse

nous

permet de tirer les conclusions

qualitatives

suivantes :

a )

La

temperature

moyenne du gaz est en

general

voisine de celle de la

paroi.

b ) D’apres

la condition

(14)

seulement les debits tres forts peuvent provoquer un 6cart sensible entre la

temperature

du gaz et celle de la

paroi.

4. Pression du gaz au niveau de la zone active. - Pour

simplifier

les

calculs,

nous supposons que la

temperature

du gaz est constante

(2

500

OK)

entre la

zone active et la sortie du tube

cathodique.

Ceci

6tant,

on

peut

maintenant calculer la

pression

du gaz à l’abscisse I dans le cas d’un 6coulement

visqueux

laminaire.

En mesurant le debit et la

pression

dans 1’enceinte a la sortie de la

cathode,

nous avons calcule la

pression

du gaz

Pl

a 1’abscisse l en

appliquant 1’6quation

de

Poiseuille

[10]

pour une

géométrie cylindrique :

ou

Q,’

est le debit du gaz a la

pression

moyenne

Pill

dans le tube et a la

temperature

T de

celui-ci, Q,

le debit du gaz ramene aux conditions

normales

(P0, T0),

PA

la

pression

dans

1’enceinte,

7] la viscosite donn6e par

[9] :

12’1)

est 1’ «

int6grale

de collision » pour la viscosite.

L’application num6rique

des formules

(15)

et

(16)

dans notre cas pour

l’argon

a la

temperature

de

2 500 OK et pour

PA n6gligeable

devant

Pl,

donne :

Q 6tant

le debit en cm3. s-1

a TPN,

l et d les dimensions

en cm, et

P,

la

pression

en torrs.

La

figure

7

repr6sente

le r6sultat de ces calculs pour

P,

en fonction de I et pour les differentes valeurs de d.

11 est int6ressant de constater que,

malgr6

les diff6-

rentes erreurs introduites dans les mesures et les

calculs,

la valeur

de P1

ainsi trouv6e ne varie

qu’entre

6 et 3 torrs, avec, comme nous allons le

voir,

les

valeurs les mieux d6termin6es au

voisinage

de 4 torrs.

Ceci

correspond,

avec une

temperature

de 2 500

°K,

a une densite des neutres de l’ordre

de no

= 1016 cm-3.

Les

principales

sources

possibles

d’erreurs sont les

suivantes :

a) L’impr6cision

sur les mesures de

Q :

10

%

en

general ; plus grande

pour les tres faibles valeurs de

Q.

b)

L’erreur de 1 mm sur les mesures de l’abscisse

l,

comme nous 1’avons

d6jh soulign6.

WG. 7. -

Representation graphique

de la

pression

au

niveau de la zone active

(P1)

en fonction de l’abscisse

de cette zone

(I)

pour différentes valeurs du diametre interieur de la cavite

cathodique (d).

c)

Dans nos calculs

de 7]

et

Pi,

nous avons

suppose

une

temperature

moyenne constante

Tg

= 2 500 OK.

En

realite, d’apres

la

figure 2,

il existe une variation

longitudinale

de

Ts

de l’ordre de 10

%

et une

16g6re

variation en fonction de

Q

et d dont nous n’avons pas tenu compte.

En outre, pour les forts debits et suivant les conclu- sions du

paragraphe 3,

les

temperatures

du gaz deviennent inferieures a 2 500

°K,

1’ecart 6tant crois-

sant avec le debit. Ceci

pourrait expliquer

une

16g6re augmentation

des valeurs

de P1

calculees pour ces debits

(faibles l, cf. fig. 7).

d)

Le domaine

d’application

de

1’equation

de

Poiseuille

(6coulement visqueux laminaire)

est d6ter-

min6 par les deux conditions suivantes : Nombre de

Reynolds :

Nombre de Knudsen :

ou

Ao

est le libre parcours moyen des neutres.

Dans notre cas, la

premiere

condition est

toujours satisfaite,

tandis que la deuxieme ne 1’est que pour les

grands

diam6tres. Pour les

faibles d, 1’application

de

1’6quation

de Poiseuille donne des

pressions

trop 6le-

vées, l’erreur

relative pouvant atteindre 20

%.

En

plus,

en

appliquant 1’6quation

de

Poiseuille,

nous avons

suppose PA

= 0 pour l = 0. En r6a-

lit6,

1’6coulement au

voisinage

de la sortie est

perturb6

dans une 6tendue de l’ordre du diametre du

tube,

fait dont nous n’avons pas tenu

compte.

(7)

610

Par

consequent,

les resultats de la

figure

7

pourront

etre am6lior6s en introduisant dans les calculs une

temperature

moyenne du gaz, non

plus ind6pendante

du diam6tre et du

debit,

mais calcul6e pour

chaque

cas en évaluant la

temperature

moyenne.

5. Conclusion. -

D’apres

les calculs

présentés graphiquement

dans la

figure 7,

on constate que la

pression

du gaz au niveau de la zone active est ind6-

pendante

du debit

d’injection

du gaz et du diametre interieur du tube

cathodique.

Autrement

dit, l’injection

du gaz a l’entrée du tube

et le pompage

rapide

a la sortie cr6ent un

gradient

de

pression

le

long

du

tube;

la zone active s’6tablit a un niveau ou la

pression

passe par une valeur

optimum.

Cette valeur devrait

correspondre

aux

conditions les

plus

favorables au passage du courant.

Malheureusement,

nous ne pouvons faire une verifi- cation directe de 1’existence d’une

pression optimum

FIG. 8. - Variation du

champ electrique longitu-

dinal

(X)

en fonction de la

pression

dans la colonne

de 1’arc, pour diff6rents gaz inertes

[11].

que pour deux modes de fonctionnement des arcs

qui

ne sont pas exactement les notres

(arc

a cathode creuse

a flux de

gaz).

Ainsi :

a)

Pour les

d6charges

d’arc

classiques

a basse

pression,

la courbe du

champ 6lectrique (X)

dans la

colonne

positive

en fonction de la

pression

dans

1’enceinte a la forme montr6e dans la

figure

8

[11].

On remarquera que pour

1’argon

ce

champ pr6sente

un minimum pour une

pression

de

quelques

torrs,

tandis que pour I’h6lium la courbe n’a pas de mini-

mum. Ceci nous a

sugg6r6

de

remplacer 1’argon

par I’h6lium dans notre

d6charge :

nous avons observe que la zone active s’est

plac6e

a la sortie de la

cathode, quel

que soit le debit de gaz

inject6

par le tube

cathodique.

b)

Nous avons fait fonctionner notre

d6charge

à

cathode creuse sans flux de gaz par l’int6rieur de la

cathode,

pour différentes

pressions

de

1’argon

dans

1’enceinte

[5].

Nous avons constate que, a courant

constant

(I

= 15

A),

la courbe de la tension de la

d6charge pr6sente

encore un minimum pour une

pression

de

quelques

torrs

(cf, fig. 9).

FIG. 9. - Variation de la tension de la

decharge (V)

en

fonction de la

pression

du gaz

(p)

dans 1’enceinte.

BIBLIOGRAPHIE

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[11]

SOMERVILLE

(J. M.),

The Electric Arc, New York,

Wiley,

1959.

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