HAL Id: jpa-00237310
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237310
Submitted on 1 Jan 1877
HAL
is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire
HAL, estdestinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
VALENTINO CERRUTI. - Considerazioni sui calori specifici (Considérations sur les chaleurs spécifiques);
Reale Accademia dei Lincei, série 3, t. I
E. Bouty
To cite this version:
E. Bouty. VALENTINO CERRUTI. - Considerazioni sui calori specifici (Considérations sur les
chaleurs spécifiques); Reale Accademia dei Lincei, série 3, t. I. J. Phys. Theor. Appl., 1877, 6
(1), pp.289-290. �10.1051/jphystap:018770060028901�. �jpa-00237310�
289
oxyde
sont-elles les mémes, pourvu que latempérature
soit laplus
haute
possible; mais,
si les spectres d’émission se rapportent aux corpssimples,
les spectresd’absorption,
observés à bassetempé-
rature, sont
caractéristiques
des corpscomposés :
chacun a sesbandes
d’absorption particulières
comme il a sa couleur propre.Telles sont les considérations que l’auteur
développe longue-
ment. Elles
devraient,
pour êtreacceptées,
se fonder sur de nom-breuses
observations, qui
font défautjusqu’ici,
et que M. Moserse propose de réaliser en
partie
dans des travaux ultérieurs.E. BOUTY.
VALENTINO CERRUTI. 2014 Considerazioni sui calori specifici (Considérations sur les
chaleurs spécifiques); Reale Accademia dei Lincei, série 3, t. I.
Quand
un corps subit une transformation réversiblequelconque,
on sait que la
quantité
de chaleurdQ,
absorbée pourproduire
cettetransformation,
n’est pas une différentielle exacte, maisqu’elle
ledevient
quand
on lamultiplie
par un facteur-T, égal
à l’inverse de latempérature
absolue :La fonction
S,
dont dS est ladifférentielle,
a étédésignée
par Clau- sius sous le nomd’entropie.
Soient et y les deux variables choisies pour définir l’état d’un corps. On a
identiquement
Prenons p
et t comme variablesindépendantes,
et supposons pconstant. On a
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018770060028901
290
et l’on voit que
T dS st
n’est autre chose que ce que l’on est convenud’appeler
la chaleurspécifique
àpression
constante. De même Tfl)
est la chaleurspécifique
à volume constant,quand
onrend p
eu t pour variables
indépendantes.
M. Cerruti propose de
généraliser
de la manière suivante la dénomination de chaleurspécifique :
onappellerait
leproduit
T dS d03C3
-_-_C03C3
la chaleur s éci t ue relative à la trccns otnnationd03C3,
T d7 -
C,,
la chaleurspécifique
relative à laf da,
de telle sorte que la
quantité
de chaleurdQ
absorbée serait tou-j ours égale
auproduit
de la variation da par la chaleurspécifique correspondante.
Quel
que soit le choix des variablesindépendantes, l’équation
S = const.
exprime toujours
une loi de transformation sans varia- tion de chaleur.Géométriquement,
cetteéquation
se rapporte à uneligne, bien
connue dans la Théoriemécanique
de la chaleur sous lenom de
ligne adiabatique.
Soit dn un segment infinimentpetit pris
sur la normale en unpoint
donné M à laligne
S = const. On aPrenons sur la normale en M à la courbe S = const. un seg-
ment de la
longueur égale
àCn;
la chaleurspécifique C,
seraégale
à la
projection
deCn
sur la direction de l’élément de courbe dcr passant par lepoint
M. La chaleurspécifique
relative à une trans-formation normale aux
lignes adiabatiques
offre donc un intérêtthéorique spécial, puisqu’elle
seprête
sisimplement
au calcul dela chaleur
spécifique
relative à toute autre transformation.On trouvera dans le Mémoire
original
desexpressions
intéres-santes des chaleurs
spécifiques
relatives à des transformationsopérées
suivant une loiquelconque.
E. BOUTY.