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e

année 44 pages

Fr. 2.40

REFLETS FRIBQURGEOIS

SOMMAIRE:

Editorial 3

Remise de diplômes U

Les Majorettes 6

L'art de bien manger 9 Concours de bétail 12 Ombre de la cathédrale U Message de Mgr Mamie 17

Avry-Centre 18

Mea culpa 24

Jeunesse campagnarde 26 Farvagny-le-Grand 27 Ceylan vu par une fille 37

Les défunts 40

(2)

r~

ILL.USTRI REFLETS FRIBOURGEOIS

28e année Décembre 1973 No 309 Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière S. A.

Route de la Glane 35

1700 Fribourg Tél. (037) 24 75 75 Rédaction :

Rédacteur responsable:

Gérard Bourquenoud Régie des annonces:

Annonces Suisses S. A. ASSA Pérolles 8 1700 Fribourg Tél. (037) 23 24 24 Abonnements:

Annuel: Fr. 23.90 Etranger:

envoi normal Fr. 32.50 envoi par avion Fr. 55.—

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Dans les 7 districts fribourgeois

DISTRICT DE LA SARINE Chef-lieu: Fribourg (037) Feu: abonnés de Fribourg: 18 Autres réseaux: 22 30 18 Police: appels urgents: 17 Brigade de circulation: 21 11 11 Ambulance: 24 75 00

Administration communale: 22 13 74 Préfecture de la Sarine: 21 11 11

Union fribourgeoise du tourisme: 23 33 62

DISTRICT DE LA GRUYERE Chef-lieu: Bulle (029)

Feu: 18 — Police: 2 56 66 Ambulance: 2 75 21

Administration communale: 2 78 91 Préfecture de la Gruyère: 2 88 88 Office du tourisme: 2 80 22

DISTRICT DE LA BROYE

DISTRICT DE LA VEVEYSE Chef-lieu: Châtel-St-Denis (021) Feu: 56 75 18 — Police: 56 72 35 Ambulance: 56 71 78

Administration communale: 5670 52 Préfecture de la Veveyse: 56 70 14 Société de développement: 56 71 51 DISTRICT DE LA GLANE

Chef-lieu: Romont (037) Feu: 18 — Police: 52 23 59 Ambulance: 52 27 71

Administration communale: 52 21 74 Préfecture de la Glâne: 52 23 08 DISTRICT DU LAC

Chef-lieu: Morat (037)

Feu: 18 — Autres réseaux: 71 20 10 Police: 71 20 31

Ambulance: 71 28 52

Administration communale: 71 33 33 Préfecture du Lac: 71 22 57

Chef-lieu: Estavayer-le-Lac (037) Feu: 18 — Police: 63 13 93 Ambulance: 63 21 21

Administration communale: 56 70 52 Préfecture de la Broyé: 63 10 05 Office du tourisme: 63 12 17 Aide familiale: 63 16 95

DISTRICT DE LA SINGINE Chef-lieu: Tavel (037) Feu: 18 — Police: 44 11 95 Ambulance: 44 14 12

Administration communale: 44 11 56 Préfecture de la Singine: 44 11 20

Photo de couverture: G. P.

Une rue

d'Estavayer- le- Lac le soir de Noël

Noël est la fête de la joie pour tous, petits et grands. Je vous la souhaite rayonnante de bonheur et d'une lumineuse clarté. Que l'Enfant-Dieu bénisse petits et grands, riches et pauvres. Devant Lui, nous som¬

mes tous les mêmes sans exception.

B. Beaud Voir message de Mgr Pierre Mamie, page 17

TOUTE L'ANNEE:

FRIBOURG Musée d'art et d'histoire Musée d'histoire naturelle

Galerie de la Cathédrale Dancings

Cinémas Musée gruérien Musée historique et folklorique

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Fromagerie Château

17 novembre - 30 décembre FRITZ WINTER, peintre allemand contemporain.

Ouvert tous les jours de 9 à 11 h. et de 14 à 17 h. entrée payante. Samedi toute la journée et dimanche fermé. Dimanche et jeudi de 14- à 17 h. ouvert, entrée libre.

ouvert tous les jours FOUJI-YAMA, Pérolles 1.

PLAZA, place Georges-Python.

CAPITOLE, CORSO, LIVIO, REX, STUDIO EDEN.

Fermé le lundi et le dimanche matin.

Ouvert tous les jours de 9 à 12 h. et de 14 à 18 h.

Démonstration de la fabrication du fromage de 7 à 10 h. chaque jour. Visite et projection et films chaque jour de 11 à 18 h.

Ouvert toute l'année

Veuillez me considérer comme nouvel abonné à FRIBOURG-ILLUSTRÉ dès le 1er janvier 1974 Fr. 23,90 Nom Prénom

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d'abonnement

Paiement de l'abonnement à réception du bulletin de versement.

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A retourner à«Fribourg-lllustré», 35, route de la Glâne 1700 Fribourg.

(3)

Editorial

Les

événements

Un peu d'histoire

Après avoir accompli l'extraordinaire ex¬

ploit que fut le percement de l'isthme de Suez, Ferdinand de Losseps fut reçu à l'Institut de France. Au cours du discours de réception qu'il prononça à cette occasion, Ernest Renan lui fit remarquer que la créa¬

tion de cette nouvelle voie d'eau provo¬

querait nécessairement des conflits. Il consta¬

tait que le Bosphore et les Dardannelles, a elles seules, n'étaient pas des facteurs de paix, bien au contraire.

L'histoire semble bien avoir donné raison à l'illustre écrivain, un connaisseur de l'histoire d'Israël, et auteur d'un ouvrage qui fut célèbre en son temps: «Les origines du christianisme».

Il faut se souvenir pourtant que les heurts entre les peuples eurent lieu dans la région bien avant le percement du canal de Suez.

En des temps anciens, l'empire des Pharaons voulut s'aggrandir aux dépens de celui des Hittites qui étendait sa juridiction sur toute l'Asie Mineure. C'est à cette occasion qu'eut lieu une terrible bataille au sud du lac de Horns, en Syrie. Ce fut un des plus grands affrontements guerriers de l'Anti¬

quité. Les bas reliefs de l'Ancienne Egypte nous donnent des détails sur cet événement.

Déjà, les chars étaient des armes redoutables et c'est à leur nombre qu'on évaluait la puis¬

sance des armées.

Il est curieux de voir aujourd'hui dans les mêmes régions se dérouler une bataille de chars qui apparaît comme une des plus grandes de l'histoire contemporaine.

combattre dans ces régions les Hébreux, les Assyriens, les Perses, les Arabes et les Turcs.

Dans cette fameuse bataille, qui se déroulai en l'an 1294 avant notre ère, il n'y eut ni vainqueur, ni vaincu. Les orientalistes ont eu la chance de retrouver le texte complet du traité qui fut conclu par la suite. Les adversaires avaient en effet décidé de devenir des amis... Ce traité fut signé cinq ans après la bataille. Il est un des plus ancien connu. Il fut paraphé par le Pharaon Ramsès II et le roi des Hittites.

Ils se déclarèrent frères l'un pour l'autre et conclurent un traité d'alliance mutuelle.

On pourrait aujourd'hui, à la rigueur, remplacer le nom du souverain d'Asie Mineure par celui de Madame Golda Meir et celui de Ramsès par le président Sadate.

Dans les temps que nous vivons, pouvons nous espérer que le rameau d'olivier s'épa¬

nouira aisément dans ces lieux qui, vrai¬

ment, semblent voués depuis des siècles à des affrontements entre les peuples.

Opération de rejet

Certes, la situation est aujourd'hui com¬

plètement différente de ce qu'elle était il y a plus de trois mille ans. A cette époque, il y avait deux voisins également ambitieux, et également désireux d'étendre leurs territoires.

Le conflit israëlo-arabe est la suite directe de la création d'un nouvel Etat sur un terri toire dominé depuis près de huit siècles par les Turcs et par les Arabes.

Lorsqu'un chirurgien moderne greffe un organe dans un corps humain, le principal problème à résoudre, et aussi le plus grand danger, n'est pas l'opération elle-même, mais dans les suites. Le corps peut refuser la greffe. On assiste alors à une sorte d'opé¬

ration de rejet. Le fait que l'organe neuf soit considéré par tous les autres comme un intrus met la vie de l'individu en danger.

Tous ceux qui suivent quelque peu les com¬

mentaires accompagnant une transplanta¬

tion, qu'elle soit cardiaque ou rénale, le savent bien. Les chirurgiens les tout pre¬

miers... Ces derniers s'efforcent de faire en sorte que le nouvel organe soit accepté sans danger pour le patient.

Il est facile de transplanter l'opération sur le plan politique. Nous pouvons ainsi constater que les Diafoirus diplomatiques opérant en 1920 ont voulu pratiquer une greffe dans le corps de la nation Arabe.

Ce corps que, précisément, le colonel Lawrance s'efforçait de ranimer afin d'af¬

faiblir la Turquie, alliée de l'Allemagne.

Or, depuis la constitution du nouvel Etat d'Israël, héritier du fameux foyer juif imaginé par Lord Balfour en 1920, le monde entier assiste aux efforts arabes pour ex¬

pulser la nation nouvelle. C'est la raison pour laquelle, depuis 1948, un état de guerre s'est installé sur les bords du Jour¬

dain, et les affrontements armés ne sont que des épisodes de l'opposition des Arabes aux Israeliens.

On se demande même si un accord pourra en fin de compte intervenir entre les deux parties en cause. Il suffisait d'écouter les déclarations d'Arabes à la télévision. Aucun ne se montrait désireux de laisser les Israéliens jouir en paix des territoires qu'ils avaient conquis d'abord en 1948, puis en 1967.

Le ministre des affaires étrangères USA à l'heure où nous rédigeons ces lignes, est arrivé à convaincre les Egyptiens et les Juifs de la nécessité d'un cessez le feu et d'ouvrir des négociations. Mais les choses se modifient rapidement et nul ne peut

Le temps est passé...

Le temps est passé où les Etats européens dominaient la politique mondiale. Rien ne pouvait se faire sans le «satisfecit» de Paris, de Berlin et surtout de Londres. Les navires battant pavillon britannique étaient dépé¬

chés partout où l'ordre voulu par le monde occidental était troublé.

Nous n'en sommes plus là. Dès le début du dernier affrontement israëlo-arabe, ce sont les politiciens de Washington et de Moscou qui ont parlé. Et l'Europe est demeurée singulièrement muette.

On a vu ainsi le président Nixon décréter brusquement la mise en état d'alerte de toutes les troupes USA, que ce soit sur le territoire national, en Allemagne et sur les mers. Mesure grave entre toutes et une sorte de vent de panique a soufflé sur les chancelleries.

Or, les gouvernements européens n'ont pas apprécié la désinvolture de leur allié occidental. Cependant, faut-il s'étonner de l'événement? Si aujourd'hui, le Marché commun des neuf constitue une force éco¬

nomique comparable à celle des deux super grands, la force politique de l'ensemble est quasi nulle. Jamais, depuis la signature du traité de Rome, les gouvernements des neuf n'ont réussi à promouvoir une véri¬

table politique d'ensemble. Les vieux re¬

lents du nationalisme empoisonnent encore les réunions des ministres de la commu¬

nauté.

Certes, la France est une des partenaires qui rechigne le plus à abandonner son autonomie absolue. Elle a encore la nostalgie du Grand Siècle et de la puissance quasi universelle du roi Soleil.

On peut cependajt penser que les événe¬

ments du Proche-Orient et les suites qu'ils ont eu sur le terrain diplomatique vont inciter enfin les capitales à accorder leurs violons. Il est symptomatique que ce soit le président Pompidou qui, au lendemain de la tragédie d'octobre, ait pris l'initiative de faire convoquer une conférence au som¬

met. Nous pouvons souhaiter que cette réunion donne des résultats positifs sur le plan de l'unification des politiques occiden¬

tales.

Où est la liberté?

Dans son chalet d'alpage, dans sa ferme ou aux pieds des Vanils, l'armaiiIi fribour- geois et le paysan gruyérien étaient des hommes libres. Que pouvait leur importer les événements d'outre-frontière. Ils se nourrissaient de laitage. Leur pain quotidien sortait du four banal. Ils étaient étrangers à la civilisation. Mais voici que celle-ci a pénétré dans nos montagnes. Foin de la vie rustique des ancêtres, foin de leur inconfort.

Le tracteur a remplacé le cheval de labour, la jeep a pris possession des chemins de la montagne et en plaine, la voiture est de¬

venue un auxiliaire banal.

L'on s'est habitué à ce confort, sans songer qu'il nous rend dépendants et tri¬

butaires des possesseurs d'or noir.

Les Arabes n'ont plus besoin des armes pour vaincre. Il leur suffit de tourner le robinet et le monde entier est plongé dans une sorte d'angoisse. Comment revenir au bon vieux temps. Cette angoisse est pré¬

sente dans tout le monde civilisé. Plus la civilisation a atteint un degré de perfection, plus l'angoisse est grande.

Nous avons perdu en liberté ce que nous avons gagné en confort. Un jour viendra peut-être ou on se demandera si le jeu en valait la chandelle. Géo OPTIQUE — LUNETTERIE

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(4)

Une jeunesse paysanne qui

(Bd) - Un hameau, quelque part dans la campagne fribour- geolse, sur les bords de la Sarine. Une toile nue sur la¬

quelle l'automne, peintre de génie, a fait un chef-d'œuvre où les couleurs du paysage com¬

posent une merveilleuse sym¬

phonie, chantant la fin d'une année d'études, dans la solitude d'un coin de pays fribourgeois.

Quand nos ancêtres voulaient louer un homme de bien, ils l'appelaient «bon agriculteur».

C'est de la campagne que vien¬

nent les hommes les plus braves et les plus énergiques; c'est elle qui donne les revenus les plus sûrs et les moins sujets à l'envie. L'Institut agricole de Grangeneuve est tout cela.

Chaque automne, il organise une manifestation en l'honneur des nouveaux promus. Celle de 1973 eut lieu à l'hôtel du Lion d'Or à Farvagny-le-Grand, où l'atmosphère très sympathique était encourageante à plus d'un égard pour les élèves, les anciens, les parents, les maîtres agricoles et les représentants des autorités cantonales. La cérémonie de remise des di¬

plômes se déroula en présence de MM. Joseph Cottet, conseil¬

ler d'Etat; Louis Barras, prési¬

dent de l'Union des paysans fribourgeois; Edouard Gre- maud, secrétaire agricole et député; Pierre Piller, directeur- adjoint de la FSA; Charles Pilloud, député, de St-Aubin, et de l'abbé Carrel, curé de Farvagny-le-Grand.

La soirée débuta par de savoureuses chansons du terroir interprétées par le Groupe fol¬

klorique «Lè Tzerdjiniolè», placé sous la direction de M.

Roland Tinguely et fort bien présenté par M. Pierre Yerly, député. Cet ensemble vocal, qui se produisit à deux reprises, fut très applaudi. M. Paul Bourqui, le populaire directeur de Gran¬

geneuve, monta sur scène pour saluer ses hôtes d'un soir et leur faire part des buts visés par

l'Institut agricole en matière de formation professionnelle. Il fut suivi par M. Cottet, chef du Département de l'Agriculture, qui releva l'effort accompli par la paysanne et le paysan en vue d'acquérir une profession qui leur permette d'aller de l'avant et d'embrasser une carrière leur permettant un bel avenir.

Il est plus facile de trouver une femme aujourd'hui qu'à une certaine époque, dit-il; la jeune fille tout comme le jeune hom¬

me, cherche à obtenir une formation conforme à sa pro¬

fession. C'est une fierté bien légitime.

Il appartenait ensuite à M.

Placide Robadey, chef du sec¬

teur de l'enseignement et ani¬

mateur toujours riche d'idées, de souhaiter une chaude bien¬

venue à tous les élèves et à leurs parents. Il précisa que plus de 600 jeunes gens et jeunes filles ont fréquenté les cours de Grangeneuve durant l'année 1972-73. Ce chiffre est réjouis¬

sant pour la paysannerie fri- bourgeoise. Il démontre que la jeunesse rurale est sur le bon chemin. Le moment le plus émouvant de la soirée fut la remise des diplômes aux douze jeunes filles ayant terminé leurs études à l'Ecole ménagère agri¬

cole, aux deux jeunes gens ayant subi avec succès l'examen d'apprentissage agricole, aux dix-neuf jeunes gens qui ont terminé leurs études à l'Ecole d'agriculture, aux quatre-vingt- quatre autres qui ont obtenu le diplôme de capacité profession¬

nelle agricole, sans oublier les candidats qui ont obtenu celui de maître-agriculteur, lors d'une manifestation organisée sur le plan romand, à Romont. Une rencontre semblable eut lieu à Wünnewil pour les nouveaux diplômés de la partie alémani¬

que du canton.

A l'issue de la cérémonie, M.

Louis Barras, conseiller natio¬

nal, porte-parole de l'Union des paysans fribourgeois, prononça

une brillante allocution. Avec la verve qu'on lui connaît, il féli¬

cita tous les élèves pour les magnifiques résultats obtenus et les encouragea à suivre la voie dictée par l'Institut agricole de Grangeneuve. Il remercia M.

Paul Bourqui, directeur, et le corps professoral pour la belle mission qu'ils accomplissent afin d'assurer la relève paysanne dans notre beau canton. Il est bon de se souvenir de la véné¬

ration des Romains pour l'agri¬

culture à une époque où l'on a trop tendance à ne penser que technique industrielle et tech¬

nique de l'espace, a-t-il ajouté.

Le dernier orateur de cette soirée, fut M. Charles Pilloud, député, qui adressa ses vœux aux nouveaux promus.

Nous pouvons dire que les organisateurs avaient bien fait les choses. Elèves, parents, maîtres agricoles, amis et in¬

vités, eurent la joie de frater¬

niser et de nouer des liens d'ami¬

tié dans une saine atmosphère.

Un orchestre fit le reste. Le paysan, le vrai, qui est né paysan, a confiance en Celui qui fait la pluie et le beau temps, qui donne des ailes aux petits oiseaux qui s'envolent pour la première fois et un duvet aux lys des champs. Une si belle image paysanne et dzodzette doit encourager les dirigeants de cette manifestation merveil¬

leusement réussie, à récidiver l'an prochain. Nous le sou¬

haitons de tout cœur.

Photos G. Bd Jeunes filles

ayant terminé leurs études à l'Ecole ménagère agricole en 1973

1. BERSET Claudine, 1758 Fuyens 3. CATTIN Francine,

2942 Aile (Jura) 2. BUCHS Anne,

1700 Fribourg, Simplon 4 4. CHAPPUIS Rachelle,

1681 Villargiroud 5. CHARRIERE Blanche,

1631 La Valsai nte 6. CHARRIERE Catherine,

1631 La Valsainte 7. DENERVAUD Françoise,

1699 Bouloz 8. EGGER Ottilia,

1781 Grossguschelmuth 9. KAUFMANN Verena,

3767 Weissenbach, Eschihalten 10. LEHMANN Therese,

3324 Hindelbank, Schulfeld 11. MORET Micheline,

1531 Ménières 12. MÜLLER Edith,

1700 Fribourg, Heitera 332 M. Placide Robadey, anima¬

teur infatigable.

M. Joseph Cottet, conseiller d'Etat, au cours de son allocution.

M. Paul Bourqui, directeur de l'Institut agricole de Gran¬

geneuve.

Messieurs

ayant obtenu le diplôme de maîtrise en agriculture en 1973

1. BERSET Raoul, 1784 Cournillens 2. BESSE Claude,

1787 Môtier/Vully 3. GREMAUD Bernard,

1631 Echarlens 4. CANTIN Marcel,

1566 St-Aubin (FR) 5. CHASSOT Léonard,

1482 Bussy 6. HÄNGGELI Fritz,

1565 Missy, Au Chêne 7. MAGNIN Jean-Luc,

1566 St-Aubin (FR) 8. POCHON Jean,

1470 Châtillon (FR) 9. ROLLE Jean-Pierre,

1726 Farvagny-le-Petit 10. SAVOY Marcel,

1726 Farvagny-le-Grand 11. SUARD Claude,

1624 Progens 12. YERLY Henri-Benoît,

1631 Echarlens 13. YERLY Joseph,

1754 Lovens

M. Louis Barras, président

de l'UPF.

(5)

progresse dans

la formation agricole

Jeunes gens

ayant terminé leurs études à l'Ecole d'agriculture en 1973

1. BAPST Robert,

1634 La Roche, Le Steckel 2. BARßEY Bernard,

1675 Mossel 3. BARRAS André,

1681 Romanens 4. BOVET Bernard,

1700 Fribourg, Rte Neuve 1 5. BULLIARD André,

1772 G roi ley 6. CHENAUX Gérald,

1681 Villargiroud 7. COSANDEY Jean-Paul,

1678 Prez-vers-Siviriez 8. CRESSIER Jean-Marc,

1781 Lugnorre 9. DOUGOUD Gérard,

1675 Mossel 10. DROUX Gérard,

1681 Berlens 11. HÄNI Daniel,

1581 Salavaux, Cotterd 12. MUGNY Jean-Luc,

1681 Hennens 13. NICOLIER Serge,

1580 Oleyres, Le Château 14. PITTET Jean-François,

1681 Rueyres-St-Laurent 15. RIMAZ André,

1564 Domdidier 16. ROMANENS Pierre,

1631 Sorens 17. TORCHE Joseph,

1523 Coumin-s/Cheiry 18. WOLHAUSER Joseph,

1711 Arconciel 19. YERLY Louis,

1711 Treyvaux, Le Mont Jeunes gens

ayant obtenu le diplôme de capacité professionnelle agricole en 1973

1. BÄCHLER François, 1565 Vallon 2. BAPST Louis,

1782 Autafond 3. BAPST Robert,

1634 La Roche, Le Steckel 4. BARBEY Bernard,

1675 Mossel 5. BARRAS André,

1681 Romanens 6. BERSET Jean,

1783 Pensier 7. BERSIER Nicolas,

1482 Cugy

8. BORGOGNON Raymond, 1531 Gletterens

9. BOTH Joseph, 1661 Lessoc 10. BOURQUI Paul,

1482 Murist 11. BOVET Bernard,

1700 Fribourg, Rte Neuve 1 12. BOVET Roland,

1751 Autigny 13. BRAHIER Laurent,

1531 Châtonnaye 14. BRUELHART Michel,

1751 Corserey 15. BULLIARD André,

1772 Grolley

ft

16. CHARDONNENS Michel, 1564 Domdidier

17. CHENAUX Gérald, 1681 Villargiroud 18. CHENAUX Jean-Pierre,

1681 Villargiroud 19. CHUARD Emile,

1482 Cugy, Moulin de Glâne 20. CHUARD Pierre,

1482 Cugy

21. COCHARD Francis, 1680 Les Glanes 22. CORTESI François,

1580 Avenches Rte de Villars 9 23. COSANDEY Jean-Paul,

1678 Prez-vers-Siviriez 24. COTTING Pierre,

1772 Cutterwil 25. CRAUSAZ Claude,

1523 Villeneuve 26. CRESSIER Jean-Marc,

1781 Lugnorre 27. DEFFERRARD Claudy,

1681 La Neirigue 28. DEILLON Gilbert,

1675 Vuarmarens 29. DELABAYS Bernard,

1681 Massonnens 30. DESSARZIN Fernand

1523 Surpierre 31. DORTHE Marcel,

1675 Gillarens 32. DOUGOUD Gérard,

1675 Mossel

33. DOUTAZ Jean-Paul, 1663 Saussivue, Gruyères 34. DROUX Gérard,

1681 Berlens 35. EMERY Nicolas,

1482 Vuissens 36. ETTER Jean-Bernard,

1531 Rueyres-les-Prés 37. FONTAINE Léon,

1531 Fétigny

38. FRAGNIERE Philippe, 1661 Lessoc

39. FROSSARD Jean-Marc, 1681 Romanens 40. GEINOZ Pierre,

1661 Neirivue 41. GENOUD Gabriel,

1628 Vuadens,

Village d'en Haut 42. GOUMAZ Robert,

1711 Arconciel 43. GUEX Michel,

1753 Matran, La Grand'fin 44. GUIGNARD Paul,

1723 Marly, Les Rittes 62 45. GUISOLAN Jean-Marc,

1754 Noréaz 46. HÄNI Daniel,

1581 Salavaux, Cotterd 47. HENRY Bernard,

1580 Avenches, Rte de Villars 7 48. HERREN Manfred,

1565 Montbrelloz 49. HUGUET Guy,

1565 Delley 50. JAQUET Jean,

1681 Le Châtelard 51. JAQUET Julien,

1680 Les Glanes 52. JAQUIER Jean-Pierre,

1564 Domdidier, Les Vuarines

53. JORDAN Gérard, 1564 Domdidier 54. JOYE Claude,

1751 Torny-le-Grand 55. MAURON Joseph,

1566 St-Aubin, Les Gruvons B.

56. MEILLE Jean-Jacques, 1623 Semsales, Les Planches 57. MIAUTON Pierre-André,

1580 Oleyres 58. MUGNY Jean-Luc,

1681 Hennens 59. NICOLIER Serge,

1580 Oleyres, Le Château 60. PASQUIER Denis,

1632 Riaz, Rte des Monts 61. PECLAT Adiren,

1751 Middes 62. PERROUD Georges,

1618 Châtel-St-Denis, La Rottaz 63. PHILIPONA Charles,

1633 Marsens 64. PHILIPONA Henri,

1566 St-Aubin 65. PITTET Ernest,

1627 Vaulruz, La Sionge 66. PITTET François,

1630 Bulle, En Palud 67. PITTET Alfred,

1687 Vuisternens-dt-Rmt 68. PITTET Jean-François,

1681 Rueyres-St-Laurent 69. PITTET Jean-Marc,

1630 Bulle, Vaucens 70. PUGIN Raymond,

1636 Broc, Praz-Riond 71. PYTHON Jacques,

1758 Villaz-St-Pierre 72. RAßOUD Jean-Daniel,

1758 Lussy 73. REYNAUD Louis,

1680 Romont, Bossens

74. REY Gabriel, 1681 Le Châtelard 75. RIMAZ André,

1564 Domdidier 76. ROMANENS Jacques,

1631 Sorens

77. ROUILLER Georges, 1687 Vuisternens-dt-Rmt 78. ROULIN Olippe,

1565 Delley

79. SCHERWEY André, 1723 Villarsel-sur-Marly 80. SCHEURER Hermann,

1482 Bollion 81. TINGUELY Charly,

1772 Cutterwil 82. TORCHE Joseph,

1523 Coumin-s/Cheiry 83. WOLHAUSER André,

1711 Arconciel 84. YERLY Louis,

1711 Treyvaux, Le Mont Jeunes gens

ayant subi avec succès l'examen d'apprentissage agricole en 1973

1. NYDEGGER Robert, 2072 St-Blaise, Souaillon 2. WENGER Jean-François,

1599 Ecublens

Le Groupe folklorique «Lè Tzerdjiniolè» de Treyvaux.

Deux jeunes filles de la vallée

de la Jogne, élèves de l'Ecole

ménagère.

(6)

Grâce, charme et beauté.

A M. René Perroud, président.

(ßd) - La population de Marly a vécu ré¬

cemment une soirée exceptionnelle avec les Majorettes qui ont déjà acquis de nombreux succès depuis la fondation de leur groupe.

Cette manifestation attira un public en¬

thousiaste qui ne ménagea pas ses applau¬

dissements. Disons d'emblée qu'il ne s'agis¬

sait pas d'un spectacle annuel, mais bien de la présentation officielle de ce nouveau groupe qui compts actuellement vingt- quatre membres, son comité, son président, ses moniteurs, son parrain et sa marraine, et porte la nouvelle tenue de gala. Cette présentation s'est déroulée devant les auto¬

rités communales, paroissiales et scolaires, les délégués des sociétés locales et de développement.

▼ Un spectacle étincelant.

Les Majorettes de Marly

D'abord, qu'est-ce qu'une majorette?

Une majorette n'est pas qu'une jolie fille

«mini-jupée». Cet attribut vestimentaire est trop répandu aujourd'hui pour qu'il soit sa seule qualification. Une discipline stricte, un entraînement assidu, le travail incessant réalisé par l'enseignement de la gymnas¬

tique moderne féminine, la chorégraphie et la danse élémentaire et, surtout, le travail du bâton appelé «twirling» permettent d'obtenir une dextérité éblouissante. Ce n'est qu'après plusieurs mois, voire une année, que la jeune fille peut revêtir l'uni¬

forme. Elle doit consacrer de très longues heures d'entraînement pour arriver au niveau exigé . Il lui est recommandé aussi de garder sans cesse le sourire pour ne pas en perdre l'habitude.

L'objectif du groupe

Le groupe s'est fixé comme objectif le développement du mouvement des Majo¬

rettes, afin de donner aux adolescentes une saine activité leur permettant de pratiquer à la fois, la gymnastique moderne, la choré¬

graphie et le «twirling».

Des cours et des stages

Par l'organisation de cours, de stages, de formation de monitrices, des examens et des concours, les dirigeants s'efforcent d'élever le niveau des prestations que les troupes doivent être capables de présenter au public. Jeunesse, grâce et qualité des spectacles sont les règles à respecter.

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symphonie...

sur le chemin du succès

Une équipe dynamique

M. René Perroud, président plein de dynamisme, salua en termes chaleureux les autorités et la population de Marly qui avaient tenu à marquer leur sympathie à cette nouvelle troupe. Précisons que ce groupe se classa au quatrième rang sur quinze équipes participant au premier festival suisse des Majorettes, qui eut lieu l'été dernier, à Ayent (VS). Le groupe des tam¬

bours (filles) y remporta une belle médaille d'argent. M. Perroud adressa encore des éloges à Mlle Brigitte Lampert, la capitaine et dévouée vice-présidente; M. Guy Bochud, manager, moniteur et caissier; M. Bernard Evard, secrétaire; François Maridor, moni¬

teur des tambours, qui sera remplacé pro¬

chainement par M. Jean-Paul Kaeser; Mme Ursula Bochud, chargée de la gymnastique et de la chorégraphie; Mme Florentine Grivel et M. Placide Buchilly, marraine et parrain de la troupe marlynoise.

Charme et séduction

Après avoir présenté un premier spectacle dans le costume qui fut celui des Majorettes d'Ecuvillens-Posieux, ces jeunes filles — la plus jeune n'a que douze ans — au sourire étincelant revinrent sur scène vêtues d'une mini-robe bleue avec col d'officier. Le moment le plus émouvant fut bien celui de la remise d'un nouveau schako à chaque majorette, don des parrain et marraine.

Cette nouvelle tenue est destinée unique¬

ment à la présentation de ballets comme ce fut le cas lors de la deuxième partie de cette soirée. L'ancien uniforme sera porté dans les manifestations et cortèges en plein air.

Les productions des Majorettes de Marly ont été accueillies par de vifs applaudisse¬

ments. Elles furent même bissées. Ces jeunes filles ont non seulement démontré un intérêt particulier pour cette activité à la fois sportive, culturelle et artistique, mais ont réussi à séduire par leur charme et leur beauté, un public toujours plus exi¬

geant. En un mot, une soirée très enrichis¬

sante qui promet un bel avenir à cette troupe, dont la population tout entière

peut être fière.

Le comité entouré du parrain et de la

marraine. A Les tambours qui ont remporté la

médaille d'argent, à Ayent. y

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Un avenir prometteur pour la fanfare

Lors de la bénédiction du drapeau, la fanfare de Porsel a proclamé neuf nouveaux membres d'honneur de la société. Il s'agit de Mmes Liliane Cardinaux de Bouloz;

Agnès Dévaud de Porsel; Louise Rohrbasser de Siviriez; et MM. Germain Dévaud, Joseph Monney, tous deux de Porsel;

Léonard Mesot de Bouloz; Jonas Barbey de Mossel; Alphonse Rohrbasser de Siviriez et la Société de laiterie de Bouloz. M. Adolphe Mesot, président, a félicité tous ces bien¬

faiteurs.

Photo Bd-FI

La fanfare de Porsel lors de la fête des Musiques de la Veveyse au Crêt.

Chapelle/Glâne Quatres médailles

« Bene Merenti »

La paroisse de Chapelle-sur-Oron a témoi¬

gné sa reconnaissance à quatre membres méritants du choeur mixte. Cette société interpréta la messe «Hosanna» de Bernard Chenaux, tandis que la fanfare de Promasens joua deux morceaux de son répertoire. Le sermon de circonstance prononcé par l'abbé Louis Seydoux, curé de la paroisse, fut suivi de la remise de la médaille «Bene Merenti» à MM. Henri Crausaz, Irénée Demierre, Edouard Perroud et Henri Dorthe, pour quarante-cinq ans de fidélité au chant sacré. Un repas servi au Buffet de la Gare d'Oron a ensuite réuni les jubilaires et leurs épouses qui étaient entourés des représentants des autorités et des sociétés locales.

A son tour, Fribourg-lllustré adresse aux médaillés, ses plus vives félicitations et ses meilleurs vœux.

Les médaillés entourés de leurs dames et du directeur du chœur mixte.

Ursy

Une belle assemblée des caisses Raiffeisen

Dans le courant d'octobre s'est déroulée à Ursy, l'assemblée annuelle de la Fédération des Caisses Raiffeisen de Fribourg romand que préside M. Willi Blanc, instituteur retraité, à Barberêche. On reconnaissait parmi les invités MM. René Grandjean, préfet de la Glane, le doyen Monnard, d'Albeuve, président d'honneur, Mme Pré- laz, députée, de Rue, et M. Paul Puippe, secrétaire de l'Union suisse. Ces assises ont permis de constater l'heureuse progression des Caisses Raiffeisen en pays fribourgeois, actuellement au nombre de 60. Au cours du repas qui fut servi à la salle paroissiale, plusieurs orateurs félicitèrent les organes dirigeants du magnifique travail qu'ils ac¬

complissent en faveur de l'économie.

(Photo FI) On reconnaît, troisième depuis la droite, M. Willi Blanc, président. Au centre, M. René Grandjean, préfet. ^

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Rendez-vous mensuel de la

gastronomie

l'art de

bien

manger

où?

Restaurant - Rôtisserie Hôtel

Le Castel Le Pâquier/Gruyère

Le Pâquier qui était une ancienne châtellenie avec La Tour-de-Trême, est un village situé au milieu de belles prairies, dans une contrée verdoyante du pays de Fribourg. Dans cette localité, le touriste découvre un magnifique restaurant-rôtis- serie-hôtel construit en 1967.

L'établissement abrite une salle à boire de quarante chaises où l'atmosphère est chaleu¬

reuse; une salle à manger de cinquante couverts, au décor étonnant, séparée du café par une cheminée-rôtisserie; une terrasse de quarante-cinq places, endroit rêvé pour déjeuner sous le soleil, près de la fraî¬

cheur des montagnes environ¬

nantes. Le premier étage com¬

prend l'appartement des tenan¬

ciers et douze chambres avec tout confort pour les hôtes.

Les fenêtres ouvrent sur la campagne et le Moléson tout proche. C'est très tranquille et bien joli avec la verdure et les arbres. A la cave, un grand choix de vins de qualité, attend la clientèle la plus exigeante.

Un jeune couple exploite ce petit hôtel, où le bois et les poutres d'une époque ancienne donnent une note pittoresque.

Cette maison de bois émou¬

vante est un castel de style campagnard civilisé. Le service, assuré par du personnel poli et efficace, est aimable et courtois.

Fritz Freiburghaus, le tenan¬

cier, fit un apprentissage de cuisinier. Il accomplit ensuite des stages dans l'hôtellerie à Zurich, Lausanne, le canton des Grisons et la Gruyère. Au mois de novembre 1970, il reprit l'exploitation du restaurant- rôtisserie-hôtel «Le Castel»

au Pâquier. Chef de cuisine, il est lui-même toujours de¬

vant le fourneau, li a fière allure quand il traverse la salle à manger, toque en tête. En un tour de main, il vous sert des spécialités. En outre, il vous propose, l'été, le buffet froid à discrétion. L'hiver, le client peut se régaler chaque mardi d'un buffet campagnard et cha¬

que jeudi de fruits de mer.

N'oublions pas de mentionner aussi l'assiette du jour servie au café avec un verre de vin rouge pour le prix de Fr. 8.—, service compris. L'équipement dont dis¬

pose cet établissement lui per¬

met d'organiser des repas de noces et banquets jusqu'à soi¬

xante personnes.

Mme Heidi Freiburghaus s'oc¬

cupe particulièrement de la ré¬

ception des hôtes et de la bonne tenue de l'hôtel. Elle dirige la salle à manger avec expérience.

Jeune et gaie, cette dame très coquette, est d'une gentillesse extraordinaire. Elle accueille son monde avec un sourire étincelant et s'évertue à main¬

tenir, comme son mari, le bon renom de la restauration.

Cet établissement répond à toutes les exigences des hom¬

mes d'affaires et même des touristes. La lecture de la carte incite irrésistiblement chaque client à s'offrir une spécialité de la maison. Tout se fait suivant la règle du raffinement.

Il vaut la peine de connaître

«Le Castel», cette petite mer¬

veille gastronomique de la Gruyère.

«Le Castel» face aux som¬

mets de la Gruyère. A Photos Fleury

(Texte et photo G. Bd)

Mme et M. Fritz Freiburg- haus, tenanciers de l'établis¬

sement. y

Restaurant-Rôtisseri e- H ôtel

Je Cartel 1661 Le Pâquier (Gruyère)

Tél. 029 27231 Fermé le vendredi Tenanciers: Fritz et Heidi Freiburghaus

La salle à manger au décor étonnant. M

Saison d'hiver:

Tous les mardis:

Buffet campagnard Tous les jeudis:

Fruits de mer Saison d'été:

Buffet froid à discrétion Paëlla

Mets à la grande carte Spécialités de saison Côte de boeuf à la mode du patron

Menu du jour servi

sur assiette au café

(10)

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Le septante- cinquième anniversaire du

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1 11 Est-il une plus belle image paysanne?

(ßd) - Le Syndicat d'élevage de la race tachetée noire de Sales (Gruyère) fut fondé en 1898. A cette époque, il com¬

ptait douze membres et avait quarante-quatre têtes inscrites.

En 1973, il affichait trente- quatre membres et 840 vaches.

Quatre cent cinquante d'entre elles ont été présentées aux experts lors du concours d'au¬

tomne qui s'est déroulé au mois d'octobre dernier. Cette mani-

M. Fritz Von Allmen.

M. Joseph Cottet, conseiller d'Etat. ▼

festation populaire est une gran¬

de journée pour les éleveurs qui se retrouvent sur la place du village pour présenter leur bé¬

tail. Il à noter que le syndicat de Sales fut à l'origine de l'apport de sang nouveau dans la race pie-noire fribourgeoise qui était menacée de consanguinité. En 1950 débuta l'essai de croise¬

ment avec la frisonne allemande, puis la domination de la race fribourgeoise par la «Holstein»

canadienne.

Allocutions, chansons et dzaquillons

Le concours de cette année avait une note particulière. En effet, le syndicat de la race tachetée noire de Sales fêtait le septante-cinquième anniversaire de son existence. Pour marquer cet événement, un banquet fut servi à l'Hôtel de la Couronne à plus de 120 personnes. M.

Jean Savary, syndic, président du syndicat, salua ses hôtes et souhaita la bienvenue à de nombreuses personnalités du monde de l'élevage, aux éle¬

veurs et à leurs femmes, ainsi qu'aux représentants de la pres¬

se. C'est dans une atmosphère fort agréable que se déroula la partie officielle, au cours de laquelle nous avons entendu des allocutions de MM. Joseph Cot¬

tet, conseiller d'Etat, chef du Département de l'Agriculture;

Louis Barras, conseiller national, président de l'Union des paysans fribourgeois; Gabriel Kolly, pré¬

sident de la Fédération laitière

«Zone de la montagne»; Albert Pasquier, président d'honneur, qui fit l'historique du syndicat;

Fritz von Allmen, pionnier de l'importation en Suisse de la semence «Holstein» canadien¬

ne; Félix Dupasquier, président

A-t-il peur de sa vache, ce petit éleveur? ^

M .Albert Pasquier, prési¬

dent d'honneur avec, à sa

gauche, sa femme. A Photos G. Bd

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syndicat

d'élevage de la race

tachetée noire de Sâles

(Gruyère)

Le concours de la race ta¬

chetée noire sur la place du village.

M. Paul Barras, l'actuel se¬

crétaire du syndicat.

M. Louis Barras, président de l'UPF ▼

- : r C1 • " t r

de la Fédération suisse de la race tachetée noire; et Paul Barras, secrétaire, qui rappela le nom des présidents et secrétaires qui se sont succédé à la tête de ce syndicat d'élevage. Tous les orateurs ont adressé des félici¬

tations aux organisateurs et aux éleveurs, ainsi que des vœux au syndicat de Sâles qui est le plus beau fleuron de la Fédération suisse. Avaient éga¬

lement pris place à la table officielle, MM. Roland Singy, gérant de la Fédération suisse de la race pie-noire; Isidore Gachet, directeur du Syndicat agricole de la Gruyère, à Bulle ; l'abbé Alphonse Menoud, aumô¬

nier des armaillis; et Xavier Menoud, président du syndicat pie-rouge de Sâles.

La salle dans laquelle s'est déroulée cette merveilleuse soi¬

rée familière était décorée de magnifiques peintures du re¬

gretté Paul Yerly, de cannes et de clochettes. Sur la scène em¬

bellie d'un paysage de la Gruyè¬

re, de la chaudière du chalet et des cloches offertes aux éle¬

veurs, un groupe de chanteurs entraîné par MM. Guy Pasquier et Denis Terreaux, interpréta quelques belles chansons du

terroir. Le service qui fit hon¬

neur à M. et Mme Alexis Robadey, tenanciers de l'éta¬

blissement, était assuré par de sympathiques dames en dza- quillon.

Cette manifeststion, qui a marqué le septante-cinquième anniversaire du syndicat de la race tachetée noire de Sâles, fut pleinement réussie. Elle n'est

pas près d'être oubliée par ceux qui l'ont vécue. Ce qu'il y a encore de plus réjouissant, c'est que les éleveurs de ce beau village gruérien ont déjà em¬

prunté avec beaucoup d'espoir, le chemin du centenaire.

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Mme Jean Savary et le syndic de Sâles, président du syndicat.

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l'ombre

chronique des fribourgeois du dehors

Avec les Fribourgeois de Monthey

M. et Mme Jean-Paul Mar- millod-Grandjean. ^

(Bd) - L'Amicale des Fribour¬

geois de Monthey et environs connaît une réjouissante acti¬

vité. Il suffit de prendre con¬

naissance du programme 1974 pour mieux se rendre compte de la vitalité de ce groupement.

En janvier, aura lieu l'assemblée générale, puis la participation au Carnaval de la Ville, un loto sera organisé le 24 mars, parti¬

cipation au pique-nique de l'AJB au Lac Noir, championnat de pétanque, Bénichon en octobre.

Cette amicale compte actuelle¬

ment plus de cent cinquante membres.

Son comité est composé de MM. Jean-Paul Marmillod, pré¬

sident; Jean Sudan, vice-prési¬

dent; Daniel Marmillod, secré¬

taire; Mmes Jeannine Turin- Perroud, caissière; Denise Grandjean, Rosa Grosjaques et M. Paul Doutaz, adjoints.

Photo G. Bd

par gérard bourquenoud

Les Fribourgeois de Lausanne réunis dans l'amitié (Bd) - Le dernier week-end

d'octobre, tous les Fribourgeois de Lausanne s'étaient donné rendez-vous dans la grande salle d'Entre-Bois où une agréa¬

ble manifestation avait été pré¬

parée à leur intention par le comité. Celle-ci était honorée de la présence du plus haut magistrat de la ville et de deux municipaux. Les participants à cette rencontre d'automne ont eu le plaisir de savourer pains d'anis, cuchaules, moutarde de bénichon et la fondue selon une vieille recette des bords de la Sarine. Au cours de ce repas, le choeur mixte costumé «L'AI- pée» interpréta quelques belles chansons de son répertoire.

Il fut très applaudi.

Photo G. Bd Le chœur mixte «L'Alpée»

de Lausanne.

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Rencontre des Fribourgeois de Nyon et environs

Le représentants du Cercle fribourgeois de Nyon. ^ (Bd) - Une fête très sym¬

pathique a réuni par une belle journée automnale, les Fribour¬

geois de Nyon et environs.

Cette rencontre s'est déroulée pour la neuvième fois à Gland.

Les festivités ont débuté par un apéritif offert par les organisa¬

teurs. Nos compatriotes ont ensuite fraternisé autour du menu traditionnel de bénichon.

M. Marcel Grandjean, président, salua tous les membres et amis du Cercle fribourgeois de Nyon et nota la présence de plusieurs personnalités, entre autres MM.

Max Pasquier, président de l'Association Joseph Bovet; Ro¬

land Caboussat et Gabriel Coû¬

tât, municipaux; le curé Duruz et l'abbé Favre. La partie offi¬

cielle fut courte, mais bien

menée. Celle-ci a été suivie d'un bal conduit par un excel¬

lent orchestre. Nos compa¬

triotes habitant cette région du bassin lémanique ont été en¬

chantés de ces retrouvailles et ont déjà promis leur partici¬

pation au pique-nique de l'AJB qui aura lieu l'an prochain au Lac Noir.

Photo G. Bd

(15)

Une soirée dont les Fribourgeois de Sion

s'en souviendront encore longtemps

Une belle table dzodzette.

Mme Alois Schmutz et le président de l'Amicale. ▼

Le comité de l'Amicale des Fribourgeois de Sion et en¬

virons. Sur cette photo, il manque M. Michel Magnin.

(Bd) - Chaque année, au mois d'octobre, l'Amicale des Fribourgeois de Sion et environs organise une soirée récréative pour ses membres et amis. La dernière eut lieu dans une salle magnifiquement décorée de l'Hôtel du Cerf. Le comité avait bien fait les choses. Les invités étaient accueillis dans une atmosphère très agréable.

Septante compatriotes habitant le chef-lieu valaisan avaient dé¬

cidé de fraterniser quelques heures dans cette amitié qui unit les ressortissants d'un même canton.

On s'est rencontré devant un apéritif, on s'est tendu la main, on s'est dit bonjour en français ou en patois. L'isole¬

ment de la terre d'origine a protégé la personnalité, la lan¬

gue et la culture de bon nombre de Fribourgeois du dehors. A Sion, on s'est attaché à res¬

serer les liens et à encourager une meilleure participation aux manifestations de la société.

C'est pourquoi, une telle soirée permit à nos compatriotes du Valais de mieux se connaître et de faire honneur aux traditions d'un pays qu'ils aiment encore.

Au cours de la partie officielle qui suivit le repas, M. Alois Schmutz, dynamique et popu¬

laire président de l'Amicale, souhaita une chaude bienvenue à ses compatriotes et amis de la société. Il salua la présence du Dr Alexandre Teiler, mem¬

bre d'honneur de l'Amicale;

M. et Mme Jean-Paul Marmillod, président de l'Amicale des Fri¬

bourgeois de Monthey; Mme Madeleine Auderset et M. André Masson, du Cercle fribourgeois de Martigny; et du rédacteur de Fribourg-lllustré qui était accompagné de sa femme.

Sous la houlette de M. Ernest Falk, cette soirée se déroula en musique avec le Trio Plasseb.

De gentilles paroles d'amitié furent prononcées à l'égard de l'Amicale de Sion, par MM.

Teiler, Masson et Bourquenoud.

Nous avons également apprécié la verve avec laquelle M.

Schmutz préside la société qui lui tient à cœur. Pour la plus grande joie des convives, il interpréta quelques jolies chan¬

sons de notre temps. Les ap¬

plaudissements ont crépité dans toute la salle. De tels contacts ne peuvent être que bénéfiques pour les uns et pour les autres.

Ils peuvent nous aider dans un idéal formé, comme un beau drapeau qui flotte sur le Molé- son. La danse fit le reste.

Un comité de neuf membres Le comité actuel de l'Amicale de Sion est composé de MM.

Alois Schmutz, président; Jean- Pierre Brulhart, vice-président;

Albert Schroeter, caissier; Ber¬

nard Kolly, secrétaire; Ernest Falk, loisirs; Mme Thérèse Mo- ren, service social; Roland Dey, décoration; Antoine Buchs et Michel Magnin, membres ad¬

joints.

Une belle'activité

Cette société qui compte aujourd'hui plus de 170 mem¬

bres, est très active. Le calen¬

drier de l'an prochain prévoit une assemblée générale au mois de mars, un championnat de pétanque interne à Sion, le pique-nique de l'AJB au Lac Noir, le tournoi de l'amitié de la pétanque à Monthey, une Bénichon au mois d'octobre et une fête de Noël en décembre.

Notons qu'en 1973, la coupe de

la pétanque a été gagnée par M. Bernard Kolly, membre du comité. Que l'Amicale des Fri¬

bourgeois de Sion et environs vive et soit heureuse.

Photo G. Bd

Deux dames affairées à la

caisse. A

Une salle très animée

(16)

Chronique

des Fribourgeois hors-les-murs

Assemblée d'automne des Fribourgeois

du Val-de-Travers et de

Ste-Croix

(Bd) - L'assemblée ordinaire d'automne de la Société des Fribourgeois du Val-de-Travers s'est déroulée au Restaurant du Stand, à Ste-Croix, sous la présidence de M. Ernest Magnin de Couvet. Celui-ci souhaita la bienvenue à ses compatriotes et remercia les tenanciers de l'éta¬

blissement, M. et Mme Claude Morel, pour la jolie salle mise à disposition. Une cinquantaine de membres ont participé aux débats. Tous les rapports ont été acceptés à l'unanimité. M.

Paul Risse releva que la sous¬

cription ouverte pour Daniel Magnin, fils du président, qui fut victime d'un accident de circulation et qui a du être amputé d'une jambe, a rapporté la belle somme de fr. 2120.—.

M. Raymond Sudan, caissier depuis la fondation de la société, donna le résultat du dernier pique-nique qui a laissé un bénéfice de fr. 249,85. Sur pro¬

position du comité, l'assemblée a accepté que M. Jean-Pierre Buchs de Ste-Croix soit le responsable de la presse au sein de la société. De cette manière.

les activités du groupement pourront être relatées dans les journaux fribourgeois et neu- châtelois. M. Gérard Clément, organisateur responsable du match au loto, lança un appel aux membres pour une meil¬

leure collaboration. Une vingtaine de personnes se sont annoncées. M. Clément se dé¬

clara satisfait et remercia cha¬

cun et chacune. M. Jean-Pierre Buchs, dévoué secrétaire, an¬

nonça à l'assemblée que le chalet des Dénériaz-Dessous sera chaque année à la disposi¬

tion de la société, le premier dimanche de septembre, pour le traditionnel pique-nique. La fête de Noël pour les membres et leurs familles aura lieu le 9 décembre dans un hôtel de Fleurier. M. Magnin précisa que quatorze membres sont venus grossir les rangs au cours de l'année 1973. Leur admission a été acceptée avec applaudisse¬

ments.

Cette assemblée qui se dé¬

roula dans une excellente at¬

mosphère, prit fin par le chant le «Vieux Chalet», interprété par tous les membres de la Société des Fribourgeois du Val-de-Travers et de Ste- Croix, laquelle fêtera l'an pro¬

chain, le dixième anniversaire de sa fondation.

Des dzodzets de Ste-Croix

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Etre abonné à

Fribourg-lllustré, c'est rester en contact permanent avec sa terre d'origine

A Que de monde... Fribourg-lllustré sur les tables. Y

Le cercle fribour¬

geois «La Berra»

du Landeron et environs

se porte à merveille

y La joie de vivre.

(Bd) - Fondé le 19 mai 1973, le Cercle fribourgeois du Lan¬

deron et environs connaît une belle activité. Le comité présidé par M. René Ropraz, travaille activement à la bonne marche de ce groupement qui fait honneur au canton de Fribourg.

Au cours de ces derniers mois, son effectif a augmenté d'une vingtaine de membres, ce qui est très réjouissant pour l'avenir du Cercle. Au seuil de l'an nouveau, nous osons espérer que bon nombre de compa¬

triotes habitant i'Entre-deux- Lacs feront leur demande d'ad¬

mission auprès du comité qui leur réservera un accueil très chaleureux.

Proximité de Lausanne-Sports Fermé le lundi Parc Rendez-vous des sportifs et des Fribourgeois du dehors Marcel Chavaillaz, tenancier

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(17)

Message de Mgr Pierre Mamie

Paix sur la terre

Un jour, un enfant a écrit pour un prêtre le texte du

«Notre Père» qu'il savait dire avant de savoir l'écrire. Sa ré¬

daction, je l'ai sous les yeux, elle se lit ainsi: «Que votre volonté soit fête sur la terre comme au ciel». C'est là, certes, une faute d'orthographe, mais c'est là aussi l'expression très innocente et très pure de l'Evangile vécu. Dans la nuit de Noël, c'est vraiment la volonté de Dieu qui devient une fête pour nous et Dieu veut que cette fête dure pendant toute notre vie. On peut dire que cha¬

que messe célébrée, même lors¬

que le prêtre est seul, infirme, malade ou âgé, est toujours la messe de minuit, c'est aussi toujours la messe de Pâques.

Dieu qui s'est fait enfant, veut nous faire partager sa joie, car c'est le propre de Dieu, dans son éternité, d'être tou¬

jours dans la joie. Il y a là un très grand mystère, car Dieu qui aime tous les hommes d'un amour infini, qui a porté toutes nos souffrances, demeure dans une joie indicible. Cette joie, qu'il nous offre déjà sur cette terre, est une joie divine par¬

tagée. Ainsi nos joies les plus humaines, parce que Dieu de¬

vient homme, peuvent devenir les joies de Dieu aussi. Noël doit être, devrait être, la nuit de la joie à partager, de la joie à donner, de la joie à recevoir.

Beaucoup d'humilité nous ap¬

prend à tendre les mains, à les montrer telles qu'elles sont, vides, car nos richesses ter¬

restres ne sont que de la pous¬

sière, même si elles nous pa¬

raissent être en or. Nos ri¬

chesses humaines ne dureront,

Mgr Pierre Mamie, évêque de Lausanne, Genève et Fri- bourg.

Photo Bd

parce qu'elles sont humaines, qu'un temps trop court. Il est nécessaire que Dieu les éclaire de sa lumière, afin qu'elles durent au-delà du temps. Il est vrai aussi que toutes nos amours ne dureront que si elles sont éclairées par la charité, cette charité que l'enfant de Béthléem est venu nous donner et nous apprendre.

Il est temps que nous ap¬

prenions, si nous ne l'avons déjà fait, à ouvrir les yeux sur les autres, en particulier sur les plus petits, pour regarder leurs mains froides ou leurs mains vides, pour les réchauffer et pour les remplir. Mais Noël nous apprend que nos mains d'homme sont faites, désormais, par le Créateur lui-même pour recevoir un trésor. Nos mains humaines ont été façonnées par Dieu pour pouvoir porter un tout petit enfant, fragile comme tous les enfants qui viennent de naître, mais puissant et mer¬

veilleux comme seul peut l'être Dieu.

Noël, c'est la nuit où l'on vide ses mains pour faire la place à Dieu, c'est la nuit où l'on donne le Dieu qu'on a reçu à ceux qui ne le connais¬

sent pas encore. C'est là, enfin, le sens de la vie: celui qui passera, celle qui passera toute sa vie à donner Dieu aura vraiment bien rempli les jours que Dieu lui aura donné de vivre sur cette terre.

La fuite vers l'Egypte.

Photo GP

Lourdes, septembre 1973.

▼ Photo Vicor

f Pierre Mamie

NOEL L'ANNEE QUI S'ACHEVE,

L'ANNEE QUI COMMENCE Ils ne trouvèrent pas de place

A l'hôtellerie.

Mais pour sauver toutes les races L'enfant est né, la Nuit de Noël Dans la bergerie.

Entre le bœuf et l'âne gris Là, sur la paille

Reposait le divin Messie.

Et dehors, dans la Nuit de Noël Paissaient des ouailles.

Oh! Nuit sublime entre toutes Nuit de lumière

Chasse l'ennui et le doute Qui rôdent dans la Nuit de Noël Partout sur la terre.

Fête de joie, de mystère, de clarté Fête de la paix.

Aide les hommes de bonne volonté Et l'amour, en cette Nuit de Noël Calmera toutes plaies.

Il faut que Noël soit très religieux Pensons à notre âme.

Oublions un peu les cadeaux soyeux Pour que, grâce à nous, cette Nuit de Noël Il y ait moins de drame.

Un feuillet est tombé, le dernier...

Il laisse derrière nous

Des souvenirs lointains, attachés.

Une page du calendrier s'ouvre devant nous Elle a à sa suite des chiffres alignés

Qui représentent l'inconnu de chacun de nous Ainsi va la vie... ainsi va le temps...

C'est la suite vers le mystère Dont Dieu seul connaît les moments Que nous vivrons sur notre coin de terre.

Année de nos 20 ans, 30 ans, 40 ans, 50 ans!

Pour Dieu, elles ne comptent pas Elles s'écoulent et disent en avant Pour l'homme, il faudrait arrêter son pas Car il ne veut vieillir que lentement.

Et pourtant, il n'y peut rien, il est là Impuissant à dominer son tourment.

Bonnes gens de chez nous et de là-bas Réjouissez-vous car le Nouvel'An

Doit nous dire: HEUREUX D'ETRE ENCORE LA.

Bernadette Beaud-Borcard

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