A NNALES DE LA FACULTÉ DES SCIENCES DE T OULOUSE
A NTONIO S IGNORINI
Résultats simples de la théorie non linéarisée de l’Élasticité
Annales de la faculté des sciences de Toulouse 4
esérie, tome 23 (1959), p. 5-21
<http://www.numdam.org/item?id=AFST_1959_4_23__5_0>
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ANNALES
DE LA
DES SCIENCES
DE L’UNIVERSITÉ DE TOULOUSE.
POHR LES SCtENCES MATHEMATIOUES ET LES SCtEfCES PHYSIQUES.
Résultats simples de la théorie non linéarisée
de l’Elasticité
Conférence faite à l’E.N.S.E.E.H. de Toulouse
par
Antonio SIGNORINI
Académicien Secrétaire des Lincei, Professeur à l’Université de Rome. (Mai 1960)
1. , Introduction
Cette conférence est consacrée aux études que
je poursuis depuis
unetrentaine d’années
(1 )
dans le domaine de la théorie laplus générale
del’Elasticité.
C’est à Toulouse
,qu’Eugène
CossERAT étaitprofesseur lorsqu’en
1896il
publia,
dans les Annales de la Faculté desSciences,
avec son frèreFrançois,
un Mémoire(2) qui
fut une véritablepierre
milliaire dans le déve-loppement
de la théoriegénérale
de l’Elasticité.Après,
iln’y
eut pas de contributions substantiellesjusqu’aux
Notes(3 ) publiées
par EmileALMANSI,
en1911,
dans les « Rendiconti dei Lincei ».Mes études et celles de mes collaborateurs n’ont
jamais
eu recours à desescamotages commodes,
maisdouteux;
on s’esttoujours
fidèle:ment astreint aux directives queje
vais brièvementesquisser.
Dans la théorie
classique
de l’Elasticité on traite ledéplacement
localcomme infiniment
petit,
en réalisant ainsi un doubleprofit, plus
ou moinsjustifié.
Chaque problème
est ramené à unproblème linéaire,
au moins si l’onne songe pas à des liaisons unilatérales.
Le
potentiel élastique
se réduit à une formequadratique,
si bien que, pour atteindre sonexpression définitive,
on n’aqu’à
demander à laPhy-
(1) Trasformazioni termoelastiche finite « Annali di Matematica, série IV » : ter Mém., t. XXII (1943), pp. 33-143; 2e Mém., t. XXX (1949), pp. 1-72; 3e Mém., t.
XXXIX (1955), pp. 147-201. Un 4e Mém. va paraître dans le t. des « Annali » dédié à M. G. SANSONE
’
(2) E. et F. COSSERAT, Sur la théorie de l’Elasticité « Annales de Toulouse », t. X (1896), pp 1-116.
(3) E. ALMANSI, Sulle de f ormazioni f inite dei solidi elastici isotropi « Rend. Lincei »,
sem. 1911, p. 705; 2e sem. 1911, pp. 89 et 289.
’
6
sique expérimentale
les valeurs d’un certain nombre deparamètres,
et nonpas la forme d’une fonction inconnue de
plusieurs
variables.La théorie
générale
de l’Elasticité se révèle donc bienplus
difficile que la théorieclassique.
Enrejetant
l’infinitésimalité desdéplacements
élasti-ques on aboutit
toujours
à desproblèmes d’intégration
non linéaireset,
.
comme si cela ne devait pas
suffire,
tout calculnumérique exige
la résolu- tionpréalable
d’unproblème
extrêmement difficile de véritablePhysique mathématique,
quej’appelle
leproblème
central de la théorie. Ce n’estplus
unproblème
deMathématique physique,
c’est le choix de[’expression compte
,dupotentiel élastiq.ue.
J’ai dit «
déplacements élastiques »
et «potentiel élastique
». J’auraisproprement
dû dire « transformationsthermoélastiques »
et «potentiel thermodynamique
».Lorsqu’on
renonce à l’ « infinitésimalité desdéplacements
», la loi de HOOKE doit céder le pas aux deuxprincipes classiques
de laThermodyna- mique,
conformément aux indications données par W. THOMSON dès 1855.On est finalement ramené à un schéma
purement mécanique
soit dans lecas des transformations
isothermes,
soit dans le cas des transformationsadiabatiques. Cependant,
même si l’on veut seulements’occuper
de trans- formationsisothermes,
au moment décisif[je
veuxdire,
au moment du choix dupotentiel élastique]
on doit bien serappeler
les liens intimes entre la Théorie de l’Elasticité et ,laThermodynamique.
Aujourd’hui je
ne dirai même pas un mot àl’égard
desproblèmes
d’in-tégration
dontje parlai
l’annéepassée
à Rome(~4 ) ,
à l’InstitutPoincaré,
età
Naples (5), Aujourd’hui je
viseraispécialement
aux faitssimples
et nonbanaux
qui peuvent
seprésenter
dans la théorie non linéarisée : « nonbanaux », car ils restent
complètement inaperçus
de la théorieclassique.
Mais
je
nepourrai
me passer d’un court résumé de mes études pour lasystématisation
de la théorie entière.Je m’adresserai
spécialement
auxsystèmes incompressibles
àtempéra-
ture constante : on sait bien le rôle de cette liaison intérieure pour tout ce
qui
serapporte
au caoutchouc et aux corps semblables. Il va sans dire queje
commence par lerappel
de choses bien connues, dans la formequ’il
vautmieux pour mon but.
2.
Déplacements réguliers
Soit S un
système
continu à troisdimensions,
c son étatactuel;
c.un état de référence de
S,
choisi de lafaçon qui
se révèle laplus
commodepour un but
déterminé, parmi
tous les étatspossibles
de S.Je note
P,*et
P uncouple quelconque
depoints correspondants
de c.et c; yr et xr
(r
=1, 2, 3 )
les coordonnées deP~
et P parrapport
à unrepère
(4) Questioni di elasticità non linearizzata e semilinearizzata « Rend. di Matema- tica », vol. 18 (1959), pp. 95-139.
(5) Sulla statica dei sistemi elastici vincolati « Atti del VI Congresso della U. M. I. », pp. 79-93.
cartésien
orthogonal S ,
dontj’appelle
0l’origine;
u,. lescomposantes
dudéplacement
local s =P. P,
parrapport
au mêmerepère;
le déterminant
jacobien
des x parrapport
aux y.Il est
superflu
derappeler
que ladifférence 3)
- 1 donne le coefficient de dilatationcubique
8c pour ledéplacement
c -.~ c, et le fait que ledépla- cement, quelle
que soit sonentité,
dans levoisinage
dechaque F.
ne diffère sensiblement pas d’une transformationhomographique,
bienplus,
d’unesimple affinité,
a.Il n’est pas exclu
,qu’une
telleaffinité
locale se réduise à u:nedéforma-
lion pure,
je
veuxdire, qu’elle
admette trois demi-droites unies mutuelle- mentorthogonales.
Quoi qu’il
ensoit,
encorrespondance
à toutdéplacement
fini il est pos- sible - et il convientsystématiquement
- dedécomposer
a en une défor-mation
pure g
suivie d’undéplacement
d’ensemblefi,
et ensuite
on voit que la déformation pure est exactement déterminée par les valeurs des six eh les six
composantes
de ladéformation.
Enparticulier s’exprime
comme fonction des ~; le coefficient de dilatation
cubique :
[E]
est la racine carrée d’un certainpolynôme
du troisièmedegré
parrapport
aux E;Au
contraire,
dans la détermination de la rotation locale - c’e.st-à-dire de la rotation d’ensemble inhérente à9l -
les valeurs des neuf interviennent même hors des six combinaisons E;.Pour les
déplacements finis,
les invariantsprincipaux
dedéformation,
les trièdresprincipaux,
les troiscomposantes principales
de déformation Er et les trois dilatationsprincipales
or sont bien définis comme dans le casdes
déplacements
infinimentpetits,
mais il ne faut pas oublier que, dansun
déplacement
fini les Ar diffèrent sensiblement desEr.
Depuis l’époque
de Lord KELVIN ledéplacement
c ~ -~ c est dit homo-gène
si toute EJ a la même valeur en toutpoint
de c. : restrictionqui équi-
vaut exactement à celle que les x soient fonctions linéaires des y.
3.
Systèmes
à transformations réversiblesJ’en viens à
m’occuper
du « stress » enappelant Xrs
lescomposantes
de tension par
rapport
aurepère 6 ,
dont lessignes
soientprécisés
par la convention d’évaluerpositivement
lespressions.
Pour tout élément e du
système,
entourantP~ en cet
P en c,je
noteraitoujours
etk~
le volume et la densité dans l’état deréférence,
d~c et kle volume et la densité dans l’état actuel.
J’appelle Z(P)
-(zi,
z2,z3)
undéplacement
infinitésimal de S àpartir
de c etde.
le travail nominal des forces intimes(6) )
en e, c’est-à-direje
pose
Clest un mérite indiscutable de E. et F. COSSERAT d’avoir relevé que le travail nominal des forces intimes
peut
aussi êtreexprimé
par une forme linéaire des variations des Er8 relatives audéplacement
Z :disons,
parune forme linéaire des variations des
six Ei [tandis
que les sontau nombre de
neuf]. Précisément,
on trouvequ’on
atoujours :
si ,l’on note
Crs
lescompléments algébriques
des élémentsde.
Cette définition des
Yr8
a commeconséquence
immédiateIl convient donc d’introduire aussi les notations
qui
parexemple
réduisent(2)
;àD’autre
part,
au moins dafns le domaine desphénomènes
dontje
veuxm’occuper,
onpeut exprimer
lepremier principe
de laThermodynamique
par
l’égalité
en notant
k*dc* l’équivalent mécanique
de la,quantité
de chaleur reçuepar e, w
l’énergie interne,
fonctioncaractéristique
de la naturede S,
définie
pout
tout e àl’adjonction
d’une constanteprès.
(6) Forces intimes : je veux ainsi indiquer brièvement les forces intérieures qui sont représentées sur le schéma du continu par les « efforts intérieurs de contact ».
Avec ces
notations,
la condition que S soit unsystème
à transforma- tionsréversibles,
se traduit par l’existence d’une autre fonction carac-téristique
- s,entropie
- telle que l’on aitpour
tout e et pour toutes ses transformationsélémentaires,
si l’on noteT la
température
actuelle de l’élément.Dans s
aussi,
pourtout e,
il reste une constante arbitraire additive.Pour tout
S~ je noterai 5
une troisième fonctioncaractéristique,
la fonction’
correspondant
aupotentiel thermodynamique
deDUHEM,
àl’énergie
librede HELMHOLTZ. On doit entendre que la forme
de F
est aussisuggérée,
sinon
imposée,
parl’espèce
du corps naturel schématisé enS ;
mais pourtout e reste arbitraire
l’adjonction
d’une fonction linéaire de T. En éli- mina,nt~q
entre(3)
et(4),
on trouveA ce
stade,
rintervention de(2)"
estdécisive,
car ellepermet
de subs-tituer
à
(5).
Enpremier lieu,
cetteégalité
nous dit que pour toutS~
lepotentiel thermodynamique
doit rentrerparmi
les fonctions dutype
Pour aller
plus loin,
il fautdistinguer
le cas dessystèmes
sans liaisonsintérieures - disons
brièvement,
le cas dessystèmes compressibles
- ducas des
systèmes incompressibles
dt,emp,érature c,o.nstant.e, systèmes auxquels
ma conférence veutspécialement
s’adresser.’
Une telle liaison intérieure est donnée par la condition que pour
tout e,
le coefficient de dilatationcubique
estunivoquement
déterminé par latempérature
actuelleT,
et par latempérature T,*
dans l’état de référence.Elle
peut
êtreexprimée
par uneéquation
dutype
Pour toute
f onction ~ [ E ]
des ~;j’abrégerai
la notation enç;.
S’il
s’agit
d’unsystème compressible
la condition(5 )’
1 doit être satisfaite pour tout choix des ~; etdT,
de manièrequ’elle équivaut
àl’égalité
desproduits ~~~ ~;
aux- Y; ( j = 1, 2, ... 6)
et
de ~ F /aT
à-s. Au contraire pour unsystème incompressible,
lesE; et T n’ont
plus
le caractère de variablescomplètement indépendantes.
’
Les
d~j sont
alors liées à dT parl’égalité
En
définitive,
onpeut
seulement conclurequ’il
existe une fonctionscalaire,
telle que les
sept égalités
sont simultanément vérifiées.
Le scalaire p
résume
les forces de liaison intérieures. Onpeut
briève-ment
l’appeler
lap’ression [positive
ounégative]
aupoint P, point quel-
conque d.e l’état actuel du
système incompressible.
Au
m,oins jusqu’ici,
on revient auxsystèmes compressibles
enposant
p = 0 et en oubliant la liaison
(6).
.4. Extension des formules de Almansi
Je
reprends
la formule dedécomposition
’en
appelant
le trièdre
principal
de déformation en P~et ~
?le
trièdretrirectangle
danslequel if
est transformé par ledéplacement
d’ensemble
fi.
Evidemment c’estbien
le trièdreprincipal
de défor-mation pour le
déplacement inverse,
celui
qui
ramène lesystème
de son état actuel à l’état de référence.En même
temps, je
conviens de noter lescomposantes
de tensionpar
rapport
et nonplus
parrapport
aurepère fixe S.
La
déformation -pure 8;
est encorrespondance biunivoque
avec l’en-semble des six
composantes
de ladéformation ~;,
mais elle l’est aussiavec l’ensemble des trois
composantes principales
de déformation Er et de troisparamètres angulaires
(p, propres à caractériser l’orientation de~:
parexemple,
les troisangles
d’EuLERde ~
parrapport
à SAinsi,
sans devoir encoredistinguer
le cas desystèmes isotropes
de celui dessystèmes anisotropes,
onpeut
aussi songer, pour lepotentiel
thermodynamique,
à uneexpression
dutype
En éliminant les Y entre
(2)’
et(7), chaque
seprésente
comme unefonction linéaire
homogène
de p et descomposantes
du « stress » parrapport
à un trièdre fixe. Ehbien,
il y apossibilité
de transformer cesexpressions
desfJ j
en desexpressions
assezsimples
des dérivéesau moyen de p et des . Pour écrire toutes les six formules que
j’ai indiquées(7)
à la fin de1958,
il convient de faire usage des trois vecteurs wr définis par les formulesPar
exemple,
si les q~r sont desangles d’EuLER,
les trois Ctlr sont leverseur de la
ligne
des le verseur de l’axe defigure
et celui del’axe de
précession.
En
appelant
Ctlrl lescomposantes
de w,. parrapport à ~! ,
etdr
les binô-mes 1 +
Ar,
les formules enquestion
sont°
Elles sont valables pour tout
système
à transformations réversibles pourvu que l’on pose p = 0 pour lessystèmes compressibles. Si fi
nedépend
pas de la déformation pure,les
(8)
donnentc’est le cas des
liquides parfaits.
5.
Systèmes isotropes
en c~ ~~
~~ ,
Je dirai que
G10
estisotrope
dans ui certainétat, c., toutes
les fois quela structure du
potentiel thermodynami,que
est tellequ’en correspondance
à tout état actuel et pour tout élément du
système ~~
soit trièdreprin- cipal
de tension.’
C’est une restriction
qui
se trouveautomatiquement
satisfaite dans lecas des
liquides parfaits. Quoiqu’il
ensoit,
elleimpose,
etimpose
seule-ment,
que tous les effortstangentiels
2 soientidentiquement
nuls.Il résulte donc du deuxième groupe des
(8)
que notre définitiond’isotropie,
comme on
pouvait
bien leprésumer, équivaut
àimposer
aupotentiel
ther--
modynamique
de ne pasdépendre
de l’orientation du trièdreprincipal
dedéformation,
caractérisée par les qr.Au lieu des
Er,
ou des Dt.rJ oudes dr
= 1 + Ar’
(7) Estensione delle formule di Almansi a sistemi elastici anisotropi, « Rend.
Lincei », nov. 1958, pp. 246-253.
on
peut parler
des binômesou des trois invariants
principaux
dudéplacement
c * ~ c :Bien
plus,
pour lessystèmes i,ncompressibles
onpeut
identifierJ3
avecÀ3
(T, TB). Ainsi,
pour lepotentiel thermodynamique
de toutG~ isotrope
en c:~, nous pourrons
partir
d’uneexpression
dutype
’
Mais en même
temps
les efforts normauxXrr
nepourront plus
différerdes efforts
principaux,
0 est trièdreprincipal
de tension.En
définitive,
si ,l’on introduitles efforts principaux épurés, r(a),
aumoyen des formules
les
(8)
se traduisent enCes formules ont été substantiellement données par E. ’ALMANSI
depuis
1911. On
peut
désormais les lire en disant que lepremier
groupe des(8) garde
unesignification simple
même pour lessystèmes anisotropes : it
continue ,de ~don~n~er les
efforts
normauxépurés ~~r-
p sur les élémentsde
surf ace correspondant
à ceuxqui
dans l’état deréférence appartien-
nient aux
plans principaux
dedéformation.
6. Solides
élastiques incompressibles homogènes
etisotropes
Dorénavant,
ce queje
dirai veutspécialement s’adresser
aux solidesélastiques hom~o~gène~s
etisotrop,es,
Ge.Je commence en admettant comme
propriété p~rincipale
desGe,
celleque, pour toute valeur T de la
température
dans un certain intervalle(Tl T2)’
il existequelque
état naturelintrinséquement
stabled"homogé-
néité et
ixotropie
à latempérature
uniforme T. Ce sont seulement des donnéesd’expériences qualitatives.
Lesphénomènes auxquels
veut s’adres-ser la théorie non linéarisée de l’Elasticité sont très
complexes
et il fauttarder le
plus possible ~
demander àl’expérience
des données.quantita-
Dorénavant
j’entendrai
que c* soit um c’.. Bienplus je marquerai
lacondition
d’isotropie
dans l’état de référence en écrivantSi c ne diffère pas de c. dans les deuxièmes membres des
(10)
iln’y
aque des constantes. Ainsi la condition que notre c, soit aussi un état na- turel
[
=~YL~~,
=‘~’~3
=0 ]
se borne àimposer
à lapression
dans telétat une même
valeur,
p~’~,
pour toutP;
Il reste à
spécifier
la restriction ultérieure que c. soitintrinsèque-
ment
stable. Il
faut songer à une transformation isotherme dusystème
à
partir
dec
sous la liaison
intrinsèque d’incompressibilité. Soit ~ ~‘~
le travail des forces intimes en~ .
. En disant état «intrinsèquement
stable » on veutnaturellement
ajouter
la restrictionpour
toute J(03C4) qui
nedégénère
pas en unsimple déplacement
d’ense.m, ble.Autrement ~ ~‘~
nepeut
être que nul.Il est
implicite
en(11), qu’à partir
d’un c -r’ onpeut
en obtenir un autre à la mêmetempérature,
seulement par undéplacement d’ensemble,
sans
quoi
le travail des forces intimes devrait êtrenégatif
.pour toute trans, formation isotherme de c -: en soi-mêmequi porte
lesystème
à passer par C-r’ .’
Je
pourrai
doncparler
du CTcorrespondant
à latempérature
actuelled’un élément
déterminé,
mais,quelconque,
e dusystème ;
des invariantsprincipaux
relatifs audéplacement
de la densitékT
et de lapression
uniformep(T)
en cT ; del’entropie
en Cy, s (T).Est aussi fonction de T seulement la chaleur
spécifique)
à considérer comme une autre donnée
expérimentale
àl’égard
deGe.
7. Similitudle des état$
natures, potentat thermodynamique
La
propriété principale
desGe,
avant tout autre recours àl’expérience.
permet
de caractériser les déformations dûes à desimples changements
de
température.
Eneffet,
onpeut
déduire de lapropriété principale seule,
sans besoin
d’ajouter
aucun autrepostulat,
queIorsqu’on change
T enT’,
ladéformation
d’un c03C4 en unc’t’
doitcorrespondre
à u.nesimple
simi-litu,de.
Pour tout T notons Ir le maximum de la
longueur
d’ume corde de c;.Ainsi la nécessaire similitude des états naturels donne lieu à
J’introduis maintenant le
potentiel élastique
isotherme à latempéra-
ture T
[la température
actuelle dec]
par la formulequi implique
WT - 0 pour c - CT,quel
que soit T.Puis je reprends l’égalité (5),
pourl’appliquer
enpremier
lieu à la transformation isothermespéciale qui
- encorrespondance
à un élémentdéterminé,
maisquelconque,
e - est définie par l’affinité locale relative audéplacement
CT --~ c. Lelong d’elle,
on a cfT = 0 et le volume de e ne diffère pas du volume final de.On voit tout de suite que
(5)
f ournitl’expression
pour le travail total l(i) des forces intimes à
l’égard
de l’élément consi- déré._
Cette
égalité
est trèsexpressive.
D’abord elle rend évident queWT
aune valeur
intrinsèque.
L’expression
dupotentiel
isothermechange
si l’onchange
latempé-
rature T de l’état de
référence,
mais ’la valeur deWT
nepeut
différer de celle que(13)
donne pour T =T,
c’est-à-diresi l’on note les invariants
principaux
dequi
pour notre e ont les mêmes valeurs que les invariantsprincipaux
de CT - c. En somme ona
toujours
pour Wr uneexpression intrinsèque
dutype
.Il est même évident
qu’en conséquence
de(14) l’inégalité (11 ) impose
avec le
signe
= seulement pour _~~~~~
} = 3 :WT
doit êtrepositif
pour tout autre choixpossible(S)
des deuxarguments.
C’est bien la condition
(15) qui distingue
carrément un solideparfai-
tem,ent
élastique
des autressystèmes
à transformations réversibles.Par
exemple
on voit bienqu’elle
exclut le cas desliquides parfaits,
oùl’on aurait
toujours Wr
= 0.°
Jusqu’ici, d’après (13)
on a pourl’expression
Mais songeons aussi à la transformation non isotherme donnée par le passage de
GB
par tous les états naturelsc,
de c V à CT.En
correspondance
à tout état ,naturel le travail nominal des forces intimes estidentiquement
nul.L’intégration
de(5)
donnedonc,
avec le concours de(12),
(8) En disant possible je veux dire « pour tout choix de et compatible
avec leur signification d’invariants principaux d’un déplacement qui respecte les volumes.
en notant
T~
et To deux constantes arbitrairesLe
potentiel thermodynamique,
par sa définitionmême,
devait bien être
susceptible
d’uneexpression intrinsèque
àl’adjonction près
d’une fonction linéaire de T. Elle est désormaisacquise
enCe résultat est dû à M. P. G. BORDONI (9). Comme
conséquence
immé-diate,
on a que ladétermination complète
de la structure deF t-r) peut
être
toujours
ramenée àassigner,
pour tout T,l’expression
W -(a,
1~.)
du
potentiel isotherme,
outre les valeurs de/,
ete ~T~ . ..
En
effet,
onpeut
aisément démontrer que la similitude des états na-turels donne lieu à toutes les
égalités
où les
J’,, et h,
serapportent
à c,,, et nonplus
àc ’t .
..Le
premier
groupe de ceségalités permet
sansplus
de traduire(16)
enLe deuxième groupe
ajoute
que lesproduits
t,2’’ ~fr
ont un caractère invariant par
rapport
au choix de T : : d’où la nécessité que cela se vérifie aussi pour l’entièreb,~T~ .
Ainsi se trouve mise hors de doute la valeur du
postulat
quej’em- ployai
il y alongtemps
pour caractériser la structurecomplète
dupoten-
tielthermodynamique
dans l’Elasticité ,du secondde.gré.
8. Aire de définition du
potence!
isotherme -Je viens de montrer que le
p~robl~è;m~e
central de la théorie des transfor- mationsthermoélastiques
finies se ramène substantiellement à la déter- .mination du
potentiel
isothermeW,
pour toute valeur de T.Je me propose maintenant de donner une
synthèse
convenable de ré- sultatsexpérimentaux déjà acquis
àl’égard
del’expression
effective deA ce
qu’il semble,
il est très utiled’employer
un certaincouple
de variablesindépendantes
à laplace
des trois dilatationsprincipales,
liéesentre
elles,
dans toute transformationisotherme,
parl’équation
Il
s’agit
des deux variables(9) P. G. BORDONI, On the Exact R’elation Between the Speci f ic Heats of an Elastic Solid « Journal of Rational Mechanics and Analysis », vol. 4 (1955), pp. 975-981.
qui, d’après (17),
se trouvent encorrespondance biunivoque
avec les troisor et donnent aussi lieu aux
simples égalités
Je devrai maintes fois m’adresser aux deux cas
particu,liers s
= 0 etÀ = 1. Le
premier
est le cas d’une extensionsimple accouplée
à la contrac-tion latérale nécessaire pour la conservation des
volumes,
tandis que pour h = 1 ils’agit
d’unglissem,ent simple.
Les
égalités (18)
seprêtent
bien à délimiter d’une manière assez ex- ,pressive
le domaine bidimensionnel où il suffit de considérer défmien fonction de
J,
:disons,
l’aireplane Jb
recouverte par lepoint
1 de coordonnées cartésiennesorthogonales J,
-3~ ~A
- 3,lorsqu’on
donne à À et s toute valeur entre 0 et oo .Pour À = 1
[glissement simple]
lepoint I, lorsque s
varie de 0 à oo, enpartant
deV==(0,0) [état naturel]
décrit lademi-droite b,
bissectrice dupremier quadrant.
Au
contraire,
pour s = 0 le lieu de 1 est donné par laligne ~ ayant
comme
équations paramétriques(10)
Sur cette
ligne,
il convientd’indiquer
parI a
lepoint correspondant
àune valeur déterminée À du
paramètre, par t
l’arc[traction simple],
et parïp
l’arccomplémentaire
VI,o [pression simple].
On reconnaît tout de suite que est le
point symétrique
deI~
parrapport à b,
que lelong
del’entière
le coefficientangulaire
de la tan-gente
est À-1,que
a réellement l’allure de lafigure.
Soit
maintenant
la demi-droite issue deIa
avec le coefficient angu- laire À2[ b1--- b ] .
C’est ’bien
b, .qui
donne le lieu despositions prises
par 1si,
sans chan-ger
À,
on fait varier s de 0 à oo .L’aire Jb
est donc l’aire délimitéepar
avec le concours d’unepartie
de la droite à l’infini. La
ligne 1
estenveloppée
par les demi-droitesb À
La
correspondance
entre 1 et lescouples
de valeurs de À et s n’est pasbiunivoque,
car pour toutpoint de A
il y a unetangente
àt
et unetangente à p.
9. Sur la déduction du
potentiel
isotherme del’expérience
Des
épreuves
de traction oupression simple
nepeuvent numériquement
caractériser
W03C4
que lelong
desarcs t
etp.
Des essais deglissement simple
nepeuvent
suffirequ’à
le caractériser lelong
de la demi-droite b.Des
expériences
relativement récentes pour une déterminationcomplète
deW 1:
sont dues à MM. R. S. RIVLIK (11) et D. W. ,SAUNDERS. Pourplusieurs espèces
decaoutchouc, moyennant
desdispositifs opportunément
conçus, ils sont arrivés à la conclusion que l’onpeut
attribuer àW2
uneexpression
du
type
avec
indépendant
de~,
et~Q,
fonctionjamais
d,écroissante de~2-3
et en
pl,us
au moins pour les déformations d’une certaine entité.
Dès
qu’une expression
dutype (19)
estprésupposée,
les essais à trac-tion
simple
deviennent suffisants pour ladétermination complète
deW~
en
~.
Vice versa, cette observation
peut
donner l’essor à de nets contrôles del’hypothèse (19)
si l’ondispose
aussi de résultats d’essais àpression
ouà
glissement simple.
(10) Il s’agit d’une branche d’une courbe du quatrième degré.
(11) V. R. S. RIVLIN and D. W. SAUNDERS, Experiments on the def ormation o f rubber
« Phil. Trans. », vol. 243 A (1951), pp. 251-288.
Dès
.1940,
M. M. MOONEY(12) avaitproposé
pourl’expression
àla-quelle (19)
donne lieu sitI/’ ’t
estidentiquement nulle,
savoiroù aussi ne
dépend
ni deJ1
nide J
2.Cette
proposition
s’étaitprincipalement
basée sur le faitqu’elle
setrouvait être en
parfait
accord avec desoigneux
essais àglissement
sim-ple.
Mais cet accord se serait vérifié même si l’on avaitajouté
au ~deu-xième membre de
(M)
une fonctionquelconque
de~,
-TL
~10. Elasticité du second
degré
Dans les
expressions (10)
des effortsprincipaux
la rotation locale n’in- tervient pas, même s’ils’agit
de transformations non isothermes. Mais la rotation locale doit bien avoirquelque
reflet sur lesexpressions
exactesdes
composantes épurées
du « stress » parrapport
à unrepère
fixe :avec la notation de KRONECKER.
En
effet,
doit être trièdreprincipal
de tension letrièdre ~ , qui
nedépend
pas de la déformation seule et pour des transformations finies diffère sensiblementde ~.
,Si l’on veut atteindre des
expressions
exactes etgénérales
des ilfaut songer au
déplacement
inverse c - c~.~ .A son
égard,
même du côtéphysique,
ledéplacement
direct nepeut
avancer aucun droit de
préséance
et ici il est décisif de seplacer,
d’unecertaine
manière,
d’unpoint
de vue eulérien.En
effet, soient ~;
lescomposantes
de déformation dudéplacement
inverse
[qui
pour des déformations finies ne coïncident pas avecles
changées
designe].
~ _Pour le
déplacement
inverse ce sont bien lestrièdres ‘~~’; qui
se trou-vent être trièdres
principaux
de déformation. --
C’est
pourquoi,
en transf ormant convenablement leségalités (10)
onarrive à reconnaître que les se
prés~entent toujours
comme des fonc-tions du second
degré
des ~;, où néanmoins les coefficientspeuvent
dé-pendre
des invariantsprincipaux.
Ce résultat d’un caractère
général
m’amena à essayerl’hypothèse
que lescomposantes
de tension soient exactement des fonctions du seconddegré
des E;.Les résultats ont
dépassé
monattente,
soit pour les solides compres-sibles,
soit pour les solidesincompressibles. Depuis
bien desannées, j’ai pris
l’habituded’appeler
« Elasticité du seconddegré »
la théorie non(12) M. MOONEY, A theory of Large Elastic Deformation « J. Appl. Phys. », XI (1940), pp. 582-592.
linéarisée,
ni autrementsimplifiée, qui
découle d’une tellehypothèse
trèssimple
àl’égard
de la structure dupotentiel thermodynamique.
Pour des
systèmes compressibles,
dès1949~1~3’,
l’Elasticité du seconddegré
avaitdéjà
si bien résisté auxépreuves qualitatives
lesplus rigou-
reuses, que
je
nepouvais m’empêcher
de croirequ’il
existequelque
corpsnaturel
auquel
elle convient même du côtéquantitatif.
Cetteprésomption
a été
validée
en 1955(14) par un faitinattendu,
au moins pour moi : pour dessystèmes incompressibles l’hypothèse caractéristique
de l’élasticité du seconddegré impose
aupotentiel
isotherme uneexpression qui
- s’ils’annule un des trois coefficients
disponibles
en elle - est bienl’expres-
sion
(M ) proposée
par M. M. MooNEY en 1940 etaprès
heureusementassujettie
à bien des contrôles.Bien
plus
on trouvequ’il
est même nécessaire que le troisième coeffi- cient soit nul si l’onaccepte
inconditionnellement les résultats desexpé-
riences de MM. RIVLIN et
SAUNDERS,
enparticulier
la restriction(19)’.
11. . Résultats non banaux
Je voudrais terminer en
appelant l’attention,
au moyend’exemples tangibles,
sur des faits nonbanaux qui peuvent
seprésenter
dans le do- maine de la théorie non linéarisée de l’élasticité : « non banaux » car ils restentcomplètement inaperçus
de la théorie linéaris,ée.Envisageons
un solidelibre,
dans un étatd’équilibre
déterminé par des forces extérieures entièrement données. La théorieclassique
de l’Elas-ticité
présuppose
certainsdéveloppements
en série dans le dessein d’engarder
seulement lespremiers
termes.Pour les termes
suivants,
la théoriegénérale
fournit dessystèmes d’équations
soumis à certaines conditionsd’intégrabilité.
Les conditionsd’intégrabilité
se montrentgénéralement propices
à la théorieclassique,
caren définitive elles se bornent à demander un choix convenable de la rotation d’ensemble du solide en éliminant ainsi Me indéterm’ination tra-
ditionnelle.
Mais en même
temps, j’ai
puétablir, depuis 1935~15’, qu’il
y a des casbien
marqués d’exception,
où les conditionsd’intégrabilité déjà
pour les deuxièmes termes nepeuvent
être satisfaites et lesdéveloppements
ensérie
présupposés
par la théorieclassique
pas,i~ndépe~ndamment
de toute
question
de convergence.,
Depuis
presque unevingtaine d’année,
lesquestions
délicatesqui
vien-nent ainsi se poser ont été
l’objet
de travauxremarquables
de M. C. To-LOTTI, récemment
complétés
par son élève F. ,STOPPELLI,(13) Loc. cit. (1 ), 2e Mém., chap. II.
(14) Loc. cit. (1), 3e Mém., chap. III.
(15) Trasf ormazioni termo~elastiche f inite, caratteristiche dei sistemi dif f erenziali,
« Atti della XXIV Riunione della S. I. P. S., 1935 », 3e vol., pp. 17-18.
Au
Congrès
de 1950 àCambridge Mass, je
pusdéjà indiquer
un casd’exception
d’untype
trèssimple
et pas du tout artificiel : celui d’uneplaque rectangulaire d’épaisseur quelconque, homogène
etisotrope,
solli-citée à flexion
simple
sur chacun des deuxcouples
de bordsopposés,
aumoins si sur deux bords
adjacents
les axes neutres sontorthogonaux
entre eux.
Peut-être,
desexemples d’exception
siexpressifs peuvent-ils justifier
un avertissement d’un caractère
général :
: la linéarisation d’unproblème physique peut
aussi ~d~o~nn~er lieu à dles anomalies nonPermettez-moi
d’ajouter,
Mesdames etMessieurs,
quel’exception peut
se
présenter
seulement si l’ensemble des forces extérieures admet un axed’équilibre
au seDs de enparticulier
dans le cas del’équilibre asiatique.
Non seulement dans la théorie
linéarisée,
mais aussi dans la théoriecomplète,
l’existence d’un axed’équilibre s’accompagne généralement
decelle d’une infinité de solutions du
problème statique.
S’il
n’y
aqu’un
axed’équilibre
et si toute.sles forces
extérieures lui sontparallèles,
l’indétermination continue decorrespondre
à unsimple déplacement d’ensemble,
où l’axe de rotation estparallèle
à l’axed’équi-
libre.
Autrement,
d’une solution à l’autre deséquations complètes,
lestensions aussi
changent.
C’est un autre faitqui
restecomplètement
in-aperçu à la théorie
complète.
Je vais
terminer,
en donnant unexemple
concret de ces cas d’indif- férenc,e de laposition
et de laconfiguration d’équilibre,
dontje m’aperçus
en 1935~1z’. Entendons encore que le solide se
présente
comme uneplaque rectangulaire d’épaisseur quelconque, isotrope
ethomogène, ayant
soncentre de
gravité
en 0 et ses bords normaux aux axesY1 et ï/2’Entendons en même
temps
que :a)
les bords normaux à ï/i soientassujettis
à unepression
uniforme d’intensitéh,
et les bords normaux ày2 à
u~ne traction uniforme de mêmeintensité ;
b)
les forces sur les deux faces et les forces de masse soientn~égli- geables
parrapport
aux forces sur les bords.Dans ces
conditions,
l’ensemble des forces extérieures admet un axed’équilibre,
ï/g, etparmi
lesdéplacements homogènes ayant
0 commepoint
.
fixe,
il y a une infinité de solutions duproblème,
au moins si h m’est pastrop grand.
L’une
d’elles, 80,
est une déformation pureayant S
comme trièdreuni. Ses dilatations
principales ~1
et A~ ne sont sûrement paségales.
Ellesont des
signes opposés.
(16) V. Sollecitazioni iperastatiche « Rend. Ist. Lombardo », S. II, vol. LXV, fasc.
XIX-XX (1932), pp. 4-5.
(17) Loc. cit. (15), p. 18.
21
Après
avoir choisi un senspositif
pour les rotations autour de y~, notons :1°
8~
la déformation pure que l’on obtient àpartir
de80
si l’on assu-jettit
le trièdre uni à une rotationd’ampleur p
autour de y3 sans toucher aux dilatationsprincipales ;
2° la rotation d’ensemble
d’ampleur - 2q~
autour du même axe.Puisque ~2,
la d~éf ormation pure8~
diffère de8,o
toutes les foisque qo n’est pas un
multiple
exact de ~r,mais
leproduit
donne une solution du