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Quelques formes spéciales du théorème de la moyenne

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(1)

N

OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

M ICHEL P ETROVITCH

Quelques formes spéciales du théorème de la moyenne

Nouvelles annales de mathématiques 4e série, tome 14 (1914), p. 179-184

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1914_4_14__179_1>

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(2)

[C2h]

QUELQUES FORMES SPÉCIALES DU THÉORÈME DE LA MOYENNE;

PAR M. MICHEL PETROVJTCH.

1. Les valeurs de la fonction

où m et p sont deux nombres réels quelconques, ne sortent jamais en dehors de l'intervalle A compris entre i et iP~K, quelle que soit la valeur réelle positive ou nulle de t. On le voit soit directement sur l'expres- sion (i), soit en posant

ce qui transforme cette expression en (3)

11 s'ensuit que, u et v étant deux quantités réelles positives quelconques, la valeur de l'expression

(Um+Vm)p

(3)

est toujours comprise dans l'intervalle A. Les limites i et iP~K de cet intervalle seront atteintes lorsque Tune des quantités u et v est nulle, ou lorsque u = v.

Il s'ensuit de même que, u et ç étant positifs, on a toujours

(5) l o g O " ' - f - Pw) = - \0%{urnP^r f? "»/»)-+- P~~J 61og2, (6) \og(u/nP-+- v'nP ) = p log(a/ n-h vtn) — (p — i) 61og2,

6 étant une quantité comprise entre o et i.

2. Soient u, v, w trois fonctions d'une variable x, réelles et positives dans un intervalle considéré de x = a à x = b. D'après ce qui précède on aura

(7 ) (um•+- vfn)P = ( umP-+- vmP )w,

& étant une fonction de x, dont les valeurs, quel que soil x positif, sont comprises dans l'intervalle A. On en tire, par application du théorème de la moyenne commun, la proposition suivante :

Les trois fonctions w, v, w de la variable x étant réelles et positives dans Vintervalle (a, 6), m et n étant deux constantes réelles quelconques, on a

(8) / w(ii'n-\-vm)t>dx J a

X rb J rh 1

= A ! / w u"lP dx ~f- ƒ wvmPdx \y [ *- « *J a J

À étant un coefficient compris entre i et iP~~K. Lorsque m est un entier pair, en désignant par \a\

la valeur absolue de la quantité réelle a, on aura, quel que soit le signe de u et de v dans l'intervalle (a, 6),

(4)

et l'égalité (8) devient

r

b

(10) ƒ w(um-+-v>n)Pdx J a

— \\ ! w\u\mP(ix -h / t*>| p|'n^<£r I;

elle est alors valable quel que soit le signe de u et de v dans l'intervalle (<?, b).

En faisant p = — l ' é g a l i t é ( 8 ) devient

r

b

- F r

b

r

b

1

( 1 1 ) / w ( w/n -+- p/w )mdx = \\ j w u dx -4- i wv dx\

où, dans le cas de m = entier pair, il faut remplacer dans le second membre u et v par | u | et j r |.

De même en faisant /> = on aura

(12) / T = X

avec la remarque précédente. Dans le cas particulier de m = i les égalités (i i) et (i 2 ) deviennent

( 13) ƒ w sjuï-i- v* dx = X! I ƒ wu dx -h I wv dx U

b w J 1

a J (14)

où X4 est un coefficient compris entre

( i 5 ) -1= = 0 , 7 0 7 1 . . . et 1.

et X2 un coefficient compris entre

(16) 4 = = o , 3 5 3 5 . .. et i.

v/8

(5)

3. Ces formules permettent, par exemple, de com- parer les intégrales du genre elliptique, hyperellip- liques. etc. à des intégrales de fonctions rationnelles.

Po u r

y étnut une fonction de x croissante dans l'inter- valle (a, b), la formule (i3) fournit

(i7) / \Zi-hy^dx^li[(b— a)— y(b) — y(a)\,

et pour les fonctions^ décroissantes / s/

* n

(18; / s/\-^y* dv = \x\{b — a)

exprimant alors un théorème de la moyenne rattaché aux intégrales des arcs de courbes planes dont je m'occuperai ailleurs.

i . Les trois fonctions u, v, w étant réelles et posi- tives dans l'intervalle ( « , b), m et p étant des cons- tantes réelles quelconques, l'égalité ( 5 ) conduit à

ch i rb

(19) I u log(Mm-4- vm) dx = - I w \o%(umP-\- v»lP) dx

v dx ou bien à

('20) / w\o^{u'np-\-vmP)dx=pï w\og(um ~{-vm) dx

' i l * (l

rh

— 6 (/? — 1) l o g 2 / WP ö?ir,

8 étant une valeur comprise entre o et 1. Pour m = entier pair ces formules sont valables quel que

(6)

soit le signe de u et de v dans l'intervalle (a, b) pourvu qu'on remplace dans les intégrales u et v par j u | et | v |. Ces formules expriment un théorème de la moyenne rattaché aux intégrales de la forme

r

( 2 1 ) / J a

vk) dx.

En prenant p = — la formule («9) donne pour m réel quelconque

rb

I w log (**'"•+• v*n)dx J a

r

b

r

l>

= m f w \og(u -+- v) dx + 6 (1 — m) log 1 I w dr, où pour m = entier pair on remplacera dans l'intégrale du second membre u et v par | u | et | v |.

On en conclut, par exemple, que la différence entre l'intégrale de Jensen

et l'intégrale

où P et Q désignent les valeurs absolues de la partie réelle et du coefficient de i dans f(pe*l)i est comprise entre log 2 et o quelle que soit la f onction ana- lytique f (z) considérée (*). Je remarquerai en termi- nant que ce qui précède n'est qu'un cas parliculier du

(M Voir une autre forme du théorème de la moyenne dans ma Note Théorème de la moyenne sans restriction (Nouvelles Annales, 4* série, t. XIII, septembre 1913).

(7)

fait plus général suivant, dont je développerai ailleurs les conséquences :

Les quantités xi étant toutes réelles et positives et p étant une valeur réelle quelconque, on a

où 6 est une quantité dont la valeur ne sort jamais en dehors des limites 1 et nP~i.

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