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On consid`ere un gaz parfait (GP) monoatomique classique constitu´e de N particules indiscernables, contenues dans une enceinte de volume V en contact avec un thermostat ` a la temp´erature T .

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

Licence 3 et Magist`ere de Physique ann´ee universitaire 2009/2010

TD de Physique Statistique n o 4

Ensemble canonique

1 Gaz parfaits.

On consid`ere un gaz parfait (GP) monoatomique classique constitu´e de N particules indiscernables, contenues dans une enceinte de volume V en contact avec un thermostat ` a la temp´erature T .

1/ Calculer la fonction de partition canonique Z 1 dans le cas N = 1.

2/ Montrer que la fonction de partition canonique ` a N particules Z N se d´eduit de Z 1 par : Z N = 1

N ! Z 1 N (1)

3/ Ecrire la probabilit´e qu’une particule du GP ait une position ~r ` a d 3 ~r pr`es avec une impulsion ~ p ` a d 3 ~ p pr`es. Retrouver alors la loi de distribution des vitesses de Maxwell.

4/ Le r´esultat de factorisation de l’Eq.(1) est-il toujours valable si :

– les particules du GP sont de plus plong´ees dans un potentiel ext´erieur U ext (~r ) ? – les particules ont des interactions entre elles (le gaz n’est plus parfait !) ?

– les particules du GP poss`edent des degr´es de libert´e internes (GP polyatomique) ? – les particules sont des fermions indiscernables (sans interaction) ?

– les particules sont en fait relativistes E 2 = p 2 c 2 + m 2 c 4 o` u p = q

p 2 x + p 2 y + p 2 z

? – les particules sont en fait ultrarelativistes (E ≃ pc) ?

Discuter ´egalement la nature de la loi de distribution des vitesses dans chacun des cas.

5/ Dans le cas d’un GP ultrarelativiste, calculer Z 1 puis Z N . Calculer l’´energie E du GP, son ´energie libre F puis la pression P . En d´eduire l’´equation d’´etat du GP ultrarelativiste f (E, P, V ) = 0, ` a comparer ` a celle du GP non relativiste.

2 Capacit´ e calorifique d’un solide (mod` ele d’Einstein).

On consid`ere un solide compos´e de N atomes. Les 3N degr´es de libert´e “de vibration” du solide sont repr´esent´es par 3N oscillateurs harmoniques (quantiques) ` a une dimension, ind´ependants et discernables. On note ω la pulsation commune ` a tous ces oscillateurs.

1/ Calculer la fonction de partition canonique d’un des oscillateurs harmoniques.

2/ En d´eduire l’´energie moyenne d’un oscillateur harmonique, puis l’´energie totale de la collection des 3N oscillateurs.

3/ Calculer la capacit´e calorifique du solide C

V

.

4/ Quels sont les comportements de C

V

pr´edits par le mod`ele ` a haute et basse temp´eratures ? Comparer avec les r´esultats exp´erimentaux suivants :

1

(2)

A haute temp´erature (T ` → ∞) : C

V

→ 3N k

B

(loi de Dulong et Petit).

Capacit´e calorifique du diamant (en cal.mol 1 .K 1 ).

Les points exp´erimentaux sont compar´es avec la courbe calcul´ee par le mod`ele d’Einstein en utilisant la temp´erature caract´eristique θ

E

= ¯ hω/k

B

= 1320 K (d’apr`es A. Einstein, Ann. Physik 22, 180 (1907)).

A basse temp´erature (T ` → 0) : C

V

≃ a T + b T 3 avec a 6= 0 pour un solide conducteur et a = 0 pour un solide isolant.

Capacit´e calorifique de l’argon solide repr´esent´ee en fonction de T 3 (d’apr`es L. Finegold et N.E. Phillips, Phys. Rev. 177, 1383 (1969)). La ligne droite est un fit des donn´ees exp´erimentales. L’insert est un agran- dissement de la figure aux basses temp´eratures.

0 20 40 60 80

T

3

[ K

3

]

0 100 200 300

C [ mJ.mol

−1

.K

−1

]

0 2 4 6 8

0 10 20

3 Particules quantiques indiscernables.

Dans cet exercice on v´erifie sur un exemple simple que la loi (1) n’est pas valable pour des particules quantiques indiscernables, mˆeme si elles sont sans interaction mutuelle.

On consid`ere un hamiltonien quantique ` a un corps ayant trois niveaux propres (non d´eg´en´er´es) d’´energies 0, ǫ et 2 ǫ.

1/ On met une particule (sans spin) dans le syst`eme. Calculer la fonction de partition canonique Z 1 . 2/ On met dans le syst`eme deux particules discernables, sans spin et sans interaction mutuelle. Calculer la fonction de partition canonique Z 2 dis . V´erifier que Z 2 dis = (Z 1 ) 2 .

Ce r´esultat est g´en´eralisable au cas de N particules. D´emontrez-le en analysant la structure des fonctions d’onde qui forment l’espace de Hilbert pour N particules discernables.

3/ On met dans le syst`eme deux bosons identiques, de spin nul (toujours sans interaction mutuelle).

Calculer la fonction de partition canonique Z 2

B

.

4/ On met dans le syst`eme deux fermions identiques, de spin nul 1 (toujours sans interaction mutuelle).

Calculer la fonction de partition canonique Z 2

F

.

5/ On met dans le syst`eme deux fermions de spin 1/2 (toujours indiscernables et sans interaction mutuelle). Calculer la fonction de partition canonique Z 2 1 / 2 ,

F

.

V´erifier que l’on obtient la mˆeme fonction de partition en pla¸cant deux fermions de spin nul dans un syst`eme ayant la mˆeme s´equence de niveaux, mais d´eg´en´er´es chacun deux fois. Expliquer. Ce r´esultat est-il g´en´eralisable ?

6/ Reprendre l’exercice en mettant 3 particules sans spin dans le syst`eme. On consid`erera le cas des particules discernables, des bosons de spin nul, ou des fermions (spin nul ou demi-entier).

1

On viole le th´ eor` eme spin-statistique !

2

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