HAL Id: jpa-00235018
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235018
Submitted on 1 Jan 1954
HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
Le spectre d’absorption ultraviolet de l’acide p-amino-salicylique
R.F. Rekker
To cite this version:
R.F. Rekker. Le spectre d’absorption ultraviolet de l’acide p-amino-salicylique. J. Phys. Radium,
1954, 15 (7-9), pp.620-622. �10.1051/jphysrad:01954001507-9062001�. �jpa-00235018�
620
spectre Raman, relatif à de faibles densités, et dans le spectre infrarouge induit par pression.
Pour la molécule perturbée, la polarisabilité peut
être développée comme suit :
où -fil sont les coordonnées normales
Les coefficients correspondant à l’apparition des harmoniques a ", deviennent, dans le cas d’une molécule perturbée, une fonction de la coordination R
(distance et orientation) des molécules et peuvent
être exprimés comme suit :
où Fc,.,, (R) est l’expression du champ électrostatique
correspondant à la distribution des charges de la liaison C = 0, en fonction de R et i J;, ( R) est’ la contri-
bution d’échange pour u".
La grandeur de x" peut être considérablement différente de a’;, et, par suite, l’intensité des bandes
harmoniques ou des bandes de combinaison de la molécule perturbée peut aussi être différente de celle
qui correspondra la molécule non perturbée.
Les auteurs remercient le Professeur Dr. J. A. A.
Ketelaar et le Professeur Dr. A. Michels pour l’in- térêt qu’ils ont porté à ce travail et pour leurs remarques importantes, ainsi que la Stichting voor Fundamenteel Onderzoek der màterie pour l’aide financière qu’elle a apporté à deux d’entre eux
(J. F. et H. de K.).
BIBLIOGRAPHIE.
[1] WELSH H. L., CRAWFORD M. F. et LOCKE J. L.
-Phys.
Rev., I949, 76, 58o.
[2] HERZBERG G.
2014Infrared and Raman spectra, Van Nostrand, I945.
[3] TAYLOR J. H., BENEDICT W. S. et STRONG J.
-J. Chem.
Phys., I952, 20, I884.
[4] BARKER E. F. et Wu T. Y.
2014Phys. Rev., I934, 45, I.
[5] VAN KRANENDONK J.
2014Thèse, Amsterdam, I952.
LE SPECTRE D’ABSORPTION ULTRAVIOLET DE L’ACIDE p-AMINO-SALICYLIQUE (1)
Par R. F. REKKER,
Laboratoire chimique de l’Université Libre;
Laboratoires des Recherches
des N. V. Koninklijke Pharmaceutische Fabrieken v/h Brocades-Stheeman
en Pharmacia, Amsterdam (Pays-Bas).
LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME 15, JUILLET-AOUT-SEPTEMBRE 1954, PAGE 620.
Comme le traitement mathématique des données.
spectrales ultraviolettes n’est pas possible pour les molécules à structures compliquées, il faut recourir fréquemment à une méthode empirique de corré-
lation. Les données spectrales relatives à l’acide p-amino-salicylique vont montrer qu’une telle méthode
peut conduire à des résultats tout à fait satisfaisants.
Quand des groupements chromophores sont subs- titués dans un noyau benzénique on peut distinguer,
en général, trois régions principales d’absorption.
I ° Une bande de forte intensité aux environs de 200 m g : : la bande E (bande éthylénoïde);
2° Une bande d’intensité plutôt faible, entre 270
et 30o m environ. C’est une bande B légèrement déplacée .(bande benzénoïde);
3° Une bande de forte intensité, due à la conju- (1) Une Communication in extenso sera publiée dans
Rec. Trav. Chim. Pays-Bas. Voir également C. v. d. STELT, R. F. REKKER et W. Th. NAUTA. Rec. Trav. Chim. Pays- Bas, 1951, 70, 675.
gaison phénylechromophore substitué : bande C
(bande de conjugaison).
La position de cette bande C peut être :
1° entre la bande E et la bande B; exemple : acide benzoïque;
2° recouvrant la bande B; exemple : acide phényl glyoxylique (le groupement -CO. CO- est un . chromophore relativement fort), acide p-hydroxy-
benzoïque (effet para du groupement -OH);
30 à des longueurs d’onde plus grandes que la bande B; exemple : diphénylpolyènes.
Il est souvent très difiicile, sinon impossible, de
donner une interprétation exacte des bandes d’absorp-
tion d’un composé aromatique.
L’acide p-aminosalicylique montre, en solution alcoolique, un spectre d’absorption ultraviolet qui
est tout différent du spectre en solution aqueuse.
Dans l’eau à pH = 7 le composé donne des
maxima à 298 et à z65 mg et une inflexion relati-
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01954001507-9062001
621 vement plate à 226 m;a. Dans l’alcool on trouve des
maxima à 304, 280 et 237 mi£ (voir fig. i, courbes 1 et 2).
Ces différences marquées sont causées par des
phénomènes de dissociation dans la molécule, vu que
Courbe 1 : acide p-aminosalicylique dans l’eau, pH
=7;
r 2 : acide p-aminosalicylique dans l’alcool;
» 3 : acide p-aminothiosalicylique dans l’eau, pH = 7;
» 4 : acide p-aminothiosalicylique dans l’alcool;
.» 5 : acide p-aminosalicylique dans l’eau, pH
=3, 2 le spectre d’absorption dans l’eau à pH
=3,2 est
en bon accord avec le spectre dans l’alcool (fig. i,
courbe 5) : la seule différence est un déplacement
bathochrome d’approximativement 5-mu et un accrois-
sement de l’extinction pour le spectre de la solution alcoolique.
Une autre preuve peut être déduite de l’étude des
Courbe 1 : acide p-aminosalicylique dans l’alcool;
,» 2 : acide p-aminosalicylique dans l’eau, pH
=7 ;
» 3 : acide p-aminosalicylique dans l’eau, pH = I I,3;
» 4 : acide p-aminosalicylique dans l’eau, pH
=3,5;
» 5 : acide p-aminosalicylique dans l’eau, pH
=2,5;
» 6 : acide p-aminosalicylique dans l’eau, pH
=1,3.
spectres pour des valeurs du pH encore plus faibles (voir fig. 2 : courbes 5 et 6).
Nous voyons sur la figure 2 que :
’