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Sur le spectre ultraviolet d'absorption du bioxyde d'azote

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(1)

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Sur le spectre ultraviolet d’absorption du bioxyde

d’azote

A. Ionescu

To cite this version:

(2)

Par A. IONESCU, docteur ès sciences.

Laboratoire

d’Acoustique

et

Optique

de la Faculté des Sciences de Bucarest.

Sommaire. 2014 L’objet de ce travail est surtout l’analyse de la bande 03BB = 2491, 13 Å du bioxyde d’azote. Cette bande est attribuée à une transition dans laquelle le moment électrique change dans le plan

molécu-laire, parallèlement à l’axe des noyaux d’oxygène. La dissymétrie de la molécule est faible et la bande a une structure voisine de celle des bandes du rotateur symétrique.

La dispersion utilisée a permis une analyse satisfaisante. Les positions et les intensités des raies de rotation sont en bon accord avec la théorie, à l’exception des sous-bandes pour lesquelles la composante du

moment angulaire suivant l’axe de symétrie de la molécule a son nombre quantique inférieur à trois. Au-dessus de cette valeur l’effet de la dissymétrie devient notable et des perturbations apparaissent.

Les relations de combinaison ont pu être vérifiées dans quelques sous-bandes, et les moments d’inertie les plus grands déterminés.

La discussion est suivie par quelques considérations sur le spectre de vibration.

1. Introduction. - Le

spectre

du

bioxyde

d’azote

a été étudié par de nombreux auteurs. V. Henri

(1)

et A. Herrman

(2)

se sont

occupés spécialement

de la

ré-gion

considérée ici. IIerrman a donné même une

ana-lyse

de la bande 2

~,91,f31,

satisfaisante à

l’époque.

L’intérêt

particulier

de ce

spectre

réside dans la

sépa-ration relativement

grande

des raies de

rotation,

d’où

une certaine facilité

d’interprétation,

chose rarement

rencontrée pour les molécules

polyatomiques.

C’est ce

qui

nous a déterminé à

reprendre

les mesures

anté-rieures,

sous une

plus

forte

dispersion.

2.

Dispoçitif expérimental. -

Le

spectre

a été

photographié

avec un

spectrographe

en

quartz (3)

de

5,7

m distance focale dans la

région 2

450 ~, donnant environ

0,9 Â

par mm de

plaque

photographique

et

une

séparation

d’environ

0,02

À.

La vapeur de

bioxyde

d’azote a été obtenue par la

décomposition thermique

de l’azotate de

plomb.

Les mesures des

positions

et intensités relatives des raies sont faites avec le

microphotomètre

Moll,

grand

modèle. La

précision

des mesures

correspond

à l’ordre de

grandeur

des

granules

de la

plaque photographique

(Ilford, panchromatique

S.

R.),

soit

0,05

cm-~,

légère-ment

supérieure

au

pouvoir séparateur

de l’instrument.

Les résultats seront

exprimées

en tenant

compte

de cette

précision

réelle.

3.

L’aspect général

du

spectre. -

La

figure

1

(planche) représen te

le

spectre

entre 2 350 et 2 530 À,

en vraie

grandeur.

Il est formé par 7-8 bandes

dégra-dées vers les

grandes

longueurs d’onde,

parmi

les-quelles

A

(1,

= 2 1~91,t3

À)

et B

(2

459,16

A)

offrent

une structure de

rotation,

les autres étant floues. Des

(t) Vortriige, 1931, p 31.

(’’-) der Phys., 1932, 45, 89.

(1) Rerue d’optique, 4936, 15, 298.

mesures des raies ne

peuvent

être faites que sur la bande

A,

la

prédissociation

de la molécule

commençant

t avec B même.

La bande A manifeste

l’aspect caractéristique

à double structure. Elle est formée par

plusieurs

sous-bandes

(notée

ssur la

figure 2

par les chiffres

0,1, ~...),

constituées à leur tour par des raies fines très

rappro-chées. On a pu mesurer

plus

de cent’raies

qui

sont

donnés en

longueurs

et nombres d’ondes dans le tableau 1

(p 370).

La troisième colonne du tableau contient les intensités relatives en unités arbitraires. L’intensité zéro marque les raies les

plus

faibles sur la

plaque

photographique.

4. Le mouvement de rotation de la molécule. -

Supposons

la molécule

triangulaire

et soient

~1, It, C,

les moments

principaux

d’inertie par ordre de

gran-deurs décroissantes. La molécule est

plane (A =

il

+

l))

«

et,

si l’on admet que C est très

petit

par

rapport

il A et

B,

les

énergies

des niveaux de rotation sont

expri-Inées par :

Le mouvement

peut

être

représenté

par une rotatien autour de C’

(nombre quantique I~)

combinée avec une

précession

suivant une direction fixe

(nombre

quan-tique

J).

La

dissymétrie

moléculaire étant

petite,

on

peut

montrer que cette

expression

constitue une

approximation

satisfaisante et les corrections

peuvent

ètre calculées par la méthode des

perturbations (1)

et

exprimées

en fonction d’un

paramètre ú,

dépendant

du

degré

de

dissymétrie.

Pour 6

~ 0,

la relation

(a)

est

rigoureusement

va-lable,

et pour

chaque

valeur

J,

on a J

-~ ~

niveaux

d’énergie

différents,

qui

se

distinguent

par les

va-(1) S. C. WA’5G. Phys. Rev., 1929,34.243

(3)

370

TABLEAU 1.

leurs de li

(J

~ K

~

0).

Quand

b

augmente,

tous

ces

niveaux,

à

l’exception

de K -

0,

se dédoublent.

Pour des valeurs de li

grandes

et de .1

petites,

les niveaux

correspondants

ne sont pas affectés d’une

façon notable,

et la relation reste une bonne

approximation.

Par contre, pour des h

petits

et Y

grands,

les déviations par

rapport

au rotateur

symé-trique

deviennent

appréciables,

et l’on est

obligé

de tenir

compte

du dédoublement des niveaux. Une dis-cussion détaillée sur le passage du cas

symétrique

au

cas non

symétrique

a été faite par Dieke et

Kistia-koBysky

dans un mémoire sur le

spectre

d’absorji[1>ii

de la

formaldéhyde (’).

Nous

empruntons

à c>

iiii>-moire les

précisions

qui

suivent.

Par

analogie

avec la nomenclature utilisée pour les

biatomiques,

une transition dans

laquelle

./

change

de

-

~,0 -+-

1, sera

respectivement

notée par J1,

(A

11. Les

transitions

correspondantes,

par

rapport

au

(4)

nombre

quantique

li,

seront notées d’une manière semblable par p, (/, o. Le

symbole

d’une raie

quel-conque sera

accompagné

par les nOllllJrt=h’;

quantiques

de l’état

d’énergie

inférieure. Par

exemple,

une raie

appartenant

à une branche

négative,

dont les

transi-tions J ~.

~I - ~ ,

sera

exprimée

par

qP

j li,

.7~;

également,

une raie d’une branche

positive,

l; -~

li,

J - ,I

-~-

1,

sera

symbolisée

par

qR

(K,

,I).

En ce

qui

concerne les

règles

de sélection

l’ ),

(~),

elles sont différentes suivant les variations du moment

élec-trique.

Jfarquons

par les indices 1 et 2

respectivement

les ond-niveaux

supérieur

et inférieur de

chaque

dou-blet. Dans le cas où le moment

électrique

a une

com-posante

rlui

change

suivant

l’axe C,

les transitions

permises

sont

(1

~

2) (branches

ql’

et

(IR)

et 1 2013~ 1,

2 -~ 2

(branches

qQ).

Pour se former une idée sur

l’aspect

d’une bande de

rotation dans le cas sensiblement

symétrique,

remar-quons que le facteur de 1 dans la relation

(a)

est

pré-dominant,

et

qu’une

variation de I~ de une unité déter-nine un

change

d

énergie supérieur

au

changement

dû à la variation

correspondante

de ./.

Donc,

les raies

qui

dépendent

d’une transition

adonnée,

et ont des Y

dif-férents,

seront

plus rapprochées

que celles

qui

dépen-dent des transitions li différentes. La bande entière

sera divisée en

plusieurs

sous-bandes,

une pour

chaque

valeur de K. Les sous-bandes

présenteront

des branches

P, Q

et

R,

ressemblant,

d’une

façon

géné-rale,

aux bandes 1II

~ 1 ~

des molécules

biatomiques.

Le nombre des raies

manquantes

au

voisinage

de

l’origine

de

chaque

sous-bande

augmente

avec

1(,

con-formément à la

règle

de sélection .li K.

Ainsi,

la

sous-bande

(K= 0)

->

(1 =

0)

a une raie absente dans la

branche

P,

et une dans la branche

p ;

la sous-bande

(li

=1) ~

(I~ _ ~.)

deux dans la branche

P,

deux

dans la branche

Q,

et une dans la branche

ll,

etc. Les

probabilités

des transitions pour

chaque

sous-bande sont

proportionnelles

aux facteurs :

Si les constantes moléculaires sont connues, ces

expressions permettent

de calculer les intensités rela-tives des raies individuelles. En tout cas, elles

consti-tuent une indication

précieuse

dans la classification

des raies par

rapport

aux intensités.

5. Relations de combinaison. - Pour les

types

des branches en

question,

on

peut

généraliser

les rela-(1) H. A. KpAMERs et G. P. Z. l. Ph ys,. 1929,53, ;)53, 58,

21 1930, 60, 663.

(~) D. Mod. Phys., 1931, 3, 280.

C) Le facteur :2 du dénominateur doit être remplacé par 4, dans le cas AY == 0.

tions dp combinaison des molécules

biatomiques

tran-sitions 1 n : les iiolations :

on déduit :

Les derniers membres de ces relations contiennent lea différences des termes à l’état final ou à l’état

io ii ial

exclusivement,

et donnent les moments d’inertie de la

molécule,

A et

A’,

pour les deux états.

(l. Structure de la bande 2

491,13

~. - La bande étudiée a les caractères suivants nettement définis :

Dans

chaque

sous-bande,

l’intensité diminue

pro-gressivement

du violet au rouge. Aucune alternance

régulière

d’intensités n’est observable. Les têtes des sous-bandes forment une

progression

du

type

Deslandrcs. La branche

parabolique correspondante

présente

aussi un

satellite,

avec une intensité

plus

faible. La

séparation

entre la branche

principale

et le satellite

augmente

graduellement

du violet au rouge.

Les raies individuelles de

chaque

sous-bande sont

représentables

de la même

façon

par des formules du

type

parabolique,

et en

partant

de la

quatrième

sous-bande,

les constantes due ces formules sont sensible-ment les

mêmes,

de manière que la structure de

chaque

sous-bande se

répète

en

quelque

sorte dans la sui-vante. Dans

chaque

sous bande on remarque

également

l’absence d’un certain nombre de raies au

voisinage

de la tête. Vers la limite violette de la

bande,

cette absence ne

peut plus

être

observée,

parce que la

struc-ture est

masquée

par la

superposition

des raies et

l’aug-mentation des intensités des têtes des sous bandes. Ce

qui

précède

est en somme tout ce

qu’on

peut

voir sur les clichés et les

microphotogrammes.

Consi-dérons maintenant

l’interprétation qu’on

peut

donner à ces faits. Si nous admettons que la

configuration

moléculaire est un

triangle

isocèle

(fig. ~),

le fait

qu’on

n’Qbserve pas d’alternances d’intensité nous

conduit à la conclusion que la bande est due à une

transition dans

laquelle

le moment

électrique change

perpendiculairement

à la bissectrice de

l’angle

des valences. Par

contre,

supposons que cette variation ait lieu suivant la

bissectrice ;

le

spin

du noyau

d’oxy-gène

étant

nul,

une raie sur deux devrait manquer. La bande 2

491,13

i

correspond

donc à une transition

impaire

du nombre

quantique

de v3

(voir plus bas).

Le

rapport

entre les

séparations

des deux structures montre que le moment d’inertie C doit être

beaucoup

(5)

372

Les raies montrent que

chaque

sous-bande

dépend

des transitions l~ fixes et ./ variables. La

rota-tion donc aulour de l’axe C’, et li e~t ,)n nombre

quantique.

Les branches sont du

type qP, fiQ

et

qll,

disculpé

plus

haut.

Les tètes des

sous-1andes(K = .~ ) ~

(Il

=,I ) forment

une succession

représentée

par :

et la branche sa telli le :

I,e tableau II donne les valeurs ’i et v’ observées et

calculées par ces formules.

TABLEAU IL

TABLEAU III.

Dans le tableau III on a résumé

l’analyse

des

sous-bandes A 1i =

(),

de li = ; ii li = 6. Pour

chaque

branche sont t calculés aussi les nombres d’ondes des

raies,

d’après

les formules :

Les constantes ’101 0152 et

~,

déduites des

règles

de

com-binaison,

ont les valeurs suivantes :

Les raies des sous-bandes K -

1,

2 et

7, pouvant

être obtenues

approximativement

en utilisant 1>,

(6)

et les

origines:

1

La dernière colonne du tableau 1 donne les transitions des raies

qui

sont en accord avec cette classification.

L’analyse

a été suivie en tenant

compte,

dans les limites du

possible,

des intensités.

Remarquons

toute-fois que certaines raies d’intensité notable ne trouvent pas de

place

dans la classification.

Sur la

figure 2

on a

juxtaposé

la

photographie

de la

bande 2

49 1,13 Á

(agrandie 4 fois)

et les

diagramme

de Fortrat tracés

d’après

les données de

l’analyse.

Malgré

la

perte

de clarté par les

reproductions

répétées

on

peut

constater encore que 1 accord est satisfaisant à

l’exception

du

voisinage

de la tête

(sous-bandes K - 1,

?,

;3),

où les déviations du cas

symétrique

sont

particu-lièrement ressenties.

Les constantes des formules

paraboliques

conduisent

aux valeurs moyennes suivantes pour les moments

d’inertie les

plus grands

des deux états :

En ce

qui

concerne les moments CetC’

(et

par

consé-quent B

et

B’),

ceux-ci ne

peuvent

être déduits des résultats de

l’analyse,

parce

qu’ils n’apparaissent

dans les

expressions

qui

représentent

les

que sous la forme d’une différence des valeurs inverses --

1/C).

7. - A côté des bandes ~~ et B on a

repéré

encore

cinq

bandes : C

(X

= 2446

1),

D

(X

= 2A?0

À),

E CA == 24 t 8 s), l~,(i,-~390a),

et G

(),

-- ~3î~

i).

La

précision

de ces mesures sur les

microphotograimmes

ne

dépasse

pas 1

Á,

soit 20 cm-’ environ.

Si l’on compare les nombres d’ondes de toutes les

bandes on constate

quelques régularités

remarquables :

De cette

disposition

semble résulter l’existence de deux

fréquences

de vibration à l’état

final,

dont une

autour de 1 ~UO

cm - Î ,

l’autre de l’ordre 500 cm-1. Les mesures sur le

spectre

infrarouge,

effectuées par

Bailey

et Cassie

(1)

et par Sutherland

(1),

semblent

conduire aux

fréquences

de vibration suivantes pour

l’état normal :

Fig. 3.

En

égard

à la structure observée et aux

règles

de

sélection,

on doit admettre que les bandes !1 et IJ sont

dues à une variation d’un nombre

impair

du

quantique

de ,J;,.

Concernant les autres bandes on est limité à des considérations sur l’étendue et la forme de

l’enveloppe.

Sous ce

rapport

/1, IJ et

E,

F sont

comparables mais,

en l’absence de toute

structure,

on ne

peut

pas affirmer avec certitude

qu’elles

appartiennent

au même

type

de vibration. Dans cette

hypothèse

la

fréquence

voisine de 1 200

correspondrait

à vi de l’état

final,

et 500 c-1 à ~~.,.

(1) Nature, 1933, 131~ :!39.

(2) /)roc. Soc., A, 1933, 141, 3~ ; inature,

1935, 136,

l16.

Des considérations différentes mènent d’ailleurs à la même conclusion. En

fait,

la limite de

prédissociaion

montre que la stabilité de la molécule à l’état excité

est très réduite.

Donc,

l’apparition

des

harmoniques

de la vibration V3 finale est

problématique

si l’on tient

compte

que la déformation de la molécule doit être considérable pour cet état. Par

contre,

les vibrations

symétriques ’/t

et V2 déforment peu la molécule, et

peuvent

apparaître

comme

fréquences

de combinaison

à l’état final.

8. Considérations sur la forme de la molécule. - La forme de la molécule N02 à l’état normal a été discutée en relation avec

l’aspect

des bandes

infrarouges

par

Bailey

et Cassie

(1), (3),

Harris,

Benedict et

hing

(1),

Schaffert

(5),

et Sutherland

(’). Bailey

et Cassie sont

favorables ~~ une structure

linéaire,

symétrique,

sem-blable à CU~ ou

CS2,

tandis que

Ilarris,

Benedict et

liing

et Schaffert admettent que la molécule,normale est un

triangle isocèle,

avec l’azote au sommet.

Sutherland

donne,

comme conclusion à son

étude,

pour

l’angle

entre les valences N -

0,

une valeur située entre 55, et 58~’.

En calculant cet

angle

par les formules de Mecke

(6) :

(3) 1933, ’134, 910.

(4) 1933. 131, 621.

(5) J. Chem. Phys., 1933, 1, 507.

(6)

Leipzigei-

rortrflye, 1931, p. 23; Z. Phys. (’heJ//., 1932,

16,

(7)

374

où ln et J/sont

respectivement les

masses des atomes N

et

0,

et

/(1, Kz

des constantes de

force,

on trouve pour

l’angle

entre les valences 2 0 une valeur voisine de 10-i

La structure de rotation de la bander est nettement favorable à une valeur de l’ordre de cette dernière.

Effectivement,

pour une ouverture de 55° - ")8@’ le

rapport

des moments d’inertie

C’/A

est

beaucoup

trop

grand

pour que la molécule conserve encore le caractère du rotateur

symétrique.

Avec un

angle

entre les valences de 107° la

grandeur

du moment d’inertie

A,

déduite de

l’analyse,

donne une

distance 1T - 0 sensiblement

égale

à un

À,

c’est-à-dire de l’ordre correct. Un calcul indirect nous

permet

d’obtenir les moments C et

C’,

la distance N - 0 et

l’angle

des valences à l’état activé.

Les résultats de ce calcul sont

représentés

sur la

figure

4. Il est à remarquer que ces chiffres ne sont que

des valeurs

approchées,

dont l’exactitude

dépend

de la validité des formules

(b),

et de la correction

d’inter-prétation

du

spectre

infrarouge. D’après

ces valeurs il

s’ensuit que la distance entre les atomes N - 0 à l’état

excité

augmente

considérablement par

rapport à

l’état

normal, ce

qui

donnerait une

explication

pour bilité de la

molécule,

montrée par le

spectre

de vibra-tion ultraviolet.

Toutefois,

si l’on se

rapporte

à la structure

électronique

de la

molécule,

ce

point

de vue n’est pas à l’abri de toute

critique.

En

fait,

l’atome

Fig. 4.

d’azote a trois électrons de

liaison 2 p

[5] ,

dont les fonc-tions d’onde travaillent suivant des directions

perpen-cliculaires. De

même,

chaque

atome 0 a

quatre

électrons

(a],

dont deux

susceptibles

de liaison au sens de

Pauling

et Slater. Un électron pour

chaque

atome 0 se

lie à l’atome

d’azote,

et les deux autres restants

(un

pour

chaque

atome

0)

donnent naissance à une

liaison 0 - 0.

Or,

l’énergie

de la liaison 0 - 0 est

du même ordre de

grandeur

que

l’éncrgie

de la liaison l~T --~

0,

et on

peut

s’attendre à une déformation de la distribution initiale à 90° des fonctions d ondes

2/)

de l’azote. Le sens de cette déformation devrait être

vers la diminution de

l’angle

des

valences,

plutôt

que le con trairc.

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