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Chapitre 1: Intégrales simples et primitives

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Chapitre 1:

Intégrales simples et primitives

Faculté polydisciplinaire-Safi- Module: Analyse 2

SMP-SMC

19 Février 2020 P: ESS

(2)

Sommaire

1 Intégrales et Sommes de Riemann

2 Propriétès de l’integrales

3 Primitives

4 Primitives des fonctions rationnelles

(3)

Sommaire

1 Intégrales et Sommes de Riemann

2 Propriétès de l’integrales

3 Primitives

4 Primitives des fonctions rationnelles

(4)

1- Intégrales et Sommes de Riemann

Notion d’intégrale

La notation Z

est due au mathématicien allemand Gottfried Wilhelm vonLeibniz (1646 ; 1716). Ce symbole fait penser à un "S" allongé et s’explique par le fait que l’intégral est égal à une aire calculée comme somme infinie d’autres aires.

Mais la notation Z b

a

a été introduite par le français JosephFourier(1768 ; 1830).

Plus tard, un second mathématicien allemand, BernhardRiemann(1826 ; 1866) établit une théorie aboutie du calcul intégral.

(5)

Définition 1.1 (Subdivision)

Soit a et b deux réels tels quea<b.

Une subdivision de l’intervalle fermé borné[a;b]est une famille finie de réels (x0,x1, ...xn)telle quea=x0<x1<x2< ... <xn1<xn=b.

Le pas d’une telle subdivision est le nombreδ= max

0kn1{xk+1−xk} C’est la longueur du plus grand intervalle dans le découpage de[a;b].

Exemple 1.2 : (Subdivision " équirépartie ")

La subdivisionéquirépartieest issue d’un découpage équidistant de[a;b]en n intervalles de longueur identiqueδ=b−a

n .

Les points de subdivision sont donnés parxk=a+kb−a

n aveck=0, ...,n.

a

x0 • x1

x2

x3 . . . •

xk−1

• xk

xk+1 . . . • xn−2

• xn−1

xn

b δ

a

x0 • x1

x2

x3 . . . •

xk−1

• xk

xk+1 . . . • xn−2

• xn−1

xn

b

δ δ δ δ δ δ δ

(6)

Définition 1.3 (Somme de Riemann)

Soit∆ ={x0,x1, ...,xn}une subdivision de[a,b]. Pour chaquek∈ {0,1, ...,n−1}soit λk∈[xk,xk+1].

On appelle somme de Riemann de la fonctionfassocié à∆et aux pointsλkle nombre RS(f) =

n1

k=0

(xk+1−xk)f(λk).

Ce nombre représente l’aire de la réunion des rectangles de base[xk;xk+1]et de hauteurf(λk).

x f(x)

a b

x0x1x2 x3 x4 x5 x6 x7 x8 x9 x10 x11 x12 λ1λ2 λ3 λ4 λ5 λ6 λ7λ8 λ9 λ10 λ11 λ12

(7)

Exemple 1.4 (Subdivision équirépartie)

Considérons une subdivision "équirépartie" avec comme choix desλk une des bornes de chaque sous-intervalle :xk=a+kbnaet(λk=xk1ou xk)avec 1≤k≤n. Les sommes de Riemann correspondante s’écrivent :

RS(f) =b−a n

n1 k

=0

f(a+kb−a

n ) ou b−a n

n k

=1

f(a+kb−a n )

x f(x)

a b

x0x1x2 x3 x4 x5 x6 x7 x8 x9x10x11x12

λ1λ2λ3λ4λ5λ6λ7λ8λ9λ10λ11λ12

x f(x)

a b

x0x1x2x3x4x5x6x7x8x9x10x11x12

λ1λ2λ3λ4λ5λ6λ7λ8λ9λ10λ11λ12

(8)

Théorème 1.5

x f(x)

a b

δ

Soitf: [a,b]→Rune fonction continue. Alors, lorsque le pas de la subdivision tend vers 0, la somme de RiemannRS(f)tend vers une limite finie, cette limite est notée par

Zb a

f(x)dx.

(9)

Théorème 1.5

x f(x)

a b

• •

δ

Soitf: [a,b]→Rune fonction continue. Alors, lorsque le pas de la subdivision tend vers 0, la somme de RiemannRS(f)tend vers une limite finie, cette limite est notée par

Zb a

f(x)dx.

(10)

Théorème 1.5

x f(x)

a b

• •

• •

• •

• •

• •

• • •

δ

Soitf: [a,b]→Rune fonction continue. Alors, lorsque le pas de la subdivision tend vers 0, la somme de RiemannRS(f)tend vers une limite finie, cette limite est notée par

Zb a

f(x)dx.

(11)

Proposition 1.6

Soitf: [a,b]→Rune fonction continue. Alors,

1 lim

n+ 1 n

n1

k=0

f(a+kb−a n ) = 1

b−a Z b

a

f(x)dx

2 lim

n+ 1 n

n

k=1

f(a+kb−a n ) = 1

b−a Z b

a

f(x)dx

Corollaire 1.7

Sifest continue sur[0,1]alors

nlim+ 1 n

n1

k=0

f(k n) =

Z 1 0

f(x)dx et

nlim+ 1 n

n

k=1

f(k n) =

Z 1 0

f(x)dx

(12)

Proposition 1.6

Soitf: [a,b]→Rune fonction continue. Alors,

1 lim

n+ 1 n

n1

k=0

f(a+kb−a n ) = 1

b−a Z b

a

f(x)dx

2 lim

n+ 1 n

n

k=1

f(a+kb−a n ) = 1

b−a Z b

a

f(x)dx

Corollaire 1.7

Sifest continue sur[0,1]alors

nlim+ 1 n

n1

k=0

f(k n) =

Z 1 0

f(x)dx et

nlim+ 1 n

n

k=1

f(k n) =

Z 1 0

f(x)dx

(13)

Exemples 1.8

En utilisant la définition de l’integrale de Reimann calculer les limites des suites suivantes.

1 un= 1

n+1+ 1

n+2+...+ 1 n+n

2 vn=

1+

2+...+ n n

n

3 wn=

n k

=1

n n2+k2 1- On aun=

n

k=1

1 n+k =

n

k=1

1

n(1+kn)=1 n

n

k=1

1 1+kn On posef(x) = 1

1+x donc :un=1 n

n k

=1

f(k n)

nlim+ un=

Z1 0

f(x)dx= Z 1

0

1

1+xdx= [ln(1+x)]10= ln(2)

(14)

Exemples 1.8

En utilisant la définition de l’integrale de Reimann calculer les limites des suites suivantes.

1 un= 1

n+1+ 1

n+2+...+ 1 n+n

2 vn=

1+

2+...+ n n

n

3 wn=

n k

=1

n n2+k2 1- On aun=

n

k=1

1 n+k =

n

k=1

1

n(1+kn)=1 n

n

k=1

1 1+kn On posef(x) = 1

1+x donc :un=1 n

n k

=1

f(k n)

nlim+ un=

Z1 0

f(x)dx= Z 1

0

1

1+xdx= [ln(1+x)]10= ln(2)

(15)

Sommaire

1 Intégrales et Sommes de Riemann

2 Propriétès de l’integrales

3 Primitives

4 Primitives des fonctions rationnelles

(16)

2- Propriétès de l’integrales

Proposition 2.1

Soitc∈]a,b[etfune fonction continue sur[a,b], alors on a la relation de Chasles : Z b

a

f(x)dx= Z c

a

f(x)dx+ Z b

c

f(x)dx

Proposition 2.2

Soientf etgdeux fonctions continues sur[a,b], alors on a :

1

Z b a

(f+g)(x)dx= Z b

a

f(x)dx+ Z b

a

g(x)dx.

2 Pour toutλréel, Z b

a

λf(x)dx=λ Z b

a

f(x)dx.

3 Sif≥0 sur[a,b]alors Z b

a

f(x)dx≥0

4 Sif≤gsur[a,b]alors Zb

a

f(x)dx≤ Zb

a

g(x)dx

(17)

Preuve :1) et 2)- On a b−a

n

n1

k=0

(f+g)(xk) =b−a n

n1

k=0

f(xk) +b−a n

n1

k=0

g(xk)

et b−a n

n1 k

=0

(λf)(xk) =λb−a n

n1 k

=0

f(xk)et par passage à la limite on a le résultat.

3) Sif≥0 alors b−a n

n1 k

=0

f(xk)≥0 et par passage à la limite on a le résultat.

4) Sig−f≥0 sur[a,b]alors Z b

a

(g−f)(x)dx≥0, et par conséquent Z b

a

f(x)dx≤ Z b

a

g(x)dx

Convention 2.3

1 Sifest définie au pointaalors Z a

a

f(x)dx=0

2 Sia>bet sifest continue sur[b,a]alors Z b

a

f(x)dx=− Z a

b

f(x)dx

(18)

Preuve :1) et 2)- On a b−a

n

n1

k=0

(f+g)(xk) =b−a n

n1

k=0

f(xk) +b−a n

n1

k=0

g(xk)

et b−a n

n1 k

=0

(λf)(xk) =λb−a n

n1 k

=0

f(xk)et par passage à la limite on a le résultat.

3) Sif≥0 alors b−a n

n1 k

=0

f(xk)≥0 et par passage à la limite on a le résultat.

4) Sig−f≥0 sur[a,b]alors Z b

a

(g−f)(x)dx≥0, et par conséquent Z b

a

f(x)dx≤ Z b

a

g(x)dx

Convention 2.3

1 Sifest définie au pointaalors Z a

a

f(x)dx=0

2 Sia>bet sifest continue sur[b,a]alors Z b

a

f(x)dx=− Z a

b

f(x)dx

(19)

Corollaire 2.4

Sifest continue sur[a,b], on a :| Z b

a

f(x)dx| ≤ Zb

a

|f(x)|dx. Preuve :

On a−|f(x)| ≤f(x)≤ |f(x)|donc

− Z b

a

|f(x)|dx≤ Z b

a

f(x)dx≤ Z b

a

|f(x)|dx

D’où| Zb

a

f(x)dx| ≤ Z b

a

|f(x)|dx.

Proposition 2.5 (1

er

Formule de la moyenne)

Soientf etgdeux fonctions continues sur[a,b]. On suppose queggarde un signe constant sur[a,b], alors il existec∈[a,b]tel que

Z b a

f(x)g(x)dx=f(c) Z b

a

g(x)dx

(20)

Corollaire 2.4

Sifest continue sur[a,b], on a :| Z b

a

f(x)dx| ≤ Zb

a

|f(x)|dx. Preuve :

On a−|f(x)| ≤f(x)≤ |f(x)|donc

− Z b

a

|f(x)|dx≤ Z b

a

f(x)dx≤ Z b

a

|f(x)|dx

D’où| Zb

a

f(x)dx| ≤ Z b

a

|f(x)|dx.

Proposition 2.5 (1

er

Formule de la moyenne)

Soientf etgdeux fonctions continues sur[a,b]. On suppose queggarde un signe constant sur[a,b], alors il existec∈[a,b]tel que

Z b a

f(x)g(x)dx=f(c) Z b

a

g(x)dx

(21)

Preuve :

Supposons quegest positive sur[a,b]et soientm= inf

[a,b]

fetM= sup

[a,b]

f, on a

∀x∈[a,b]mg(x)≤f(x)g(x)≤Mg(x)et par suite m

Zb a

g(x)≤ Z b

a

f(x)g(x)dx≤M Z b

a

g(x)dx

Si Z b

a

g(x)dx=0 alors Z b

a

f(x)g(x)dx=0 et l’égalité est vérifiée pour toutc∈[a,b].

Si Z b

a

g(x)dx6=0 alors Z b

a

g(x)dx>0 etm≤ Z b

a

f(x)g(x)dx Zb

a

g(x)dx

≤M

Commefest continue sur[a,b],fatteint ses bornes, doncf([a,b]) = [m,M]et d’après le T.V.I, il existec∈[a,b]tel que

Z b a

f(x)g(x)dx Z b

a

g(x)dx

=f(c), donc Z b

a

f(x)g(x)dx=f(c) Zb

a

g(x)dx

(22)

Corollaire 2.6

Soitf une fonction continue sur[a,b]alors il existec∈[a,b]tel que Z b

a

f(x)dx= (b−a)f(c)

On applique la proposition 2.5 à la fonctiong≡1 sur[a,b].

(23)

Sommaire

1 Intégrales et Sommes de Riemann

2 Propriétès de l’integrales

3 Primitives

4 Primitives des fonctions rationnelles

(24)

3- Primitives

Définition 3.1

Soitf une fonction définie et continue sur l’intervalle[a;b]. On appelle primitive de la fonctionftoute fonctionF définie de[a;b]surRtel que

∀x∈[a;b]F0(x) =f(x) .

Proposition 3.2

SoitIun intervalle deR. SiFest une primitive def surIalors :

1 F+K, avecK∈R, est une primitive defsurI.

2 Toute primitiveGdefsurIest de la formeG=F+K, avecK∈R. Une primitive def est appelée intégrale indéfinie def et est notée

Z

f(x) =F+K.

(25)

Théorème 3.3 (Théorème fondamental de l’analyse)

Soitf est continue sur un intervalleIeta∈Ifixé.

On définit la fonction suivanteF surIpar∀x∈I F(x) = Z x

a

f(t)dt. AlorsFest de classeC1surIet∀x∈I F0(x) =f(x).

On dit queF est une primitive defsurI.

Proposition 3.4

Soitf une fonction continue surI.

1 Pour toute primitiveGdef surI, on a : Zx

a

f(t)dt=G(x)−G(a)

2 F(x) =

Z x a

f(t)dt est la seule primitive defqui s’annule au pointa.

(26)

Corollaire 3.5

Soientf une fonction continue sur[a,b]etuetvdeux fonctions dérivables à valeurs dans[a,b].

Alors siF(x) = Z v(x)

u(x)

f(t)dton aF0(x) =v0(x)f(v(x))−u0(x)f(u(x)).

Preuve : PosonsG(x) =

Z x a

f(t)dt

F(x) = Z v(x)

u(x)

f(t)dt = Z a

u(x)

f(t)dt+ Z v(x)

a

f(t)dt

= Z v(x)

a

f(t)dt− Z u(x)

a

f(t)dt

= G(v(x))−G(u(x)).

D’où

F0(x) = v0(x)G0(v(x))−u0(x)G0(u(x))

= v0(x)f(v(x))−u0(x)f(u(x))

(27)

Exemples

Calculer la dérivé des fonctions suivantes :

1 F(x) =

Z x 1

ln(1+t2)dt

2 H(x) =

Z 2x5 x2

esin(t)dt

F0(x) = ln(1+x2)

H0(x) =10x4esin(2x5)−2xesin(x2)

(28)

Exemples

Calculer la dérivé des fonctions suivantes :

1 F(x) =

Z x 1

ln(1+t2)dt

2 H(x) =

Z 2x5 x2

esin(t)dt

F0(x) = ln(1+x2)

H0(x) =10x4esin(2x5)−2xesin(x2)

(29)

Primitives des fonctions usuelles

Z

xαdx= x

α+1

α+1+K pourα∈R\ {−1} ; Z 1

xdx= ln|x|+K Z

cos(x)dx= sin(x) +K ; Z

sin(x)dx=−cos(x) +K Z dx

cos2(x)= tan(x) +K ; Z

exdx=ex+K Z

ln(x)dx=xln(x)−x+K ;

Z dx

1+x2= arctanx+K Z dx

1−x2 = arcsinx+K ;

Z −dx

1−x2= arccosx+K Z

chx dx=shx+K ; Z

shx dx=chx+K Z dx

1+x2 =argshx+K= ln(x+p

1+x2) +K Z dx

x2−1 =argchx+K= ln(x+p

x2−1) +K

(30)

Intégration par parties

Théorème

Soientf etgdeux fonctions de classeC1sur[a,b], on a alors :

1

Z

f0(x)g(x)dx=f(x)g(x)−

Z

f(x)g0(x)dx

2

Z b a

f0(x)g(x)dx=f(b)g(b)−f(a)g(a)− Z b

a

f(x)g0(x)dx Preuve :

Il suffit de remarquer que(fg)0(x) =f0(x)g(x) +f(x)g0(x).

(31)

Exemple 1 : Calculer Z

x

2

e

x

dx

On posef0(x) =exetg(x) =x2doncf(x) =exetg0(x) =2x Z

x2exdx=x2ex− Z

2xexdx+k On posef0(x) =exetg(x) =2xdoncf(x) =exetg0(x) =2

Z

2xexdx=2xex− Z

2exdx+k

=2xex−2ex+k D’où

Z

x2exdx=x2ex−2xex+2ex+K= (x2−2x+2)ex+K

(32)

Exemple 2 : Calculer Z

sin( x ) e

x

dx

On posef0(x) =ex,g(x) = sin(x)doncf(x) =ex,g0(x) = cos(x) Z

sin(x)exdx = exsin(x)− Z

cos(x)exdx

= exsin(x)−

excos(x) + Z

exsin(x)dx

= exsin(x)−excos(x)−

Z

sin(x)exdx Donc

2 Z

sin(x)exdx=exsin(x)−excos(x) D’où

Z

sin(x)exdx=1

2(sin(x)−cos(x))ex+K

(33)

Changement de variables

Théorème

Soientf: [a,b]−→Rcontinue etϕ: [α,β]−→[a,b]de classeC1alors Z β

α

f(ϕ(t))ϕ0(t)dt= Zϕ(β)

ϕ(α)

f(x)dx

Remarque

Dans la pratique, il suffit d’écrirex=ϕ(t)etdx=ϕ0(t)dt.

Sit=αalorsx=ϕ(α) Sit=βalorsx=ϕ(β) Z β

α

f(ϕ(x))ϕ0(t)dt= Zϕ(β)

ϕ(α)

f(x)dx.

(34)

Exemple 1 : Calculer Z

1

0

e

t

1 + e

2t

dt

On posex=et, on adx=etdt.

t=0 alorsx=1 t=1 alorsx=e Z 1

0

et 1+e2tdt=

Z e

1

1

1+x2dx= [arctan(x)]e1= arctan(e)−arctan(1)

Exemple 2 : Calculer Z

π

2

0

sin

3

( t ) dt

I= Z π2

0

sin3(t)dt= Z π2

0

sin2(t) sin(t)dt= Z π2

0

(1−cos2(t)) sin(t)dt On posex= cos(t),dx=−sin(t)dt

DoncI=− Z0

1

(1−x2)dx= Z1

0

(1−x2)dx= [x−x

3

3 ]10=1−1 3 =2

3

(35)

Exemple 1 : Calculer Z

1

0

e

t

1 + e

2t

dt

On posex=et, on adx=etdt.

t=0 alorsx=1 t=1 alorsx=e Z 1

0

et 1+e2tdt=

Z e 1

1

1+x2dx= [arctan(x)]e1= arctan(e)−arctan(1)

Exemple 2 : Calculer Z

π

2

0

sin

3

( t ) dt

I= Z π2

0

sin3(t)dt= Z π2

0

sin2(t) sin(t)dt= Z π2

0

(1−cos2(t)) sin(t)dt On posex= cos(t),dx=−sin(t)dt

DoncI=− Z0

1

(1−x2)dx= Z1

0

(1−x2)dx= [x−x

3

3 ]10=1−1 3 =2

3

(36)

Exemple 1 : Calculer Z

1

0

e

t

1 + e

2t

dt

On posex=et, on adx=etdt.

t=0 alorsx=1 t=1 alorsx=e Z 1

0

et 1+e2tdt=

Z e 1

1

1+x2dx= [arctan(x)]e1= arctan(e)−arctan(1)

Exemple 2 : Calculer Z

π

2

0

sin

3

( t ) dt

I= Z π2

0

sin3(t)dt= Z π2

0

sin2(t) sin(t)dt= Z π2

0

(1−cos2(t)) sin(t)dt On posex= cos(t),dx=−sin(t)dt

DoncI=− Z0

1

(1−x2)dx= Z1

0

(1−x2)dx= [x−x

3

3 ]10=1−1 3 =2

3

(37)

Exemple 1 : Calculer Z

1

0

e

t

1 + e

2t

dt

On posex=et, on adx=etdt.

t=0 alorsx=1 t=1 alorsx=e Z 1

0

et 1+e2tdt=

Z e 1

1

1+x2dx= [arctan(x)]e1= arctan(e)−arctan(1)

Exemple 2 : Calculer Z

π

2

0

sin

3

( t ) dt

I= Z π2

0

sin3(t)dt= Z π2

0

sin2(t) sin(t)dt= Z π2

0

(1−cos2(t)) sin(t)dt On posex= cos(t),dx=−sin(t)dt

DoncI=− Z0

1

(1−x2)dx= Z1

0

(1−x2)dx= [x−x

3

3 ]10=1−1 3 =2

3

(38)

Sommaire

1 Intégrales et Sommes de Riemann

2 Propriétès de l’integrales

3 Primitives

4 Primitives des fonctions rationnelles

(39)

Décomposition en éléments simples

Une fonction rationnelles est de la formeF(x) =PQ((xx)), oùPetQsont deux polynômes à coefficients dansR.

On sait que toute fonction rationnelle se décompose comme suit : F(x) =Q2(x) +QP1(x)

1(x), oùdeg(P1)<deg(Q1),Q1unitaire etQ2(x)∈R[X] On sait queQ1(x)peut être mis sous la forme :

Q1(x) =

n

i=1

(x−ri)ki

m

j=1

(x2+pjx+qj)hj avecp2j −4qj<0 et par suit la décomposition en éléments simples, on obtient :

F(x) =Q2(x) +

n i

=1

(

ki

α=1

cα,i (x−ri)α) +

m j

=1

(

hi

β=1

aβ,jx+bβ,j (x2+pjx+qj)β) où leski,hj∈Netcα,i,aβ,j,bβ,j,pj,qj∈R, avecp2j −4qj<0

(40)

Le calcul des primitives de fonctions rationnelles se ramène donc à celui des primitives de fonctions de la forme :

1

Z

xndx,n∈N.

2

Z 1

(x−r)ndx,r∈R,n∈N

3

Z ax+b

(x2+px+q)ndxavecp

2

j −4qj <0

Nous avons donc,

1

Z

xndx= 1

n+1xn+1+c

2

Z 1

(x−r)n =

ln|x−r|+c; sin=1 1

−n+1(x−r)n+1= 1

(1−n)(x−r)n1+csin>1.

(41)

Le calcul des primitives de fonctions rationnelles se ramène donc à celui des primitives de fonctions de la forme :

1

Z

xndx,n∈N.

2

Z 1

(x−r)ndx,r∈R,n∈N

3

Z ax+b

(x2+px+q)ndxavecp

2

j −4qj <0

Nous avons donc,

1

Z

xndx= 1

n+1xn+1+c

2

Z 1

(x−r)n =

ln|x−r|+c; sin=1 1

−n+1(x−r)n+1= 1

(1−n)(x−r)n1+csin>1.

(42)

Calcule de

Z ax + b

( x

2

+ px + q )

n

dx avec p

2

− 4q < 0 , n ∈ N

on a

Z ax+b

(x2+px+q)ndx=a 2

Z 2x+p

(x2+px+q)ndx+ (bap 2)

Z 1

(x2+px+q)ndx On a

Z 2x+p (x2+px+q)ndx=

ln(x2+px+q) +c;sin=1 1

(1n)(x2+px+q)n−1+csin>1.

On a :

(x2+px+q)n= ((x+p

2)2+4qp2

4 )n= (4qp2

4 )n(( 2x+p p4qp2)2+1)n On poseu= 2x+p

p4qp2

,du=p 2 4qp2

dx.

Z 1

(x2+px+q)ndx= ( 4 4qp2)n

p4qp2 2

Z 1

(u2+1)ndu On poseIn=

Z 1

(u2+1)ndu, par une intégration par parties, on montre que 2nIn+1= u

(1+u2)n+ (2n1)In et

I1=

Z 1

1+u2du= arctanu+c.

(43)

Exemple 1 : Calculer

Z 3x

x

3

− 1 dx .

F(x) = 3x

x31= 3x

(x1)(x2+x+1)= A

x1+ Bx+C x2+x+1 A= ((x1)F(x))1=1=A=1

x→+∞lim xF(x) =0=A+B=B=A=1=B=1 F(0) =0=A+C=C=A=1=C=1

Donc

3x

x31 = 1

x1+ x+1 x2+x+1

= 1

x11 2

2x+1 x2+x+1+3

2 1 x2+x+1 Donc

Z 3x x31dx=

Z dx x1dx1

2

Z 2x+1 x2+x+1dx+3

2

Z 1

x2+x+1dx On a

Z 1

x2+x+1dx=

Z 1

(x+12)2+34dx=4 3

Z 1

(2x+1

3 )2+1dx On poseu=2x+1

3 ,du=2 3dx doncI=43

3 2

Z 1

u2+1du=2

3

3 arctanu+c D’où,

Z 3x

x31dx= ln|x1| −1

2ln(x2+x+1) +

3arctan(2x+1

3 ) +c

(44)

Exemple 2 : Calculer I =

Z x

( x

2

− x + 1 )

2

dx

I=1 2

Z 2x1

(x2x+1)2dx+1 2

Z 1

(x2x+1)2dx=1 2

1 x2x+1+1

2

Z 1

(x2x+1)2dx On aJ=

Z 1

(x2x+1)2dx=

Z 1

((x12)2+34)2dx=16 9

Z 1

((2x−13 )2+1)2dx On posex=2x1

3 du=2

3dx. DoncJ=16 9

3 2

Z 1

(u2+1)2du Pour

Z 1

u2+1du, on posef=u,f0=1,g= 1

u2+1,g0= 2u (u2+1)2 donc

Z 1

u2+1du = u u2+1+

Z 2u2

(u2+1)2du= u u2+1+2

Z u2+11 (u2+1)2du

= u

u2+1+2

Z 1

u2+1du2

Z du

(u2+1)2 donc

Z du

(u2+1)2=1 2( u

u2+1+ arctan(u)) +c

(45)

D’où

J = 16

9

√ 3 2

1 2( u

u2+1+ arctanu) +c

= 4

√ 3

9 ( 2x−1

√ 3((2x1

3 )2+1)+ arctan(2x−1

√ 3 ) +c

= 1

3

2x−1 x2−x+1+4

√ 3

9 arctan(2x−1

√ 3 ) +c c/c

I=−1 2

1

x2−x+1+1

6. 2x−1 x2−x+1+2

√3 9 +2

√3

9 arctan(2x−1

√ 3 ) +c

(46)

Fonctions rationnelles en sin x et cos x

SoientPetQdeux polynômes à deux variables à coefficients réels.

Le cas de R

P (sin x , cos x ) dx

Le calcul de cette primitive se ramène au calcul deR

(cosx)n(sinx)mdx oùn,m∈N Sinest impair :n=2p+1, on poset= sinx

Z

(cosx)n(sinx)mdx = Z

(cos2x)pcosx(sinx)mdx

= Z

(1−sin2x)p(sinx)mcosxdx= Z

(1−t2)ptmdt Simest impair :m=2q+1, on poset= cosx

Z

(cosx)n(sinx)mdx = Z

(cosx)n(sin2x)qsinxdx

= Z

(cosx)n(1−cos2x)qsinxdx=− Z

tn(1−t2)qdt Sinetmsont pairs :n=2petm=2q, on linéarise(cosx)2p(sinx)2q

(47)

Dans ce cas on utilise en général le changement de variablet= tan(x2), qui donne : sinx= 2t

1+t2,cosx=1−t2

1+t2 etdx= 2 1+t2dt

On se ramène ainsi au calcul des primitives d’une fonction rationnelle de la variablet.

Dans des cas particuliers il’y a d’autres changement de variables.

Proposition (Régle de Bioche)

Soit à calculer

Z P(sinx,cosx)

Q(sinx,cosx)dx, oùPetQsont deux polynômes à deux variables à coefficients réels.

1 SiF(−x) =−F(x), on poset= cos(x).

2 SiF(π−x) =−F(x), on poset= sin(x).

3 SiF(x+π) =F(x), on poset= tan(x).

Le cas de

Z P (sin x , cos x )

Q (sin x , cos x ) dx

(48)

Dans ce cas on utilise en général le changement de variablet= tan(x2), qui donne : sinx= 2t

1+t2,cosx=1−t2

1+t2 etdx= 2 1+t2dt

On se ramène ainsi au calcul des primitives d’une fonction rationnelle de la variablet.

Dans des cas particuliers il’y a d’autres changement de variables.

Proposition (Régle de Bioche)

Soit à calculer

Z P(sinx,cosx)

Q(sinx,cosx)dx, oùPetQsont deux polynômes à deux variables à coefficients réels.

1 SiF(−x) =−F(x), on poset= cos(x).

2 SiF(π−x) =−F(x), on poset= sin(x).

3 SiF(x+π) =F(x), on poset= tan(x).

Le cas de

Z P (sin x , cos x )

Q (sin x , cos x ) dx

(49)

Exemple 1

CalculerI=

Z 1

cosx(sinx−cosx)dx SoitF(x) = 1

cosx(sinx−cosx), on a F(x+π) =F(x), on pose donct= tan(x),dt= (1+t2)dx

I =

Z 1

cos2x(tanx−1)dx=

Z 1+ tan2x tanx−1dx=

Z 1+t2 t−1

dt 1+t2

=

Z dt

t−1= ln|t−1|+cte= ln|tan(x)−1|+cte

Exemple 2

Calculer Z π2

0

1

1+ cosxdx, on aF(−x)6=−F(x),F(π−x)6=−F(x)et F(x+π)6=F(x).

On poset= tan(x2),cos(x) =1−t2

1+t2,dx= 2 1+t2dt. Z π2

0

1

1+ cosxdx= Z 1

0

1 1+11+tt22

. 2

1+t2dt= Z 1

0

dt=1

(50)

Exemple 1

CalculerI=

Z 1

cosx(sinx−cosx)dx SoitF(x) = 1

cosx(sinx−cosx), on a F(x+π) =F(x), on pose donct= tan(x),dt= (1+t2)dx

I =

Z 1

cos2x(tanx−1)dx=

Z 1+ tan2x tanx−1dx=

Z 1+t2 t−1

dt 1+t2

=

Z dt

t−1= ln|t−1|+cte= ln|tan(x)−1|+cte

Exemple 2

Calculer Z π2

0

1

1+ cosxdx, on aF(−x)6=−F(x),F(π−x)6=−F(x)et F(x+π)6=F(x).

On poset= tan(x2),cos(x) =1−t2

1+t2,dx= 2 1+t2dt. Z π2

0

1

1+ cosxdx= Z 1

0

1 1+11+tt22

. 2

1+t2dt= Z 1

0

dt=1

(51)

Fonctions rationnelles en e α

x

, α ∈ R

Pour calculerR

F(eαx)dx, oùF est une fonction rationnelle etα∈R, on utilise en général le changement de variablet=eαx, on a alorsdt=αtdxdonc

Z

F(eαx)dx= Z F(t)

αt dt

Exemple

Calculer Z ex

1+e2xdx

On poset=ex,dt=exdx=tdx=⇒dx=dt t . Z ex

1+e2xdx = Z t

1+t2 dt

t = Z 1

1+t2dt= arctan(t) +c

= arctan(ex) +c

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