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Régularitédessolutionsd’uneéquationparaboliquenonlinéaireavecdescontraintesunilatéralessurlafrontière J P D H B D V

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Texte intégral

(1)

A NNALES DE L ’ INSTITUT F OURIER

H UGO B EIRAO D A V EIGA

J OAO P AULO D IAS

Régularité des solutions d’une équation parabolique non linéaire avec des contraintes unilatérales sur la frontière

Annales de l’institut Fourier, tome 22, no4 (1972), p. 161-192

<http://www.numdam.org/item?id=AIF_1972__22_4_161_0>

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(2)

Ann. Inst. Fourier, Grenoble 22, 4 (1972), 161-192.

RÉGULARITÉ DES SOLUTIONS D^UNE ÉQUATION PARABOLIQUE

NON LINÉAIRE

AVEC DES CONTRAINTES UNILATÉRALES SUR LA FRONTIÈRE

par Hugo BEIRÂO DA VEIGA et Joâo-Paulo DIAS (1).

0. Position du problème.

Dans la suite on désignera par 0. un ouvert borné et connexe de R1^ de frontière F, variété de dimension N — 1 et de classe C1 (2), û étant localement situé d'un seul côté de F.

On notera par A( le cylindre û X ]0, t[, avec 0 < t ^ T < + oo.

En particulier, on pose A = AT.

Le point générique de Q sera noté x = (;2;i, . . . . Xy).

Avec {x, t) on désignera le point générique de A.

Ceci étant, soit (3)

?(0) = {^ e L2(Û)|D^ e L^i2), . = 1, . . . , N}, où D;^ == — au sens des distributions.

ô^

Avec

Vç/ = (D^, . .., D^), H Vç/UI^ = ^ II D^H^Q), 1=1

(1) Chercheurs du « Instituto de Fisica e Matemàtica » (Lisbonne).

(2) On peut affaiblir cette condition.

(3) On ne considère que des fonctions réelles.

9

(3)

162 H U G O BEIRAO DA VEIGA ET JOAO-PAULO DIAS

la norme usuelle de ?(£2) est donnée par

M^= IH1

2

L.(Q)+ jv^û).

Avec |K on désigne le convexe fermé de H^ti) défini par (0.1) |K = {u e ?(0)1^ ^ 0 (4) sur F}

L'espace des fonctions continues sur û et l'espace des fonctions hôlderiennes d'exposant a G ]0, 1] seront désignés respectivement par C°(i2) et C0'01^).

Si v e C°* "(Q) on pose

r -i l^(^) — ^(î/)!

Ma,û- supj V _ , j a

.c,yeû i^ yi .c^y

Si on se donne s e [1, + °°[ et un espace de Banach X on note avec L^O, T; X) Fensemble des fonctions t—>v(t) fortement mesurables de ]0, T[ à valeurs dans X telles que

MlLXT^^^II^IIx^)1^ + W

Si s = + °° on donne la définition correspondante habi- tuelle.

En particulier, si X = L^û), p ^ 1, alors l'espace I/(0, T; L^ti)) s'identifie avec l'espace L^A) des fonc- tions v(x^ t) réelles et mesurables en A telles que (en sup- posant p et s finis, sinon on fait les modifications évidentes)

(0.2) M|,,,A = (j7 (f^, <)i^r ^T < + °o

On pose

(0.3) V = {y e L^O, T; ?(0))^' e L^O.T; L2(Q))=L2(A)}

où ^{t) est la dérivée définie par

(0.4) ^ u'(()y(() dt = - ^ P(()y'(() dt, Vy e 3)(]0, T[) On a V c C°([0, TJ); L^Q)) d'où on peut définir pour ceV

(0.5) H^ = / max \Wh\û)Y + II V^(A)

VO-^t^T / (4) Au sens des traces sur P.

(4)

RÉGULARITÉ DES SOLUTIONS D'UNE ÉQUATION PARABOLIQUE 163

L'espace V peut s'identifier avec l'espace de Sobolev W(A).

On donne des définitions analogues dans le cas où l'on rem- place A par A(. L'espace correspondant à V sera alors noté ^c __

Finalement on désignera par (^'^^(A), a e ]0, l], l'espace des fonctions réelles v(x^ t) définies en A, telles qu'il existe une constante c telle que

(0.6) |^, t) - ^', (')| ^ c{\x - x\Y + \t - t^2),

V(o;, <), (^, (') e A.

On pose, pour chaque v e C^'^A), ,n 7^ ^ [^]a. a/2. A == int ^ vérifiant (0.6)

(u ) i l l l ^ l l l a . a / 2 , A= =I I ^ I . . A + M a . a / 2 . A (6)

Ceci étant on se donne p et s, 1 ^ p, 5 ^ + oo, tels que

»^^< 1

4 ^ ^ < «

1 si N ^ 2 1 si N = 1 (0.8)

Définissons /o P^ l'égalité

(0.9) N«- + — = 1 - XoN , 1 ,+ l l - ^

JLp s

On notera avec po et 5o deux constantes définies par Xo J_

1 - = A +

po p N + 2xo P'

(0.10) 1

1 = J - +

,?o s N + 2/o ^

JCo.

où r' est donné par

^+—

1 1

1 ••

1 ^ r < + oo

(5) C0» a» «^(A) est un espace de Banach pour la norme |||.|||(K a/a A"

(5)

164 HUGO BEIRAO DA VEIGA ET JOAO-PAULO DIAS

On se donne aussi des fonctions réelles BK(^, t, y, z ) , k = 0, 1, . . ., N, définies en A X R X R^ mesurables en {x, t) e A pour tout (y, z) e R X R^^ et continues en (y, z) e R X R^ pour presque tous les {x, t) e A. On sup- pose encore qu'il existe des constantes positives a et a et des fonctions b, /, d, m, g, e, h non négatives et mesurables en A telles que pour tout (y, z) e R X R^ et pour presque tout {x, t) e A on a (avec z = (z^, .. ., ^), |z|2 = ^ zt) :

\ i==l / ,'1 N

(0.11) ' à Bi^5 tj y' z) ï z i ^ a^2 "" ^^ ^î/2 ~ f^ ^

|Bo(^ ^ y, z)l ^ ^, t)|^| + m(x, t)\y\ + g(^, ^) (0.12) [B^, <, y, z)| < d\z\ + ^, t)|yl + A(^ ^),

.=1, . . . , N.

Soit finalement u{x, t) une solution du problème suivant (0.13) u{x, ^ e ï )

et de plus

(i) pour presque tout t e ]0, T[ on a u(t) e K et f^u{t)^{x) - u(x, t))dx

+ S JQ B,(rr, ^, u, Vu). D^{x) - u{x, t)) dx

+ f^ Bo{x, t, u, Vu). {v[x) — u(x, t)) dx ^ 0 , V^ e K.

(ii) u(x, 0) = Uo(,x), où UQ est donnée dans L^ti).

Si l'on pose

N

^,B (^, t) = ^ B, (^, t, U, V u ) . C O S (M(^), ^)5 1=1

où n(^) est la normale extérieure à F au point x e F et

s == r x ]0, T[

alors on peut vérifier que (0.13) est une formulation faible du problème aux limites avec des contraintes unilatérales sur la

(6)

RÉGULARITÉ DES SOLUTIONS D'UNE ÉQUATION PARABOLIQUE 165

frontière défini par

N

u'{x,t) — S D,B,(^, t, u, Vu) + Bo{x, t, u, Vu) = 0 dans A i=i

u(x, t) ^ 0, 4'u,B (^5 ^) ^ 0, u(x, t), (rc, t) == 0 sur S, u(x^ 0) == Uo(rc) dans iî.

Nous démontrons dans ce travail les résultats suivants qui ont été annoncés dans [2] avec un aspect un peu simplifié :

THÉORÈME I. — Supposons que les hypothèses (0.11) et (0.12) sont wrifiéesa^ecb.f.m, ^^./^ÊL^A^geL^A) etque UoeL°°(û).

Alors u e L°°(A). De plus, étant donnée une constante c ^ 0 il existe c = c{c, N, û, T, a, p, s) ^ 0 telle que, si

max (||&||p,,,A5 ll/'lIp^.A? ll^llp,.,A? ll^llp.^A? llgUpo^o.Aî ll^olloo.û) ^ c

afor5

II ^11 oo, A ^ ^

THÉORÈME II. — Supposons que les hypothèses (0.11) et (0.12) sont vérifiées avec &, /, m, g, d?, e2, A2 e L^^ÇA) etque UQ e K n Co'x(t2)5 X e ]0, 1]. Alors il existe des constantes c ^ 0 et a e ]0, X], ne dépendant que de N, û, T, a, a, p, s et X, ^Me5 çue u e (^•^^(A) et, rfe pZu^,

(0.14) iiiuiiiâ.^A ^ ^K-]^û+ mp^A-

+B^llp..,A+ ll^lloo,Allgllp...A

•+Uu||l,A(i+ll&llp,.,A+'II^Hp,.,A+N2l1p..,A+II^Hp.,.A)}

Les théorèmes 1 et II seront démontrés a.vec la technique des troncatures introduite par E. De Giorgi (cf. [4]).

On utilisera dans ce travail des méthodes analogues aux méthodes décrites par 0. A. Ladyzenskaja, V. A. Solonnikov et N. N. UraFceva dans [6].

La majoration (0.14) est obtenue avec la technique utilisée dans [I],

Un premier résultat de régularité dans des espaces du type C ^ ^ ^ A ) , concernant les équa.tions linéaires paraboliques à coefficients discontinus, a été obtenu par J. Nash (cf. [9]).

(7)

166 HUGO BEIRAO DA VEIGA ET JOAO-PAULO DIAS

Des résultats du même type ont ensuite été étudiés par plu- sieurs auteurs avec des méthodes diverses.

Le problème unilatéral parabolique étudié dans ce travail a été introduit (avec un opérateur linéaire) par J. L. Lions et G. Stampacchia dans [8] (cf. aussi [7]). Des résultats de régularité hôlderienne pour les fonctions x —> u(x, t), défi- nies en tï, se trouvent dans [3] et [5].

Dans un article prochain nous étudierons les propriétés de régularité L00 et hôlderienne d'une solution plus faible (u e L^O, T; ?(0)) n C°([0, T]; L2^))) du problème consi- déré dans ce travail.

1. La régularité L00.

Le but de ce paragraphe est de démontrer le théorème I.

Soit k ^ ||^o II oo û e^ posons dans l'inéquation (0.13), (i),

( ^\-\k ^ sl U ^ k

^ == {uW = \ . . ,

1 v / ' (u si u ^ k

Intégrons l'inégalité obtenue entre 0 et te ]0, T[.

On obtient

(1.1) ^f^u.Çu- W)dxd^

kjr

+ 2 Jo'/û^^ ^ u' V")D^ - W} dxd^

+ ]^Q Bo(a;, T, u, Vu) (u - {»}") dx dr < 0.

D'autre part, puisque k > ||u(0)||^ ^Q, on a (1.2) ^ f^u .(» - {u}^ dx ^

= ^/Q (" - W . {u - W) dx dr

= -J- ||u - W^ = y l|(u - M'^lllQ.

De (1.1) et (1.2) on obtient, avec

uW == u — {u}" et Qfc(() == {(x, T) 6 At\u(x, v) > k},

(8)

RÉGULARITÉ DES SOLUTIONS D ' U N E ÉQUATION P A R A B O L I Q U E 167

et compte tenu de (0.11)

^ II ^\t) |||û + a f^ | Vu|2 dx rfr ^ f^ bu^ dx dr

+ fwf^^ + fw^^ ^ rfT

+ Jç „ m[ u[ u^ dx dr +Sw^dxd.

Ceci entraîne, puisque \Vu\du^ ^ -^-|Vu|2 +-2-^(u^)2, 2i CL

(1.3) ^- ||uW(t)|||,Q + -| ^ | Vu|^ dx d^

^ 2 /^ bW dx dr + 2/c^ f^ b dx JT

+^L^ 2 ( u( ' t) ) 2J ^ T

+JQ^ ^ dT + VQ^O) w ( uw ) 2 dx dr

+ 2A'2 JQ»(O ^^dr+ f^ guW dx dr.

En appliquant cette inégalité à T e [0, t] et compte tenu que le second membre est une fonction croissante de t on obtient aisément

(1.4) |uW|^ = ^ H uC^r) H |,Q + f^ |Vu|2 d.r ^T

< 4 max (1, a-i) [^ 6(uW)2 d.r dï + k2 f^ Q, dx dr + JQ»(O ^u(k) rfa; ^ + JQ»(O /' da; ^T ]'

ou

6 = 2(fc + m + ^-V 61 = 2(& + m)

\ a /

Posons

±=±(i_L\ J _ - ± / i _ A

p 2 ^ p/ . 2 V . (1-5) ^ ^ 2/o^ ^ g^^ ^^fi^ p^ ^ ^

ç = p ( l + x ) ; r = A ( l + % ) On obtient

(1.6) ^ + ^ - ^ - Jç r 4

(9)

168 HUGO BEIBAO DA VEIGA ET JOAO-PAULO DIAS

et aussi (remarquons que 0 < Xo < 1 si N > 2,0 < %o ^ ~rÇ si N = 1) "

^hd+x),^-^-}

N

+ x i_Lx)l

^(l+x),

4

NX J ^':

(1.7) N ^ 2

q e [2(1 + x), co],

"t4.4-^] ••

ce qui implique, en particulier,

N = 1

^j^N^r' r6 ] 2 ' a ^ si N ^ 2

(1.8)

c e ]2, oo], r é [4, oo [ si N = 1

Étant donné (1.8) on peut appliquer à i^ l'inégalité (3.8) du chapitre II de [6]. On a alors

(1.9) l^llî.r,^ < PI^IA.,

1

_

1

(3=Pi(N,r,r,î)+V^T^|^ 2

|Q| étant la mesure de û.

Cela étant, on va majorer les termes du second membre de (1.4) de la manière suivante :

fw^W^^ ^ lieUp^AlIWILr

}' 7 W &• S.' «'•">2 ) 2 ^ En effet on a

^ + A + 2 x ^ i = ^ + A + 2 ï p q q s r r D'autre part

11W"±, -L, Q^)

=

M^.Q.(O ^ P

2

!^!^

— 1 1 1 1 1 2 < f^lQI1^2^

^é^^"" "M'

9

^"

1 1 )

Blll^ ^

(10)

RÉGULARITÉ DES SOLUTIONS D'UNE ÉQUATION PARABOLIQUE 169

Donc, on a

(1.10) f^QWdxdr < ueii^.A.M^TA.-^W^

On a aussi, avec A^(Ç) == {a; e iî\u{x, Ç) > k}, (1.11) ^ f^ Q, dx dr < ^1|6J|,,,,A Wp.^

=^l|9lll..,,A(/o< JA^Ç)!^-^)'

2.î±^

=^l|6lL,.A(Jot|A^)|r/^ç) r

(avec la convention 0° == 0).

Estimons les deux termes qui manquent. On a (1.12) L,fdxdr ^ l|/-t,,,Al|l|I^Q,(o

2 î±ï

=ll/•llp,*.A(JolA^)lr/^^) "

(1.13) f guWdxdr < l|gllp.,,,Alju<'t>l|^,Q,(,).^l||p,,,Q,œ î±Z

< lIgL.^A.Pi^lA^^IA^)!^^) r

^ ICmax^a-^) I^WIA.+ i6max(l.a^)^HgB^,A

2l±X

.(^IA^)!^^)

r

Supposons alors

(1.14) t ^ t, = [16 max (1, a-^J^^r^lûl^lie^^^

De (1.10) on en déduit

(1.15) J^/W^^^emax'd.a-^^^

Alors de (1.4), (1.11), (1.12), (1.13) et (1.15) on obtient

r a.^

^\uW\\, < 4 max (1, a-i) WA^.K(f\^W1 ^)

/ /•( \2.1±^^

+(16max(l,a-l)p^gl[^,^+l|/•||^^)(J;t(A^)|-/^ç) - J

(11)

170 HUGO B E I R A O DA VEIGA ET JOAO-PAIÎ10 DIAS

i.e.

l±X

(1.16) W^^^W^k^ t) r

i±y.

^^(lIglI^^A+H/'II^.A)^^ r

avec Ci == Ci(a), Cg == Ca(a, ^), . .. ,

.(k^^^^

19

^

si q < 00

(mes {Ç e [0;(]| |A,(Ç)| ^ 0 } si ^ = 0 0 Posons

ïi = ci||ej|^A, Y2 =^(11^,^:4- m^A), .

. ^ - . ^ À-e == |l"o|«,Q- • ' -

et soient l > k ^- ky. : Compte tenu de

(1.17) N^MI^-A

!> (jo'(^(ç)(" - ^^r^r ^- {i - w, t^

et de (1.16), on obtient

(1.18) (l - W, t)^ <^yiÂr[iA(/c, tY'^

+ ^W, t)1!^ Yl > k ^ k,, t 6 [0, to].

En raisonnant comme dans la démonstration du théo- rème 6.1 du chapitre II de [6], on en déduit qu'il existe une fonction y(Ç, N, i2, T, a, p , s) ^ 0, Ç e R+, qu'on peut sup- poser .yérifiant y(Ç, .) = -y(Ç, N, û, T, a, p , s) > Ç, telle que

(1.19) max(||e,||,,,,A, ll/'llp,.,4.; II^IA,*,,,AJ:,^^ . . , (1.20) , l | M o l l « , Q < Ç

entraînent

sup. ess., u ^ .<p(S, .^

" ^ 0 ^ • ; • • •: :' ' •! • '

On obtient de même, en raisonnant avec

• P = {M(()}, ^= max (u(<), A-), /c ^ — fluoll^Q.

"' . inf. ess. 'u ^ — <p(Ç, '.)

A,,

(12)

RÉGULARITÉ DES SOLUTIONS D'UNE ÉQUATION P A R A B O L I Q U E 171

et donc (1.19) et (1.20) entraînent

Ml oc. A<, ^ ?(S, .)

Travaillant d'une façon analogue dans l'intervalle [<o, 2<o], avec k ^ |ML,A<, ^ N<o)IL,Q et /c < — ||u||^A^ on obtient que (1.19) et (1.20) entraînent

NL.A^ ^ y[?(^ .), .]

Par induction, et compte tenu de (1.14), on arrive à démontrer complètement le théorème I.

2. La régularité hôlderienne.

Le but de ce paragraphe est de démontrer le théorème II.

2.1. Estimations a priori.

Supposons que les hypothèses (0.11) et (0.12) sont vérifiées avec 6, f, m, g, d2, <?2, h2 e L^A) et soit u e V une solution de (0.13), (i), (ii), telle que u e L°°(A) (6). Posons

(2.1) M = = M L . A

f^t) = b{x,t}W+f{x,t) (2.2) g,{x,t)=m{x,l)m+ g{x,t)

h^x,t) = e{x, t)U + h{x, t) On en déduit

(2.3) f,, g,, AÎ6L^(A)

/ N ' " " ! ' •• ' • . . -

S B,{x, t, u, Vu).DiU(x, t) > a|Vu(a;, ^|2 — f^{x, t) .(2.4) . \B,{x,t, u, Vu)| < d(^, <)|Vu(rr, ()| + gi(^ ()

'IB^, (, u, Vu)| ^ a|Vu(^()| +t^ ( ^ , ( ) , l = l , . . . , N ,

^ pour presque tout (x^ t) e A

Dans la suite on désignera par k une constante telle que (2.5) ^ _ - M ^ k ^ M.

Ceci étant désignons p^r B(^o, R) .une boule ouverte de

(') II suffit, pour que cela soit vérrfié, que UQ eL^jû) fcf. le théor. I).

(13)

172 HUGO B E I R A O DA VEIGA ET JOAO-PAULO DIAS

R^ de centre XQ e il et de rayon R > 0 et par Ç(*r, t) une fonction réelle lipschitzienne dans R^ telle que

(2.6) 0 ^ HX, t) ^ 1 et support Ç c: B(a;o, R) X R Posons pour t e ]0, T[

(2.7) ^=u(t)-W\t) (où u^ = u — {u}^, {i^ = min (u, /c)).

Supposons encore qu'on ait

(2.8) k ^ 0 si B(^o, R) n F ^ 0.

Alors ^ e K p. p. en ]0,T[. Soient alors k vérifiant (2.5) et (2.8), ^ défini par (2.7), 0 ^ t < to ^ T. Compte tenu qu'on a ft10 SQ u(u - ^ dx dT == f^ fa WW) dx rfr

= -J- ||uW(^, T)Ç(^ T)|||,û|î° - p f (uW)^.Ç^ x dr on déduit de (0.13), (i),

(2.9) 1

-" J t J C\

w^ T )^ ^iiiûi^ 0 - r 0 r ws.s' ^ ^

N î==i

S

+ S C foBi(a;, T, u, Vu)(Ç2D.uW + 2^)^) rfa; rfr

i=l •/ • •/ "

+^^00(3;, T, u, Vu)^) ^ ^T < 0.

D'autre part, compte tenu de (2.4), on a

(2.10) | ^ /Q^X, T, M, Vu^D.i^) dx dr

^a^f^u\^d:cdr

— f^ f^ fi dx JT, où Ak(-r) = {a; e Q| u(a;, r) > k}.

(2.11) 2 1 1 ^ ^ 1 ^ , T, u, Vu)|ÇuWlDiÇ| (^T

<2N[aJ;to/^|Vu|Çu(k)|VÇ| ^ J T +^%.)/l^u?ll dxd^

<2.12) J;"fQlBo(^T,Vu)|^uC.)^^

< r/A^^IV^IS2^!^^ +f;'f^g,Wdxdr.

(14)

RÉGULARITÉ DES SOLUTIONS D'UNE ÉQUATION PARABOLIQUE 173

et encore

(2.13) 2Na f^f^ | Vu|ÇuW| VÇ| dx dr

^ "r r° r ivi^

4 J, JA^)

2 ^^

+ 16a-W J;'0 ^ (uW)^| ^dx ^ (2.14) 2N J;'0^ AiSaW) VÇ| ^ ^

^ N 2 r JA^) A ^ 2 ^ JT + j;' 0 /A^) (" ? ) 2 l ^i 2 ^ ^

(2.15) J;t o/^)( ^lv ul^"w^^

< -- ? f I V u l ^ î ^ ^ + l ô M2^ r f d^dxd^

4 J' -'^W J< JA,(T)

(2-16) ^to fw ^uw dx d- < 2M f;- f^ g^ dx d.

On obtient de (2.9), (2.10), (2.11), (2.12), (2.13), (2.14), (2.15) et (2.16)

(2.17) ^l|uW(^T)^,T)|l|^.

a r1'1 r

+ o - I {Vu^dxd-r

•" J t JA^I)

< max (2, lôa-Wa2, N2,16a-1)

[^/A^) Wd v^a + ^I^D ^^ + f^f^ OÇ2 ^^T]

(2.18) 0 — fi + Mgi + M2^ + A2 6 LP^(A).

Soit Qk((, fo) = {(a;, T) e A|( < T < (o, u{x, r) > /c}, p, s, y., q et r définis dans (1.5).

Il vient

( 2 - 19 ) r/w^ 2 ^^ w.^m^w

2(1-t-X)

^m^Aa^f^d^dr) r

si N et p sont différents de 1, ou

< m^(f^ww^d.)^

(15)

174 HUGO BEIRAO DA VEIGA ET JOAO-PAULO DIAS

si N = p == 1, puisque dans ce cas on a

q = oo, r = = 4 , comme il est aisé de voir.

Dans la suite on supposera pour simplifier (2.20) M ^ l et l|<ï>||p..,A < 1

A la fin de la démonstration on reviendra sur ce point.

Ceci étant on pose

(2.21) A^o, R; T) == {xeBÇxo, R) n Q\u{x, r) > k}

(2.22) Q^o, R; t, <o)

= {{x, T) e (B(n:o, R) n Q) x ]^, t^\u{x, r) > /c}

(2.23) ^o, R; (, (o)^ J/jAk(a;o, RÎT)!'-/»^ si g < oo

Î

/1/

mes <T e ]f, (o[| JA^, R; T)| ^ 0} si q = oo Alors, compte tenu du fait que ï,(x, r) = 0 pour a; ^ B(.TO ,R), on déduit de (2.17), (2.18), (2.19) et (2.20) :

(2.24) flu^, ^{x, (o)l||,A^.K;^

+onVu(^||JQ^a;^

< UuW(a;, ()Ç(a;, <)|||,A^B;,)

+4/Q^,B;^4)("('t))2(|V^12+S!^|)^^+^(^,R;(,(o)^l+lo]

c == c(N, a, a) En raisonnant avec ^ == u(f) — ^u^f),

"(fc) = u — {u}fc, {M}k == max (u, k),

k vérifiant (2.5) (ce qui entraîne ^ € K même dans le cas où B(a;o, R) n F ^ 0) on arrive de même à

(2.24') llu(^,(o)Ç(^<o)lll.A^,n;,.>

+ 0 II V M(fc)Ç H |, Q^ K ; t, (^ < II "(k)^ <) S (^î t) II I, A^., R ; (,)

+4/Q^,R.^(^))2(|VÇ|a+Ç|^)^T+^(.^,R;t,to)Aa+x)]

(16)

RÉGULARITÉ DES SOLUTIONS D'UNE ÉQUATION PARABOLIQUE 175

A^, R; T) == {x e B(.Co, R) n Q\u{x, r) < k}

Q,(a;o, R; t, <o) - {(^ ^) e (B(a;o, P) ^ û ) x ] t , to[K^ ^ <^}

a f a . R - t o - S ^ ^ ^ ' R ; T)lr/î si q < 00

w 0' ' ")/ imes {T e ]t, <o[| |A,(.ro, R; T)| ^ 0} si q = oo En choisissant convenablement là fonction Ç on obtient à partir de (2.24) et (2.24') les majorations suivantes :

Soit pg < 1 une constante positive qu'on choisira au paragraphe 2.2. 'Posons

/ o o ^ / ^ ^min (dist C^»1")» Pô) si ^ e0

(2.25) p o ( ^ ) - ^ ^ ^ F et soient

(2.26) Q < fi < ( < <o < T, 0 < p ^ R <po(a;o) Alors on a, avec c == c ( N , a , a},

(2.27) max {{u^x, T)||I,A^.>P;X)

t^^T^^ '• .

< tit^X, (l)ll,A^.R;t.)

+c[(R-p)-2||u(k)|||,Q^..R..,,;) + t x ^l + x )( ^ , R ; îi, <o)]

où k > 0 si ao e F

(2.27') max JlM^, T)|||A^p;T) : , .

(,)$T<(o «

• • < H"(k)(^ (^)UI,A^(d•„R;^^)'-

+C[(R-P)-2||U(,)|||,Q^,R;,,^

' -^(n-X)

+(l,'• (a,,, R; (i,(o)]

(2.28) W^,^

= max |lu('t^,;T)|lj,A^p;x)•,+ lIVuC^llj.Q^.p.,,^

« T < t o

< c{[(R -pp + (t - ^ÎII^^III^.R;^

+(AI< l + 3 0(g,^R; (i, f o ) } ,

/c ^ 0 si a;o e r

(2.28') |M(),)|Q^P;(^

^ c{[(R - p)-2 + (< - t^Mi^^^

+ (A^^^^o, R ; <1, <o)}

(17)

176 HUGO BEIRAO DA VEIGA ET JOAO-PAULO DIAS

(2.29) luCO^^o.o < \\uW{x, 0)|l|,A^,a;o)

+c[jR-p)-2||uW[|j,Q^o,o + (^^"Cro, R; 0, ()],

k ^ 0 si a;o e r (2.29') lud^p^o < MX, O)I||,A^,R;O)

+^R-p)-2||u^||j,Q^,^o.t) -^f^10^, R; 0, ()].

2.2. Lemmes préliminaires.

Dans la suite on supposera N ^ 2. A la fin de cette sous- section on enlèvera cette restriction.

Compte tenu de la régularité de la frontière F, il existe des constantes p, 6 ]0, l], 60, OQ e ]0, 1[ telles qu'on a

(2.30) Wx,, p)i < \Q(x,, p)| < 9o|B(a;o, p)|, V^ e F, VP e ]0, po], où Û(a;o, p) = B(a;o, p) n Q

et aussi, si v e ?(0), A^o, p) = {x e Q(a;o, p)|^(a;) > A-}, A-j^, p) = {a; € û(^, p)|p(a;) < k} :

LEMME 2.0. (De Giorgi, cf. aussi [6], [1] et [5]). — Soit À < 1 une constante. Alors il existe une constante Po (w dépendant pas de v) telle que pour tout Xy e Q et tout

p e ]0, po(a;o)]

(po(a^>) défini par (2.25)) on a

(i) |At(a;o, p)| < ^jû(a;o, p)| •sss^

(2.31) {l - fr)|A,(a;o, p)| ^ Pop Jl^, p>-A,(«.,p) ! Vu(a;)| da;, VZ > A- (iï) |A,,(a;o, p)| < X|Q(a;o, p)| =^

(2.31')

(Z - /C)|A;(^, p)| < poP /A^,p)-A;(..,p)l v^)! ^ VI ^ lt,

(iii) a;o e F, p > ^ sur B(a;o, 2p) n F =^. (2.31') Ceci étant, revenons aux hypothèses de 2.1 sur la fonction

(18)

RÉGULARITÉ DES SOLUTIONS D'UNE ÉQUATION PARABOLIQUE 177

u et introduisons la notation suivante (2.32) A(^,p;^)=(B(;ro,p)nQ)

X ]<i, <2[(0 ^ <i < (2 ^ T) Dans la suite on représentera par c une constante ne dépen- dant éventuellement que de N, t2, T, a, a, p, 5. Sauf mention explicite, aucune constante introduite dépendra d'autres paramètres que ceux-là.

Avec une démonstration analogue à celle du lemme 7.1 du chapitre II de [6], on établit le lemme suivant, compte tenu des estimations (2.27), (2.27') et de la première partie de l'iné- galité (2.30) si XQ e F :

LEMME 2.1. — II existe des constantes 6 > 0 et b e ]0, 1[

telles que

(i) Si pour XQ e Q, p < po(^o)? 0 ^ ^ ^ T on a (avec k ^ 0 si XQ e F)

(2.33) |A,(^ p; <i)| ^ -|-|û(^, p)|

et NZ

(2.34) H == sup {u{x, t) — k) ^ p 2 (7)

A(ato.P;(^.(i-+-ÛFÎ)

alors

(2.35) |ûCro, p) - A^3/4H(^o, P; <)1 ^ &|^o, P)l, V( e [t^ t^ + Op2] n [^ T]

(ii) Si pour XQ e û, p ^ po(^o)î 0 ^ ^ < T on a (2.33') |A^o, p;ti)| < -1-112(^, p)|

et

(2.34') H' == sup (/c - u{x,t)) ^ p^

AC^Pî^.^-i-ôP1)

alors

(2.35') |n(^o, p) - A^H^o, p; ()i ^ fc|Q(rro, p)|, V( e ^, (i + 6p2] n [^ T]

(7) Pour simplifier l'écriture on écrira sup. = sup. ess., inf. = inf. ess.

(19)

178 HUGO BEIRAO DA VEIGA ET JOAO-PAULO DIAS

Compte tenu des estimations (2.28), (2.28') on démontre le lemme suivant comme le lemme 7.2 du chapitre II de [6] :

LEMME 2.2. — II existe une constante 61 > 0 telle que (i) Si pour XQ e f2, p ^ po(^o)? 8p2 ^ k on a {a^ec k ^ 0 si XQ e F)

(2.36) | Q ^ o , p ; < o - e p ^ < o ) l ^ e i p ^

et (2.37) alors

(2.38)

^

H = sup ( u { x , i } — k ) ^ p2 A<a'o.P;to-eF'.<o)

M^ 05 ^ 5 ' 0 " 6 ^)^ 0 )^ 0

(ii) 5i pour a ; o e Q , p ^ po(^o)? 8p2 ^ to on a (2.36') |Q^o, p; ^ o - O p2, <o)l ^ eip^2 et

. . . • . ; NX

H' = sup {k—u{x,t)) ^ p 2

A(.co. P; (o-ep2.^) (2.37')

alors

(2.38') | Q_H72(^ P/2 ; (o - 9(P/2)2, ^)1 = 0.

LEMME 2.2'. — Supposons UQ e L°°(û). Alors il existe une constante Q[ > 0 telle que

(i) Si pour XQ e iî, p ^ Po(^o)? 8p2 < T , /c ^ sup u(a;, 0) (ce çui entraîne k ^- 0 si Xç e F), on a Q(xof p)

(2.39) |Q^o, P ; - 0 , 6p2)| ^ 6,?^

et NX

H = sup (u(rc, t) — /c) ^ p 2

A^o.pîo'ep8)

(2.40)

alors

(2.41) |Q.+H/2^o, P/2; 0, e(p/2)2)! =0.

(n) 5i pour XQ e Û, p ^ po(^o)? eP2 ^ T, k < inf u(a;, 0),

û(œo, P)

on a

(2.39')

IQ^o, p; o, e.p2)| ^ e.p^

(20)

RÉGULARITÉ DES SOLUTIONS D'UNE ÉQUATION P A R A B O L I Q U E 179

et

NY

(2.40') H' = sup {k - u(x, t)) > p 2

- A^o.PîO,^*) ator^

(2.41') IQ^^o, P/2; 0, 6(p/2)2)| = 0.

Esquisse de la démonstration du lemme 2.2' :

Compte tenu des estimations (2.29), (2.29') la démonstra- tion est analogue à celle du lemme 7.2 du chapitre II de [6].

En effet, l'inégalité k ^ sup u(x, 0) entraîne la nullité du

Q(a-o, P)

premier terme du second membre de (2.29).

En travaillant avec (2.29) dans ces conditions, et avec un changement de coordonnées en t convenable, on achève la démonstration comme celle du lemme cité. Même raisonne- ment pour établir (ii).

LEMME 2.3. — I I existe un entier positif s^ tel que pour tout

(xo, ^o) ^ A, avec ÏQ > 0, et pour tout p tel que 0 < p ^ ^W,

6(2p)2 ^ <o, on ait ou cl

NX

(2.42) ose. (u; A(o;o, p/2; t, - 6(p/2)2, (o)) ^ 2^p 2 ou alors

(2.43) ose. (u; A(^o, p/2; t, - 6(p/2)2, t,))

^ (1 "~ 2^) osc- (u; A{XQJ 2 P ; to ~~ 6(2P)S ^)) /a^ec ose. u == sup u — inf u\

\ A A A /A A A /

Démonstration. — Si n?o e ^ 1^ démonstration est celle des lemmes 7.3 et 7.4 du chapitre II de [6]. Si Xç e F, étant donné le caractère unilatéral de la condition sur la frontière, on doit faire certaines modifications. La démonstration dans ce cas se fait comme suit :

Posons

^i == sup u(x, t),

AC.co^Pîto-^P)2,^)

(Jt.2 == inf u(x, t) -

A(a?o>2P;(o-6(2P)2, (o)

. = ^ - ^ i;=^-^=^--j-=^+^-

(21)

180 HUGO BEIRAO DA VEIGA ET JOAO-PAULO DIAS

Choisissons s^ entier vérifiant

(2.44) ».»3+i-

où 61 est défini dans le lemme 2.2 et c est une constante à préciser ultérieurement, dépendant seulement des paramètres habituels.

Supposons donc

^

(2.45) <o > 2sl+lp 2

Alors ou bien on a (2.46)

OU

(A < 0

(2.47) ( 1 ^ 0 Supposons vérifiée (2.46). Posons

l=V.2+

<0 (0

2<r+i

7 i w

k = ^2 + ^ cr ^ 1.

Comme Z < / C ^ ( J L < O , on a u(() ^ A* sur B(:Co? 2p) n F pour t e [tç — 6p2, <o] et donc, par le lemme 2.0, (iii) il vient

(2.48) — — A , ( ^ p; <)|< PoP f |Vu(o;, ()|^

z ^'2^1 | ^^(t)

avec

(2.49) W = A, (o;o, p; () - A' {x,, p; ()

• * 2<'+1 ^*'2<'+l

Intégrons (2.48) entre (, — ôp3 et fo» élevons au carré et appliquons l'inégalité de Cauchy-Schwarz :

_^y r 0

2^ J,.-eF«

(2.50) A ' . , o , (a;o, P; t^dt

^"''î'+î 1

^+V .Vep.,

< ^2 (^ep.^,,!7^ ^l2^ dt) (f^^W dt) D'autre part on a

(

2

-

51

) X'op'J®,.!

7

^^

2

^^^ %+<

V 2^|A(.Ce,p;to-6p2,^

(22)

R É G U L A R I T É DES SOLUTIONS D ' U N E ÉQUATION PARABOLIQUE 181

Appliquons alors (2.28') avec k = pig + ~T)~>CO

2jt

R = 2p, <i = <o - 46p2, f = <o - 6p2. Il vient, compte tenu de (2.51),

(2-52) ^W^O)!^' ^dxdt

< c{[p-

2

+ (sep^-i] (^ + ^ - (x,y ^p^

. 46p2 + [[•)ÎI,(2p)N]r/?4ep2]2/'•(l+50}, où 'X.TS est la mesure de la boule unité de R'''.

Compte tenu de (2.45), (2.50), (2.52) et de (1.6) on en déduit (2-53) |Q^(^ P; t, - 6pco 2, t^ < c^f^\ 3)^)| dt

y+1

pour a e [1, «i — 1] (par exemple). Mais (2.54) | Q . . ( ^ P; < o - 6 p2, ^

^•'yi

^ Q^^(^ P; < o - 8 pL-(A«+ 2, ^o) pour CT e [1, Si -— 1] et donc, par addition, on tire de (2.53) et (2.54)

(2.55) (s, - 1) Q . , (rro, p ; t, - 6p^ t,)

^'yî

^ c^Q^.V = cp2^^

Alors par (2.44), il vient

iS.

^ 6^ et donc

(2.56) Q^^o, P; <o ~ ep2, <o) ^ e.p^

Par le lemme 2.2, (ii), on a, compte tenu de (2.56),

œ (a;, ()) (2.57) H ' = sup ^ + — ^ u ( ^

Ac^pîto-ep^io) \ 2^

ou alors

!a

< P2

(2.58) |Q'.^_H^, p/2; (o - 6(p/2)2, (o) = 0

1 ^*'2•^ 2

(23)

182 HUGO B E I R A O DA V E I G A ET J O A O - P A U L O DIAS

Supposons (2.57) vérifié. Alors il vient

(2.59) inf u(x, t) ^ ^ + ^ - - p ^

A(.Co»P/2îfo-6(P/2)2,to) 2^

> ^ + <>7Zp compte tenu de (2.45).

De (2.59), il s'ensuit qu'on a (2.43).

Si (2.58) est vérifié, alors on a

(2.60) inf u{x, t) ^ ^ + ^ - H/

A(a'o> p^îfo-ecpw/fo)AC-ï^. Oi'9.- t^—fif019\î ^^ /'"ï ? 2^ 2

^.4- "9^+i puisque

H' < -œ- 251 Donc on a aussi (2.43).

Supposons maintenant l'hypothèse (2.47) vérifiée.

Dans ce cas ou bien on a

,-(2.M) „ |A . ( ^ , p ; < o - 6 p 2 ) | ^-^lîl^p)!

^-y 2

ou alors

(2.62) A ^ ( ^ , p ; ^ - 8 p2) ^ -l-l^o, p)| : , '• • i^ ' •

Étant donné que ces deux cas se traitent d'une façon ana- logue, suppoàotté (2.62) vérifiée.

Posons

• . , — l . : ' • • ;,' pLg === - .-..inf ' u^^.h . ' ':• _ • •u..'. ,-• •; A^o.Fîfo-eF'.to)

Q * / . , ;t0< - 1 . ." ..,: :..: . ,

bi pt.2 ^ P'2 + TysTi alors il vient

ose. (u; A(^, p; ^ ~ 8p2, fo))^ ^ - ^ ^ (l - 0^)^'l.W?

ce qui entraîne (2.43).

Supposons donc ^ < pig -4- <),.:[ et posons

H^ ' [ ( i ^

s - ^ + ^ 2 + ^ -

(24)

R É G U L A R I T É DES SOLUTIONS D'UNE ÉQUATION P A R A B O L I Q U E 183

On a, par (2.45),

H' > -œ- - û> > û) > 0'?

2^ 2^+1 "' 2'l+l pour ri e [1, s^].

Appliquons le lemme 2.1, (ii) avec

h = ^.2 + —— et ti = IQ — 6p2

il vient

f-)W\ l0^05 p) - ^ 4 - ^ - 3 ^ 0 , ? ^ ) ^ 6|û(o;o, p)|,,

(2.bd) j ^+^ 4

V( e [>o—Op2 : <o]

Mais, puisqu'on a

' i œ A. T-r ^ i i<^ 3 < x ) _ , o)

ÎA2 -r 2^ 4 (A2 ' "^ ~~ T "y1" ~ ÎA2 ' 2^

^ . " ' .? ? , . • il s'ensuit de (2.63) que

Q(a:o, p) - A, , (0:0, p; 1)1 ^ &|iî(.ro, p)| ,

r a l2ÏW ' |

c'est-à-dire ? :

"'(2.64) J A . , ( ^ p ; ^ ^ (il.- &)JÛ(^,p)|

I p<+2':^ï«

Vî 6 [(o - Op2,^]

On peut donc appliquer à u((), t e [ty — 6p2, (g] le lemme 2.0, (ii); avec A- = ^ + -^— et ; = ^ + M

-.w, ^^/, *-. ^v- .^ —— (-g i ^^ „ —— [»2 I t),^'

^-ri + 2 e [3,'^4-2].

Ainsi avec a e [3, 5i — 1] on a (2.48) avec â%(() donné par (2.49) et cela, pour.tout ( e [tç — 6p2, to]. La démons- tration s'achève comme dans la première partie avec obten- tion de (2.43).

LEMME 2.3'. — Supposons maintenant UQ G\K r\ C0'^^),

(

N^\

X e ]0, 1] avec [uoj^û < 1 et soit y = min À, — ). AZor^

^ ercis^ un entier positif s'^ dépendant aussi de À, tel que/ 1

(25)

184 HUGO BEIBAO DA VEIGA ET JOAO-PAULO DIAS

pour tout XQ e Q ^ pour tout p ^ çu^ 0 < p ^ Ê0^0!, 07l ait ou

(2.65) ose. (u; A^o, p/2; 0, 6(p/2)2)) ^ 2^+lpx

ou aîors

(2.66) osc.(u; A(a;o, p/2; 0, 6(p/2)2))

^ ^"y^)0 8 0^ A(a;o? 2 P ; 0? 6(2P)2))•

Démonstration. — Posons

^ == sup u(^ t), (12== inf u(a;, t),

A^o. 2p ; o. 6(2F)1) A(^o. 2p ; o. e(2P)t)

— Ull + P'2 (0 > œ

(*> = (AI -- (A2, p. = t l ^ = (AI — -y- == (Jlg + -y

Choisissons s[ entier vérifiant

(2.67) 2^ ^ 4X+1 (2.68) .1 > ^^a

où 61 est défini dans le lemme 2.2' et c' est une constante à préciser ultérieurement et ne dépendant que des paramètres habituels.

Supposons que (2.65) n'est pas vérifié. On aura alors, pour

X, X ' G Q[XQ, 2p),

\u{x, 0) - u{x, 0)1 ^ 4^ ^ 4^pï ^ ^i- pX < ^

4 4

compte tenu qu'on a

(2.69) <o > ^^pï ^ 2^1p 2m On peut donc conclure

(2.70) ose. (u(a;,0); Q^o, 2p)) < - ^ ce qui entraîne ou

(2.71) sup u{x, 0) ^ ^ ~ -^-

Q(a-o.2F) 4

ou alors

(2.72) inf u{x, 0) ^ ^ + -^

û(^2p) ^

(26)

RÉGULARITÉ DES SOLUTIONS D'UNE ÉQUATION P A R A B O L I Q U E 185

Supposons (2.71) vérifié. On a alors

\_^o, p; 0 ) 1 = 0 [AI == sup u[x, t)

A(^P;o,Qp1) Posons

Si

alors il vient

Ci)

^ ^ ^ - 2.T+1

ose. (u; A(^o, p; 0, 6p2)) ^ ^ - ^ ^ fl - ——\

ce qui entraîne (2.66).

Supposons alors ^[ > ^ — —^- et posons H = ^ - ^ - — , r , e [ 2 , ^(0

2'-- On a

(0

^-..ï

^î+l (O (0

H ^ -^ - ^ > 2^ > P 2 Par (2.69) Alors par le lemme 2.1 (i) on a, avec k = ^ — -œ-,

û(^o, p) - A^_^^^(^, p; t) ^ b\^(x^ p)[, V ( e [0, 6p2]

2r^ 4

(Remarquons que (2.71) et u[x, 0) e |K entraînent k ^ 0).

Etant donné que

,. œ |_ 3 TJ ^ û) 3 CO

t A l - -^+TH^ ^ - - 2 ^ + T 2 ^= = t A l

on en déduit, pour ri e [2, s^],

Ci) 2^+2

(2-73) ^-^-^(^o, P ; 0 ^ (1 - &)|û(.»o, P)|, V ( 6 [0, 6p2]

2'"<+2

Alors, avec /c = ^ - ^, Z = ^ - ^,

<. = r, + 2 e [4, ^ + 2],

on peut appliquer à u(t), t e [0, 9p2], le lemme 2.0 (i).

Ainsi, avec a e [4,^ — 1] on a

^•74) —— A (a;o, p ; () ^ PoP F I Vu(a;, t}\dx

- • 2'+i JSM)

(27)

186 HUGO BEIBAO DA VEIGA ET JOAO-PAULO DIAS

3),(() == A _„ (a;o, p; t) - A _^(a;o, p; t), Vt 6 [0, 6p2]

• " 2 ° 2»+1

D'autre part, on a par (2.29), avec R = 2p et k = p,i — -^->

Jo^J^J

7

"!

2

^

<

^'^ll^o.ep

2

)

< c \ p-

2

^! - i.i+ -^Y ^ (2p)

l<

e p^ + [[^ (2p)

N

]^e^]

2

w+îO] î

( \ " /

/

(puisque uW(a;, 0) == en Q(a;o, 2p) par (2.71)).

En raisonnant comme dans la première partie de la démons- tration du lemme 2.3 on arrive à

(2.75) {s[ - 4 ) | Q , . ^ ^o, P; 0, 6p^ < c'pW

^-îl ce qui donne, par (2.68)

(2.76) iQ,_oL(^ P-'fa) 0' eP2)|^ ^P^2-

2s;

La démonstration suit comme dans le cas cité avec appli- cation du lemme 2.2', (i), pour k = ^ — -^ à la place du lemme 2.2, (ii).

Donc on a (2.66).

Finalement si (2.72) est vérifié la démonstration se fait d'une matière analogue et nous nous dispensons de l'indiquer.

Revenons maintenant au cas N = 1. D'une façon parallèle à celle employée dans le § 7 du chapitre II de [6] on peut adap- ter à ce cas la théorie développée dans cette sous-section.

Ainsi, en choisissant, par exemple, po = mm ^ 1, o — r on obtient encore les lemmes 2.3 et 2.3' pour N = 1.

Dans la suite on supposera donc N > 1.

2.3. Démonstration du théorème II.

Soit (a;o, <o) e A- Posons

(2.77) pi(^, to) == min (po(^o), y-^ si ^ > °-

(28)

RÉGULARITÉ DES SOLUTIONS D'UNE ÉQUATION PARABOLIQUE 187

Les lemmes 2.3 et 2.3" entraînent, compte tenu du lemme 5.8 du chapitre II de [6], les deux lemmes suivants :

i

LEMME 2.4. — Soit (XQ, tç) e A wec to > 0 et soit P ^ Pi(^o? to).

Alors on a

ose. (u; A(^o, p; to — 6p2, to)) < cpr5?8

^min(-log,(l-^),^).

c = 48 max (<»o, 2^ ^ Pi1?)

<»o == ose. (u; A(a;o, pi; fo — 6pî, <o).

LEMME 2.4'. — Supposons Mo «^K n C0'^), X e ]0, 1]

avec [uo]\Q < 1. 5'oienf Xy e Q e( p ^ po(a;o). Afors on a ose. (u; A(.to, p; 0, Opa)) ^ c'po-Pp?

ou

P == min (- log, (l - ^y ^ y = min (x, ^jc), _ c' = 4P max (œo, 2iî+l+^^pï),

(Oo = ose. (u; A(a;o, p; 0, 6pg)).

Donc, avec

c == c(N, Q, T, a, a, p, s, X)

a = min (8, p) = a(N, Q, T, a, a, p, .s, X) on a : THÉORÈME 2.5. — Supposons UQ e K n CO•^(Q), X e ]0, 1]

awc [uo]^Q < 1. Alors

(2.78) ose. (u; A(a;o, p; t» - 6p2, <„)) < c max (/-^-, l) p«

VP < Pi^o» <o) -yi (iCb, <o) e A e( („ > 0, (2.79) osc.(»; A^, p; 0, 6p2)) < cmax('-^-, lV

\ PO /

Vp < Po(^o) ^ ^o e fl>-

(29)

188 HUGO BEIRAO DA VEIGA ET JOAO-PAULO DIAS

Sous les hypothèses du théorème 2.5 on a alors COROLLAIRE 2.6. — Si {xo, to) e A et to ^ 6po2 on a (2.80) osc.(u$ A(^o, p; ( o - 6 p2. <o)) < ^ VP ^ Po 5l a;o e îi on a

(2.81) osc.(u; A(^o, p; 0, 6p2)) ^ cp01, Vp < po.

Démonstration. — Commençons par établir (2.80).

Si XQ e F ou dist {xo, F) ^ po, (2.80) est une conséquence immédiate de (2.76). Supposons donc XQ e 0. et

dist.(aîo, F) = po(^o) < Po-

Soit y e F tel que po(^o) = dist.(.ro, 2/). Alors ou (i) Po(^o) < Po/2

ou

(ii) Po(^o) > Po/2

Dans rhypothèse (i) distinguons les trois cas:

(1.1) 0 < p < po(^o) < Po/2 (1.2) 0 < po(^o) < P < Po/2 (1.3) po/2 ^ p < po Cas (i.l):

On a, par (2.78),

(2.82) ose. (u; A(^o, Po; k - 9po, <o))

^ o s c . ( u ; A(y, 2po; ( o - e ( 2 p o )2, <o)

/ose. (u; A(y, po; to — Opo2, ^p)) A /<-. va

^ c max ( ———v—-————7^—————————> 1 f ^Po)

\ Po /

< CP?

(où c désigne une constante du type cité dans le théorème

2.5).

D'autre part, il vient aussi de (2.78), (2.83) ose. (u; A(a;o, p; (o — 9p2, (o))

^ c max /osc.(u;A(^,p^fo-ep§.^ A ^

\ Po /

(30)

RÉGULARITÉ DES SOLUTIONS D'UNE ÉQUATION PARABOLIQUE 189

De (2.82) et (2.83) on en déduit (2.80).

Cas (i.2) :

Par (2.78) il vient

ose. (u; A{xo, p; to — 6p2, to))

< o s c ( u ; A(î/, 2 p ; to-QW, to))

< 0(2?)^ ce qui entraîne (2.80).

Cas (i.3) :

(2.80) est immédiatement vérifiée, puisque, dans ce cas, ose (^; A{xo, p; <o - BPS ^o)) < 2 < 2 f-^Y< cp01

\Po/2/

Dans l'hypothèse (ii) distinguons deux cas : (11.1) p ^ po(^o)

(11.2) p < po(^o)

Dans le cas (ii.l) il vient p ^ po/2 et donc (2.8) est immé- diate. Dans le cas (ii.2) il vient de (2.78)

(

2 \

ose (u; A{xo, p ; to — 6p2, to)) ^ c max —^, 1 ) p01

Pô / /

ce qui entraîne (2.80), puisque po(^o) ^ -~"•

Jj

La démonstration de (2.81) se fait d'une façon analogue en utilisant (2.79) à la place de (2.78).

COROLLAIRE 2.7. — Si (xo, to) e A et 0 < to < 6p§(^o) alors on a (2.80).

Démonstration. — L'hypothèse de l'énoncé entraîne

Pi(^o, to) = W-^ i-e., to == 6p2. Distinguons les deux cas

(i) 0 < p < pi < po (ii) 0 < pi ^ p < po

(31)

190 HUGO BEIRAO DA VEIGA ET JOAO-PAULO DIAS

Voyons le cas (i) : Par (2.81) il vient

(2.84) ose. (u; A(.Eo, pi; to - 6pî, to))

= ose. (u; A{xo, pi; 0, Op2)) < cpâ Mais, de (2.78) il vient

(2.85) ose. (u; A(a;o, p; <o — 9p2, <o))

^ c max (osc (M; A{xoî pl; fo ~ epî> to)), l)?' De (2.84) et (2.85) on obtient (2.80).

Voyons maintenant le cas (ii) : Par (2.81) il vient

ose (u; A(o;o, p; to — Op2, („)) < ose (u; A(a;o, p; 0, Op2)) < cp2. COROLLAIRE 2.8. — Si (a;o, (o) eA et Op^) < (o < 8po2 afors on a (2.80).

La démonstration du corollaire 2.8 est analogue à celle du corollaire 2.6 pourvu qu'on utilise le corollaire 2.7 pour majorer l'oscillation dans les cylindres dont l'axe passe par le point y{y e F, dist (a;o, y) == Po^))-

Ainsi sous les hypothèses du théorème 2.5 on a (2.86) ose (u; A(a;o, p ; <o - 9p2, <o)) ^ CP',

V(a;o, to) e A, Vp < po Soient {x, t), (a;', (') 6 A. Supposons d'abord

r, „ /lî-t'IV^i

max \\x— x |,1-1—Q—'-1 J < po- il vient de (2.86)

r- / | ( _ ('|\l/2-(«

|u(a-, t) — u{x\ t'}\ < c max |a; — a;'|, [——^—l \ \

^ c d r c - r r ' l ' + l f - t ' l ^2) . Supposons maintenant

r /\f _ /'i\i/an

I i /i / 1 -' — ' ' I X I -^ f

max j|a; — a;|, I-1—^—'-l > po.

Il vient

r /\t —1'\ v/îi

01

| u{x, t) - u{x', t')\ ^ 2p'o-a max \\x - x'\, [ ' - j ' - )

^ c d ^ — ^ l ' + l t — t ' l ^2) .

(32)

RÉGULARITÉ DES SOLUTIONS D'UNE ÉQUATION PARABOLIQUE 191

Donc, on a _

ueC^^A), a e ]0, X]

et, de plus,

Ma,a/2,A ^ C,

où c et a ne dépendent que de N, û, T, a, a, p, 5 et À.

Pour achever la démonstration du théorème II nous allons maintenant nous débarrasser des hypothèses (2.20) et

[^o]x,û ^ 1.

Soit alors

û > = [Uo]x.Q+ ML,A+ IIW^A > 0

et posons

ù = (o-1^ Êfc(rr, (, y, js) == œ-^B^, t, coî/, œjs), /c == 0, 1, ..., N.

Puisque K == (*) K il est aisé de voir que ù vérifie (0.13), (i) avec les B^ remplacés par les Ê^.

De plus, on a, compte tenu de (2.4), et avec fi = ^A» gi = ÛÏ~1&L. hi = ^"^i ••

S B^, t, û, Vû).D^, t) ^ a\^ù(x, t^-f^x, t) 1=1

|Êo(^ ^ M, Vû)| ^ ^, ()|Vû(.r, t)\ +gi(^ <)

|B,(a;, ^ û, Vû)| ^ a|Vû(^, t)| + ^i(^ ^, ^ == 1, . . . , N, pour presque tout [x, t) e A.

Soit 0 = À + llûlkAgi + llûll^A^2 + ^î = œ-2^

II vient

Uo^û^eKnC0^) et max([ûo]x,û,l|ûll^A,ll^llp...A) ^ 1.

On en déduit, appliquant à ù la théorie antérieure : ( û 6 C°^(A), a e ]0, À] et [Û],^A ^ ^ ( où a et c dépendent de N, Î2, T, a, a, p, 5 et À.

Donc, on a u e ^^^(A) et

Ma.a/2.A < ^.û> = ^okQ + |1^||.,A + II^II^A)

ce qui entraîne (0.14), compte tenu de (2.2) et (0.7).

La démonstration du théorème II est ainsi complètement achevée.

(33)

192 HUGO BEIRAO DA VEIGA ET JOAO-PAULO DIAS

BIBLIOGRAPHIE

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[3] H. BRÉZIS, Problèmes unilatéraux, à paraître dans le J. Math. Pures Appl.

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Manuscrit reçu le 22 février 1972 accepté par M. BRELOT Hugo BEIRAO DA VEIGA et Joao-Paulo DIAS, Instituto de Fisica e Matemàtica,

Av. Garna Pinto, 2, Lisboa, 4 (Portugal).

Références

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