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Développement et évaluation du logiciel "Guitakor" qui nomme et joue les accords de la guitare

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Academic year: 2021

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(1)

DEVELOPPEMENT ET EVALUATION DU LOGICIEL ■GUITAKOR- QUI NOMME ET JOUE

LES ACCORDS DE LA GUITARE

JEAN-CLAUDE DUGUAY

Mémoire présenté pour l'obtention

du grade de maître ès arts ( M.A. )

ECOLE DES GRADUES UNIVERSITÉ LAVAL

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AVRIL 1989

©1989, tous droits réservés de Jean-Claude Duguay

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SOMMAIRE

Le but de c e tte recherche de dévelo ppem ent en techno logie éducative est de concevoir, produire et mettre à l'essai un logiciel d ’aide à l'apprentissage appelé GUITAKOR.

Avec GUITAKOR, l'apprenant introduit par le clavier de l'ordinateur un diagramme * et ce logiciel génère le ou les noms de cet accord ( s'il y a lieu ) et fait entendre les sons en arpège *.

Il s'agit d'un processus systématique de résolution d'un type de problème où l'ordinateur est utilisé com m e un simulateur ( simuler la guitare ) et com m e générateur de réponse ( trouver le nom ).

Par un questionnaire d'attitudes, sont évalués les opinions et commentaires des apprenants et des enseignants mis en contact avec ce nouvel outil pédagogique développé dans le cadre de cette étude.

Jean-Claude Duguay Philippe Marton

(3)

DEDICACE

Il m 'apparait plus difficile de vouloir tout com m uniquer que de tout cacher. Je dédie cet ouvrage à toi lecteur qui comme moi s’intéresse à la connaissance vivante, à l'aspect de la réalité basée sur l'observation de la nature, à l'acceptation de considérer que tout n'est pas inventé et que la vérité ne demande qu'à être dévoilée lorsqu'elle est au-delà de notre entendement. L'enseignement est généreux et il est basé avant tout sur le respect de l'autre dans un désir d'améliorer ce qui existe et d'inventer ce qui manque. A la défense de la pensée, com m e elle, je fonctionne en organisant et c'est pourquoi je construis les outils que j'aurais rêvés avoir entre les mains dès le début de mon apprentissage de la guitare. Puisqu'une saine mémoire oublie , voici un mémoire qui aura peut-être sa chance de passer l'épreuve du temps par l'écrit.

Le masculin est employé pour alléger le texte et les

propos concernent égalem ent les hommes et les femmes.

(4)

REMERCIEMENTS

Je remercie monsieur Philippe Marton pour ses conseils pertinents et pour l'intérêt manifesté tout au long de mes études. Son témoignage d'am itié et de soutien m ont fourni le support et la sérénité pour entreprendre cette réflexion.

Je remercie celle que j'aime pour avoir bien voulu prendre plus que sa part de responsabilités familiales durant le temps où j'étais aux études. Je rem ercie toutes les personnes qui m'ont encouragé pendant ce travail, particulièrement deux personnes ressources, Marc A. Verreault et Guy Trépanier qui m ont enseigné et aidé à mieux programmer en BASIC, la n g a g e utilisé dans GUITAKOR. Ils ont été consulté gracieusement et ont généreusement partagé des connaissances. Je remercie aussi les candidats qui ont bien voulu se prêter pour une mise à l'essai. Leurs compétences et leurs commentaires furent d'une grande aide pour l'avancem ent de cette étude.

Et je remercie le gouvernement du Québec pour m'avoir consenti des prêts et a cco rd é des bourses de même que le départem ent de technologie de l'enseignement pour m'avoir fourni de l'emploi durant mes études ; ce qui m'a permi d'être à l'abri de problèmes financiers et de pouvoir vivre décemment.

(5)

S O M M A IR E...2

D E D IC A C E ...3

REMERCIEMENTS... 4

TABLE DES MATIERES... 5

LISTE DES FIGURES... 6

INTRODUCTION...7

1 - PROBLEMATIQUE... 10

1.1 - SOURCE DU PROBLEME... 10

1.1.1 - QUESTIONS DE RECHERCHE... 11

1.1.2- BUT... 12

1.1.3 - IDENTIFICATION DES BESOINS... 13

1.1.4 - RECENSION DES ECRITS... 15

1.1.5 - RECHERCHES RELATIVES LES PLUS PERTINENTES... 19

1.2 - DEFINITION DU PROBLEME...21

2 - M ETH O D O LO G IE... 22

2.1 - SOLUTION ENVISAGEE... 22

2.2.- GUITAKOR , C'EST QUOI ?... 30

2.3.- ENVIRONNEMENT TECHNOLOGIQUE... 32

2.4 - JUSTIFICATION DU CHOIX DE L'ORDINATEUR... 33

2.5 - POPULATION...35 2.6 - LIMITES DE L'ETUDE... 36 2 .7 -CONTEN U... 39 2 . 8 -O BJEC TI F... 39 2.9 - PRODUCTION...39 2.10 - ETAPES DU DEVELOPPEMENT... 41 2.11 - PROBLEMES RENCONTRES...46 2.12 - STRATEGIE D ’APPRENTISSAGE...48 2.13 - IMPLANTATION ENVISAGEE...48 3 - MISE A L'ESSAI...49 3.1 - EVALUATION SITUATIONNELLE... 50

3.2 - CONDITIONS DE MISE A L’ESSAI... 51

3.3 - DEROULEMENT DES MISES A L'ESSAI... 53

3.3.1 - RESULTATS DES MISES A L'ESSAI... 57

3.4- ANALYSE GLOBALE DU QUESTIONNAIRE SUR LE SYSTEME... 81

CONCLUSION... 82

Annexes

A - ANNEXE BIBLIOGRAPHIQUE... 87

B - DEFINITIONS (GLOSSAIRE ) ... 90

C - QUESTIONNAIRE D EVALUATION SITUATIONNELLE... 92

(6)

LISTE DES FIGURES

pages

FIGURE 1 La systémique verticale de GUITAKOR...8

FIGURE 2 La direction de l'information... 14

FIGURE 3 Les critères pour l'élimination de documents... 16

FIGURE 4 Autres critères pour l'élimination de documents... 17

FIGURE 5 Etre conscient de l'instrument... 22

FIGURE 6 La systémique horizontale de GUITAKOR...31

FIGURE 7 L'environnement technologique de GUITAKOR... 32

FIGURE 8 Figure synthèse des objectifs de conception... 43

FIGURE 9 La démarche procédurale... 45

(7)

INTRODUCTION

C ette re ch e rch e en Sciences de l'Éducation en est une de développem ent dans le domaine de la technologie éducative.

Pour définir la technologie éducative, nous nous référons à la définition de Lapointe, Lachance et Marton ( 1979 ):'

" La technologie éducative est une approche systémique intégrant les diverses fonctions du processus éducatif. Elle vise, d'une part, à analyser des problèmes reliés à renseignem ent e t/o u à l'apprentissage et, d'autre part, à élaborer, implanter, et évaluer des solutions à ces problèmes par le développem ent et l'exploitation des ressources éducatives "

DeLansheere, ( 1976 )2 est souvent cité pour sa définition de recherche de développem ent technique:

" Adaptation systématique des données de la recherche appliquée et des connaissances empiriques, en vue de la production et de l'emploi de matériaux, d'appareils, de méthodes ou de procédés nouveaux...'' De cette recherche nait un produit nouveau construit en applicant les processus systématiques qui caractérisent la technologie éducative; vo ilà pourq uoi il s'agit de recherche d é ve lo p p e m e n t. Nous développons un logiciel d'aide à l'apprentissage qui porte désormais le nom de GUITAKOR. Les disquettes contenant le program m e GUITAKOR, le guide d'utilisation et un répertoire d'environ dix mille accords de guitare sont déposés à la Direction des Études du Département de Technologie de l'Enseignement.

1 Lapointe, Lachance et Marton, définition du dom ain e de la technologie éducative, dans la revue de l'A.D.A.T.E., avril 1979, p.23.

2De Landsheere, G., Introduction à la recherche en éducation. Paris, Colin-Bourrelier, 1976, p.27.

(8)

Il s'agit d'un ensemble qui est une oeuvre originale, de matériel pédagogique formant un tout que l'on devrait consulter et utiliser pour mieux comprendre les propos de ce mémoire.

La technologie éducative nous paraît être un domaine privilégié pour le développem ent technique des ressources éducatives dans des buts d'enseignement, d'apprentissage et de formation. Elle est sans cesse à la recherche de contenus et de spécialistes du contenu pour y appliquer sa systématique et sa systémique. Les technologues de l'éducation sont, pour cela, souvent appelés à travailler dans des équipes multi-disciplinaires, en collaboration avec un spécialiste du contenu. Dans ce cas-ci, l'auteur ayant plus de vingt années de formation autodidacte sera aussi le spécialiste du contenu.

La figure 1 ci-dessous explique la situation systémique du logiciel GUITAKOR par rapport aux macro-systèmes dans lesquels il prend sa place. Voila pourquoi tout domaine d'enseignement, d'apprentissage ou de formation ( ex: musique ) peut être considéré com m e un sous- système de la technologie éducative.

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Sciences de l'Éducation

il

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Enseignement et apprentissage

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Technologie éducative

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Musique

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Guitare

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Accords

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(9)

GUITAKOR peut devenir un outil indispensable de référence puisqu'il est un dictionnaire dynam ique des diagrammes de guitare. En plus, le répertoire d'accords aidera l'apprenant à avoir une vision d'ensemble sur ce que sont les accords de guitare en fonction des mouvements qu'une main humaine peut permettre.

Ce qu'est GUITAKOR par rapport aux accords de guitare peut se com parer facilem ent à ce qu'un dictionnaire français est pour la langue. Ils sont tous deux des outils où l'on cherche et retrouve les accords de guitare pour l'un et les mots d'une langue pour l'autre. L'utilisateur reçoit la réponse que fournit GUITAKOR sous forme d'un nom simple et entend les sons en arpège de l'accord ainsi trouvé.

Si un tel produit existait déjà, GUITAKOR aurait quand même sa place dans le m onde musical car nous croyons qu'il possède certaines particularités: Il est en français, il peut reconnaître environ 200,000 diagrammes, il donne un code numérique appelé tabnum, il fait entendre les sons en arpège, indique le nombre de sons qui composent l'accord et il gère un fichier à appendice ( banque ) qui permet à l'utilisateur de garder la trace de ses recherches musicales. D'un autre côté, ce genre de logiciel n'existe pas dans la littérature et les experts consultés le décrivent com m e étant original. Dans ces conditions, qui pourrait nous reprocher de vouloir faire avancer la recherche et des connaissances dans ce domaine ?

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1 - PROBLEMATIQUE

1.1 - SOURCE DU PROBLEME

En ce qui concerne la musique, elle est invisible, fugitive et éphémère. L'homme ch e rch e à la rendre o b je t p a lp a b le dans le but de communiquer la musique à d'autres contemporains ou pour franchir la barrière du temps. L'écriture permit de donner une structure permanente à la musique. D'abord les portées à quatre lignes, puis la portée à cinq lignes com m e celle que nous utilisons grandement encore aujourd'hui (Lloyd 1977 )1 . Mais pour jouer des feuilles de musique, il faut un musicien qui les décode...

Arriva l'heure des phonographes où la pièce musicale était gravée sur un support qui ne nécessitait plus le musicien pour le décodage. Mais un sillon ne peut être lu par un homme; il perdit donc l'image visuelle au profit de la perception auditive. Que faudrait-il faire pour entendre des images ?

Nous avons aussi été inspiré par le film de Norman McLaren appelé Synchromie. Dans ce film, le cinéaste utilise les mêmes motifs pour la bande im age et la bande son, ce qui donne un effet surprenant de pouvoir, en même temps, entendre le son des images et de voir les images du son. De là aussi l'idée de mettre en relation les images avec les sons correspondants. Pour chaque diagram m e que l’on voit, l'ordinateur a la possibilité de jouer les sons et une programmation informatique adéquate peut permettre de donner le nom de l'accord.

1 Lloyd Ulthan, Music theory; Problems and practices in the middle ages and renaissance. University of Minnesota press, Mineapolis, 1977.

(11)

1.1.1 - QUESTIONS DE RECHERCHE

Est-il possible de développer un prototype de logiciel qui nomme les accords de guitare lorsqu'on lui fournit un diagramme ?

Si oui, peut-on faire entendre les sons de cet accord ? C'est ce que nous développons._____

Développer un tel logiciel peut-il être utile pour des professeurs de guitare et des étudiants en guitare ?

(12)

1.1.2-BUT

Le but de cette recherche est de concevoir, produire et mettre à l'essai un logiciel d'aide à l'apprentissage pour aider les guitaristes à nommer les accords de la guitare.

Nous aurons une vigilante attention afin que logiciel reste convivial * et que même les gens sans connaissances profondes de l'informatique ou en guitare puissent aisément l'utiliser. Cet outil est développé pour eux, pour que chacun puisse améliorer ses connaissances en l'utilisant. Comme il est dévelo ppé surtout pour les musiciens qui ont une formation dite populaire et qui jouent le plus souvent ' à l'oreille ", nous espérons pouvoir leur rendre plus facile la tâche de nommer les accords et ainsi les inciter à écrire des musiques étant donné que le nom de l'accord joué leur sera maintenant accessible .

Nous osons espérer aider l'apprenant à former ses propres structures mentales sur les algorithmes qui ont servi à programmer l'ordinateur. L'apprenant pourra s'habituer à cette façon dont l'ordinateur éxécute cet algorithm e et, à long terme, il est possible qu'il participe à la résolution de problèm e, à l'élaboration de ses propres stratégies cognitives et à l'acquisition d'attitudes.

Mais le but profond de cette étude est de promouvoir et de diffuser la connaissance dans un tout petit secteur de l'apprentissage de la guitare avec l'espoir que cela sera utile à quelqu'un, quelque part.

Nous voulons ordonner les accords pour la guitare. Ordonner prend ici le sens de mettre de l'ordre dans les données. L'intention est d'organiser la connaissance pour la présenter, de structurer l'environnement, d'intervenir en le modifiant pour l'enrichir et ainsi espérer que l'apprenant y trouve son profit. Nous désirons mettre la technologie au service de fins p é d a g o g iq u e s.

(13)

1.1.3 - IDENTIFICATION DES BESOINS

Vu cette expérience de la guitare que nous possédons et, après avoir joué dans plusieurs formations musicales et enseigné la guitare jazz, nous constatons deux lacunes im portantes chez les guitaristes débutants.

- Premièrement, Il manque aux débutants un dictionnaire d'accords de guitare qui fasse la synthèse des principaux accords utilisés sans que le même a c c o rd ne s'y répète plusieurs fois. Il est à noter que les dictionnaires d'accords sur le marché nous donnent à peu de choses près les mêmes diagram m es que l'on cherche Do majeur ou Ré majeur: Les diagrammes ainsi répétées douze fois pour chacun des demi-tons chromatiques, donnent l'impression qu'il y a environ dix mille accords. Mais une fois enlevés tous les diagrammes qui se répètent, le total est beaucoup moindre. Il y a donc un besoin pour un répertoire dans lequel les informations sur les accords de guitare sont synthétisées, sans répétitions.

- Deuxièmement, les dictionnaires d'accords sont bâtis sur un processus qui est exactem ent la démarche opposée de celle qu'il faudrait utiliser lorsque nous voulons nommer un accord en ne connaissant que le diagramm e. Si on cherche un Do Majeur, un dictionnaire illustrera plusieurs exemples de diagrammes de cette tonalité. Nous avons ici un autre besoin pour un système qui pourrait nous amener au nom d'un accord en partant d'un diagramme. Ce qui équivaut à reconnaître des concepts concrets ( diagrammes ) et nommer la classe ( tonalité ) à laquelle ils appartiennent.

La figure 2 ci-après nous montre les deux directions que peut prendre une interrogation selon que l'on cherche à voir des diagrammes quand on connaît le nom ou selon que l'on cherche à connaître le nom d'un diagram m e donné.

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DIAGRAMME VERS LE NOM

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NOM VERS LE DIAGRAMME

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FIGURE 2 La direction de l'information

Imaginons-nous en train de chercher dans un dictionnaire le mot ’ ZOO “ avec nulle autre stratégie que de fouiller jusqu'à ce que l'on trouve ; quelle perte de temps et que d'efforts. Nous aurions lu tout le dictionnaire de français pour trouver ce dernier mot... Un système dynam ique de classem ent et une stratégie pour retrouver cette

information, voilà un besoin d'apprentissage qu'il faut satisfaire.

En résumé, nous aurions besoin d'un répertoire d'accord qui fasse la synthèse de tous les principaux accords de guitare et dans lequel nous pourrions trouver un ou plusieurs diagrammes quand nous connaissons un nom d'accord. En plus, nous voudrions d ’un système qui puisse nous donner le nom d'un accord lorsque nous ne connaissons que le diagram m e.

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1.1.4 - RECENSION DES ECRITS

L'idée de départ étant la recherche d'un système informatique ou autre capab le de nommer les accords en lui fournissant des diagrammes, nous avons cherché cet outil mais nous n'avons rien trouvé.

La revue de la littérature nous a fourni cent un documents dont seulement deux parlent assez vaguem ent des accords de guitare. Nous décrirons dans les figures ci-après les conditions et les critères qui nous ont fait rejeter ces documents de la banque ERIC.

Nos descripteurs pour une recherche dans la banque ERIC étaient : MUCIC EDUCATION, INDIVIDUALIZED INSTRUCTION, PROGRAMMED INSTRUCTION, COMPUTER SOFTWARE, AUTOINSTRUCTIONAL AIDS, LEARNING MODULES, GUITAR, HARMON? \ CHORDS, MUSIC TECHNIQUES, MUSIC.

Par des combinaisons de ces descripteurs nous avons pu chercher des informations concernant les accords de guitare, leur enseignement et le matériel d'enseignement pour la musique etc...

En les combinant, cela aurait pu faire ressortir ce que nous cherchions. Toutefois, cette récension des écrits sert à confirmer que nous sommes en présence du besoin d'un outil qui n'est pas satisfait et sert de tremplin pour plonger dans l'inexploré.

* Note: Un descripteur comme HARMON? signifie que l'on cherche tout ce qui contient les lettres HARMON. Le progiciel ERIC, dans un tel cas peut trouver HARMONY, HARMONIC, HARMONICA ou d'autres descripteurs com m e la notion mathématique HARMONIC MOTION.

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Critère 1

Dans une catéaorle de loaiciels à caractère musical, nous avons éliminé ces documents hors-suiet :

Drill and practice software Formation auditive Ecriture de la musique Tem po Intervalles Anatomie du son Langage-auteur musical Chant Software évaluation

Techniques de lecture à vue Clefs Dictées musicales Notes musicales Musical games Mélodies Rythmes etc... Critère 2

Etudes de groupes comparés : Exemples :

Comparaisons entre logiciel et enseignant Pré-test et post-test

Analyse de variance etc...

Critère 3 Etudes d'instruments: Piano Trompette Orgue Clarinette Violon Synthétisateur etc...

(17)

Critère 4

Planification des cours de musiaue :

Organisation des cours Méthodes

Arrangements physiques Stratégies etc...

Critère 5

Hors - contexte : Musique africaine Chords ( maths ) Etude de pièces

Identification visuelle des instruments

Développement de la musique à Porto-Rico

Simple harmonie motion ( maths ) etc...

Critère 6 Concernant la guitare ; Fabrication de guitare Réparation de guitare Accorder la guitare Blues

Guitare pour aveugles

Posture Flamingo

Baroque Portées

Trémolo etc..

Folk

Débutant

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Cette dém arche fut suivie d une fouille systématique à la bibliothèque de l'université Laval, dans les catalogues de fiches sujet puis dans les rayons. Ces deux dernières sources furent d'une grande contribution et ont vraiment pu servir pour soutenir notre recherche.

Cette récolte d'information fut certes très utile pour vérifier l'aspect inédit de notre recherche mais nous nous sommes en plus, tourné vers les commerces de musique en feuille pour acheter à prix d'or quelques dictionnaires d'a cco rd s, livres spécialisés que ni les banques informatiques ni les bibliothèques consultées n'ont en répertoire.

(19)

1.1.5 - RECHERCHES RELATIVES LES PLUS PERTINENTES

Monsieur Gilles Simard a supervisé une thèse de maîtrise de Monsieur M ario Tougas p o rta n t sur la c o n c e p tio n d'un lo g ic ie l pour l'apprentissage des positions de la main gauche à la guitare. Mais le logiciel n'est pas développé, il s'agissait d'une conception théorique dont le texte final ne sera disponible que dans quelques mois.

Ce sont finalement les livres de Ted Green, de Bert Gardner et de Jay Arnold qui auront servi de point de départ à cette étude. Ces livres sont répertoriés dans l'annexe bibliographique ( annexe A à la page 87 ). Dans ces livres com m e dans d'autres, les auteurs se contredisent. Chacun essayant d'unifier les tendances de la musique. Nous avons dû faire un choix, laissant de côté les règles de musique qui semblaient être trop personnelles. Nous ne disons pas qu'il y a de la fausseté dans leurs affirmations mais plutôt que seules les règles où il y a un certain concensus chez un grand nombre d'auteurs peuvent attirer notre attention pour le développem ent d'un système.

N'oublions pas que les théoriciens de la musique travaillent avec un matériau très subjectif: La beauté des sons. On peut se référer à la définition du mot harmonie * qui spécifie l'aspect agréable à l'oreille des sons perçus. Bien sûr que la musique a des règles de base qui sont tout à fait concrètes, rationnelles et en relation avec les mathématiques. Mais un bon piano n'assure pas la qualité d'un concert ; de même, une application stricte de règles musicales ne peut nous garantir une oeuvre géniale com m e celle des grands maîtres. Il y a dans la musique, quelquechose d'irrationnel qui la rend belle. Sa démarche est artistique et on y retrouve des principes scientifiques.

* Harmonie : Combinaison, ensemble de sons perçus simultanément

(20)

Nous postulons que la connaissance de la musique est un ensemble de perceptions audibles et visibles géré par une logique mathématique mais bercé par une certaine poésie.

Sans entrer dans des considérations philosophiques sur la beauté, il nous semble a cce p ta b le de croire que tout n'a pas été inventé dans le domaine de la musique; sinon toute nouvelle création musicale serait impossible. Nous pensons que chacun peut tenter d'apporter une continuité à l'aventure en se basant sur ce qui a déjà été fait par les autres et en tentant dans un effort louable d'apporter sa contribution, en pensant que d'autres suivront la piste ouverte se rendront beaucoup plus loin.

Nous nous demandons jusqu'à quel point serait rendue la musique si cette haute technologie avait pu être entre les mains de génies musicaux com m e Mozart ou Bach ( pour ne nommer que ceux-là )?

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1.2 - DEFINITION DU PROBLEME

La guitare est un instrument pour jouer des accords et des mélodies mais la partie qui nous intéresse ici c'est surtout l'harmonie, c'est-à-dire les accords.

Le problème est le suivant: Le seul moyen mis à notre disposition pour être capable de nommer un accord de guitare lorsque l'on ne connaît que le diagram m e, c'est l'enseignement. C'est-à-dire qu'il nous faut s'inscrire à un cours de musique et souhaiter que cette capacité sera acquise le plus vite possible. Il faudra à l'apprenant une patience et des efforts qui s'évaluent souvent en termes d'années. Si nous avons un pressant besoin de connaître le nom d'un accord de guitare, nous pouvons aussi engager un professionnel de la musique qui fera le travail pour nous. Il n'y a pas d'outil qui le fasse instantannéement, ce qui pourrait réduire le temps d'apprentissage pour résoudre ce type de problè m e en n 'e xig e a n t de l'utilisateur sim plem ent quelques manipulations et/ou quelques routines à appliquer.

Nous partons du fait que chaque chose est unique et c'est pourquoi nous la nommons par un nom différent des autres noms pour la distinguer. Une fois la chose nommée, elle peut prendre son rang dans le dictionnaire . Nommer sert aussi à classer ( donner un poid, un rang ). Il en va de même pour les accords musicaux. Cette classification nous permet de distinguer l'accord mineur de l'accord majeur et de placer l'a cco rd mineur avant l'a cco rd majeur. De même que dans un dictionnaire de la langue, le mot avant est placé après le mot après ! Le problème se précise en ce sens qu'il faudra par conséquent, créer ce système puisque nous n'avons rien trouvé dans la littérature. Ce problème débouche sur une m éthodologie heuristique: C'est-à-dire qu'il ne reste qu'à inventer ce qui manque pour solutionner le problème.

(22)

2 - METHODOLOGIE

2.1 - SOLUTION ENVISAGEE

Nous avons développé les compétences nécessaires du langage de programmation, en musique, une connaissance de la logique, des mathématiques et une formation en technologie éducative, voilà pourquoi nous avons envisagé de développer un tel prototype.

Nous n'inventons pas les accords. Ce que nous faisons est un classement arbitraire basé sur des lois systématiques, mathématiques, et sur l'harmonie. Nous verrons plus loin qu'il s'agit d'une limite.

Pour o b te n ir une réponse co rre cte de l'ordinateur, il faudra co rre cte m e n t poser le problèm e. Com m e dans le cas d'une calculatrice de poche, si nous ignorons comment manipuler l'appareil, si nous ignorons quels sont les services que l'appareil peut nous rendre, si nous nous trompons en manipulant l'appareil, si ce problème n'a pas d 'a p p lica tio n co n crè te dans notre vie ou que nous posions un problème impossible à l'appareil, les conséquences de ces actions suivent jusque dans la réponse de la machine ( Voir figure 5 ci-dessous).

L'information doit être significative

aux yeux de celui qui pose le problème

Réponse

Savoir

poser le

problèm e et avoir l'intuition qu'une réponse existe

(23)

Il ne suffit pas de vouloir utiliser un ordinateur chargé du programme GUITAKOR, il faut surtout savoir poser le problème, c'est-à-dire être capable d'entrer un diagramme à l'écran et, jusqu'à un certain point, avoir l'intuition qu'une réponse existe sinon GUITAKOR vous retournera le message suivant: NOM INCONNU, qui signifie qu'il ne connaît pas ce diagramme. Nous supposons que le but de l'utilisateur n'est sans doute pas de recevoir ce genre de message mais plutôt de voir apparaître le nom d'un accord qu'il ne connaissait pas jusque-là et qui lui est si aisément révélé par ce logiciel. Nous discuterons dans la section population cette notion de préalables à la page 35.

Notre m odèle conceptuel se base en grande partie sur le modèle décrit par Brien Il est modifié et adapté pour une utilisation toute autre; c'est-à-dire, la création de GUITAKOR. Nous tenons à spécifier qu'un processus systématique de planification d'un enseignement est une chose bien différente de la conception, de la production et de la mise à l'essai de matériel didactique ou de logiciel. Cependant une partie de la logique interne du modèle peut s'adapter sans trahir l'esprit qu'on y retrouve parce qu elle exprim e une dém arche systématique et systémique qui caractérise la technologie éducative.

(24)

Voici les étapes que nous avons suivies: ETUDE DES BESOINS

Les besoins sont apparus à la conscience l'auteur; d'abord par une intuition découlant directement de l'expérience et des connaissances déjà acquises et ensuite par une vérification dans la littérature. Nous en avons déjà discuté dans le cadre de notre problématique.

ORGANISATION DU SYSTEME

Une fois les besoins déterminés clairement, le concepteur organise le système. Il détermine la com pétence ultime que visera à faire atteindre ce produit. C'est dans cette partie où nous nous détachons le plus du modèle décrit par Brien parce que ce qui est conçu est un programme éxécutable par l'ordinateur. En fait, au niveau de l'utilisateur du logiciel, la com pétence ultime est de pouvoir maîtriser les fonctions que peut accom plir le logiciel. Mais au niveau de la programmation, cela se traduit par la schém atisation de ce que le program m e pourra accom plir com m e tâche. Nous verrons plus loin en page 44, comment l'auteur visualise ce tte notion de la théorie des systèmes par la DÉMARCHE ETS.

ANALYSE DES OBJECTIFS

Au niveau de l'homme, nous réfléchissons sur la manière dont il sera en co m m u n ica tio n a ve c l'ordinateur. Une séquence de gestes à a c c o m p lir et de connaissances à posséder prend une forme embryonnaire et deviendra plus tard le GUIDE D'UTILISATION. L'enoncé de l'objectif sera fait un peu plus loin, à la page 39. Parallèlement, au niveau du program m e, nous transformons la DÉMARCHE ETS en un algorithme possiblement éxécutable par un ordinateur. Cette notion est visualisée par l'auteur en ETAPES DE L'ÉLABORATION DE GUITAKOR. Il s'agit à la fois d'une séquence linéaire et hiérarchisée de tâches à accom plir par l'ordinateur.

(25)

Les tests dans le cas qui nous concerne sont de l'ordre du cognitif et du situationnel. Chez l'homme, nous vérifions com m ent il apprécie le logiciel par un QUESTIONNAIRE D ÉVALUATION SITUATIONNEL. Il serait possible de vérifier s'il a acquis les compétences visées ( maîtriser les fonctions du logiciel ) par un test cognitif mais comme GUITAKOR est convivial et qu'il ne contient que quelques commandes, l'important n'est pas de quantifier le niveau de réussite dans l'utilisation du logiciel mais plutôt de qualifier la convivialité par le questionnaire situationnel. CHOIX DES STRATÉGIES ET DES MÉDIAS

Au niveau de la stratégie, elle est de type individualisé. Dans la conception de logiciel, le média choisi est toujours un ordinateur. Tout au plus, on peut choisir le langage et l'environnement technologique, c'est à dire le type d'ordinateur et la configuration des appareillages périphériques. Les nouveaux moyens technologiques sont maintenant là, il faut s'en servir de sorte qu'ils puissent mieux nous servir et nous aider dans des situations d'apprentissage.

Là-dessus, Dottrens ( 1971 ) ’ nous explique son point de vue sur le travail individualisé. ‘ Nous ne considérons pas non plus le travail individualisé com m e un but en lui-même, mais com m e un moyen à employer, c o n jo in te m e n t a v e c d'autres, pour assurer à l'e n fa n t un développem ent normal et une meilleure formation de son esprit." Le lecteur changera le mot enfant pou celui d'apprenant dans notre cas.

CONSTRUCTION DES TESTS

1 Dottrens Robert, L enseianem ent individualisé. Delachaux et Niestlé S.A., Neuchâtel (Switzerland), 1971, p.25.

(26)

Pour bien a m e n e r le c o n c e p t de lo g ic ie l d'assistance à l'apprentissage, nous poursuivons avec une citation de J. et E. Dewey < 1930)1. ' Traitez vos élèves en série, donnez leur à apprendre des leçons qu'ils n'auront qu'à vous répéter d'une façon uniforme, et jamais vous ne connaîtrez rien d ’eux. Mais donnez au contraire à chacun la possibilité de s'exprimer, de révéler ses caractéristiques individuelles, et voilà une base solide sur laquelle construire un plan d'éducation/

Et Lachance ( 1987 )2 nous aide à trouver une certaine justification dans la mesure où l'on croit qu'un logiciel d'assistance individualidsée à l'apprentissage qui fournit les informations susceptibles d'être apprises peut être considéré com m e une extension raisonnable du concept d'enseignement individualisé. ‘ Si l'on accepte bien le pluralisme des options en éducation, la cohabitation de celles-ci, si l'on veut bien que l'école reste encore l'un des lieux où doivent se faciliter certains apprentissages, si l'on croit que la polyvalence, la variété des expériences que doivent vivre les « a p p re n a n ts » correspondent à ce que tous et chacun nous connaissons dans toutes les sphères de notre vécu tant familial, professionnel, de loisir, etc., il y a lieu de penser que la complémentarité des situations de « fa c ilita tio n » des apprentissages chez les étudiants se doit d'enrichir ceux-ci. Comme nous voulons centrer notre travail sur une approche systématique, quel que soit l'ordre d'enseignement qui nous intéresse, quelle que soit la discipline de notre enseignement, quelle que soit notre conception du rôle d'intervenant, nous croyons que cette approche est de nature à contribuer à fournir des solutions a c c e p ta b le s à certains problèmes rencontrés en formation."

1 Dewey J. et E. Les écoles de demain, traduction Duthil, Flammarion, Paris, 1930, p. 128.

2Lachance Bernard, L'enseignement individualisé, notes de cours, introduction, université Laval,Ste-Foy, 1987, p.6, op.cit.

(27)

Et pour terminer, Bégin (1983)1 nous rappelle que ‘ l’individualisation se produit aussi lorsque l'enseignant perçoit l'élève com m e doté de perceptions, de valeurs, de concepts et de besoins qui lui sont propres, et lorsqu'il élabore des situations d'apprentissage de nature à accroître l'individualité de l'élève." Il faut voir ici plutôt notre cas d'étudiant- chercheur dans une université qui fournit aux guitaristes en apprentissage un outil ca p a b le de générer environ 200000 réponses et que cette expertise standardisée voya g e sur un support qu'on a ppe lle la disquette qui est duplicable autant de fois qu'on le veut bien; cette m édiatisation pourrait perm ettre à des milliers de personnes de consulter un programme GUITAKOR en même temps pourvu qu'ils aient à leur disposition un ordinateur IBM-PC ou compatible et une copie de la disquette.

Nous n'affirmons pas que GUITAKOR est une forme d'enseignement individualisé mais plutôt qu'il s'inspire de certains concepts relatifs à l'enseignem e nt in d ivid u a lisé com m e un lo g ig ie l d'assistance individualisée pour gens en apprentissage.

PRODUCTION

Ici, s'ammorcent simultanéement la production du GUIDE D'UTILISATION et la program m ation informatique com m e telle. Le concepteur ne cesse la production du lo g icie l que lorsqu'il atteint un degré d'opérationnalité congruent aux objectifs fixés pour sa conception.

1 Bégin Yves, L'individualisation de l'enseignement, pourquoi ?., INRS- Educatîon, Collection Devenir, no 3, Ste-Foy, 1975, p.29.

(28)

La programmation informatique est construite en tenant com pte du genre de raisonnement que propose Dubé ( 1986 )1. 1 L'objection souvent entendue consiste à dire que l'autom ate équipé d'une mémoire et d'une unité de traitem ent est un esclave, un G o l e m

obéissant qui ne peut faire rien de plus que répéter avec exactitude les séquences d'opérations dictées par son programmeur. Voyons ce qu'il en est. Un ordinateur sait faire des opérations arithmétiques; il sait additionner et dire que 4 + 3 = 7 , non parce qu'on lui a fourni la réponse à cette addition particulière, mais parce qu'il sait quelle opération effectuer pour arriver à la bonne réponse. On lui apprend certes le « c o m m e n t» de l'addition en lui incorporant un programme qui lui enseigne les règles de l'addition...Mais une fois que...l'automate sait additionner, il sait aussi que 7 + 4 = 1 1 . " Ainsi GUITAKOR génère des réponses mais il n'est pas programmé d'une façon déclarative ou chaque accord aurait été entré un à un pour les 200000 réponses

possibles.

TDubé Louis, Psychologie de l'apprentissage de 1880 à 198SL PUQ, Sillery, 1986, p.289. op. cit.

(29)

MISE A L'ESSAI

Rendu là, le concepteur s'engage dans un processus d évaluation formative. Autrement dit, le concepteur fait des corrections dans le programme. Non parce qu'il n'est pas efficace ni congruent aux objectifs de conception mais pour qu'il réponde aux attentes des gens qui l'ont essayé. Le questionnaire situationnel nous a renseigné sur l'importance et le type de modifications à faire pour que le logiciel plaise davantage à plus de gens. Il en résulte des versions améliorées du logiciel que le concepteur peut numéroter. Le concepteur peut revenir dans cette série d'étapes pour les modifier; que ce soit l'étude des besoins, l'organisation du système, l'analyse des objectifs, la construction des tests, le choix de stratégies et de médias et/ou la production. Nous verrons plus loin cette notion de mise à l'essai en détails.

(30)

2.2 - GUITAKOR , C'EST QUOI ?...

GUITAKOR se situe à l'intersection de trois disciplines: La musique, l'informatique et les mathématiques...

C'est parce que la musique contient des notions mathématiques qu'il est possible d'effectuer des calculs. Une tierce vaut trois, une quinte vaut cinq. On peut sentir ce t étât de chose lorsqu'on remarque des noms d'accords com m e Do 7, Mi 6, Sol 13. Finalement les sons ont des longueurs d'onde que l'on peut quantifier, par exemple, la note LA vibre 440 fois dans une seconde etc...

C'est aussi parce que le langage de programmation permet de relier les concepts définis ( noms d ’accords ) à des concepts concrets ( diagrammes ) dans une structure, où la logique booléenne s'exécute, que nous pouvons structurer un thésaurus dynamique des accords de guitare. Le listage d'un programme informatique est en quelque sorte un langage-action. Un listage a l'avantage sur un texte publié dans un livre de pouvoir agir sur une machine. On pourrait pousser l'image plus loin en ajoutant que le livre est un texte inerte et qu'un listage est un texte agissant.

GUITAKOR reçoit de l'utilisateur, par le clavier de l'ordinateur, un diagram m e de guitare. Puis il écrit à l'écran le tabnum * de ce diagramme, nomme le ( les ) nom ( s ) en français de cet accord musical en indiquant le nombre de sons qui le compose et les fait entendre en arpège: Naturellement, il s'agit du cas où GUITAKOR retrouve ce t accord dans son thésaurus, sinon il donne un message : ‘ NOM INCONNU \ Puis, il permet d'ouvrir un fichier à appendice ou le tabnum est em m agasiné, lié au nom de l'accord correspondant. GUITAKOR permet en plus, d écrire à l'écran le fichier à appendice ou de le faire imprimer sur papier par l'imprimante. GUITAKOR est construit pour gérer et nommer des images de musique ( les diagrammes ) et les faire entendre. De cette manière, la relation s'établit entre l'image le son et le nom .

(31)

La figure 6 ci-dessous nous montre l'intersection de trois ensembles de connaissances qu'il faut maîtriser pour produire un logiciel comme GUITAKOR.

FIGURE 6 La systémique horizontale de GUITAKOR

L'idée est de rem placer le chaos de la connaissance anarchique et intuitive par un cosmos structuré systématiquement. Ainsi, le répertoire d'accords et le logiciel GUITAKOR sont les deux outils complémentaires qu'utilise l'étudiant pour naviguer dans le vaste monde des accords de guitare. GUITAKOR n'a pas en mémoire toutes les réponses possibles mais il gère un algorithme qui génère ces réponses pour organiser un système de connaissances basé, comme la mémoire, sur la gestion d'informations.

(32)

2.3 - ENVIRONNEMENT TECHNOLOGIQUE

Le logiciel GUITAKOR fonctionne sur un ordinateur IBM-PC et certains ordinateurs com patibles capables de supporter le MS-DOS et dont l'horloge interne fonctionne à un rythme de 1092 oscillations par minutes.

Guide d'utilisation

Logiciel

e\

Ordinateur

(disquette)

(imprimé)

(IBM-PC)

FIGURE 7 L'environnement technologique de GUITAKOR

Les textes du mémoire sont traités sur un ordinateur Macintosh SE et imprimé au laser avec l'imprimante laserwriter. Les documents écrits ont un format lettre ( 8 1/2 X 11 ). Le caractère standard porte le nom avant-garde et sa dimension est de 12 points.

(33)

2.4 - JUSTIFICATION DU CHOIX DE L’ORDINATEUR

Un raisonnement clair et bien structuré peut servir à programmer une machine. La méthode systématique pour résoudre les problèmes est sûre et se transpose aisément ( non sans efforts ) en algorithmes.

L'apprentissage avec l'ordinateur est syntone *.

Les atouts principaux en faveur de l'ordinateur sont l'éxécution d'algorithmes et la rapidité, la possibilité de jouer les sons et l'affichage d'images ( diagrammes ) à l'écran.

Nous avons choisi pour entrer en contact par les sens de l'apprenant de fournir des informations sous formes de noms et d'images à l'écran, de

sons organisés et entendus par un haut-parleur et d'im ages et

d'informations écrites sur papier. Thibault-Laulan (1971) affirme qu'il semble donc que l'im age se mue aisément en signe et se laisse décom poser en éléments simples toutes les fois qu'il s'agit de transmettre un savoir ou de l'information ] .

C'est sous la forme d'un faisceau de lumière et sous la forme d'un docum ent écrit venant de l'imprimante que nous est présentée la réponse de GUITAKOR.

* Voir le lexique page 91.

1 Thibault-Laulan Anne Marie. L’image et la transmission du savoir, in L image dans la société contemporaine, éditeur Denoël, coll. Le point de la question, 1971, p.291.

(34)

'Un faisceau de lumière1 pourrait ressembler à un tir de photons qui frappe une surface et ces derniers passent leur énergie aux électrons superficiels qui se détachent alors et s'éloignent. Ces électrons libérés, possédant de l'énergie à dépenser, peuvent être aménagés, mis sous contrôle pour produire de l'électricité qui permet à l'aiguille d'un posemètre de se mouvoir.'

' On croit que les ensembles organisés et associés de la connaissance servent de véhicule à la pensée. ' Brien et Paquin ( 1976 ).2

Nous communiquons avec l'apprenant par le faisceau de lumière de l'ordinateur qui est perçu par ses yeux, par le son qui est entendu avec les oreilles et un docum ent écrit qu'il peut toucher et prendre dans ses mains pour constater que les connaissances peuvent s'inscrire en quasi- permanence dans la matière. Toutes ces sensations sont transformées puis traitées par le cerveau de l'apprenant qui interagit avec le program m e.

1 Mueller Conrad G. et Rudolph Mae, L'optiaue. Édition en langue française par Robert Laffont, 1969, p.46, op.cit.

2Brien R.et Paquin R., Les principes fondamentaux de l'apprentissage, application à l'enseignement. Traduction du livre de Robert M. Gagné, éditions HRW Itée, Montréal, 1976, p.91

(35)

2.5 - POPULATION

GUITAKOR s'adresse aux gens qui apprennent la guitare et au professeur de guitare désireux d'avoir du matériel pédagogique qui peut com pléter son enseignement en enrichissant l'environnement de rapprenant. Cependant, certains préalables s'imposent d eux-même. L'utilisateur devrait normalement connaître un minimum d'accords de guitare pour que GUITAKOR puisse lui rendre service. Sans une certaine connaissance ( même non-formelle ) de quelques accords de guitare, l'utilisateur éprouve la même sensation que quelqu'un qui a en main une c a lc u le tte et qui n'a aucune idée de c e que sont les mathématiques. D'un autre côté l'expert sait com m ent former les accords et a c c o m p lit aisém ent avec son cerveau les tâches programmées dans GUITAKOR. Ainsi, l'expert aura de la difficulté à saisir l'utilité d'un tel logiciel.

Brien et Paquin (1976)1 nous renseignent sur cette notion de préalables. Ils affirment que l'apprentissage d'information codifiée sous forme de connaissance organisée implique la maîtrise préalable des concepts véhiculés à l'aide de mots ou de phrases qui constituent l'information.

Donc, d'une part il faut certains préalables pour profiter du logiciel et du répertoire d'accords, mais il n'en faut pas énormément. C'est pour cela qu'il peut aider le guitariste qui est un débutant et qu'il peut continuer à aider son utilisateur jusqu'à des niveaux assez avancés.

1 Brien R.et Paquin R., Les principes fondamentaux de l'apprentissage., application à l'enseignement. Traduction du livre de Robert M. Gagné, éditions HRW Itée, Montréal, 1976, p.91

(36)

2.6 - LIMITES DE L'ETUDE

L'écriture des accords est standardisée. Cela se doit car le langage de programmation ( BASICA interpreter ) ne reconnaît rien du tout s'il y a la moindre différence. Même une virgule à la mauvaise p lace est suffisante pour m êler l'ordinateur qui éxécute son program m e linéairement, du début jusqu'à la fin, implaquablement, tel que le programmeur lui a indiqué. L'ordinateur est parfaitement obéissant ; il fait même les erreurs qu'on lui dem ande de faire. Donc, nous devons rigoureusement contrôler la syntaxe et n'adopter qu'une seule suite de caractères pour exprim er un seul nom d'accord. Notre façon de nommer sera une convention qui essaiera de tenir com pte le plus possible des traditions et habitudes qui semblent les plus répandues dans les sources consultées mais un tel choix reste empreint de subjectivité. Un accord est un agencement d'au moins trois sons choisis dans l'alphabet' des douze notes de la gamme chromatique. Il ne suffit pas de tirer au sort des sons pour être assuré qu'on est en présence d'un accord : Comme au scrabble', piger six lettres ne nous assure pas de pouvoir former un mot avec ces lettres. Ainsi, seulement certaines combinaisons de sons, dans un ordre privilégié, peuvent se prévaloir d'être appelées un accord, car une mélange informe de sons n'est pas un accord dans le sens utilisé pour cette étude; nous ne nions pas qu'un tel accord puisse être agréable à l'oreille du musicien de musique expérimentale mais il ne sera pas répertorié parce qu'il n'est pas assez répandu dans la littérature que nous avons consultée.

(37)

Nommer des accords est une épreuve pour bien des guitaristes car chacun y va de sa façon personnelle de nommer et les courants d'influence sont variés ( Schott, 1962 ) ’ . M. X nomme un accord DO majore diesis, M. Y l'appelle RÉ bémol alors que GUITAKOR le nomme DO dièse majeur et l'écrit de la façon suivante: DO# Majeur. Avec ce logiciel, les synonymes ne peuvent co-exister. Nous établissons, dans une systématisation, des standards et nous tentons de rapprocher les cultures dans un répertoire commun. Nous pensons particulièrement aux cultures orientales qui sont intéressées à mieux connaître notre musique occidentale.

B )

GUITAKOR ne fonctionne qu'en dièse: Ainsi, la note située entre DO et RÉ peut se nommer DO dièse autant que RÉ bémol selon les lois de la musique. Mais dans cette étude et pour des raisons pratiques d'ordre informatique, cette note ne porte que le nom de DO dièse. Donc, l'utilisateur ne pourra pas trouver l'accord RÉ bémol mineur, car seul l'accord DO dièse mineur existe dans le logiciel. Il s'agit des mêmes sons.

C )

Lorsqu'un accord a plusieurs noms possibles, GUITAKOR donne tous les noms sans en privilégier aucun. Ainsi, DO 6 est formé des notes do - mi - sol - la. D'autre part, LA -7 est formé des notes la - do - mi - sol. Il est facile de remarquer que ces deux accords sont formés par les mêmes notes ou, pour ainsi dire, que cet ensemble de quatre notes ( ou accord ) possède deux noms. C'est com m e si vous pigiez dans le jeu du scrabble' les lettres E - D - R - I , avec lesquelles vous pourriez former le mot DIRE autant que le mot RIDE. Lorsque la tâche de nommer des accords peut se réduire à choisir entre deux noms tous deux possibles, la difficulté en est considérablement réduite.

’ Schott frères, Petit guide facile d'accom pagnem ent à la guitare. Schott frères, Belgique, 1962, p. 13.

(38)

D )

Nous limitons cette recherche aux accords à 3, 4, 5, et 6 sons puisque cette façon de faire est conçue avant tout pour des guitaristes et que si l'on frappe toutes les cordes de la guitare, on ne peut générer que six sons au maximum car la guitare n'a que six cordes. Il n'y aura pas d'accords incomplets ( accord auquel il manque une note : Exemple Do# 13b9 ). Comment jouer des accords à sept sons sur un instrument qui n'a que six cordes ? GUITAKOR n'accepte pas les accords à 7 sons auquel il manque une ou plusieurs notes.

E )

Les sons des accords sont entendus sur une octave pour la version 2.0. F)

Nous limitons cette étude à la version 2.0 de GUITAKOR. Le département de techno logie de l'enseignem ent possède une copie com pilée ( GUITAKOR.exe ) sur disquette de 5 pouces et quart de GUITAKOR 2.0 pour fins d'études.

G)

La pensée heuristique de l'auteur nous a donné ce logiciel qui se veut un processus algorithmique de résolution systématique d'un type de problème ; c'est-à-dire qu'il devrait pouvoir nommer et faire entendre tous les accords. Les résultats seront cependant considérés comme satisfaisants lorsque GUITAKOR pourra nommer environ dix mille accords de guitare différents, ceux que l'on peut former avec le répertoire d'accords.

(39)

2.7 - CONTENU

Le répertoire d'accord représente environ 700 diagrammes qu'on peut multiplier par 12 tons chromatiques ce qui nous donne 8400 accords sans cordes ouvertes. De plus, chacun de ces diagrammes peut se jouer en début du manche avec corde (s) ouverte (s) ce qui signifie 700 de plus pour un total de plus de 9000 accords. Le guitariste qui a la curiosité d'essayer ces diagram m es en essayant quelquefois de rem placer certaines notes données avec les doigts par des cordes ouvertes pourra ainsi compter au moins 10000 accords de guitare différents.

GUITAKOR contient un thésaurus dans sa programmation, organisé comme une base de données et où les accords sont classés dans un ordre déterminé selon leur poid respectif.

2.8 - OBJECTIF

L'étudiant sera capable de trouver, avec l'aide de l'ordinateur si oui ou non l'agencem ent des sons proposés par le diagramme est un accord et dans l'affirmative, de le nommer par son nom.

Comportement souhaité : L'apprenant pourra utiliser GUITAKOR, c'est-à-dire maîtriser le système.

2.9 - PRODUCTION

GUITAKOR fut long à produire car il nous a fallu s'instruire sur la musique, la guitare, la logique, le langage de programmation ( BASICA interpreter ) et le traitement de texte. Souvent les chemins furent longs mais une fois le sentier débroussaillé, les utilisateurs pourront parcourir un chemin en se basant sur du matériel palpable qu'ils pourront critiquer certes de telle sorte que nous espérons voir une multitude de recherches toucher le domaine dans un avenir rapproché.

(40)

GUITAKOR fut construit sur des principes de l'équation différentielle (Papert 1983 )*; c'est à dire que le tout a été fractionné en parties plus faciles à expérimenter. Ainsi, nous avons construit une multitude de petits programmes qui, à la fin de la production, se sont tous retrouvés dans un super-programme. Il s'agissait pour nous de procéder étapes par étapes en suivant le plan de travail ( étapes de l'élaboration de GUITAKOR, page 41 ).

Scientifiquem ent, on ne peut prédire l'avenir. Q u'arrivera-t-il de GUITAKOR ? Nous l'ignorons. Toutefois, plus il sera utilisé, plus ses réponses seront acceptés com m e étant vraiment les standards. Si vous avez des interrogations, posez-les à GUITAKOR, il est ouvert et vous donnera les réponses qu'il connaît.

1 Papert Seymour, Jaillissement de l'esprit, ordinateurs et apprentissage. Flamarion, France, 1983, p.294.

(41)

2.10 - ETAPES DU DEVELOPPEMENT

Nous voyons ici les objectifs de conception. Ce sont des tâches qui ont été accom plies pour créer GUITAKOR. Nous uiliserons l'abbréviation OB dans la figure 8 à la page 43.

( OBJECTIF - 1 ) Il s'agissait de choisir l'orientation du manche de la guitare. Finalement, après mise à l'essai, c'est la position verticale qui fut retenue: Les clefs vers le haut et la rosace vers le bas de l'écran.

Il a fallu inclure un système graphique dans le programme pour lire les O et les X que l'utilisateur entre à l'écran.

( OBJECTIF - 2 ) Il s'agissait de former un code à chiffres doubles pour numériser les positions et les entrer dans une variable alphanumérique. ( OBJECTIF - 3 ) Il s'agissait de dire à l'ordinateur toutes les notes possibles en dièse ( voir limite B à la page 37 ).

( OBJECTIF -4)11 s'agissait d'identifier les six notes au maximum qui furent entrées par l'utilisateur et d'éliminer celles qui se répètent.

( OBJECTIF - 5 ) Il s'agissait de construire un modèle chromatique à partir des notes trouvées dans OBJECTIF - 4 . Ex : 1 - 3 - 5 .

( OBJECTIF - 6 ) Il s'agissait de faire rouler le modèle chromatique pour trouver son étât fondamental. Ex : 1 - 3 - 5 égale 3 - 5 - 1 égale 5 - 1 - 3 égale 1 - 5 - 3 égale 3 - 1 - 5 égale 5 - 3 - 1. Il s'agit du principe de la co m b in a to ire tel q u 'é n o n cé par Jean Piaget dans sa théorie opératoire ( Papert 1983 J1. Autrement dit, de trouver toutes les combinaisons possibles avec un certain nombre d'éléments.

1 Papert Seymour, Jaillissement de l'esprit, ordinateurs et apprentissage. Flamarion, France, 1983, p.294.

(42)

( OBJECTIF - 7 ) Il s'agissait de construire une progression dans le thésaurus pour placer chaque accord à sa place selon son poids. Ainsi,

1 - 3 - 5 est placé avant 1 - 4 - 5 ( un peu comme le nombre 135 qui est plus petit que le nombre 145 ). Il va s'en dire que les calculs sont faits en base douze à cause des notes qui sont dièsées.

( OBJECTIF - 8 ) Il s'agissait de fabriquer une stratégie pour retrouver l'information stockée dans le thésaurus et d'extraire cette information, c'est-à-dire le nom. Ex : Maieur

( OBJECTIF - 9 ) Il s'agissait de trouver la tonique de cet accord, ex: Majeur et de construire un sous-programme qui donne les autres noms lorsque c'est le cas.

( OBJECTIF - 10 ) Il s'agissait de construire une variable alphanumérique qui représente le tabnum de cet accord.

( OBJECTIF - MENTORING* ) Il s'agissait d écrire les accords trouvés sur la disquette dans un fichier à appendice nommé GUITA . KOR ( prononcer "guita point kor", à ne pas confondre avec GUITAKOR ), de pouvoir effacer ce fichier si nécessaire et de le faire imprimer si désiré pour classer nos expériences. Ces commandes sont maintenant accessibles à tous les utilisateurs depuis que le mentor en a décidé ainsi car dans les premières versions, seul le mentor avait accès à ces commandes.

(43)

[LUS fl© E T T O P E S GDH [LD [EU El ©CD® DITO (DM

m

(BQDOITGDKd)®

( OB-1 ) VERTICALITE ET ORIENTATION

ENTRER UN DIAGRAMME (CONCEPT CONCRET) ( OB-2 ) FORMER UN CODE (CHIFFRES DOUBLES)

(10-11-12-13-14-00-XX) AVEC 0 ET X ( OB-3 ) IDENTIFIER TOUTES NOTES EN # ( OB-4 ) IDENTIFIER 6 NOTES (MAXIMUM)

TROUVEES EN ( OB-2 ) ET ELIMINER LES PAREILLES ( OB-5 ) CONSTRUIRE UN MODELE CHROMATIQUE (1-3-5)

A PARTIR DU RESULTAT DE ( OB-4 ) ( OB-6 ) FAIRE ROULER LE MODELE

( OB-7 ) CONSTRUIRE LA PROGRESSION DANS LE THÉSAURUS ( OB-8 ) TROUVER LE NOM DANS LE THÉSAURUS

( OB-9 ) TROUVER LA TONIQUE

SUBSTITUER LES NOMS D'ACCORDS IDENTIQUES ( OB-10 ) FORMER UN MODELE TABNUM (CONCEPT DEFINI) ( OB-MENTORING) SAUVER L'INFO DANS GUITA.KOR

NETTOYER LE FICHIER IMPRIMER LES DONNEES

(44)

La dém arche systémique se pose com m e dans la figure 9 ci-après, c'est-à dire que ce problèm e est de décortiquer en trois phases principales: Qu'avons nous à l'entrée du programme ? Comment traitons-nous c e problèm e ? Qu'est-ce qui sort, à l'autre bout du programme ?

Nous séparons le tout en trois parties soient : Entrée, Travail, Sortie. Cette démarche, appelée ETS ( figure 9 ) peut aisément être mise en relation avec les éléments de la figure 6 à la page 31. Le système étant considéré ici com m e un ensemble organisé d'éléments orientés vers un but.

A l'entrée, l'utilisateur donne à GUITAKOR, l'image d'un diagramme.

Le listage du traitement informatique n'est pas discuté dans le cadre de cette étude.

A la sortie, l'utilisateur obtient le nom de l'accord et de sa tonique, entend les sons en arpège, reçoit le tabnum de cet accord de guitare et a la possibilité d écrire cet accord et ce tabnum dans un fichier à appendice qu' il pourra éventuellement relire à l'é c ra n ou imprimer sur papier.

Il est intéressant de remarquer sur la figure 9, le fait qu'un seul O, qui ne varie que d'une seule barrette sur un diagram m e puisse arriver à impliquer qu'un nom d'accord com m e FA# Majeur devienne un SOL Majeur 7 ( b3 b5 ). On remarque qu'une seule modification qui semble peu importante sur un diagramm e peut arriver à transfigurer un nom d 'a cco rd .

(45)

Positions sur

un m anche de

guitare (musique)

diagram m es

m i Q© pï@(o] m u

Création de

variables (basic)

Ordinateur

Entrée

Travail

Sortie

1

?

Nom de l'accord

faire entendre

(mathématiques)

U 0 0

( Diagramme)

U 0 0

Sui une logique

(+1 sur une corde)

Programmation

informatique

Nomenclature

M

1 i

1)

Suit une autre logique

Intrans

d'intervention

Variables

Extrans

Im age

GUITAKOR

Son et nom

(46)

2.11 - PROBLEMES RENCONTRES

Il a fallu s'instruire longuement, suivre plusieurs cours en technologie de renseignement com m e ceux mentionnés ci-bas.

Initiation à l'ordinateur et aux A.P.O., Design pédagogique,

Graphisme et éducation ,

Utilisation de progiciels dans l'enseignement, Approche systémique et analyse de besoins, Planification des systèmes d'enseignement, Intelligence artificielle appliquée à l'éducation,

Enseignement individualisé, approche systématique, Choix de méthodes et de médias et autres cours...

Ils auront été nécessaires pour apprendre les fondements théoriques de la technologie éducative, le langage de programmation, le traitement de texte , la façon de digitaliser avec un logiciel Me Draw et autres capacités importantes.

Nous avions produit le logiciel KORD mais, l'affichage à l'écran du manche de la guitare était horizontal. Après une pré-mise à l'essai, nous avons conclu que cette façon d'afficher nuisait à la lisibilité et que les utilisateurs avaient de la difficulté à se familiariser avec le logiciel et ils ne reconnaissaient pas la guitare, ni le sens des cordes etc. Pour ces raisons nous avons tout recommencé à zéro, après six mois d'efforts. KORD pouvait résoudre jusqu'à ( OB-8 ) dans la figure 8 à la page 43. Il y a eu quelques problèmes en cours de route comme nous venons de le mentionner plus haut mais nous considérons GUITAKOR comme une solution raisonnable à la problématique. GUITAKOR est maintenant ici pour que les gens cessent d'avoir des problèmes avec la nomenclature des accords.

(47)

Nous croyons utile de préciser que l’abandon du logiciel KORD est dûe au processus d évaluation formative et non à son manque d ’efficacité. Au niveau des traditions musicales, chacun y va à sa manière. Dans la littérature, nous pourrons retrouver des diagrammes positionnés dans tous les sens ( Didier, 1978 Pour les besoins de cette étude, nous adoptons l'orientation verticale ( Parkening, 1972 )2 parce qu elle est la plus économ ique en espace lorsque placée au-dessus d'une portée et qu elle nous semble la plus lisible sur un écran d'ordinateur d'après la mise à l'essai et cette façon de faire nous paraît la plus utilisée dans la manière d écrire la musique populaire.

Au début, nous voulions que GUITAKOR em m agasine toutes les questions auxquelles il ne peut répondre. Nous nous sommes vite rendu com pte qu'il aurait fallu une technique de purge et une organisation qui donne un suivi et des nouvelles versions du programme. Nous n'aurions pas voulu que l'utilisateur nous consulte chaque fois que sa disquette est pleine pour la vider et nous lancer dans des recherches pour identifier pourquoi GUITAKOR ne connaît pas cet accord ou s'il s'agît vraiment d'erreurs de frappe ou d'impossibilités. Tel quel, avec la version 2.0 l'utilisateur fonctionne de façon autonome.

1 Didier Gérard, A la découverte de la guitare. Cours pratique - accom pagnem ent et solo. Presse de l'Ile-De-France, 1978, ppl60 et suivantes.

d a rk e n in g Christopher, The Christopher Parkenina Guitar Method: A book of basic technique, in colloborotion with Jock Marshall, Voi 1, 1972.

(48)

2.12 - STRATEGIE D'APPRENTISSAGE

L'utilisateur peut pratiquer avec une guitare à côté de l'ordinateur ayant accordé la guitare sur les fréquences émises par l'ordinateur. Ensuite, s'il le désire, il pourra imprimer sur papier les résultats de ses explorations et les classer.

2.13 - IMPLANTATION ENVISAGEE

Ce logiciel peut s'intégrer à l'enseignement de la guitare ou dans le milieu des activités socio-culturelles. Les animateurs ou professeurs pourront l'utiliser com m e exercices répétés avec leurs étudiants : Les guitaristes-étudiants pourront mettre à l'épreuve leurs connaissances soit seuls pour fins de consultation ou en équipe de deux pour engager une compétition am icale où chacun des participants pourra faire deviner le nom d'un accord à l'autre. Ils peuvent réfléchir le temps voulu pour répondre puisque GUITAKOR attend indéfiniment que l'on appuie sur la touche ( RETURN ) avant de donner sa réponse. Les utilisateurs pourront explorer l'univers des accords de guitare. C epandant, com m e GUITAKOR est un logiciel musical, il est souhaitable que plusieurs personnes ne l'utilisent pas en même temps dans un même lieu car les sons émis dérangeraient peut-être les autres personnes présentes à cet endroit. Dans une telle situation, il serait préférable d'utiliser des écouteurs si possible.

(49)

3 - MISES A L'ESSAI

Des mises à l'essai concluantes confirment l'idée que nous avons du besoin pour un tel produit.

Nous avons développé en six mois, une première version ( inachevée ) qui fut remise en question par une pré-mise à l'essai: Cette version fut abandonnée pour des raisons de lisibilité ( voir problèmes rencontrés à la page 46 ). Finalement, nous avons travaillé sur une deuxième version qui fut modifiée et remodifiée jusqu'à ce qu elle réponde à nos attentes et rencontre les objectifs de conception qui ont été fixés.

Après avoir montré le logiciel dans une deuxième mise à l'essai, nous l'avons modifié de telle sorte qu'il cesse de chercher après un certain temps lorsqu'il ne trouve pas de nom dans son thésaurus et qu'il affiche plutôt ' NOM INCONNU '.

Nous avons ajouté des couleurs plutôt que de le laisser en noir et blanc pour tenter d'am éliorer l'esthétique de l'image à l'écran. Cependant ces couleurs ont été vérifiées de telle sorte que ceux qui possèdent un écran d'ordinateur monochrome ne sont pas pénalisés car les couleurs sont suffisamment contrastantes pour être sont vues même sur un écran vert ou ambre.

Nous verrons qui sont ces gens dans la partie qui traite des conditions des mises à l'essai.

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