• Aucun résultat trouvé

L'écriture des accords est standardisée. Cela se doit car le langage de programmation ( BASICA interpreter ) ne reconnaît rien du tout s'il y a la moindre différence. Même une virgule à la mauvaise p lace est suffisante pour m êler l'ordinateur qui éxécute son program m e linéairement, du début jusqu'à la fin, implaquablement, tel que le programmeur lui a indiqué. L'ordinateur est parfaitement obéissant ; il fait même les erreurs qu'on lui dem ande de faire. Donc, nous devons rigoureusement contrôler la syntaxe et n'adopter qu'une seule suite de caractères pour exprim er un seul nom d'accord. Notre façon de nommer sera une convention qui essaiera de tenir com pte le plus possible des traditions et habitudes qui semblent les plus répandues dans les sources consultées mais un tel choix reste empreint de subjectivité. Un accord est un agencement d'au moins trois sons choisis dans l'alphabet' des douze notes de la gamme chromatique. Il ne suffit pas de tirer au sort des sons pour être assuré qu'on est en présence d'un accord : Comme au scrabble', piger six lettres ne nous assure pas de pouvoir former un mot avec ces lettres. Ainsi, seulement certaines combinaisons de sons, dans un ordre privilégié, peuvent se prévaloir d'être appelées un accord, car une mélange informe de sons n'est pas un accord dans le sens utilisé pour cette étude; nous ne nions pas qu'un tel accord puisse être agréable à l'oreille du musicien de musique expérimentale mais il ne sera pas répertorié parce qu'il n'est pas assez répandu dans la littérature que nous avons consultée.

Nommer des accords est une épreuve pour bien des guitaristes car chacun y va de sa façon personnelle de nommer et les courants d'influence sont variés ( Schott, 1962 ) ’ . M. X nomme un accord DO majore diesis, M. Y l'appelle RÉ bémol alors que GUITAKOR le nomme DO dièse majeur et l'écrit de la façon suivante: DO# Majeur. Avec ce logiciel, les synonymes ne peuvent co-exister. Nous établissons, dans une systématisation, des standards et nous tentons de rapprocher les cultures dans un répertoire commun. Nous pensons particulièrement aux cultures orientales qui sont intéressées à mieux connaître notre musique occidentale.

B )

GUITAKOR ne fonctionne qu'en dièse: Ainsi, la note située entre DO et RÉ peut se nommer DO dièse autant que RÉ bémol selon les lois de la musique. Mais dans cette étude et pour des raisons pratiques d'ordre informatique, cette note ne porte que le nom de DO dièse. Donc, l'utilisateur ne pourra pas trouver l'accord RÉ bémol mineur, car seul l'accord DO dièse mineur existe dans le logiciel. Il s'agit des mêmes sons.

C )

Lorsqu'un accord a plusieurs noms possibles, GUITAKOR donne tous les noms sans en privilégier aucun. Ainsi, DO 6 est formé des notes do - mi - sol - la. D'autre part, LA -7 est formé des notes la - do - mi - sol. Il est facile de remarquer que ces deux accords sont formés par les mêmes notes ou, pour ainsi dire, que cet ensemble de quatre notes ( ou accord ) possède deux noms. C'est com m e si vous pigiez dans le jeu du scrabble' les lettres E - D - R - I , avec lesquelles vous pourriez former le mot DIRE autant que le mot RIDE. Lorsque la tâche de nommer des accords peut se réduire à choisir entre deux noms tous deux possibles, la difficulté en est considérablement réduite.

’ Schott frères, Petit guide facile d'accom pagnem ent à la guitare. Schott frères, Belgique, 1962, p. 13.

D )

Nous limitons cette recherche aux accords à 3, 4, 5, et 6 sons puisque cette façon de faire est conçue avant tout pour des guitaristes et que si l'on frappe toutes les cordes de la guitare, on ne peut générer que six sons au maximum car la guitare n'a que six cordes. Il n'y aura pas d'accords incomplets ( accord auquel il manque une note : Exemple Do# 13b9 ). Comment jouer des accords à sept sons sur un instrument qui n'a que six cordes ? GUITAKOR n'accepte pas les accords à 7 sons auquel il manque une ou plusieurs notes.

E )

Les sons des accords sont entendus sur une octave pour la version 2.0. F)

Nous limitons cette étude à la version 2.0 de GUITAKOR. Le département de techno logie de l'enseignem ent possède une copie com pilée ( GUITAKOR.exe ) sur disquette de 5 pouces et quart de GUITAKOR 2.0 pour fins d'études.

G)

La pensée heuristique de l'auteur nous a donné ce logiciel qui se veut un processus algorithmique de résolution systématique d'un type de problème ; c'est-à-dire qu'il devrait pouvoir nommer et faire entendre tous les accords. Les résultats seront cependant considérés comme satisfaisants lorsque GUITAKOR pourra nommer environ dix mille accords de guitare différents, ceux que l'on peut former avec le répertoire d'accords.

2.7 - CONTENU

Le répertoire d'accord représente environ 700 diagrammes qu'on peut multiplier par 12 tons chromatiques ce qui nous donne 8400 accords sans cordes ouvertes. De plus, chacun de ces diagrammes peut se jouer en début du manche avec corde (s) ouverte (s) ce qui signifie 700 de plus pour un total de plus de 9000 accords. Le guitariste qui a la curiosité d'essayer ces diagram m es en essayant quelquefois de rem placer certaines notes données avec les doigts par des cordes ouvertes pourra ainsi compter au moins 10000 accords de guitare différents.

GUITAKOR contient un thésaurus dans sa programmation, organisé comme une base de données et où les accords sont classés dans un ordre déterminé selon leur poid respectif.

2.8 - OBJECTIF

L'étudiant sera capable de trouver, avec l'aide de l'ordinateur si oui ou non l'agencem ent des sons proposés par le diagramme est un accord et dans l'affirmative, de le nommer par son nom.

Comportement souhaité : L'apprenant pourra utiliser GUITAKOR, c'est-à-dire maîtriser le système.

2.9 - PRODUCTION

GUITAKOR fut long à produire car il nous a fallu s'instruire sur la musique, la guitare, la logique, le langage de programmation ( BASICA interpreter ) et le traitement de texte. Souvent les chemins furent longs mais une fois le sentier débroussaillé, les utilisateurs pourront parcourir un chemin en se basant sur du matériel palpable qu'ils pourront critiquer certes de telle sorte que nous espérons voir une multitude de recherches toucher le domaine dans un avenir rapproché.

GUITAKOR fut construit sur des principes de l'équation différentielle (Papert 1983 )*; c'est à dire que le tout a été fractionné en parties plus faciles à expérimenter. Ainsi, nous avons construit une multitude de petits programmes qui, à la fin de la production, se sont tous retrouvés dans un super-programme. Il s'agissait pour nous de procéder étapes par étapes en suivant le plan de travail ( étapes de l'élaboration de GUITAKOR, page 41 ).

Scientifiquem ent, on ne peut prédire l'avenir. Q u'arrivera-t-il de GUITAKOR ? Nous l'ignorons. Toutefois, plus il sera utilisé, plus ses réponses seront acceptés com m e étant vraiment les standards. Si vous avez des interrogations, posez-les à GUITAKOR, il est ouvert et vous donnera les réponses qu'il connaît.

1 Papert Seymour, Jaillissement de l'esprit, ordinateurs et apprentissage. Flamarion, France, 1983, p.294.

Documents relatifs