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Haute fréquence et douleur périnéale du post-partum

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: dumas-01646228

https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01646228

Submitted on 23 Nov 2017

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Haute fréquence et douleur périnéale du post-partum

Marine Golka

To cite this version:

Marine Golka. Haute fréquence et douleur périnéale du post-partum. Gynécologie et obstétrique. 2017. �dumas-01646228�

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HAUTE FREQUENCE ET DOULEUR

PERINEALE DU POST-PARTUM

Mémoire présenté et publiquement soutenu pour l’obtention du Diplôme d’état

de Sage-Femme

Le 27 Avril 2017

Par

Marine GOLKA

Né(e) le 01/11/1993

Pour l’obtention du Diplôme d’Etat de Sage-Femme

Année universitaire 2016/2017

Membres du jury :

- Pr Florence BRETELLE, Directeur de Mémoire,

Gynécologue-Obstétricien

- Florence COMTE, Sage-femme enseignante EU3M

- Céline BORDONI, Sage-femme

(3)
(4)

Ecole Universitaire de Maïeutique Marseille Méditerranée

Université Aix Marseille

HAUTE FREQUENCE ET DOULEUR

PERINEALE DU POST-PARTUM

Marine GOLKA

Née le 01/11/1993

Mémoire présenté pour l’obtention du Diplôme d’état de Sage-Femme

Année universitaire 2016-2017

Validation 1

ère

session 2017 :  Oui  Non

Mention :  Félicitations du jury

 Très bien

 Bien

 Assez bien

 Passable

Validation 2

ème

session 2017 :  Oui  Non

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HAUTE FREQUENCE ET DOULEUR

PERINEALE DU POST-PARTUM

(6)

Remerciements

J’adresse mes remerciements aux personnes qui ont contribué à la réalisation

de ce mémoire

Je remercie le professeur Florence Bretelle, directrice de ce mémoire, de

m’avoir confié ce projet et de m’avoir aidé durant l’étude ;

Chantal Fabre-Clergue, sage-femme, grâce à qui ce projet s’est réalisé et qui a

tout fait pour que l’étude se réalise ;

Le laboratoire Winback pour leur investissement dans ce projet, sans qui l’étude

n’aurait pas été possible

L’équipe enseignante de l’EU3M qui a validé ce projet

Valérie Béchadergue, sage-femme coordinatrice du service de suites de

couches de la maternité de l’Hôpital Nord ; les sages-femmes du service de

suites de couches et, particulièrement Kasmia El Mahrouk qui a grandement

contribué à l’étude

Coralie Lemoine, interne en santé publique, pour qui les statistiques n’ayant

pas de secret, m’a énormément aidé

Mes parents, Stéphane et Patricia qui ont tout fait que je réussisse ; ma sœur

Justine par son talent pour la langue de Shakespeare ; Guillaume qui me

supporte et me soutien depuis plus de 8 ans

Mes chères amies, Blandine et Manon, soutien inébranlable au long de ces 4

années

(7)

Table des matières

Introduction ... 1

Matériels et méthodes ... 4

Recrutement des sujets ... 4

Critères de sélection ... 4

Critères d’inclusion ... 4

Critères de non-inclusion ... 4

Critères d’exclusion ... 5

Déroulement de l’étude ... 5

Patientes du groupe exposé ... 5

Patientes du groupe non exposé ... 6

Evaluation ... 6

Critères de jugement ... 6

Mesure des critères ... 6

Analyse des données ... 7

Résultats ... 9 Population à l’étude ... 9 Description de la population ... 9 Résultats principaux ... 10 Résultats secondaires ... 18 Analyse et discussion ... 21 Conclusion ... 29 Bibliographie ... 30 Annexes ... 33

(8)

Liste des figures

Figure 1. Evolution du critère Douleur chez les patientes exposées ... 13

Figure 2. Evolution du critère Douleur chez les patientes non exposées ... 13

Figure 3. Evolution du critère Gêne chez les patientes exposées ... 14

Figure 4. Evolution du critère Gêne chez les patientes non exposées ... 14

Figure 5. Evolution du score total entre T0 et T60 ... 16

Figure 6. Corrélation entre la prise d’antalgique et le traitement par haute fréquence chez les patientes exposées ... 17

Figure 7. Corrélation entre la prise d’antalgique et le traitement par haute fréquence chez les patientes non exposées ... 18

Figure 8. Répartition des moyens thérapeutiques employés. ... 19

(9)

Liste des tableaux

Tableau 1 : Caractéristiques de la population étudiée ... 9

Tableau 2 : Répartition des scores de douleur chez les deux populations ... 10

Tableau 3. Critère Douleur dans l’échelle d’interférences avec les activités quotidiennes ... 11

Tableau 4. Critère Gêne dans l’échelle d’interférences avec les activités quotidiennes ... 12

Tableau 5. Score Douleur au sein des deux groupes ... 15

Tableau 6. Score Gêne au sein des deux groupes ... 15

Tableau 7. Score total douleur/gêne au sein des deux groupes ... 16

(10)

Introduction

Durant sa vie génitale, une femme passe par plusieurs grandes étapes : la maternité est l’une d’entre elles. C’est une période très importante dont les conséquences peuvent perturber non seulement la vie quotidienne, mais aussi la vie future de la femme.

Une étude réalisée dans la période du post-partum révèle que, parmi les femmes ayant accouché par voie basse et présentant des lésions périnéales (épisiotomie, déchirures du 1er au 4ème degré), entre 95 et 100% d’entre elles souffrent de douleurs périnéales à 24 heures de l’accouchement ; et entre 60 et 91% 7 jours après l’accouchement. [1] Une autre étude sur l’incidence de la douleur périnéale du post-partum confirme les chiffres cités précédemment. [2]

Une douleur aigüe qui n’est pas prise en compte peut devenir une douleur chronique ; celle-ci concerne 12,8% des femmes ayant eu une épisiotomie. [3] Cette douleur chronique est définie par l’HAS comme « une douleur persistante au-delà du délai habituel, où les traitements ne sont pas suffisamment efficaces et pouvant altérer les capacités fonctionnelles et relationnelles du patient ». [4] Selon l’Association Québécoise de la Douleur Chronique, elle a des conséquences physiques et psychologiques. Il est donc primordial de prévenir ces risques chez les jeunes mères car cette douleur pourrait les empêcher de s’épanouir dans leur nouveau rôle.

En service de suites de couches les sages-femmes sont souvent démunies pour la prise en charge de ces patientes algiques. Il est commun d’entendre en suites de couches : « ça va passer », seulement ce n’est pas toujours le cas et le mal-être provoqué peut perdurer dans le temps.

Parmi les moyens antalgiques utilisés, seuls ceux de palier I (Doliprane®, Dafalgan®) sont donnés et ils sont d’une efficacité incertaine, car peu d’études le prouvent. [5, 6] Il est fréquent d’associer les anti-inflammatoires non stéroïdiens qui semblent efficaces dans le traitement de cette douleur. [7, 8]

D’autres techniques sont en voie de développement dont certaines comme l’infiltration périnéale cinq minutes avant la suture périnéale [9,10] ou l’injection d’hyaluronidase durant la phase active du travail. [11] Ce sont des techniques qui semblent efficaces mais dont l’utilisation est encore trop peu répandue

(11)

On sait aussi que la technique de suture (points séparés, surjet simple, abstention de suture pour les lésions mineures) joue un rôle non négligeable sur la cicatrisation et la douleur périnéale. [12]

La technique de la radiofréquence ou « haute fréquence », ancienne, a déjà fait ses preuves chez les sportifs [13, 14], mais également en traumatologie [15, 16, 17, 18], uro-gynécologie (traitement des incontinences urinaires d’effort) [19] et dans le domaine de l’esthétique. [20]

Elle permet de réduire, immédiatement et rapidement la douleur chez les sportifs et permet également une récupération rapide et un retour au sport pratiqué. Il a été observé également une réduction des œdèmes et hématomes lors de lésions des muscles ischio-jambiers chez les footballeurs. [13, 14]

Le principe de la haute fréquence, appelé aussi Tecarthérapie d’acronyme TECAR (Transfert d’Energie Capacitive et Résistive) consiste en l’émission d’ondes longues de haute fréquence (allant de 0.8MHz à 1,2MHz) via l’application de sonde plate ou endocavitaire.

Plus précisément, cela consiste en un transfert d’énergie électromagnétique sous une fréquence donnée afin de stimuler ce même transfert dans les tissus visés. On peut utiliser la radiofréquence selon deux modes d’action : capacitif ou résistif.

Le mode capacitif permet de concentrer l’énergie grâce à l’application de la sonde sur les tissus musculaires et liquidiens, les tissus mous comprenant des électrolytes. Cela provoque une augmentation des échanges dans les tissus. [21]

Le mode résistif agit sur les tissus plus denses, graisseux et fibreux (tels que les os, les ligaments, les tendons). C’est un mode d’action qui agit en profondeur dans les tissus et permet une augmentation des échanges et de la température (c’est le travail en hyperthermie). [13]

Concrètement, ces actions permettent grâce à la résistance des tissus de créer une augmentation minime de la température dans les tissus qui est de nature endogène et n’est pas génératrice de contracture.

(12)

Les effets générés sont de plusieurs natures : [14, 15, 22]

- Augmentation de la vascularisation grâce aux phénomènes thermiques qui permettent une diminution de l’inflammation, de l’œdème et donc de la douleur - Augmentation de la vitesse naturelle du processus de guérison grâce aux processus non thermiques. Cela modifie l’équilibre électrochimique des cellules composant les tissus et permet une augmentation de leur activité métabolique (échanges ioniques, apports sanguins et de nutriments). Les conséquences sont l’augmentation de la vitesse de cicatrisation et de ce fait, une diminution de la douleur.

La question de recherche suivante a donc été proposée :

« Dans quelle mesure le traitement par « Haute fréquence » agit-il sur la douleur périnéale et sur le confort lors du post-partum chez les femmes ayant des lésions périnéales ?

Les objectifs principaux de l’étude ont été d’évaluer l’efficacité du traitement par haute fréquence sur la douleur périnéale du post-partum chez les femmes ayant accouché par voie basse et présentant des lésions périnéales ; d’apprécier le retentissement du traitement par haute fréquence sur le confort des patientes durant la période du post-partum.

Les objectifs secondaires ont été :

- Evaluer l’utilisation des moyens antalgiques disponibles en services de suites de couches ainsi que leurs effets ;

- Identifier les facteurs responsables de l’intensité de la douleur périnéale La finalité de l’étude a été de discuter la pertinence d’une mise en place du traitement par haute fréquence en routine dans les maternités, ainsi que d’identifier la place que peut prendre la sage-femme dans les nouvelles techniques de prise en charge de la douleur chez les femmes.

(13)

Matériels et méthodes

Recrutement des sujets

Afin de répondre aux objectifs de recherche, une étude prospective monocentrique de type exposés/non exposés a été réalisée au CHU de l’Hôpital Nord de Marseille, auprès de patientes hospitalisées en service de suites de couches.

Le recrutement des sujets a été réalisé de façon prospective, sur la base du volontariat. Les deux stratégies de prise en charge pour les deux groupes sont détaillées plus bas

Les patientes ont été réparties dans deux groupes, l’un avec traitement par radiofréquence, l’autre sans traitement par radiofréquence ; également sur la base du volontariat.

Critères de sélection

Les femmes ayant accouché sur le site de l’hôpital Nord durant la période d’inclusion et lors des jours de présence sur la maternité ont été invitées à participer à l’étude.

Après étude des dossiers, seules les patientes présentant des lésions périnéales consécutives à un accouchement par voie basse se sont vu proposé de participer à l’étude.

Toutes les sages-femmes du bloc d’accouchement ou du service de suites de couches, qui ont été informées des modalités de recrutement ; via une lettre d’information destinée aux sages-femmes du bloc d’accouchement et des suites de couches (Annexe 1); ont pu réaliser l’information des patientes éligibles.

Critères d’inclusion

- Patientes primipares ou multipares, ayant accouché par voie basse ; - Instrumentation de l’expulsion ou non (ventouse, spatules, forceps) ;

- Présence d’une lésion du périnée (déchirures tout degré confondus, épisiotomie) ; - Femmes volontaires ayant compris le déroulement et les objectifs de l’étude et

ayant signé un consentement éclairé.

Critères de non-inclusion

- Femme mineure ;

- Accouchement par césarienne ; - Présence d’un périnée intact ;

- Patientes présentant des contre-indications au traitement par haute fréquence (pacemaker, pompe à insuline, thrombophlébite, grossesse évolutive, cartilage de croissance, cancer, insensibilité au chaud, fièvre et/ou infection) ;

(14)

Critères d’exclusion

- Femme retirant son consentement au cours de l’étude.

Après vérification des critères d’inclusion, des données ont été recueillies grâce à l’étude du dossier médical de la patiente et par son interrogatoire lors d’éléments manquants dans le dossier : (Annexe 2)

- Parité ;

- Type d’expulsion : spontanée ou instrumentée (spatules, forceps, ventouse) ; - Réalisation d’une analgésie péridurale ;

- Durée du travail ;

- Durée des efforts expulsifs ; - Poids du nouveau-né ;

- Temps écoulé entre l’accouchement et la séance de radiofréquence ;

- Type de lésion du périnée : déchirures de tout degré confondus, épisiotomie, éraillures ;

- Type de sutures utilisées ;

- Réalisation d’une infiltration périnéale à visée antalgique.

Déroulement de l’étude

Lors des jours de présence à la maternité, les patientes exposées ont été sélectionnées sur la base du volontariat, après recueil du consentement éclairé de la patiente (Annexe 3) et remise d’une feuille d’information (Annexe 4). Les patientes ne souhaitant pas réaliser de séance ont été incluses dans le groupe non exposé.

Les données ont été recueillies puis anonymisées, à l’aide d’un code alphanumérique avant d’être saisies dans une grille de recueil Excel (Annexe 5).

Patientes du groupe exposé

Après inclusion dans le groupe exposé, les patientes ont été traitées par radiofréquence à l’aide d’un appareil d’émission d’ondes de haute fréquence BACK 1S des laboratoires Winback (Annexe 6 et 7). Le principe réside en l’application, avec des mouvements rotatifs, d’une sonde plate (Annexe 8) au contact du périnée qui va émettre des ondes longues de hautes fréquences (entre 0,8MHz et 1,2MHz) ; une plaque de retour a été placée sous la patiente pour permettre aux ondes d’agir sur la zone désirée. (Annexe 10)

Les séances, d’une durée de 10 minutes ont été réalisées en décubitus dorsal jambes fléchies avec un programme capacitif préenregistré. (Annexe 12)

(15)

L’évaluation a été réalisée à 3 temps : - Avant la séance : E1 (T0) ;

- Immédiatement après la séance : E2 (T10) ; - Une heure après la séance : E3 (T60)

Patientes du groupe non exposé

Après inclusion dans le groupe non exposé, les patientes n’ont pas été traitées par radiofréquence. Seule les évaluations ont été réalisées, sur le même modèle que les patientes exposées :

- Evaluation 1 (T0) ; - Evaluation 2 (T10) ; - Evaluation 3 (T60)

Evaluation

Un support papier pour réaliser les évaluations a été utilisé pour chaque patiente. Les trois évaluations (T0, T10, T60) ont comporté les mêmes items. On y retrouve le détail des outils de mesure des différents critères de jugement. (Annexe 12)

Critères de jugement

Les critères de jugement principaux ont été : - La douleur périnéale.

- Le confort des patientes a été évalué au lit de la patiente ;

Les critères de jugement secondaires ont été la consommation d’antalgiques quantifiée et qualifiée aux trois temps.

Mesure des critères

La douleur a été mesurée par l’intermédiaire d’un outil : une échelle numérique de la douleur (EN). [23]

Le confort des patientes a été évalué par un questionnaire d’interférences avec les activités quotidienne (Annexe 12) : présence d’une douleur et/ou d’une gêne lors de la position assise, lors de la marche, lors de la miction et lors de l’inaction. [1]

La prise d’antalgiques a été qualifiée et quantifiée via des items dédiés dans les questionnaires des évaluations (Annexe 12) : classe d’antalgiques, délai depuis la prise, efficacité selon la patiente.

(16)

Analyse des données

Les deux populations étudiées sont définies par les deux groupes constitués au cours de l’étude :

- Groupe Exposé « E » : « Traitement par Haute fréquence »

- Groupe Non Exposé « NE » : « Absence de traitement par Haute fréquence »

La comparabilité des deux groupes (« traitement par haute fréquence » et « absence de haute fréquence ») a été réalisée sur l’ensemble des variables disponibles à l’inclusion afin de s’assurer de la comparabilité initiale à l’aide de tests du Khi-2 (ou test exact de Fisher) pour les variables qualitatives et le test t de Student ou de Mann-Whitney pour les variables quantitatives.

Pour l’analyse des données concernant l’échelle d’interférences avec les activités quotidiennes, plusieurs scores ont été mis en place :

- Score Douleur : Douleur en position assise + douleur à la marche + douleur à la miction + douleur lors de l’inaction

- Score Gêne : Gêne en position assise + gêne à la marche + gêne à la miction + gêne lors de l’inaction

- Score Total : Score Douleur + Score Gêne

Ces scores ont été réitérés aux trois temps T0, T10 et T60 pour donner Score Douleur 1, Score Douleur 2, Score Gêne1, Score Total 1 etc…

Pour le calcul des scores, les réponses aux questions « présence d’une douleur et/ou d’une gêne en position assise, à la marche, à la miction et lors de l’inaction ont été cotées comme suit :

- « Oui », « Egal » ou « Plus » égale à 1 - « Non » et « Moins » égale à 0

Exemple : au temps T0, pour le Score Douleur 1, une patiente qui a déclaré avoir mal en position assise, lors de la marche et lors de la miction, a eu un score égale à 3

Dans un premier temps, une description de l’échantillon d’étude a été réalisée. Les variables continues ont été exprimées sous forme de moyennes accompagnées de leur écart-type (ou médianes accompagnées de leur espace interquartile ; voire accompagnées des valeurs extrêmes minimales et maximales).

Les variables qualitatives ont été présentées sous forme d’effectifs et pourcentages. Dans un second temps, des analyses comparatives ont été réalisées. Les variables qualitatives ont été comparées à l’aide des tests de Khi² ou exact de Fisher.

(17)

Les paramètres quantitatifs ont été comparés à l’aide du test t de Student ou du test non paramétrique de Mann-Whitney lorsque les conditions d’application du test t du Student n’étaient pas remplies.

Une analyse de la variance (ANOVA) a été réalisée lorsqu’il y avait plus de deux modalités de comparaison.

Enfin, les corrélations entre variables quantitatives ont été mesurées par le calcul de coefficients de corrélation (de Pearson ou Spearman selon les conditions d’application). L’analyse statistique a été réalisée à l’aide du logiciel R Studio version Version 1.0.44 (RStudio 2016 : Integrated Development for R. RStudio, Inc., Boston, MA URL ; http://www.rstudio.com/).

(18)

Résultats

Population à l’étude

Au total, 96 patientes ont été incluses dans l’étude sur la période du 03 juin 2016 au 30 septembre 2016, lors des jours de présence à la maternité. Parmi ces patientes, 31 ont été incluses dans le groupe exposé et 65 dans le groupe non exposé. Lors de la période d’inclusion, 539 patientes ont rempli les critères d’inclusion.

Description de la population

Tableau 1 : Caractéristiques de la population étudiée Population Exposé (n=31) Population Non exposé (n=65) n % n % p value H/Acc (h) 0-23 6 19,35 22 33,85 0,4107 24-47 12 38,71 23 35,38 48-71 6 19,35 13 20,00 72-95 6 19,35 6 9,23 96-120 1 3,23 1 1,54 Parité Primipare 17 54,84 27 41,54 0,4655 Multipare 12 38,71 33 50,77 G. Multipare 2 6,45 5 7,69 Durée du W (h) 0-3 7 22,58 19 29,23 0,2886 4-10 22 70,97 43 66,15 11-16 2 6,45 3 4,62 Expulsion Spontanée 28 90,32 60 92,31 0,7828 Spatules 3 9,68 4 6,15 Ventouse 0 0,00 1 1,54 DEE (min) 0-15 19 61,29 45 69,23 0,3172 16-30 10 32,26 16 24,62 31-45 2 6,45 4 6,15 Poids du NN (g) < 2500gr 1 3,23 6 9,23 0,6066 2500-3500 26 83,87 45 69,23 > 3500 4 12,90 14 21,54 Périnée Eraillure 4 12,90 10 15,38 0,8835 Episiotomie 5 16,13 8 12,31 Déchirure simple 22 70,97 47 72,31

H/Acc : heures écoulées depuis l’accouchement ; Durée du W : durée du travail ; DEE : durée des efforts expulsifs ; Poids du NN : poids du nouveau-né

(19)

L’infiltration périnéale a été réalisée chez 6,45% (n : 2) des patientes exposées et chez 1,54% (n :1) des patientes non exposées ; soit au total sur les 96 patientes incluses, 3 d’entre elles ont eu une infiltration périnéale lors de leur accouchement.

Dans la population exposée 77,42% (n :24) des patientes ont eu une association de surjet simple et de points séparés et 22,58% (n :7) uniquement des points séparés ; chez les patientes non exposées le surjet simple associé aux points séparés représente 64,62% (n : 42) des sutures, les points séparés seuls ont été réalisé dans 32,31% (n : 21) et 2 patientes (3,08%) ont été suturé avec la technique 1fil/1noeud.

L’analgésie péridurale a été réalisée chez 87,10% (n : 27) des patientes exposées et chez 84,62% (n : 55) des patientes non exposées.

Résultats principaux

Concernant la douleur périnéale, les scores de l’échelle numérique de la douleur ont été relevés respectivement aux temps T0, T10 et T60 pour donner EN1, EN2 et EN3

Tableau 2 : Répartition des scores de douleur chez les deux populations

Moyenne Ecart type Min 1er quartile Médiane 3ème quartile Max p value EN 1 NE 3,54 1,73 0 2 3 5 9 0,0118 E 4,65 2,04 1 3 5 6 9 EN 2 NE 3,52 1,72 0 2 3 4 9 <0,0001 E 1,06 1,21 0 0 1 2 4 EN 3 NE 3,23 1,67 0 2 3 4 9 <0,0001 E 1,16 1,27 0 0 1 2 4

NE : patientes non exposés : E : patientes exposés

Il a été observé une diminution moyenne de 3,58 points lors de l’évaluation après la séance (T0-T10) ainsi qu’une baisse de 3,48 points 1 heure après la séance (T0-T60) chez les patientes exposées (p<0,0001) ;

De même chez les patientes non exposées, les diminutions sont respectivement de 0,02 (T10) et de 0,31 points (T60) (p<0,0001).

Concernant les résultats de l’échelle d’interférences avec les activités quotidiennes, les modalités choisies ont été :

- Pour les réponses « Oui », « Plus » et « Egal », la réponse à la question est Oui

(20)

Tableau 3. Critère Douleur dans l’échelle d’interférences avec les activités quotidiennes Groupe Exposé (%) Groupe Non Exposé (%) p value

Douleur en position assise

T0 Oui 74,19 60,00 0,1739 Non 25,81 40,00 T10 Oui 0,00 56,92 <0,0001 Non 100,00 43,08 T60 Oui 6,45 61,54 <0,0001 Non 93,55 38,46

Douleur lors de la marche

T0 Oui 70,97 40,63 0,0055 Non 29,03 59,38 T10 Oui 0,00 42,19 <0,0001 Non 100,00 57,81 T60 Oui 6,45 47,69 <0,0001 Non 93,55 52,31

Douleur lors de la miction

T0 Oui 54,84 34,92 0,0654 Non 45,16 65,08 T10 Oui 0,00 32,79 0,0009 Non 100,00 67,21 T60 Oui 6,67 32,81 0,0060 Non 93,33 67,19

Douleur lors de l’inaction

T0 Oui 22,58 7,69 0,0513 Non 77,42 92,31 T10 Oui 0,00 9,23 0,1724 Non 100,00 90,77 T60 Oui 0,00 6,15 0,3012 Non 100,00 93,85

(21)

Tableau 4. Critère Gêne dans l’échelle d’interférences avec les activités quotidiennes Groupe Exposé (%) Groupe Non Exposé (%) p value

Gêne en position assise

T0 Oui 83,87 66,15 0,0710 Non 16,13 33,85 T10 Oui 3,23 67,69 <0,0001 Non 96,77 32,31 T60 Oui 19,35 63,08 0,0001 Non 80,65 36,92

Gêne lors de la marche

T0 Oui 77,42 73,44 0,6754 Non 22,58 26,56 T10 Oui 3,23 75,00 <0,0001 Non 96,77 25,00 T60 Oui 12,90 73,85 <0,0001 Non 87,10 26,15

Gêne lors de la miction

T0 Oui 54,84 45,31 0,3837 Non 45,16 54,69 T10 Oui 0,00 47,62 <0,0001 Non 100,00 52,38 T60 Oui 3,33 42,86 0,0001 Non 96,67 57,14

Gêne lors de l’inaction

T0 Oui 16,13 10,77 0,5157 Non 83,87 89,23 T10 Oui 0,00 13,85 0,0293 Non 100,00 86,15 T60 Oui 0,00 12,31 0,0510 Non 100,00 87,69

Il a été relevé l’évolution du critère douleur et du critère gêne dans l’échelle d’interférences avec les activités quotidiennes, uniquement pour les patientes (exposées et non exposées) qui ont répondu OUI à la première évaluation (T0)

(22)

Les évolutions ont été présentées ci-dessous dans différents diagrammes pour le critère Douleur et le critère Gêne à la fois chez les patientes exposées et non exposées.

Figure 1. Evolution du critère Douleur chez les patientes exposées

DA : douleur en position assise ; Dma : douleur à la marche ; DMi : douleur à la miction ; DI : douleur lors de l’inaction

Figure 2. Evolution du critère Douleur chez les patientes non exposées

DA : douleur en position assise ; Dma : douleur à la marche ; DMi : douleur à la miction ; DI : douleur lors de l’inaction

23 22 17 7 0 0 0 0 2 2 2 0 0 5 10 15 20 25 DA Dma Dmi DI

Réponse OUI au critère douleur chez les patientes

exposées

T0 T10 T60 39 26 22 5 37 27 20 6 40 31 21 4 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 DA Dma Dmi DI

Réponse OUI au critère douleur chez les patientes

non exposées

(23)

Figure 3. Evolution du critère Gêne chez les patientes exposées

DA : douleur en position assise ; Dma : douleur à la marche ; DMi : douleur à la miction ; DI : douleur lors de l’inaction

Figure 4. Evolution du critère Gêne chez les patientes non exposées

DA : douleur en position assise ; Dma : douleur à la marche ; DMi : douleur à la miction ; DI : douleur lors de l’inaction.

26 24 17 5 1 1 0 0 6 4 1 4 0 5 10 15 20 25 30 GA Gma Gmi GI

Réponse OUI au critère Gêne chez les patientes

exposées

T0 T10 T60 43 47 29 7 44 48 30 9 41 48 27 8 0 10 20 30 40 50 60 GA Gma Gmi GI

Réponse OUI au critère Gêne chez les patientes non

exposées

(24)

Comme décrit précédemment dans la section Matériels et Méthodes, des scores ont été réalisés afin d’avoir une appréciation globale de l’échelle d’interférences avec les activités quotidiennes.

Tableau 5. Score Douleur au sein des deux groupes

Moy Ecart type Min 1er quartile Médiane 3ème quartile Max p value Score T0 Non E 1,43 1,25 0 0 1 3 4 0,0065 E 2,23 1,31 0 1 3 3 4 Score T10 Non E 1,39 1,28 0 0 1 3 4 <0,0001 E 0,00 0,00 0 0 0 0 0 Score T60 Non E 1,45 1,25 0 0 1 3 4 <0,0001 E 0,20 0,76 0 0 0 0 3

NE : patientes non exposées ; E : patientes exposées.

Il a été relevé, entre T0 et T60, une baisse significative (p < 0,0001) du score Douleur de 2,00 points chez les patientes exposées à la haute fréquence (versus une augmentation de 0,05 points chez les patientes non exposées).

Tableau 6. Score Gêne au sein des deux groupes

Moy Ecart type Min 1er

quartile Médiane 3ème quartile Max p value Score T0 Non E 1,95 0,98 0 1 2 3 4 0,0929 E 2,32 1,25 0 1 3 3 4 Score T10 Non E 2,02 1,02 0 1 2 3 4 <0,0001 E 0,08 0,28 0 0 0 0 1 Score T60 Non E 1,92 1,10 0 1 2 3 4 <0,0001 E 0,37 0,76 0 0 0 0 3

NE : patientes non exposées : E : patientes exposées

La différence pour le score Gêne relevé de la même manière aux temps T0 et T60 a donné une baisse significative (p < 0,0001) de 1,90 points chez les patientes exposées à la haute fréquence (versus une baisse de 0,03 points chez les patientes non exposées).

(25)

Tableau 7. Score total douleur/gêne au sein des deux groupes

Moy Ecart type Min 1er

quartile Médiane 3ème quartile Max p value Score T0 Non E 3,40 1,75 0 2 3 5 8 0,0158 E 4,55 2,23 1 3 4 6 8 Score T10 Non E 3,39 1,79 0 2 3 5 8 <0,0001 E 0,09 0,29 0 0 0 0 1 Score T60 Non E 3,40 1,88 0 2 3 5 8 <0,0001 E 0,57 1,01 0 0 0 1 3

NE : patientes non exposées ; E : patientes exposées.

Le calcul des différences du score total douleur/gêne entre T0 et T60 a révélé une baisse significative (p < 0,0001) de 3,90 points chez les patientes exposées à la haute fréquence (versus une augmentation de 0,02 points chez les patientes du groupe non exposé).

(26)

Concernant la différence significative de score chez les patientes exposées, il a été relevé une corrélation significative (p = 0,0032) entre l’importance de l’EN au temps T0 et la différence du score avec un coefficient de corrélation égale à 0,52 ; c’est-à-dire que plus l’EN de départ a été élevé plus le traitement par haute fréquence a diminué le score total douleur/gêne.

Il faut également noter, une corrélation négative statistiquement significative (p = 0,0152) entre le délai écoulé depuis l’accouchement et la différence de score avec un coefficient de corrélation égale à -0,44.

Cette corrélation (p = 0,0004) a également été remarquée pour la durée du travail avec un coefficient de corrélation égale à 0,61.

Figure 6. Corrélation entre la prise d’antalgique et le traitement par haute fréquence chez les patientes exposées

(27)

Figure 7. Corrélation entre la prise d’antalgique et le traitement par haute fréquence chez les patientes non exposées

Résultats secondaires

La prise d’une thérapeutique antalgique a été quantifiée et qualifiée pour chaque groupe. Il a été relevé une comparabilité initiale significative pour la prise d’antalgiques (p = 0,2214).

58,46% des patientes du groupe non exposé (n : 38) ont déclaré avoir pris une thérapeutique antalgique ; 27 patientes (soit 41,54%) l’ayant pris avant la première évaluation (T0).

Dans le groupe exposé à la haute fréquence, 45,16% (n : 14) ont pris une thérapeutique antalgique ; et pour 13 patientes (soit 41,94%) les antalgiques ont été pris avant la première évaluation.

Soit 41,67% patientes ont pris une thérapeutique antalgique avant la première évaluation.

Le délai moyen de prise avant l’évaluation a été de 3,08 heures pour la population exposée et de 3,9 heures pour la population non exposée.

(28)

Figure 8. Répartition des moyens thérapeutiques employés.

L’efficacité subjective des moyens thérapeutiques employés ; c’est-à-dire l’effet positif sur la douleur a été relevée à T0. 100,00% des patientes du groupe exposé ont déclaré ne pas avoir été soulagé.

Dans le groupe non exposé, 48,15% des patientes ont déclarés ne pas avoir remarqué de différence avec la prise d’antalgiques, 40,74% ont déclarés avoir été soulagé ; et 11,11% n’ont pas su dire si cela avait été efficace.

Figure 9. Efficacité selon les patientes des moyens antalgiques utilisés 0,00% 5,00% 10,00% 15,00% 20,00% 25,00% 30,00% 35,00% 40,00% 45,00%

Doliprane Spasfon Anti-inflammatoire Moyens non médicamenteux

Moyens thérapeutiques employés

Patientes Exposées Patientes Non Exposées

6 0 5 21 3 2 3 0 0 0 5 10 15 20 25 Doliprane Spasfon Anti-inflammatoire

Efficacité subjective des moyens antalgiques utilisés

(29)

Concernant les facteurs augmentant le score de douleur au temps T0, le poids du nouveau-né à la naissance s’est retrouvé corrélé à un score plus élevé à T0, avec un coefficient de corrélation de 0,21 (p = 0,0380).

L’analyse des autres facteurs n’a pas retrouvé de corrélation significative. Tableau 8. Analyse de la corrélation entre différence de score et prise d’antalgiques

Modalités Moyenne différence de score T0-T60 p value

Antalgiques Non 1

0,9297

Antalgiques Oui 1,5

Groupe Non Exposé -0,02

<0,0001

(30)

Analyse et discussion

Le point de départ de ce mémoire a été un intérêt personnel pour la prise en charge de la douleur chez les patientes ainsi que pour le domaine de la périnéologie.

Toute la mise en place du protocole, longue et exigeante, ainsi que la réalisation des séances de haute fréquence m’ont permis de mettre un pied dans le domaine de la recherche.

Après la lecture des chiffres concernant la douleur périnéale en post-partum chez les accouchées, mon intérêt pour cette étude a été renforcé. [1 ;2]

Une fois les autorisations délivrées et les protocoles mis en place, l’inclusion des patientes et la réalisation des séances de haute fréquence ont duré quatre mois.

Au total, 96 patientes ont été incluses dans l’étude, 31 patientes dans le groupe exposé et 65 patientes dans le groupe non exposé.

La randomisation de l’étude n’ayant pas été possible du fait des délais impartis, les patientes ont été sélectionnées et réparties dans les deux groupes sur la base du volontariat.

Toutes les patientes exposées ont fait l’objet d’une séance de haute fréquence de 10 minutes (Annexe 8) ainsi que des trois évaluations décrites ; les patientes non exposées n’ont pas eu de séance mais seulement les évaluations.

Les séances ont été réalisées en mode capacitif (tissus musculaires, liquidiens). Il convient aux tissus périnéaux car ce sont des tissus musculaires et que l’action capacitive va permettre d’augmenter les échanges entre les cellules du tissu.

Les principaux résultats de l’étude ont concerné l’évolution de l’EN et des scores de confort (score douleur, score gêne et score total calculés à partir de l’échelle d’interférences avec les activités quotidiennes) chez les patientes exposées.

Lors de l’étude, des possibles biais ont été identifiés.

La sélection sur la base du volontariat aurait pu entrainer un biais de sélection, en effet seules les patientes qui le souhaitaient ont été incluses dans le groupe exposé. Il est normal alors de penser que seules les patientes ayant mal avaient accepté d’avoir une séance de haute fréquence ; cela aurait eu comme conséquence, certes de démontrer une baisse de la douleur par le traitement haute fréquence, mais non significative face à une population non exposée non ou peu douloureuse. Cependant, on peut relever sur la grille de recueil des données (Annexe 5) que les patientes non exposées avaient également un score de douleur initial (colonne EN1 dans la grille) non nul.

(31)

Afin d’éclaircir cette source de biais une étude de la comparabilité initiale des deux populations a été réalisée à partir des critères relevés sur les dossiers : parité, délai écoulé depuis l’accouchement, poids du nouveau-né, type d’expulsion, type de lésions périnéales, durée du travail, durée des efforts expulsifs.

Les deux populations n’ont pas été appariées, mais comme décrit plus haut dans la partie « Résultats » elles présentent des p value indiquant qu’il n’y a pas de différences initiales significatives entre les deux groupes. Les deux populations sont donc strictement comparables. (Cf. Tableau 1)

Les patientes ont été incluses, uniquement lors des jours de présence à la maternité. Ma disponibilité ne m’a permis que d’inclure que 17,8% des patientes éligibles sur la période d’inclusion (du 03 juin au 30 septembre 2016). Cela étant, l’augmentation du nombre de patientes non exposées par rapport au nombre de patientes exposée a permis de compenser et d’augmenter la puissance des tests statistiques. On peut donc noter la significativité des résultats malgré l’effectif restreint.

La prise d’antalgiques par les patientes, n’étant pas contrôlé par l’étude, il a fallu les prendre en compte (quantitativement et qualitativement) afin d’analyser leur rôle. L’analyse statistique a révélé que l’efficacité du traitement par haute fréquence n’avait pas été induite par la prise d’antalgiques. (Cf. Tableau 8)

Dans le cadre du mémoire, le recueil des données concernant l’effet de la haute fréquence n’a pas dépassé 1 heure après la séance. Il est donc impossible de statuer sur l’effet du traitement au-delà de ce délai.

Cependant, la prochaine mise en place d’une étude randomisée analysera l’effet cicatrisant et l’effet à long terme du traitement par radiofréquence.

Les patientes incluses devaient présenter une ou des lésions périnéales et avoir accouché par voie basse ; ce qui a exclu celles qui avaient mal sans pour autant correspondre aux critères d’inclusions (périnée intact, césarienne).

Il important de remarquer que malgré un seuil de douleur significativement plus haut dans le groupe des patientes exposées, on note une diminution tout de même significative de l’EN et des scores (douleur, gêne, total).

En rappelant que les modalités d’évaluations ont été identiques pour les deux groupes et que les deux populations étaient significativement comparables, cela renforce la notion d’efficacité du traitement par haute fréquence sur la douleur périnéale du post-partum.

(32)

Il faut également noter une légère augmentation lors de l’évaluation à T60, sans pour autant qu’il y ait un retour à l’EN ou au score initial. On note :

- 0,10 points de plus pour l’EN - 0,29 points pour le score Douleur - 0,20 points pour le score Gêne - 0,48 points pour le score total

Lors de l’analyse statistique, des corrélations ont été mises à jour. Ainsi plus l’EN de départ était élevé, plus le traitement par haute fréquence était efficace sur la diminution des scores mis en place1. C’est-à-dire que plus les patientes avaient mal, plus la radiofréquence était efficace sur les scores (douleur, gêne, total).

On remarque également que plus le traitement par haute fréquence était réalisé près de l’accouchement, plus la différence de score était importante2. L’analyse a permis de mettre évidence que le traitement, pour être le plus efficace possible, devait être proposé au plus près de l’accouchement.

Pour rappel, les scores traduisent les résultats de l’échelle d’interférences avec les activités quotidiennes ; cette même échelle a été choisie afin d’analyse le confort des patientes, un des objectifs principaux de l’étude.

Ils ont été mis en place lors de l’analyse statistiques afin de faciliter la lecture et la compréhension des résultats.

Une diminution globale de tous les scores chez les patientes exposées a été mise en évidence.

Une particularité à noter dans les résultats de l’évolution des scores, on peut voir dans les figures 1 et 3 une augmentation des réponses Oui chez les exposées.

Cette augmentation s’explique par la manière dont sont calculés les scores. En effet, les réponses comptabilisées dans la catégorie Oui comprennent non les patientes ayant répondu oui mais également celles qui ont répondu Moins ou Egal. Donc, les patientes qui ont répondu Moins lors de l’évaluation T10 ont pu répondu Egal ou Non à T60 ; de ce fait si elles ont répondu Egal leurs réponses aura été comptabilisées dans la catégorie Oui.

Pour résumé, aucune des patientes du groupe exposé ayant répondu Non à T10, n’a répondu Oui à T60.

1 p.17 : Coefficient de corrélation égale à 0,52 avec p = 0,0032 2

(33)

Comme précisé plus haut, la prise de thérapeutique antalgique a été analysée. Ainsi il semble que la prise d’antalgique adjointe au traitement par haute fréquence augmente l’efficacité de celle-ci (Figure 6 et 7). Il est à noter que ce n’est pas la prise d’antalgique à elle seule qui diminue l’EN et les scores (Tableau 8)

Concernant les résultats secondaires, la prise d’antalgique a été analysée de manière quantitative et qualitative. Cette analyse m’a permis d’un côté de prendre en compte un possible biais entre les patientes exposées et celles non exposées ; et de l’autre côté d’étudier les stratégies thérapeutiques mises en place chez les patientes dans le service de suites de couches.

J’ai choisi d’étudier la prise d’antalgiques à T0, c’est-à-dire en amont du moment de la première évaluation ; cela afin que les réponses aux questions ne soient pas influencées par le traitement par haute fréquence.

Il est apparu que malgré la présence de douleur chez l’ensemble des patientes incluses, seules 41,67% ont déclaré avoir un pris une thérapeutique antalgique.

Lors de mes évaluations, j’ai pu remarquer plusieurs choses :

- Pour une grande partie des patientes, elles trouvent cela « normal » d’avoir mal,

- Beaucoup pensent que les antalgiques ne sont pas efficaces sur ce type de douleur

- Les soignants pensent également que les antalgiques sont peu efficaces sur la douleur périnéale et s’oriente plus sur les moyens non médicamenteux tels que le froid.

Il est important de rappeler que seule la douleur périnéale a été prise en compte, les autres douleurs du post-partum n’ont pas été prises en compte.

Dans l’évaluation de la prise d’antalgique, l’efficacité selon les patientes a été relevée. Dans le groupe de patientes exposées, les antalgiques n’ont été efficace chez aucune des patientes. Cependant, le seuil de douleur significativement plus élevé dans ce groupe, pourrait expliquer l’absence d’efficacité chez ses patientes.

De même, l’étude chez les patientes non exposées, révèle une efficacité mitigée (48,15% n’ont pas été soulagé et 40,74% ont été soulagé).

Les antalgiques pris ont été majoritairement le Doliprane® puis les anti-inflammatoires et enfin le Spasfon® ; les moyens non médicamenteux comme le froid n’apparaissent qu’une fois sur toute la population. Les anti-inflammatoires semblent les plus efficaces

(34)

sur la douleur périnéale, cependant les effectifs restreint ne permettent pas de conclure de manière significative.

Parmi les facteurs pouvant influencer l’intensité de la douleur périnéale, seul le poids du nouveau-né à la naissance s’est révélé corrélé au seuil de douleur périnéale. Les autres facteurs, pourtant reconnus [1] comme influençant la douleur périnéale n’ont pas été corrélé dans cette étude. Dans la population totale, par exemple, le faible taux d’épisiotomie et l’absence de déchirures complexes (périnée complet non compliqué et compliqué) expliquerait l’absence de corrélation.

Le type de suture majoritairement utilisé (pour 70,83% des patientes) est une suture de type continue (surjet simple, technique 1 fil/1 nœud). Conformément aux données actuelles de la science, c’est le type de suture qui occasionne le moins de douleur périnéale en suites de couches [12].

Lors du recueil de données, il a été primordial de relever si des infiltrations périnéales à la lidocaïne avait été réalisé. L’infiltration périnéale fait partie des protocoles mis en place à la maternité de l’Hôpital Nord (Annexe 11). Elle est réalisée lors d’accouchement par voie basse avec l’utilisation de spatules et/ou une épisiotomie et/ou une déchirure. Cela consiste en l’injection de 10 à 20 ml de Naropeine 7,5mg/ml au niveau la cicatrice avant la suture. Dans la population incluse, seules 3,13% des patientes en ont bénéficié. Il faut cependant nuancer ces données, si les infiltrations ont été réalisées, elles n’ont peut-être pas été consigné dans le dossier.

On peut aussi remarquer que le taux d’analgésie péridurale dans la population incluse avoisine le taux national [24].

Au cours de l’étude, j’ai pu remarquer un réel bénéfice du traitement par haute fréquence chez les patientes du groupe exposé. Lors de mes jours de présence à la maternité de l’Hôpital Nord, j’ai pu m’entretenir avec la quasi-totalité des patientes hospitalisées en suites de couches ; en effet, seules celles qui ne correspondaient pas aux critères d’inclusions n’était pas concernées.

Il m’est apparu que les femmes ayant accouché par voie basse pensent qu’il est normal d’avoir mal au niveau périnéal et nombre d’entre elles sont convaincu que l’on ne peut rien y faire. Seule la douleur des tranchées ; qui sont les contractions utérines du post-partum permettant à l’utérus de retrouver sa taille en période non gravide, refermer les vaisseaux sanguins ouvert lors de la délivrance et expulser les caillots et saignements

(35)

utérins ; sont pour les femmes susceptibles d’être calmé par les antalgiques qui sont donnés dans le post-partum.

Plusieurs patientes présentaient des difficultés pour s’asseoir et se mouvoir avant la séance de haute fréquence. Lorsque je présentais mon étude et leur proposer une séance, il était fréquent que l’on me réponde « Faites ce que vous voulez, si ça peut me soulager ».

J’ai ainsi pu observer un réel soulagement et une amélioration du confort flagrante chez les patientes traitées. Lors des premières séances, j’ai été surprise de l’étendue de l’efficacité.

L’action cicatrisante de la haute fréquence n’a pas été étudier dans cette étude pour des raisons de moyens. En effet, il n’a pas été trouvé à temps d’échelle d’analyse de la cicatrisation périnéale et les lésions étant souvent intra-vaginale il aurait été délicat d’examiner les femmes dans cette période si délicate du post-partum. De plus, le court délai entre l’accouchement et la réalisation des séances n’aurait peut-être pas été suffisant.

Néanmoins, j’ai pu constater sur quelques patientes une diminution du volume de l’œdème vulvaire au cours de la séance.

Une de mes interrogations lors de l’élaboration du projet a été l’effet des ondes propagé par l’appareil.

Il est important de signaler que la haute fréquence ou Tecarthérapie est découverte en 1890 par Jacques Arsène d’Arsonval, médecin, physicien et inventeur français ; puis ses premières applications sont décrites en 1939 par l’ouvrage de William Beaumont, médecin et physicien anglais. Enfin, de nombreux scientifiques ont étudiés les effets de l’application de hautes fréquences sur les cellules entre 1890 et 1996. L’équipe de recherche de C. Gabriel, en 1996, a groupé toutes les études antérieures [25]. Il a été prouvé que les bienfaits cellulaires, de nature endogène donc non pourvoyeuses d’altération cellulaire, sont fonction des fréquences utilisées et des tissus biologiques visés.

La fréquence utilisée par l’appareil lors des séances est comprise entre 300 et 500MHz, c’est une fréquence faible et inférieur à celles utilisées lors des traitements des varices par exemple [26]. Ici, les fréquences d’ondes utilisées font partie des très basses fréquences bien loin des micro-ondes et par les téléphones portables [27].

(36)

Qu’en est-il de la pratique de la haute fréquence par les sages-femmes ?

Il n’y a pas de réponses précises. En effet, il est important de rappeler que « L'exercice de la profession de sage-femme comporte la pratique des actes nécessaires au diagnostic, à la surveillance de la grossesse et à la préparation psychoprophylactique à l'accouchement, ainsi qu'à la surveillance et à la pratique de l'accouchement et des

soins postnataux en ce qui concerne la mère et l'enfant, sous réserve des

dispositions des articles L. 4151-2 à L. 4151-4 et suivant les modalités fixées par le code de déontologie de la profession, mentionné à l'article L. 4127-1 »

De plus, la sage-femme est autorisée à pratiquer l’ensemble des actes cliniques et techniques nécessaires au suivi et à la surveillance des situations non pathologiques […] et durant la période post-natale3

Il convient donc de dire, que si l’utilisation de la haute fréquence n’est pas spécifiquement indiquée, la sage-femme peut tout de même recourir à celle-ci dans la limite du post-partum précoce, soit jusqu’à 42 jours suivant l’accouchement selon l’OMS, pour le traitement des douleurs périnéales. Ceci, car durant cette période, la douleur périnéale est qualifiée de physiologique et rentre dans le cadre des compétences des sages-femmes.

Si la douleur persiste au-delà, la patiente entre dans la sphère de la pathologie, ce qui oblige la sage-femme à orienter cette patiente. Elle ne pourrait alors utiliser la haute fréquence que sur prescription médicale.

D’autres professionnels de la santé utilisent le traitement par haute fréquence. Les masseurs-kinésithérapeutes l’utilisent combinée au massage. Les appareils utilisables par les masseurs kinésithérapeutes pour l’exercice de leurs fonctions sont listés4. Les appareils émetteurs de haute-fréquence en font partie. Cette liste n’existe pas pour la profession de sage-femme.

Les médecins angiologues l’utilisent d’une autre manière par exemple pour le traitement occlusif de certaines veines comme la veine saphène.

Concernant la cotation financière des actes thérapeutiques utilisant la radiofréquence, seuls les médecins angiologue bénéficient d’une cotation particulière. Les masseurs

3 Code de Santé Publique, article R.4127-318 4

(37)

kinésithérapeutes n’ont pas de cotation spécifique pour l’utilisation de la haute fréquence. [28]

Un dépassement d’honoraires peut, je pense, être envisagé avec la justification de l’utilisation d’une technique dont l’efficacité a fait ses preuves. De plus, les mutuelles santé prennent de plus en plus en charge ces types de dépassements.

L’achat d’un appareil représente un investissement, plus réalisable pour une grande structure comme par exemple l’hôpital Nord, mais envisageable également pour les professionnels de santé.

Il semblerait grandement bénéfique de mettre en place le traitement par haute-fréquence de façon systématique chez les patientes qui ont un score de douleur important. Les points suivants font de cette proposition, une perspective réalisable :

- Le réel bénéfice observé sur le confort et le vécu des mères - La facilité de transport de l’appareil

- La facilité d’utilisation - La durée des séances

Durant cette étude, seul l’effet sur la douleur périnéale, lors de lésions consécutives à un accouchement voie basse, a été analysé. Cependant, une utilisation sur les patientes ayant eu une césarienne, sur les engorgements et sur les patientes douloureuses même sans lésions périnéales.

D’autres observations me permettent d’envisager une utilisation lors de la rééducation périnéale du post-partum.

En effet, la sensation de bien-être ressentie par les patientes et le relâchement musculaire pourrait être des bénéfices en faveur du bon déroulement d’une séance de rééducation périnéale.

(38)

Conclusion

Il est important de rappeler ma motivation pour ce projet qui m’a permis de découvrir le champ de la recherche avec la rédaction d’un protocole de recherche, une nouvelle façon de soulager les patientes.

L’utilisation de la haute fréquence, dans le traitement des douleurs périnéales du post-partum, innovant, a permis de réduire la douleur des femmes traitées, d’améliorer le vécu de leurs accouchements.

La satisfaction des patientes lors de la réalisation des séances m’a convaincu de l’efficacité du traitement dans cette étude. Elle a été confirmée par les résultats statistiques significatif obtenus.

Il est primordial de toujours en faire plus pour la santé, le bien-être et le confort de nos patientes.

Une place est à prendre par les sages-femmes hospitalières dans le traitement par haute fréquence en service de suites de couches, afin de participer encore plus au bien-être des accouchées.

Les sages-femmes libérales pratiquant la rééducation périnéale sont également concernées, pour faire des séances un moment plus agréable et, de ce fait plus efficient.

Une autre technique avec des indications similaires mais un fonctionnement différent est à explorer : le champ électromagnétique pulsé.

L’effet du traitement par haute fréquence sur le long terme, la cicatrisation, le délai de reprise et la qualité des rapports sexuels seront évalués dans une étude randomisée à laquelle je vais participer et qui sera lancé courant 2017.

(39)

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[17] Inglés, F. and al. (2005). Caractère effectif de la radiofréquence monopolaire capacitive/résistive dans le traitement des cervicalgies. Indiba Clinical Trial.

[18] Terranova, A. and al. (2008). Radiofréquence monopolaire capacitive/résistive à 448khz pour le traitement post opératoire des fracture du fémur. Europa Medicophysica.

[19] Lukban, J. C. (2012). Transurethral Radiofrequency Collagen Denaturation for Treatment of Female Stress Urinary Incontinence: A Review of the Literature and Clinical Recommendations. Obstetrics and Gynecology International, 2012, 384234. http://doi.org/10.1155/2012/384234

(41)

[20] Pinto R. (2009) Radiofrequencia monopolar capacitiva resistiva de 448khz en el enveicimiento facial cutanéo medecina estética.

[21] Mohannad Hawamdeh. The effectiveness of Capacitive Resistive Diathermy (Tecartherapy®) in acute and chronic musculoskeletal lesions and pathologie. European Journal of Scientific Research (Impact Factor: 0.74). 02/2014; Volume 118(3)

[22] Michnowski, M., Bellaiche, L., Massiot, M., Rousseau, E., & La, I. (2013). Mesure des effets intra osseux de la radiofréquence à 448kHz en mode capacitif à l’IRM : étude préliminaire. Kinésithérapie, la Revue ; Volume 13, Issue 134, February 2013, Pages 38

[23] Bouvenot, G. (1993). Evaluation de la douleur : les méthodes. Oueneau P., Ostermann G., Le médecin, le patient et sa douleur, APNET, Paris, 53-59.

[24] Blondel, B., Lelong, N., Kermarrec, M., & Goffinet, F. (2012). La santé périnatale en France métropolitaine de 1995 à 2010. Résultats des enquêtes nationales périnatales

[25] Gabriel C, Gabriel S, Corthout E. The dielectric properties of biological tissues : I. Literature survey. Physics in Medicine and Biology. 1996 ;41(11) :2231.

[26] Vin F., Benigni J.P., Burcheri B., Chauzat B., Cohen-Solal G., Gobin J.P., et al. les traitements endoveineux des axes saphéniens par voie veineuse transcutanée: état de l’art

[27] Perrin A. Champs électromagnétiques, environnement et santé. 1ère ed. France : Springer ; 2010

(42)

Annexes

1.

Lettre d’information destinée aux sages-femmes du bloc d’accouchement

et du service de suites de couches de l’Hôpital Nord

2.

Questionnaire d’inclusion

3.

Consentement des patientes à la réalisation d’une séance de haute

fréquence

4. Information des patientes incluses dans le groupe exposé

5. Grille de recueil des données Excel

6. Marquag

e CE de l’appareil Winback BACK1S

7. Appareil BACK1S

8. Sonde plate utilisée pour la réalisation des séances de haute fréquence

9. Plaque de retour adhésive à usage unique

10. Crème conductrice et étude de biocompatibilité

11. Descriptif du dérou

lement d’une séance de haute fréquence

12. Questionnaires des évaluations

(43)

Annexe 1

Lettre d’information

Destinée aux sages-femmes du bloc d’accouchement et du service de suites de couches de l’Hôpital Nord (AP-HM)

Mémoire sage-femme : Radiofréquence et douleur périnéale du post-partum Bonjour,

Je m’appelle Marine Golka je suis étudiante sage-femme à l’école de Marseille en quatrième année.

Dans le cadre de la réalisation de mon mémoire sur la douleur périnéale du post-partum, et en association avec le Pr Florence BRETELLE comme directrice de mémoire, je vous sollicite afin de réaliser un repérage des patientes qui seront éligibles à l’étude.

Quelques explications...

Afin de répondre aux objectifs de mon mémoire, une étude de type exposés/non exposés va être réalisée dans le service de suites de couches chez les patientes ayant accouché par voie basse (instrumenté ou non) et qui présentent des lésions périnéales.

Deux séances de radiofréquence seront réalisées chez les patientes incluses à J1 du post-partum. Parallèlement, plusieurs évaluations de la douleur, du confort, de la cicatrisation seront réalisées. La prise d’antalgiques sera également quantifiée.

La radiofréquence fait déjà ses preuves chez les sportifs, dans le domaine de l’uro-gynécologie, de la traumatologie et de l’esthétique. Elle permet un transfert d’énergie de nature endogène dans les tissus ciblés.

Cela permet une vascularisation plus importante, une augmentation du métabolisme mais aussi une accélération du processus de cicatrisation. Toutes ces actions permettent donc de réduire l’inflammation, les œdèmes et la douleur.

Aussi, nous sollicitons votre aide pour le repérage et l’information des patientes dont vous aurez la responsabilité lors de leurs accouchements et de leurs séjours en suites de couches Les patientes éligibles sont donc :

- Primipares, multipares

- Accouchement voie basse spontanée ou instrumentée - Présence d’analgésie péridurale ou non

- Présence d’épisiotomie

- Présence de déchirures (tout degré confondus) - Présence d’éraillures, œdème, hématome, thrombus

Les patientes présentant un périnée intact ne pourront être éligibles. Les contre-indications à l’utilisation de la radiofréquence WinBack sont :

- Port d’un pacemaker ou d’une pompe à insuline - Thrombophlébite

- Grossesse - Cancer

- Insensibilité au chaud - Fièvre et/ou infection

Si vous souhaitez obtenir des informations complémentaires ou les résultats de l’étude vous pouvez me contacter par mail : marine.golka@orange.fr

(44)

Annexe 2

QUESTIONNAIRE D’INCLUSION

ETUDE RADIOFREQUENCE ET DOULEUR PERINEAL DU POST-PARTUM

SUJET N° Initiale Nom : ... Date : / /

Jour du post-partum : ... N° chambre : ...

ANTECEDENTS OBSTETRICAUX :

Gestité : ...

Parité : ...

DONNES RELATIVES A L’ACCOUCHEMENT :

Durée du travail : ... Date et heure de l’accouchement : ...

Expulsion : Spontanée Poids Nouveau-Né : ...

Instrumentée

Analgésie péridurale : Oui

Non

Durée des efforts expulsifs : ...

DONNES RELATIVES AUX ALTERATIONS PERINEALES :

Déchirures si déchirures, nombre : ...

Episiotomie

Localisations : ... ...

... ...

Techniques de sutures utilisées : Points séparés

Surjet simple

Surjet + points séparés

Infiltration périnéale : Oui

(45)

Annexe 3

Consentement pour une personne participant à l’étude

« Impact du traitement par radiofréquence sur la douleur

périnéale »

Le but de cette étude est de lutter contre la douleur périnéale du post-partum par la réalisation de deux séances de radiofréquence.

L’étudiante sage-femme m’a précisé que je suis libre d’accepter ou de refuser de participer à cette recherche.

Cette étude ne présente aucun risque particulier puisqu’il s’agit uniquement de réaliser une séance de radiofréquence sans effets secondaires notables.

J’ai eu la possibilité de poser toutes les questions utiles pour la compréhension de la notice d’information et j’ai reçu des réponses claires.

Je suis consciente que je peux arrêter à tout moment ma participation à l’étude sans supporter aucune responsabilité.

Le recueil de ces informations et leur analyse se fera de façon anonyme.

J’accepte de participer à cette étude dans les conditions précisées ci-dessus

Fait à ……… Le ………

Nom et Signature du sujet

Figure

Tableau 1 : Caractéristiques de la population étudiée  Population  Exposé  (n=31)  Population Non exposé (n=65)  n  %  n  %  p value  H/Acc (h)  0-23  6  19,35  22  33,85  0,4107 24-47 12 38,71 23 35,38  48-71  6  19,35  13  20,00  72-95  6  19,35  6  9,23
Tableau 2 : Répartition des scores de douleur chez les deux populations  Moyenne  Ecart  type  Min  1 er quartile  Médiane  3 ème quartile  Max  p value EN 1  NE  3,54  1,73  0  2  3  5  9  0,0118  E  4,65  2,04  1  3  5  6  9  EN 2  NE  3,52  1,72  0  2
Tableau 3. Critère Douleur dans l’échelle d’interférences avec les activités quotidiennes  Groupe Exposé  (%)  Groupe Non Exposé (%)  p value
Tableau 4. Critère Gêne dans l’échelle d’interférences avec les activités quotidiennes  Groupe  Exposé  (%)  Groupe Non Exposé (%)  p value
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