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Réflexions sur les structures forestières

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Academic year: 2021

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Submitted on 16 May 2020

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Réflexions sur les structures forestières

Georges Bertrand

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Revue géographique des

Pyrénées et du Sud-Ouest

J.-M. Bourgau et D. Poupardin, Réflexions sur les structures

forestières

Georges Bertrand

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Bertrand Georges. J.-M. Bourgau et D. Poupardin, Réflexions sur les structures forestières. In: Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest, tome 43, fascicule 2, 1972. Actes du premier colloque sur la science du paysage. pp. 282-283; https://www.persee.fr/doc/rgpso_0035-3221_1972_num_43_2_3334_t1_0282_0000_2

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282 NOTES BIBLIOGRAPHIQUES

est une heureuse initiative et insère parfaitement les problèmes écologiques dans l'aménagement de l'espace à la périphérie de

l'agglomération de Marseille. Il faut donc regretter que ces cartes soient livrées à l'état de maquettes et que leurs légendes soient pratiquement

illisibles.

Les forêts de feuillus de Basse-Provence et de Corse sont réduites à peu de chose et les forêts de résineux de remplacement brûlent régulièrement. A ce propos, les auteurs paraissent vouloir limiter les forêts résineuses climaciques à deux ensembles phytogéographiques peu étendus : la forêt de Pin Laricio de Corse et les quelques bois à Genévrier de Phénicie arborescent (Juniperus lycia L.) de Camargue, ce dernier serait le climax de la série de l'Oléo-lentisque.

Cette brochure, qui est diffusée par les soins du Comité de sauvegarde et de rénovation des forêts et des espaces naturels, s'intéresse surtout à l'avenir de la forêt méditerranéenne. Dans les régions Provence-Côte d'Azur et Corse, l'incendie a détruit en moyenne 20 000 ha par an (33 000 ha pour toute la France) entre 1956 et 1969. Mais, 73 700 ha ont été incendiés pour la seule année 1970. La forêt

résineuse brûle et on voit mal comment, sur le seul plan de l'équilibre écologique, il pourrait en être autrement. Preuves à l'appui, les auteurs montrent que la seule solution rentable à la fois sur le plan écologique

et économique est le reboisement en espèces sempervirentes

autochtones : Chêne vert et Chêne-liège. Lorsque l'enrésinement s'impose, on doit choisir exclusivement des essences résineuses autochtones en les mélangeant au« feuillus pour obtenir des peuplements mixtes plus stables. Il faut donc repenser l'ensemble de la politique de reboisement en milieu méditerranéen, ce qui n'est même pas un travail de Pénélope, puisque la trame du paysage craque de toute part.

G. B.

J.-M. Bourgau et D. Poupardin. Réflexions sur les structures forestières (Groupe d'études et de recherches en économie forestière). Paris, Ministère de l'Agriculture, 1970, 108 p.

En dépit de réformes récentes, il ne paraît pas encore possible de parler de politique forestière à l'échelon national. Les « réflexions sur les structures forestières » du Groupe d'études et de recherches en économie forestière rattaché au Ministère de l'Agriculture

(Protection de la Nature et INRA) sont, dans l'ensemble, désabusées. La forêt n'est pas adaptée aux besoins actuels de l'économie française : l'offre ne correspond pas à la demande. Les causes en sont d'abord structurelles. La production et la mobilisation du bois accusent une grande rigidité alors que les besoins évoluent

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NOTES BIBLIOGRAPHIQUES 283 forêt fait que la sylviculture est dans la plupart des cas une activité résiduelle pour les sylviculteurs... L'activité sylvicole se trouve aujourd'hui dominée paj* les intérêts des agents situés à l'aval dans le circuit économique ». La main-mise par de grands groupes financiers (Béghin, Lafarge, La Chapelle-Darblay) sur la forêt elle-même

(Landes), et surtout sur les usines de pâte à papier, n'est jamais qu'un aspect marginal d'une stratégie financière globale, liée à une politique de marché et non à une politique de produit. La sylviculture est le type même de l'activité économique dominée (cf. l'organigramme des liaisons financières entre les principales sociétés papetières). Les unités de production et les entreprises d'exploitation forestières sont généralement séparées. I>e petites tailles et peu mécanisées, elles « maintiennent un équilibre de sous-productivité ». L'Office national des Forêts ne joue pas parfaitement son rôle d'entraînement, en prati- culier au niveau du marché du bois qui reste très régionalisé et peu élastique. La politique du Fonds forestier national a permis

d'augmenter la surface forestière, sans toutefois apporter les solutions escomptées aux agriculteurs. La formation de groupements forestiers, de districts pilotes et l'organisation de la forêt privée, ont pu entraîner quelques améliorations. Mais la gestion collective,

préconisée sans insister par les auteurs, relève du mythe de la « socialisation de la nature ».

La sylviculture, et la production de matière ligneuse plus particulièrement, restent des activités économiques marginales. Les nouvelles fonctions écologiques et sociales d' « espaces verts » ne

changent pas les données financières du problème. Il n'est pas étonnant que l'espace forestier soit « la victime désignée de tous les

consommateurs d'espace » alors que s'accroît le déficit en pâte à papier du marché français.

G. B. Les sols

Jean Boulaine. Les- sols de France. Paris, PUF, 1970, 128 p. (Collection Que sais-je ?).

— L'Agrologie. Ibid., 1971. Idem.

En moins de quatre ans, la collection Que sais-je ? a

considérablement rafraîchi le visage de la science du sol : après La Pédologie de G. Aubert et J. Boulaine (nu 352, 1967) et La Biologie des sols de Y. Dommergues (n° 399, 1968), J. Boulaine publie deux petits ouvrages relatifs l'un à la typologie des sols de France, l'autre au't principaux aspects de la pédologie appliquée.

Pour brosser à grands traits un tableau pédologique de la France, l'auteur a choisi un découpage essentiellement fondé sur la lithologie. Ainsi se succèdent les chapitres relatifs aux sols sur

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