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Observation in-vivo de la d´eformation de la coiffe racinaire d’Arabidopsis avec un microscope à feuillet de lumière.

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Academic year: 2021

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Submitted on 5 Jun 2020

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Observation in-vivo de la d´eformation de la coiffe

racinaire d’Arabidopsis avec un microscope à feuillet de

lumière.

Florent Delepine

To cite this version:

Florent Delepine. Observation in-vivo de la d´eformation de la coiffe racinaire d’Arabidopsis avec un microscope à feuillet de lumière.. [Stage] France. Université Clermont Auvergne (UCA), FRA. 2019, 58 p. �hal-02786685�

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UNIVERSIT ´

E CLERMONT AUVERGNE

UFR de Biologie

Rapport de stage de master 1 biologie v´eg´etale

Plant Integrative Biology And Breeding

Observation in-vivo de la d´eformation de la

coi

ffe racinaire d’Arabidopsis avec un

microscope `a feuillet de lumi`ere.

R´ealis´e par :

M. Florent Delepine

Soutenu le 5 septembre 2019,

devant le jury constitu´e de :

Mme. Julie Boudet

Mme. Nathalie Leblanc

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Informations

Organisme d’acceuil

Stage

Titre : Observation in-vivo de la d´eformation de la coiffe racinaire d’Arabidopsis avec un microscope `a feuillet de lumi`ere.

Dates : 27 mai 2019 – 19 juillet 2019 Lieu : PIAF

Enseignant R´ef´erent

Mme. Val´erie Legu´e T´el´ephone 04.73.40.52.73

Mail Valerie.LEGUE@uca.fr

Tuteur de stage

Mr. Hugo Chauvet

Fonction Chercheur contractuel UCA T´el´ephone 04.43.76.14.39

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R´esum´e

Dans un sol, la racine d’une plante est soumise `a de nombreux obstacles. Elle doit s’y adapter afin de se d´evelopper et d’assurer la croissance de la plante. Ici nous voulons observer, `a l’´echelle microscopique, le comportement de la racine d’Arabidopsis thaliana lorsque que cette derni`ere est soumise `a un changement de contrainte m´ecanique. Pour ce faire un microscope `a feuillet de lumi`ere a ´et´e utilis´e. Pour observer ces racines avec ce microscope `a feuillet de lumi`ere, un nouveau protocole a du ˆetre mis en place. Ce dernier est bas´e sur la superposition de deux milieux ayant une concentration diff´erente en Phytagel dans un tube Fluorinated Ethylene Propylene. Ce protocole nous a permis de faire des premi`eres observations du comportement de la racine d’Arabidopsis thaliana lors d’un changement de contrainte m´ecanique. Ces observations montrent un ralentissement de la croissance lors d’un changement de milieu. De plus quelques racines ont permis d’illustrer des r´eorientations et de la compression cellulaire au niveau de la pointe racinaire.

Abstract

In a soil root encounter many obstacles. The root has to adapt to it in order to develop herself and ensure the plant’s growth. Here we want to observe the Arabidopsis thaliana root behavior during to a change mechanical stress at the microscopy scale. To do so, we use a light sheet microscope. To observe this root with this light sheet microscope a new protocol had to be developped. The latter is based on the superposition of two culture medium containing different concentration of Phytagel in Fluorinated Ethylene Propylene tube. This device allows observation of the Arabidopsis thaliana root behavior when the latter is subject to a change mechanical stress. First observations shows a slow-down in the root growth when the concentration of gel increase. Some of these observation illustrate reorientation and compression of the root tip.

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Table des mati`eres

Informations . . . 2

R´esum´e . . . 4

Abstract . . . 4

Pr´esentation de la structure d’accueil . . . 8

Analyse bibliographique . . . 8

La racine dans le sol . . . 8

Comportement de la racine en pr´esence d’un obstacle . . . 10

La croissance de la racine s’effectue selon la gravit´e . . . 12

La racine, un organe m´ecanopercepteur . . . 14

Visualisation de la croissance racinaire avec un microscope `a feuillet de lumi`ere . . . 16

Objectif du stage . . . 18

Mat´eriels et m´ethodes . . . 18

Mat´eriel v´eg´etal utilis´e . . . 18

St´erilisation du mat´eriel v´eg´etal . . . 18

Observation avec un microscope `a feuillet de lumi`ere . . . 20

Gestion des donn´ees . . . 20

R´esultats et discussion . . . 22

Protocole de pr´eparation du milieu bicouche . . . 22

Perc¸age du milieu, semis et conditions de culture . . . 26

Observations des racines . . . 26

D´etermination de l’interface entre les deux milieux . . . 28

D´etermination de la vitesse de croissance . . . 28

Observation des vitesses de croissance . . . 30

Observation des d´eformations de la racine . . . 34

Perpectives . . . 34

Visualisation de l’interface . . . 34

Calcul de la d´eformation et de la croissance diff´erentielle . . . 36

Comp´etences d´evelopp´ees . . . 36

R´eflexion personnelle . . . 36

Bibliographie . . . 40

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Zone d'élongation Zone de différenciation Zone de division cellulaire Coiffe racinaire

A

250 micro-mètres 250 micro-mètre

B

Paroi cellulaire Noyau Membrane plasmique Vacuole Méristème apical racinaire Flux de cellules

Figure 1: Croissance primaire de la racine d’Arabidopsis thaliana A : Sch´ema de la zone de croissance primaire de la racine d’Arabidopsis thaliana, B : Sch´ema d’une cellule v´eg´etale. P repr´esente la pression de turgescence qui est exerc´ee au sein de la cellule

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Pr´esentation de la structure d’accueil

J’ai r´ealis´e mon stage au sein de l’UMR PIAF (Physique et Physiologie Int´egrative de l’Arbre en environnement Fluctuant). Le PIAF est une unit´e mixte de recherche entre l’INRA (Institut Na-tional de la Recherche Agronomique) et l’Universit´e Clermont Auvergne (UCA). Ces recherches portent sur les r´eponses des arbres aux facteurs de l’environnement (hydrique, thermique, m´ecanique) touch´es par le changement climatique. Les finalit´es de ces recherches sont d’identifier des g´enotypes ou ´ecotypes r´esistants, proposer des mod`eles de conduite am´eliorant la durabilit´e et pr´evoir les chan-gements d’aires de r´epartitions des esp`eces en fonction du changement climatique. Les recherches sont divis´ees sur 4 ´equipes. La premi`ere ´equipe, l’´equipe SurEau (Suret´e hydraulique et r´esistance `a la s´echeresse des arbres), analyse les r´eponses des arbres aux ph´enom`enes de s´echeresse extrˆeme, notamment en ´etudiant le m´ecanisme d’ascension de la s`eve brute dans l’arbre. La deuxi`eme ´equipe, l’´equipe MEA (Micro Environnement et Arbre), travaille sur les interactions entre le fonctionnement de l’arbre et son environnement thermique, lumineux, ou min´eral fluctuant avec son architecture. La troisi`eme ´equipe, l’´equipe FolEau (Ecog´enomique fonctionnelle du transport de l’Eau dans la feuille en r´egime hydrique fluctuant), travaille sur les mouvements de l’eau au sein de la feuille. La quatri`eme ´equipe, l’´equipe MECA (BioMECAnique de l’arbre), analyse les r´eponses des arbres en r´eponse `a des sollicitations m´ecaniques comme celles dues au vent ou `a la gravit´e.

J’ai r´ealis´e mon stage au sein de cette derni`ere ´equipe. Mon stage s’est d´eroul´e sur une p´eriode de 8 semaines allant du 27 mai 2019 au 19 juillet 2019. Ce sujet de stage s’ins`ere dans un objectif de recherche portant sur la perception des changements de contrainte m´ecanique par les racines.

Analyse bibliographique

La racine dans le sol

La plante est fix´ee dans son milieu de vie via son syst`eme racinaire. Ce dernier permet `a la plante de puiser dans le sol les ´el´ements min´eraux n´ecessaires `a sa croissance mais ´egalement de se fixer au substrat qu’est le sol. Un sol est caract´eris´e par sa texture, c’est `a dire ses proportions relatives en limon, argile, sable fin, sable grossier. Il est ´egalement caract´eris´e par sa structure qui correspond au mode d’assemblage des particules qui le compose. Dans ce milieu h´et´erog`ene la racine doit r´eussir `a croˆıtre. La croissance primaire implique deux processus qui sont la division et l’´elongation cellulaire. La division des cellules, qui a lieu dans la zone m´erist´ematique de la racine, provoque un flux de cellules allant vers la zone d’´elongation (Figure1A). La zone m´erist´ematique se trouve `a l’apex de la

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0.2 %

0.5%

A

B

Figure 2: Croissance des racines primaire d’Arabidopsis thaliana dans des milieux MS1/2 contenant des concentrations diff´erentes en Phytagel (0.2 % puis 0.5 %) A : Photographie d’une cuve permet-tant la culture des racines d’Arabidopsis thaliana dans un milieu contenant des concentrations de Phytagel dif´erentes (0.2 % puis 0.5 %) , B : Cin´etique de la r´eorientation de la croissance primaire d’Arabidopsis thaliana lorsque la racine arrive `a l’interface entre les deux milieux, la fl`eche rouge repr´esente l’interface entre les deux milieux. Roue2018

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racine et s’´etend sur les 250 premier µm. Dans le prolongement de cette zone, la zone d’´elongation est pr´esente et se situe sur une hauteur de 250 µm (Barrada A. et al.2015). Dans cette zone les pa-rois cellulaires subissent une acidification (Monshausen G B. et al.2011) qui entraine la cassure des liaisons intermol´eculaires. Cela permet par la suite, avec une hausse de la pression de turgescence au sein de la cellule, un gonflement et une ´elongation cellulaire (Clark L.J. et al.1996; Clark L. J. et al.

2001) (Figure 1B). Lors de sa croissance, la racine est soumise `a de nombreuses contraintes li´ees `a ce dernier. Le sol exerce donc des contraintes m´ecaniques au niveau de la racine. Ces contraintes sont appliqu´ees dans le sens oppos´e `a celui de la croissance racinaire. Lors d’une augmentation impor-tante de la r´esistance du sol, la vitesse d’´elongation de la racine diminue et les cellules subissent des d´eformations. La d´eformation se caract´erise par un changement de taille des cellules au niveau de l’apex racinaire. Ces d´eformations sont mesurables contrairement aux contraintes qui ne le sont pas directement.

Pour observer les effets des changements de contrainte m´ecanique d’un sol, il faut pouvoir obser-ver la croissance de la racine au cours du temps. C’est pourquoi des sols artificiels `a base de Phytagel ont ´et´e d´evelopp´es au sein du laboratoire (Figure2A). Le principe de ces sols repose sur la superposi-tion de deux milieux MS1/2 poss´edant chacun d’entre eux une concentrasuperposi-tion diff´erente en Phytagel. Dans ces milieux plus la concentration en Phytagel sera ´elev´ee et plus le milieux sera rigide. Ce type de milieu permet de mimer les changements de contrainte m´ecanique que pourra rencontrer la racine lors de la rencontre d’un obstacle.

Comportement de la racine en pr´esence d’un obstacle

Les milieux permettent d’observer le comportement de la racine d’Arabidopsis thaliana lorsque cette derni`ere est soumise `a un changement de contrainte m´ecanique (Roue2018). Dans les travaux de Roue 2018, une modification de l’orientation et de la vitesse de la croissance de la racine a pu ˆetre observ´ee (Figure2B). Deux zones de courbures sont observ´ees. La premi`ere zone de courbure se situe `a une distance moyenne de 515 µm ± 98 µm de l’extr´emit´e racinaire tandis que la deuxi`eme zone de courbure se situe `a une distance de 276 µm ± 23 µm de l’extr´emit´e racinaire (Roue 2018). La premi`ere zone de courbure serait la cons´equence d’un flambage m´ecanique de la racine. La racine ´etant en croissance continue, lorsque que cette derni`ere n’arrive pas `a traverser un gel contenant une concentration en Phytagel de 0.5%, la force de compression de la racine devient trop forte par rapport `a sa capacit´e de r´esistance `a la flexion. Une courbure se forme donc. Cette flexion a pour cons´equence une r´eorientation de l’apex qui va devenir parall`ele `a l’interface avant de se r´eorienter dans le sens de la gravit´e. Cette r´eorientation est due `a une croissance diff´erentielle de la racine. Ce

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ph´enom`ene s’explique par deux processus distincts. Tout d’abord un gradient lat´eral d’auxine est mis en place le long de la racine inclin´ee (Monshausen G B. et al. 2011). Ce gradient est permis par une relocalisation des transporteurs d’auxine PIN3 et PIN7 pour r´eorienter l’auxine vers les cellules inf´erieures de la coiffe (Kleine-Vehn J. et al. 2010). Cette relocalisation entraˆıne une concentration plus importante d’auxine du cot´e inf´erieure de la racine inclin´ee qui serait la cause d’une alcalinisation des parois via l’activation des pompes `a protons et la production d’esp`eces r´eactives de l’oxyg`ene (ROS). Cette alcalinisation des parois s’oppose au ph´enom`ene d’acidification de ces derni`eres qui sera encore pr´esent du cot´e sup´erieure de la racine et qui permettra de cr´eer la croissance diff´erentielle. Du cˆot´e sup´erieur de la racine, les parois subissent une acidification (Monshausen G B. et al.2011). Cette acidification induit la cassure de liaisons intermol´eculaires. Cela permet par la suite, avec une hausse de la pression de turgescence au sein de la cellule, une ´elongation cellulaire et un gonflement cellulaire. (Clark L.J. et al.1996; Clark L. J. et al. 2001). Cette deuxi`eme r´eorientation est donc la cons´equence d’une relocalisation de transporteurs d’auxine et d’une r´eorientation de croissance qui sont en lien avec une perception de la gravit´e.

La croissance de la racine s’e

ffectue selon la gravit´e

La racine poss`ede la capacit´e de percevoir la gravit´e. En effet la gravit´e est perc¸ue par la racine au niveau des cellules de la columelle (Baldwin K L. et al. 2013). Certaines de ces cellules sont difff´erenci´ees en statocytes. Elles contiennent des amyloplastes, appel´es statolites, qui s´edimentent au sein du cytoplasme en fonction de la gravit´e. Ce ph´enom`ene est possible car les statolites sont de densit´e plus importante que le cytoplasme dans lequel ils se trouvent. Cette s´edimentation entraˆıne une cascade de r´eaction qui r´esulte, `a l’´echelle macroscopique, `a une r´eorientation de la racine (Baldwin K L. et al.2013). Cependant il a ´et´e montr´e que ces statocytes ne sont pas les seuls capteurs de la gravit´e. En effet il a ´et´e observ´e une r´eponse gravitropique chez des racines ne poss´edant pas de coiffe racinaire (Mancuso S. et al.2006). Il existerait donc un deuxi`eme lieu de perception de la r´eponse gravitropique chez la racine. Ce dernier est suspect´e d’ˆetre dans la zone d’´elongation distale (Kiss J Z. et al.1999; Wolverton C. et al.2002; Mancuso S. et al.2006). La racine percevant la gravit´e et cette derni`ere ´etant pr´esente sur l’ensemble de la Terre, ce param`etre est donc impossible `a exclure du protocole qui sera mis en place. Ce param`etre contraint les modes d’observations et de cultures dans un milieu vertical. Il a ´et´e montr´e que la gravit´e alt`ere la croissance de la racine en causant une r´eorientation de cette derni`ere. La gravit´e peut donc provoquer une croissance diff´erentielle de la racine. Cependant il existe d’autres ph´enom`enes comme un changement de contrainte m´ecanique qui entraine une croissance diff´erentielle de la racine. Ce ph´enom`ene pose la question de la m´ecanoperception chez la racine

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Figure 3: Mod`ele de la m´ecanotransduction et action des diff´erents m´ecanor´ecepteurs. Une contrainte de tension provoque un ´etirement de la membrane plasmique. Cet ´etirement activerait l’ouverture de canaux ioniques tels que les MCAs ou MSLs qui permetrraient le passage d’ions Ca2+ ou Cl

dans le cytosol. L’influx de calcium d´eclencherait une voie de transduction du signal m´ecanique. En parral`ele, une voie impliquant des kinases pourrait ˆetre d´eclench´ee par la signalisation des prot´eines RLKs (Monshausen G.B. et al.2009b)

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primaire.

La racine, un organe m´ecanopercepteur

Des ´etudes visant `a connaitre le comportement de la racine lorsque cette derni`ere doit contourner un obstacle ou lorsqu’elle est fl´echie manuellement ont ´et´e men´ees (Monshausen G. B. et al.2009a). La r´eponse observ´ee paraˆıt ˆetre similaire `a celle observ´ee chez une tige (Monshausen G. B. et al.

2009a). La perception de la d´eformation fait l’objet de plusieurs hypoth`eses. La transformation du signal m´ecanique, perc¸ue lors d’une d´eformation, en signal ´electrochimique se fait par un passage d’ions au travers de la membrane plasmique (Monshausen G.B. et al.2009b) (Figure3). Ces ions qui peuvent ˆetre des ions Ca2+ou Cl− peuvent passer par deux types de canaux. Les premiers sont des

ca-naux MSLs qui sont des caca-naux homologues aux caca-naux MscS (MechanoSensitive Channel of Small Conductance) pr´esent chez Escherisha coli. L’ouverture de ces canaux est directement control´ee par la tension de la membrane plasmique (Haswell E S. et al.2006).

Il a ´et´e identifi´e dans le g´enome d’Arabidopsis thaliana 10 prot´eines MSLs avec des profils d’ex-pressions et des localisations cellulaires distincts (Pivetti C. D. et al.2003, Haswell E S. et al.2006). Deux prot´eines MSLs, les MSLs 9 et 10 ont ´et´e localis´ees sur la membrane des cellules (Haswell E.S. et al. 2008). De plus elles sont pr´ef´erentiellement localis´ees au niveau de l’apex racinaire, les tissus vasculaires racinaires ou a´eriens (Haswell E.S. et al.2008). Ces deux canaux sont activ´es lors de l’´etirement de la membrane (Haswell E.S. et al.2008). Tout ces ´el´ements am`enent `a penser que ces canaux joueraient un rˆole dans la m´ecanoperception. Le deuxi`eme type de canaux suspect´e pour par-ticiper `a la m´ecanoperception sont des canaux MCAs. Ce sont des canaux calciques. MCA1 et MCA2 ont ´et´e localis´es dans la membrane plasmique (Nakagawa Y. et al.2007). MCA1 est exprim´e dans les tissus vasculaires des cotyl´edons, dans les feuilles au centre de la rosette et dans l’apex racinaire, ex-cept´e la coiffe (Yamanaka T. et al.2010). Les canaux de la famille des MCAs pourraient avoir un rˆole dans l’influx de calcium cytosolique `a la suite d’un ´etirement de la membrane plasmique des cellules v´eg´etales (Nakagawa Y. et al.2007). De plus la lign´ee mutante d’Arabidopsis thaliana mca1 poss`ede une alt´eration des capacit´es de p´en´etration des racines dans un milieu g´elifi´e opposant une r´esistance (Yamanaka T. et al.2010). Ces observations peuvent nous amener `a penser que le canal MCA1 serait impliqu´e dans les ph´enom`enes de m´ecanoperception. Ces deux types de canaux passeraient dans un ´etat ouvert lors d’un fl´echissement permettant ainsi le passage des ions au travers de la membrane plasmique.

L’action de ces deux types de canaux pourraient ˆetre facilit´ee par l’action de prot´eines RLKs. Ces prot´eines, d´ecouvertes chez les animaux, forment un lien entre l’actine du cytosquelette et le

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Chambre d'observation Objectif d'illumination Objectif de détection B A

Figure 4: Microscope `a feuillet de lumi`ere (SPIM). A : Sch´ema r´epr´esentant le principe du SPIM avec un objectif d’illumination positionn´e `a 90◦par rapport `a l’obectif de d´etection (Weber M. et al.

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cytoplasme en se fixant sur des prot´eines contenant le motif RGD (Arg-Gly-Asp). L’hypoth`ese est donc ´emise que chez les plantes, de telles prot´eines pourraient relier les microtubules `a la membrane plasmique et ainsi faciliter l’ouverture de canaux m´ecanosensibles (Jaffe M. J. et al.2002).

Il semblerait donc que la racine puisse d´etecter des d´eformations induites par un changement de contrainte m´ecanique. A l’´echelle macroscopique, le comportement de la racine lorsqu’elle est sou-mise `a un changement de contrainte m´ecanique a d´ej`a ´et´e observ´ee. Afin d’approfondir les connais-sances sur la m´ecanoperception, la racine doit ˆetre observ´ee in vivo dans le plan de la gravit´e `a l’´echelle microscopique. Le microscope `a feuillet de lumi`ere permet de r´ealiser ces observations.

Visualisation de la croissance racinaire avec un microscope `a feuillet de lumi`ere

Pour visualiser la racine d’Arabidopsis thaliana lorsque cette derni`ere est soumise `a un chan-gement de contrainte m´ecanique, un microscope `a feuillet de lumi`ere est utilis´e. Ce microscope est ´egalement appel´e SPIM (Selective Plane Illumunation Microscopy) et est un microscope `a fluores-cence. Un mod`ele de ce type de microscope a ´et´e d´evelopp´e au laboratoire. Ce microscope poss`ede 2 objectifs. Le premier sert `a focaliser le faisceau du laser sur l’´echantillon, alors que le deuxi`eme sert `a acqu´erir une image. Ces deux objectifs sont dispos´es afin de former un angle de 90◦ (Weber

M. et al.2014) (Figure4A, B). Dans ce microscope l’´echantillon est positionn´e verticalement, ce qui nous convient puisque nous voulons observer la croissance racinaire et que cette derni`ere s’effectue dans le plan de la gravit´e. Le faisceau ´emis par le laser va ˆetre focalis´e par le premier objectif afin de former un feuillet de lumi`ere (Weber M. et al. 2014). Ce feuillet de lumi`ere est fixe et l’´echantillon sera d´eplac´e le long afin de pouvoir l’observer dans son int´egralit´e.

L’´echantillon peut ˆetre d´eplac´e dans 3 dimensions, ce qui permet par la suite de reconstituer `a par-tir de l’ensemble des images obtenues une reconstitution de l’´echantillon en 3D. Cette reconstitution est obtenue en recollant les diff´erents plans obtenus grˆace au d´eplacement de l’´echantillon le long du feuillet de lumi`ere. Le principal avantage de ce microscope est que le temps d’acquisition est plus court que celui d’un microscope confocal. L’acquisition se r´ealise avec un seul passage de la nappe de lumi`ere sur les diff´erents pas pris pour l’observation alors que dans le cas de la microscopie confocal l’acquistion est r´ealis´ee point par point. Cela permet donc de r´eduire l’exposition de l’´echantillon au laser et donc de r´eduire le risque de photoblanchiment de l’´echantillon (Weber M. et al.2014). Par cons´equent les p´eriodes d’acquisitions des observations peuvent ˆetre plus longues. Enfin le photo-blanchiment est r´eduit car la vitesse d’acquisition des donn´ees est plus rapide que sur un microscope confocal `a fluorescence. En effet sur ces dernier le laser parcours toutes l’image afin de retransmettre un signal alors que dans le cas du SPIM l’acquisition se faits en une seule fois.

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Dans ce microscope les ´echantillons sont observ´es de mani`ere verticale, pour ce faire un porte ´echantillon adapt´e est n´ecessaire ainsi qu’un moyen de pouvoir faire croˆıtre les plantes dans un mi-lieu vertical. Pour ce faire des tubes FEP (Fluorinated Ethylene Propylene) sont utilis´es. Ce type de tube poss`ede la particularit´e d’avoir le mˆeme indice de r´efraction que l’eau et ainsi donc ne pas pro-voquer des distorsions optiques. Ces tubes ont d´ej`a ´et´e utilis´es dans des protocoles d’observations microscopiques de racines et non pas eu d’influence sur les r´esultats obtenus (Oveˇcka M. et al.2015).

Objectif du stage

L’objectif de ce stage a ´et´e de concevoir un protocole exp´erimental permettant d’observer la racine d’Arabidopsis thaliana lorsqu’elle est soumise `a un changement de contrainte m´ecanique. Ce chan-gement sera cr´e´e via une diff´erence de concentration en Phytagel dans des milieux contenant deux couches. Ces milieux ont d´ej`a ´et´e d´evelopp´es et caract´eris´es, `a l’´echelle macroscopique, au sein du la-boratoire pour observer la r´eponse de la racine d’Arabidopsis thaliana `a un changement de contrainte m´ecanique (Roue 2018). Avec le SPIM, qui est maintenant d´evelopp´e au sein du laboratoire, un am´enagement de ce pr´ec´edent protocole pourrait permettre d’observer `a l’´echelle microscopique la r´eponse de la racine d’Arabidopsis thaliana `a un changement de contrainte m´ecanique.

Mat´eriels et m´ethodes

Mat´eriel v´eg´etal utilis´e

Afin de r´ealiser ces exp´erimentations une lign´ee GFP PIP 1,4 d’Arabidospis thaliana a ´et´e uti-lis´ee. Les PIPs (Plasma membrane Intrasec Protein) sont des aquaporines se situant au niveau de la membrane des cellules. Cela nous permet donc d’observer le contour des cellules. Le GFP est un fluorophore qui poss`ede un pic d’absorption `a 480 nm et un pic de r´e´emission `a 508 nm.

St´erilisation du mat´eriel v´eg´etal

Afin d’´eviter les contaminations de nos milieux de culture une st´erilisation des graines a ´et´e ef-fectu´ee. Pour ce faire une solution de st´erilisation a ´et´e pr´epar´ee. Cette derni`ere est compos´ee d’eau de javel `a 9◦ qui est `a une concentration finale de 0.6258%. Elle est ´egalement compos´ee de Triton

X-100 `a une concentration finale de 0.002%. La solution de st´erilisation est compl´et´ee avec de l’eau st´erile. Les graines sont baign´ees dans cette solution pendant 10 minutes avant d’ˆetre rinc´ees 6 fois avec de l’eau st´erile. Suite `a ces rinc¸ages les graines sont plac´ees `a s´echer sur un papier filtre pendant

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Figure 5: SPIM utilis´e au laboratoire. Le faisceau laser va ˆetre transform´e en une nappe de lumi`ere dans le bras d’illumination qui va par la suite ˆetre projet´e grˆace `a l’objectif d’illumination sur l’´echantillon. Le signal fluorescent ´emis par l’´echantillon va ˆetre filtr´e puis ˆetre r´ecup´er´e avant d’ˆetre traiter par une cam´era afin de nous donner une image.

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30 minutes. Les graines sont par la suite stock´ees dans une chambre froide `a 4◦C.

Observation avec un microscope `a feuillet de lumi`ere

Les observations microscopiques ont ´et´e r´ealis´ees `a l’aide d’un microscope `a feuillet de lumi`ere conc¸u au sein du laboratoire (Figure 5). La mise en place de ce microscope est bas´ee sur le projet OpenSPIM (Pitrone P. G. et al. 2013). Ce microscope est compos´e de deux objectifs. Le premier, qui est celui qui va cr´eer la nappe de lumi`ere est un objectif 10X avec une ouverture num´erique de 0.3 `a immersion dans l’eau. La nappe de lumi`ere form´ee sera d’une taille de ≈612 µm × ≈ 612 µm. La nappe est form´ee `a partir d’un laser Cobolt MLD 488 qui ´emet un faisceau laser `a une longueur d’onde de 488 nm.

Le deuxi`eme est un objectif 20X avec une ouverture num´erique de 0.5 `a immersion dans l’eau. Avant de r´ecup´erer le signal fluorescent ´emis par l’´echantillon un filtre est plac´e afin de ne pouvoir observ´e que la fluorescence ´emise par notre ´echantillon. Ici le filtre utilis´e est le MF525-39. Ce filtre permet de filtrer les longueurs d’ondes allant de 486 `a 564 nm. Les longueurs d’ondes filtr´ees sont ensuite r´ecup´er´ees par une cam´era afin de produire une image. La cam´era utilis´ee est une Hamamatsu ORCA-Flash 4.0. Cette cam´era permet d’obtenir des images faisant 2048 pixels de large par 2048 pixels de haut. Le champ de vue obtenu grˆace `a cette cam´era est de 500 µm × 500 µm et elle per-met ´egalement de capturer au maximum 100 images par secondes. Ce microscope perper-met ´egalement de d´eplacer l’´echantillon grˆace `a une platine mobile. Cette platine est une platine 3 axes NanoMax (Thorlabs) avec moteur pas `a pas. La r´esolution de cette platine est de 5 µm et poss`ede une plage de d´eplacement de 4 mm.

Pour observer sur des p´eriodes de plusieurs jours, un ´eclairage de l’´echantillon a ´et´e mis en place. Grˆace `a cette lumi`ere l’´echantillon poss`ede la mˆeme photop´eriode que dans la chambre de culture (cf Annexe Code pour contrˆoler l’illumination du SPIM). De plus un sysyt`eme de tracking de la racine a ´et´e ´egalement mis en place. Ce tracking se base sur le calcul au niveau d’une ligne defini de la valeur des pixels. Si la courbe obtenu d´epasse un certain seuil, alors la platine monte de 89 µm (cf Annexe Code de suivi automatique des racines lors de l’acquisition).

Gestion des donn´ees

R´eduction de la taille des donn´ees. Pour faciliter les manipulations des donn´ees et aussi de gagner de la m´emoire de stockage une r´eduction de la taille des donn´ees est n´ecessaire. Tout d’abord les images obtenues ont ´et´e recadr´ees afin de supprimer les parties de l’image ne contenant que des pixels noirs. Pour cela l’outil bfconvert a ´et´e utilis´e avec la ligne de commande suivante :

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“bfconvert -option ometiff.companion metadata.ome.xml -crop x0,y0,x1,y1 nom-du-fichier -finalT%t.ome.tif ”

La premi`ere partie de la commande permet d’obtenir les metadata dans un fichier separ´e. x0 et y0 correspondent aux coordonn´ees en pixel d’un coin de l’image recadr´ee. x1 correspond `a la largeur de l’image recadr´ee et y1 correspond `a la hauteur de cette image. La derni`ere partie de la ligne de commande permet de s´eparer les images par pas de temps. Suite `a cela le format de l’image est modifi´e. L’image de base est au format ”ome.tif”. Ce format d’image est utilis´e en microscopie car il permet de stocker les metadata dans le mˆeme fichier. L’image est convertie au format ”HDF” afin de gagner de l’espace de stockage et pour permettre une lecture des images plus efficaces. Ces deux ´etapes permettent de r´eduire consid´erablement la taille des fichiers. Par exemple un fichier d’une acquisition de 3 heures avec une image prise toutes les 30 minutes faisait 144 go. Suite `a la premi`ere ´etape, ce fichier n’en faisait plus que 95.7 go. La deuxi`eme ´etape `a permis de r´eduire encore la taille du fichier `a 42.2 go. Ici cette compression des donn´ees a permis de r´eduction de la taille du fichier de 70%.

Repr´esentation en 3D de l’´echantillon. Une fois la r´eduction de la taille des donn´ees effectu´ee, une image en 3D de l’´echantillon peut ˆetre effectu´ee. Pour cela le plugin BigDataViewer d’ImageJ a ´et´e utlis´e (Pietzsch T. et al.2015).

R´ealisation d’un maximum de projection. Les images obtenues pr´ecedement via la ligne de com-mande bfconvert sont des images en volume de notre ´echantillon pour chaque pas de temps. Pour chaque pas de temps un maximum de projection est r´ealis´e c’est `a dire que pour chaque pas de temps le plan contenant le maximum de signal lumineux est r´ecup´er´e. Cette op´eration est possible via le logiciel Imagej avec la commande suivante : Image→Stacks→Z project. Suite `a cela les diff´erents maximum de projection obtenus pour chaque pas de temps sont r´euni dans un seul fichier grˆace `a la commande suivante : Image→Stacks→Tools→Concatenate. Ces deux ´etapes ont ´et´e automatis´ees dans une macro (cf Annexe Code d’automatisation des maximums de projection).

R´esultats et discussion

Protocole de pr´eparation du milieu bicouche

Pour pouvoir observer la coiffe racinaire lors d’un changement de contrainte m´ecanique des tubes FEP d’un diam`etre 4 mm et d’hauteur 3 cm sont utilis´es. La hauteur des tubes nous a ´et´e donn´ee par

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Aspiration du milieu MS1/2 + Phytagel à 0.2% Aspiration du milieu MS1/2 + Phytagel à 1% Aspiration du bouchon de Phytagel à 2%

Perçage du premier milieu à l'aide d'une aiguille

1 3 6 Solidification du milieu en chambre froide à 4°C 2 Solidification du milieu en chambre froide à 4°C 5

Semis d'une graine à l'aide d'un cure dent

7 4 Tube finalisé Graine Milieu à 0.2% de Phytagel Milieu à 1% de Phytagel Bouchon à 2% de Phytagel

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la profondeur de la chambre d’observation. La d´ecoupe de ces tubes se r´ealise `a l’aide d’un scapel afin d’obtenir des bords nets. Pour mimer un changement de contrainte m´ecanique, deux milieux Murashige et Skoog (MS1/2) (cf Annexe Milieu Murashige et Skoog) contenant des concentrations diff´erentes en Phytagel vont ˆetre superpos´ees (Figure6).

Ces deux milieux sont tout d’abord autoclav´es sur une p´eriode de 20 minutes `a une temp´erature de 120˚C. Le milieu MS contient tout les ´el´ements min´eraux n´ecessaire `a la croissance de la plante. La premi`ere couche contient un milieu ayant une concentration en Phytagel de 0.2% (m/v). La deuxi`eme couche contient le mˆeme milieu mais avec une concentration en Phytagel de 0.5% (m/v). Il a ´et´e ´egalement test´e, pour cette deuxi`eme couche une concentration en Phytagel de 1% (m/v). Cette aug-mentation de concentration en Phytagel a permis de mimer une augaug-mentation plus importante des contraintes m´ecaniques.

Pour pr´eparer cette exp´erience le premier milieu est aspir´e dans un tube FEP `a l’aide d’une se-ringue de 1 mL. Une fois dans le tube la hauteur milieu est mesur´ee `a l’aide d’une r`egle. Avec cette mesure nous avons une pr´ecision au millim`etre, ce qui correspond `a deux champs de vision complet du microscope. Ce premier milieu occupe une hauteur d’environ 1 cm au sein du tube FEP, ce qui correspond `a un volume de 0.05 mL. La seringue est par la suite plac´e `a 4◦C pour permettre une

so-lidification plus rapide du milieu. 10 minutes sont n´ecessaire afin que le milieu solidifie dans le tube. Suite `a cela le deuxi`eme milieu est aspir´e de la mˆeme mani`ere que le premier. Cependant afin d’´eviter la pr´esence de bulle d’air entre les deux milieux, le premier milieu doit se situer `a la limite inf´erieure du tube. Ce milieu occupe une hauteur de 1.5 cm environ. Le tube est ensuite de nouveau plac´e `a 4◦C

afin que le deuxi`eme milieu se solidifie et se jointe au milieu d´ej`a pr´esent. Ce deuxi`eme temps est estim´e `a 20 minutes environ. Le deuxi`eme temps de solidification est plus important afin de permettre au milieu de solidifier et de se tenir parfaitement avec le premier milieu d´ej`a pr´esent. Afin d’´eviter lors de la culture des plantes que le deuxi`eme milieu ne fuit par le bord inf´erieur du tube un bouchon est cr´eer avec une solution de Phytagel concentr´ee `a 2% (m/v). Ce bouchon est ins´er´e dans le tube de la mˆeme mani`ere que le milieu contenant une concentration en Phytagel de 1% .La solidification de ce milieu se fait ´egalement `a 4◦C et est r´ealis´ee sur une p´eriode de 10 minutes. Une fois le bouchon de

Phytagel solidifier il faut dissocier la seringue,le tube qui a servi de raccord, et le tube FEP contenant le milieu `a deux couches r´ealis´e. Pour ce faire il faut tout d’abord retirer la seringue du tube faisant le raccord. A ce moment pr´ecis les couches de gels pr´esentes dans le tube FEP peuvent remonter et se retrouver dans le tube servant de raccord. Pour ´eviter cela il faut lors de l’extraction de la seringue v´erifier que ces deux milieux ne remontent pas. Si ils remontent il faut alors envoyer de l’air via la seringue pour le faire redescendre dans le tube FEP. Une fois la seringue retir´ee, le tube raccord peut ˆetre retir´e `a son tour. Le tube FEP contenant les deux couches de gels est ensuite plac´e dans un cˆone

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B Zone de division cellulaire Centre quiescent Coiffe racinaire A 3 cm 4 mm

Figure 7: Observation des racines d’Arabidopsis thaliana A : Image du porte ´echantillon utlis´e pour observer les racines dans le plan de la gravit´e, B : Racine d’Arabidopsis thaliana (lign´ee GFP PIP1,4) observ´ee grˆace `a un microscope `a feuillet de lumi`ere (SPIM). Image issue d’une acquisition avec un pas en profondeur de 0.8 µm, un temps d’exposition de 50 ms et une puissance de laser de 5 mWh.

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de micropipette de 200 µL qui va ˆetre plac´e dans la boite permettant de stocker verticalement ces cˆones. Cette boˆıte va servir de support au tube durant le protocole.

Perc¸age du milieu, semis et conditions de culture

Lors de la croissance des racines il a ´et´e remarqu´e que ces derni`eres s’orientent vers la paroi du tube. Ce comportement de la racine peut poser probl`eme lors de l’observation. En effet lors de l’ob-servation avec le SPIM, si la racine courbe en direction de l’objectif d’obl’ob-servation, alors la lumi`ere diffuse trop et on ne pourra plus observer la racine. C’est pourquoi il a ´et´e d´ecid´e de percer le pre-mier milieu afin d’essayer de guider la croissance des racines. Pour ce faire une aiguille de 0.5mm de diam`etre a ´et´e utilis´ee. Le perc¸age du milieu s’effectue sur une profondeur l´eg`erement inf´erieure compar´ee `a la profondeur du premier milieu. Le semis s’effectue `a l’aide d’un cure dent avec lequel une graine est d´epos´ee `a l’endroit o`u le perc¸age du milieu a ´et´e effectu´e. Les tubes sont ensuite ins´er´es dans un cˆone `a micropipette de 200 µL. Un deuxi`eme cˆone est ´egalement utilis´e afin de recouvrir le haut du tube. Le tout est ensuite rendu herm´etique avec de la parafilm afin d’empˆecher les gels de se d´eshydrater. Les tubes sont ensuite plac´es en chambre de culture `a 23◦C avec une photop´eriode

de jour long (16h de jour et 8h de nuit). La croissance s’effectue sur 6 jours. Dans ces conditions de culture il faut environ 6 jours pour que la racine arrive proche de l’interface entre les deux milieux `a environ 0.2 cm de cette derni`ere.

Observations des racines

Les racines sont plac´ees dans un microscope `a feuillet de lumi`ere afin d’ˆetre observ´ees. L’obser-vation de ces racines se fait de mani`ere verticale puisque ces derni`eres se d´eveloppe dans le plan de la gravit´e. Pour ce faire, un porte ´echantillon a ´et´e r´ealis´e avec un logiciel de conception de pi`ece, Freecad. Cet objet a ´et´e usin´e grˆace `a une imprimante 3D (Figure 7A). Avec ce porte ´echantillon les racines ont pu ˆetre positionn´ees de mani`ere verticale au sein de la chambre d’observation. Sur la Figure 7B, nous pouvons observer les diff´erentes assises cellulaires de la racine. Nous pouvons ´egalement observ´es que le marquage fluorescent n’est pas homog`ene sur toute la racine. En effet nous pouvons d´elimiter 3 zones. La premi`ere zone correspond aux cellules les plus externes de la coiffe racinaire. On peut y observer un marquage fluorescent assez pr´esent pouvant nous permettre de d´elimiter les cellules. La deuxi`eme zone se situe au niveau des initiales et des cellules du centre quiescent. Dans cette zone la fluorescence est tr`es peu pr´esente. Ce manque de fluorescence pour-rait s’expliquer par le fait que les cellules pr´esentes dans cette zone ne sont pas encore diff´erenci´ees et qu’elles ne poss`edent donc pas encore les aquaporines. La troisi`eme zone se situe au dessus du

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centre quiescent, dans la zone de division cellulaire. Dans cette zone, le marquage fluorescent est tr`es bien visible permettant de distinguer les diff´erentes cellules. Nous pouvons ´egalement voir qu’il est impossible de situer sur l’image l’interface entre les deux milieux MS contenant des concentra-tions diff´erentes en Phytagel. Cependant il faut un moyen efficace pour pouvoir d´eterminer le moment auquel la racine va l’atteindre.

D´etermination de l’interface entre les deux milieux

Pour d´eterminer l’interface entre les deux milieux, et ainsi connaˆıtre l’endroit o`u la racine sera expos´ee `a un changement de contrainte m´ecanique et marqu´e l’endroit o`u aura lieu la collision avec le deuxi`eme milieu, un marquage du milieu inf´erieur a ´et´e r´ealis´e. Ce marquage a ´et´e r´ealis´e avec de la fluoresc´eine. La fluoresc´eine est un liquide qui ´emet de la fluorescence. Son pic d’absorption se situe `a 494 nm alors que son pic d’´emission se situe `a 520 nm. Le principal inconv´enient de cette m´ethode est que la fluoresc´eine, ´etant en concentration plus importante dans le milieu inf´erieur, migre dans le milieu sup´erieur. Pour r´esoudre ce probl`eme il a ´et´e pr´epar´e des milieux comme vu pr´ec´edemment mais de la fluor´esc´eine a ´et´e ajout´e `a la pr´eparation du milieu inf´erieur. De plus dans cette exp´erimentation le deuxi`eme gel contenait une concentration en Phytagel de 2%. Une fois 6 jours pass´ees, temps durant lequel les plantes seront mises en chambre de culture, ces tubes ont ´et´e observ´es `a l’aide du SPIM afin de voir sur quelle hauteur la diffusion s’effectue. A partir de cette hauteur, et connaissant le diam`etre des tubes utilis´es il est possible de d´eterminer sur quelle volume la diffusion s’effectue. La diffusion s’effectue sur une hauteur de 260 nm. Grˆace `a la formule permettant de calculer le volume d’un cylindre (π×r2×h o`u h est la hauteur du cylindre et r le rayon du cylindre),

nous avons pu d´eterminer que la diffusion s’effectuait sur un volume de 0.013mm3, ce qui correspond

`a 0.013 µL. Le volume obtenue est un volume beaucoup trop faible afin que ce dernier soit exploitable pour permettre de l’ins´erer dans la pr´eparation des milieux et ainsi cr´eer une zone tampon entre les deux gels initiaux.

Cette m´ethode ne donnant pas de r´esultat concluant, une autre m´ethode a ´et´e envisag´ee. En ef-fet lors de travaux r´ealis´es au sein du laboratoire il a ´et´e observ´e, `a l’´echelle macroscopique, une diff´erence de vitesse de croissance pour des racines poussant dans des milieux ayant des concentra-tions diff´erentes en Phytagel (Roue2018).

D´etermination de la vitesse de croissance

Pour d´eterminer les vitesses de croissance les racines ont ´et´e suivies sur des p´eriodes de temps importantes (1 jours minimum). Les images ont ´et´e prises `a l’aide de la cam´era toutes les 30

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mi-T=0h

T=1h

T=2h

V it esse (m m/ s ) Temps (min)

Figure 8: D´etermination de la vitesse de croissance A, B, C : Cin´etique de croissance d’une racine d’Arabidopsis thaliana. Ici le pointage est r´ealis´e manuellement. Ces images sont des maximums de projection dans le plan de la profondeur. La puissance du laser ´etait de 5mWh et le temps d’expo-sition de 50ms. D, E, F : Cin´etique de croissance d’une racine d’Arabidopsis thaliana. Ici la vitesse est d´etermin´ee grˆace au plugin ”Template matching” d’Imagej. Ces images sont des maximums de

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nutes. Les images obtenues ont ´et´e trait´es par la suite comme dans le protocole d´ecrit en mat´eriels et m´ethodes. Les diff´erentes vitesses de croissance ont ´et´e calcul´ees `a partir des maximums de projec-tion de chaque pas de temps qui ont par la suite ´et´e assembl´es.

Dans un premier temps, afin de d´eterminer la vitesse de croissance de la racine, un suivi de la position de l’apex de la racine est r´ealis´e en utilisant le logiciel Imagej. Cette m´ethode se base sur le suivi des coordonn´ees de l’apex au cours du temps (Figure 8A, B, C). A partir des coordonn´ees on calcul la distance parcouru par le point entre deux pas de temps. Puis, en divisant par le temps entre chaque image, on calcul la vitesse de croissance entre chaque temps d’acquisition. Cette m´ethode est fastidieuse pour des suivis temporels longs car l’exp´erimentateur est oblig´e de pointer l’apex sur chaque image afin d’obtenir des coordonn´ees. Il est donc n´ecessaire de d´evellopper une autre m´ethode de calcul de la vitesse de croissance de la racine qui soit plus automatis´ee afin de pouvoir r´ealis´e des suivis temporels sur des plus longues p´eriodes.

Nous avons d´ecid´es d’utiliser le plugin ”Template matching” (Tseng Q. et al. 2011) du logiciel Imagej via son option ”align slice in stack” (Figure8D, E, F). Ce plugin permet de suivre au sein d’un stack d’image une forme choisi. Pour ce faire l’exp´erimentateur choisi un carr´e contenant la forme souhait´ee. La forme pr´esente au sein de ce carr´e sera suivie au cours du temps. Ensuite le plugin donne les coordonn´ees du centre du carr´e choisi pour chaque pas de temps. Ces coordonn´ees sont ensuite export´ees dans un tableur afin de pouvoir calculer la vitesse de croissance entre chaque pas de temps. Pour observer si la deuxi`eme m´ethode est efficace nous avons d´ecid´es d’opposer les r´esultats obtenus par les deux m´ethodes. Cette comparaison est observable dans la Figure8G. Nous pouvons voir que les r´esultats obtenus par le pointage manuel poss`edent une plus grande variation de valeur compar´e `a la m´ethode utilisant le plugin ”Template matching”. Cependant la valeur moyenne observ´ee au niveau des variations pour la m´ethode du pointage manuel est similaire `a la moyenne des valeurs observ´ee sur le mˆeme pas de temps pour la deuxi`eme m´ethode. Pour la suite des calculs de vitesse de croissance nous allons utilis´es la m´ethode utilisant le plugin ”Template matching”

Observation des vitesses de croissance

Pour le milieu contenant un premier gel `a une concentration en Phytagel de 0.2% et le deuxi`eme gel contenant une concentration en Phytagel de 0.5%. L’analyse des images avec l’utilisation du plugin ”Template matching” nous a permis de calculer le d´eplacement des racines entre chaque pas

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Temps (h) Temps (h) Temps (h) Déplace ment (m m) V itesse (µm /min) V itesse (µm /min) 24/06 26/06 28/06 02/07 03/07 05/07 08/07 09/07 11/07 V itesse (µm /min) 24/06 26/06 28/06 02/07 V itesse (µm /min) 03/07 05/07 08/07 09/07 0,2%-0,5% 0,2%-1% Temps (h) Déplace ment (m m) A B C D E F G V itesse (µm /min) 0,5% 0,2% 1%

Figure 9: Analyse de la croissance des racines d’Arabidopsis thaliana A-B : D´eplacements cumul´es d’une racine d’Arabidopsis thaliana dans un milieu 0,2%-0,5% (A) et 0,2%-1% (B) Les point bleus correspondent aux d´eplacements de la racine dans le milieu 0,2%. Les points oranges correspondent aux d´eplacements de la racine dans le milieu 0,5% (A) et 1% (B), Les droites correspondent aux droites de tendance C-D : Vitesse de croissance d’une racine d’Arabidopsis thaliana poussant dans un milieu 0,2%-0,5% (C) et 0,2%-1% (D).Les point bleus correspondent aux vitesses de la racine dans le milieu 0,2%. Les points oranges correspondent aux vitesses de la racine dans le milieu 0,5% (A)

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de temps. Les acquisitions d’image ont ´et´e s´epar´ees par un pas de temps de 30 minutes. Comme nous le montres la Figure 9A, qui repr´esentent les d´eplacements cumul´es observ´es lors de la croissance des racines dans un milieu 0,2%-0,5%, nous pouvons voir une rupture de pente qui est caract´eris´ee par le changement de couleurs des points. Cette rupture de pente est caract´eristique d’un d´eplacement inf´erieur. Avec ces d´eplacements obtenus il est possible de calculer les vitesses de croissance des racines entre chaque pas de temps (Figure 9C). Sur cette figure nous constatons deux zones o`u les vitesses sont diff´erentes. Ces deux zones sont caract´eris´ees par des points de couleurs orange et bleu. Les droites repr´esentent les moyennes de ces deux zones. Durant la premi`ere phase la vitesse moyenne de croissance est de 1.69 µm/min alors que durant la deuxi`eme phase la croissance moyenne est de 0.48 µm/min. On peut donc voir un net ralentissement de la vitesse de croissance de la racine. Ce ralentissement pourrait s’expliquer par la collision de la racine avec l’interface entre les deux gels. Cependant il est impossible de l’affirmer puisque l’interface n’est pas visible et que la racine ne s’est pas courb´ee durant le temps d’acquisition, ce qui aurait pu ˆetre un signe de changement de contrainte m´ecanique. En comparaison avec les travaux r´ealis´es `a l’´echelle macroscopique (Roue 2018), les vitesses de croissance obtenues `a l’´echelle microscopique sont bien plus faible. En effet dans les travaux r´ealis´es dans Roue 2018 les vitesses de croissance observ´ees ´etaient de 2.95 ±0.21 µ/min avant le contact et de 1.78 ± 0.20 µ/min apr`es r´eorientation. Ici nous pouvons observ´ees des vitesses de croissance plus faible (Figure 9E,F) Les vitesses de croissance sont donc pas comparable entre l’´echelle macroscopique et microscopique. Ces diff´erences pourraient s’expliquer par le fait que la racine, dans notre dispositif d’´etude, beaucoup moins d’espace pour se develloper.

Pour le milieu contenant un premier gel `a une concentration en Phytagel de 0.2 % et le deuxi`eme gel contenant une concentration en Phytagel de 1 %. L’analyse des images nous a permis de d´eterminer le d´eplacement des racines entre chaque pas de temps. Le pas de temps ´etait fix´e `a 30 minutes entre deux acquisitions. La Figure 9B nous montres les d´eplacements cumul´es pour une racine ayant pouss´ee dans un milieu 0,2%-1%. Nous pouvons ´egalement voir ici une baisse de la vitesse de croissance (Figure 9D) symbolis´ee par le changement de couleurs des points passant du bleu `a l’orange. En effet la vitesse moyenne de croissance lors de la premi`ere phase est de 2.79 µm/min alors que durant la deuxi`eme phase la vitesse moyenne de croissance est de 0.08 µm/minutes. Nous pouvons supposer que cette baisse de la vitesse de croissance est la cons´equence du contact de l’apex racinaire avec le deuxi`eme gel plus concentr´e. De plus la vitesse de croissance finale observ´ee est tr`es proche de 0, ce qui pourrait laisser penser que la racine ne parvient pas `a traverser le milieu le plus dense. D’autre r´esultats de croissance de racine dans un milieu `a 0,2%-1% ont ´et´e analys´es (Figure

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T=2h A B C D E Co mp res s io n F Temps (min) T=15h T=2h T=7h T=15h30

Figure 10: Observation des d´eformations des racines d’Arabidopsis thaliana lorsqu’elles rencontrent un changement de contrainte m´ecanique. A, B, C : Image d’une racine d’Arabidopsis thaliana lorsque cette derni`ere se courbe. Les images sont issus de maximum de projection D, E : Racine d’Arabidopsis thalianasubissant une compression au niveau des cellules de la columelle. Le trait blanc correspond `a la mesure r´ealis´ee afin de pouvoir calculer la compression. F : Graphique montrant la compr´ession

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de la croissance racinaire on pu ˆetre observ´es.

Observation des d´eformations de la racine

Observation de la courbure de la racine. Lors de sa croissance dans un milieu contenant un gel avec une concentration en Phytagel `a 1%, des courbures de racine ont pu ˆetre observ´ees comme nous le montre la Figure 10A, B, C. Cette courbure peut ˆetre caus´ee par un changement de contrainte m´ecanique dans le milieu qui force la racine `a se r´eorienter. Cette courbure a eu lieu `a environ 150 heures apr`es le semis. Suite `a cette courbure l’apex de la racine se retrouve en position horizontale. Observation de la compression des cellules. Lors du traitement des images, une compression de l’apex racinaire a ´et´e remarqu´ee (Figure 10D, E). Les acquisitions d’images ont eue lieu toutes les 30 minutes. Cette compression  peut ˆetre mesur´ee sur chaque pas de temps `a partir de l’´equation suivante :

 = Lt− L0

L0 ,

dans laquelle L0 correspond `a la longueur de la columelle au temps initial et Lt `a la longueur de

la columelle estim´ee pour chaque pas de temps. Il a donc ´et´e m´esur´e pour chaque pas de temps la longueur de la columelle. Nous pouvons voir (Figure10F) qu’une compression plus importante a lieu dans les premi`eres 2h30 d’acquisition. Nous pouvons donc supposer que cette compression est due `a un contact de la racine avec l’interface. Pour confirmer cela la visualisation de l’interface entre les deux milieux est la principale am´elioration qui pourrait ˆetre apport´ee `a ce protocole.

Perpectives

Visualisation de l’interface

Utilisation des billes fluorescentes du microscope. Pour calibrer le SPIM des billes fluorescentes sont utilis´ees. Ces billes pourraient servir afin de d´eterminer l’interface entre les deux milieux. Pour cela des billes seraient ins´er´ees dans le milieu le plus dense. L’avantage de ces billes compar´e `a un marqueurs fluorescent tels que la fluoresc´eine est que ces derni`eres ne diffusent pas dans le milieu et que donc la fluorescence induite par les billes ne serait visible que dans le deuxi`eme milieu.

Ajout d’une roue `a filtre automatique. Pour visualiser l’interface entre les deux gels, qui n’est pas visible dans le tube que ce soit `a l’oeil nu ou en observant la fluorescence avec un filtre laissant passer les longueurs d’ondes d’´emission de la GFP, le laboratoire pourrait investir dans une roue `a

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filtre automatique qui serait directement reli´ee `a l’ordinateur afin de pouvoir changer le filtre plus facilement. Cela permettrait de voir l’interface au SPIM car cette derni`ere a ´et´e visualis´ee lorsque aucun filtre n’´etait appliqu´e lors de l’´emission de la fluorescence. Cette roue de filtre permettrait donc de mettre ou retirer le filtre afin de pouvoir voir l’interface. Une fois ces am´eliorations effectu´ees, il faudrait appliquer de nouveau le protocole afin de voir si les compressions, les r´eorientations de croissance ou les baisses de vitesse de croissance sont la cons´equence d’un contact de l’apex racinaire avec le gel le plus dense.

Calcul de la d´eformation et de la croissance di

ff´erentielle

Si les observations faites dans ce rapport sont bien la cons´equence d’un contact entre l’apex de la racine et le milieu le plus dense, une m´ethode plus efficace devra ˆetre envisag´ee afin de pouvoir calculer la d´eformation d’une cellule ou d’une assise cellulaire. En effet la m´ethode utilis´ee est une m´ethode manuelle qui implique de tracer un trait afin de mesurer son ´evolution au cours du temps et d’ensuite calculer la compression grˆace `a la diff´erence entre pas de temps. De plus afin de prouver qu’une croissance diff´erentielle a lieu, il faudrait mettre en place une m´ethode permettant un suivi de croissance de part et d’autre de la racine. Pour cela il serait possible d’utiliser le package ”Template matching” et cibler avec le carr´e une cellule se situant sur les cot´es de la racine.

Comp´etences d´evelopp´ees

Ce stage m’a permis de d´evelopper de nombreuses comp´etences. Tout d’abord, ce sujet ´etant une sujet de recherche, il m’a permis de d´evelloper ma capacit´e d’adaptation devant une situation. De plus il m’a permis d’affuter mon sens critique vis `a vis des exp´eriences r´ealis´ees et que j’ai pu lire dans les diff´erentes publications. Ce stage m’a ´egalement permis d’appr´ehender des techniques et du mat´eriels nouveau tels que le SPIM. Enfin ce stage m’a permis d’approfondir ma connaissance de logiciels vu en cours tels que Imagej.

R´eflexion personnelle

Au d´ebut de mon cursus en Master je pr´evoyais de faire ces deux ann´ees d’´etude et de les terminer par un stage me permettant de m’engager dans la vie active. Cependant au cour de cette ann´ee univer-sitaire, et des cours qui m’ont ´et´e communiqu´es, les m´etiers li´es `a la recherche m’ont de plus en plus int´eress´es. En ce sens j’ai donc d´ecid´e de r´ealis´e mon stage au sein d’un laboratoire de recherche afin

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de m’apercevoir du quotidien au sein d’une ´equipe de recherche et si cela pourrait me plaire. Durant ces 8 semaines j’ai pu m’apercevoir du quotidien d’une personne travaillant dans un laboratoire de recherche. Cette exp´erience m’ayant beaucoup plu et apport´e je pense l’ann´ee prochaine m’orient´e vers un Master recherche afin de poursuivre par la suite mes ´etudes par une th`ese.

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Bibliographie

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Annexes

Code pour contrˆoler l’illumination du SPIM

1 // C o n f i g u r a t i o n arduino pour i l l u m i n a t i o n avec la lumiere blanche

2 // cf : https :// micro - manager . org / wiki / Arduino

3

4 // P A R A M E T R E S

5 s w i t c h _ p i n =" 2 "; // pin 9 2**1 en bit

6 d a y _ p e r i o d =16.; // periode en heure

7 f i r s t _ p e r i o d _ d e l a y =4.0; // delai en heure avant le premier c h a n g e m e n t ( pour synchro avec la chambre de culture )

8 i n i t _ a s _ d a y =true; // doit on d e m a r r e r en jour ou nuit

9 10 s w i t c h _ n a m e = " Arduino - Switch "; 11 s h u t t e r _ n a m e = " Arduino - Shutter "; 12 o n o f f _ n a m e = " OnOff "; 13 c o b o l t _ n a m e = " Cobolt "; 14

15 // Get the a c q u i s i t i o n engine

16 acq = mm . g e t A c q u i s i t i o n E n g i n e (); 17 18 L I G H T _ R U N = true; 19 PERIOD =0; 20 J O U R _ S T A T E =true; 21 22 // Convert time to m i l l i s e c o n d s 23 d a y _ p e r i o d *= 3600.0 * 1000.0; 24 f i r s t _ p e r i o d _ d e l a y *= 3 6 0 0 . 0 * 1 0 0 0 . 0 ; 25

26 // Do we need to take into account a delay of the first switch between day and night

27 if( f i r s t _ p e r i o d _ d e l a y > 0){ 28 PERIOD = f i r s t _ p e r i o d _ d e l a y ; 29 } else { 30 PERIOD = d a y _ p e r i o d ; 31 } 32 33 if ( i n i t _ a s _ d a y == false){ 34 J O U R _ S T A T E = false; 35 } 36 // INIT CURTIME 37 CURTIME = System . c u r r e n t T i m e M i l l i s (); 38 39 while( L I G H T _ R U N ){

40 if ( System . c u r r e n t T i m e M i l l i s () - CURTIME >= PERIOD ){

41 CURTIME = System . c u r r e n t T i m e M i l l i s ();

42

43 // Change the state between day and night

44 if ( J O U R _ S T A T E ){ 45 J O U R _ S T A T E = false; 46 } else { 47 J O U R _ S T A T E = true; 48 } 49

50 // If a delay as been set at s t a r t i n g time , change the period to the d a y _ p e r i o d

51 if ( PERIOD != d a y _ p e r i o d ){

52 print (" end of i n i t i a l i s a t i o n switch to d a y _ p e r i o d ");

53 PERIOD = d a y _ p e r i o d ; 54 } 55 56 } 57 58 c u r _ s h u t t e r _ s t a t e = mmc . g e t P r o p e r t y ( shutter_name , o n o f f _ n a m e ); 59 60 61

62 if ( mmc . g e t P r o p e r t y (" Multi Shutter ", " State "). equals (" 0 ")){

63 // Change the arduino pin to the light one

64 mmc . s e t P r o p e r t y ( switch_name , " Label ", s w i t c h _ p i n ); 65 66 // Do I need to light up 67 if ( J O U R _ S T A T E ){ 68 if ( c u r _ s h u t t e r _ s t a t e . equals (" 0 ")){ 69 mmc . s e t P r o p e r t y ( shutter_name , onoff_name , " 1 "); 70 } 71 } 72

73 // Do I need to light down

74 else{ 75 if ( c u r _ s h u t t e r _ s t a t e . equals (" 1 ")){ 76 mmc . s e t P r o p e r t y ( shutter_name , onoff_name , " 0 "); 77 } 78 } 79 } else {

80 // Need to s h u t d o w n the light when a c q u i s i t i o n is running

81 if ( c u r _ s h u t t e r _ s t a t e . equals (" 1 ")){ 82 mmc . s e t P r o p e r t y ( shutter_name , onoff_name , " 0 "); 83 } 84 } 85 86 Thread . sleep (100);

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(50)

Code de suivi automatique des racines lors de l’acquisition

1 // SCRIPT POUR FAIRE UN T R A C K I N G TRES SIMPLE d ’ UNE RACINE 2 // Regarde si on a un signal fluo a une p o s i t i o n donnee

3 // sur l ’ image puis decale c e t t e p o s i t i o n au centre de FOV

4 // Pour le SPIM

5

6 // H . Chauvet

7 // Version : 2 7 0 6 2 0 1 9

8 mm . s c r i p t e r (). r e s e t I n t e r p r e t e r ();

9 import org . jfree . chart . J F r e e C h a r t ;

10 import org . jfree . chart . C h a r t F a c t o r y ;

11 import org . jfree . chart . C h a r t F r a m e ;

12 import org . jfree . data . xy . X Y S e r i e s ;

13 import org . jfree . data . xy . X Y S e r i e s C o l l e c t i o n ;

14 import org . jfree . chart . plot . P l o t O r i e n t a t i o n ;

15 import org . m i c r o m a n a g e r . data . Coords ;

16 import java . lang . Math ;

17 18 19

20 // F o n c t i o n pour r e c u p e r e r la moyenne des pixels a un Y donnee sur l ’ e n s e m b l e du zstack pour un temps donnee

21 float[] g e t L i n e M a x P r o j (int time , int chan , int plane , int Y_POS ) {

22 /*

23 * time , le temps sur lequel on veut faire la moyenne 24 * chan , le channel

25 * plane , la tuile en xy que l ’ on veut u t i l i s e r

26 * Y_POS , la p o s i t i o n en y sur l ’ image ou l ’ on veut faire la moyenne

27 *

28 */

29

30 // Recup de la fenetre ouverte

31 dw = mm . d i s p l a y s (). g e t C u r r e n t W i n d o w ();

32

33 // Recup le d a t a s t o r e de la fenetre

34 data = dw . g e t D a t a s t o r e (); 35 // On chope les limites

36 indices = data . g e t M a x I n d i c e s ();

37 maxZ = indices . z ;

38

39 W = mmc . g e t I m a g e W i d t h ();

40

41 // Vecteur pour stoquer les max pour chaque pixel de la ligne

42 float[] maxpix = new float[ W ];

43

44 // On cherche le max sur l ’ e n s e m b l e du stack en z

45 for (int z =0; z <= maxZ ; z ++){

46 coords = mm . data (). c r e a t e C o o r d s (" t = "+ time +" ,p = "+ plane +" ,c = "+ chan +" ,z = "+ z ); 47 // print ( coords );

48 if ( data . h a s I m a g e ( coords )){

49 // print (" process pixels ");

50 imgT = data . g e t I m a g e ( coords );

51 i j _ p r o c e s s o r = mm . data (). ij (). c r e a t e P r o c e s s o r ( imgT ); 52 // print ( i j _ p r o c e s s o r . getRoi ());

53 // print ( i j _ p r o c e s s o r . g e t S t a t i s t i c s ());

54 // print ( pixdata );

55 for(int i =0; i < W ; i ++){

56 pixdata = i j _ p r o c e s s o r . get (i , Y_POS );

57 // print ( i ); 58 if ( maxpix [ i ] < pixdata ){ 59 maxpix [ i ] = pixdata ; 60 } 61 } 62 63 } else {

64 print (" No image found for : ");

65 print ( coords ); 66 } 67 } 68 69 // print ( maxpix ); 70 return maxpix ; 71 } 72

73 // F o n c t i o n pour avoir le max

74 float max (float[] numlist ){ 75 float tmpmax = numlist [0];

76 for ( num : numlist ){

77 if ( num > tmpmax ){ 78 tmpmax = num ; 79 } 80 } 81 82 return tmpmax ; 83 } 1

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84

85 // F o n c t i o n pour avoir le min 86 float min (float[] numlist ){

87 float tmpmin = numlist [0];

88 for ( num : numlist ){

89 if ( num < tmpmin ){ 90 tmpmin = num ; 91 } 92 } 93 94 return tmpmin ; 95 } 96 97 // F o n c t i o n pour c a l c u l e r la moyenne

98 double mean (float[] numlist ){

99 double sum = 0; 100 double n = 0; 101 for ( i : numlist ){ 102 sum += i ; 103 n += 1; 104 } 105 106 return sum / n ; 107 } 108 109 // F o n c t i o n pour c a l c u l e r le std

110 double std (float[] numlist ){

111 m = mean ( numlist );

112 double sum =0;

113 double n = 0; 114 for ( i : numlist ){

115 sum += Math . pow (( i - m ) , 2.0);

116 n +=1.0;

117 }

118 return Math . pow ( sum /n , 0.5);

119 } 120 121 122

123 class S i m p l e R a c i n e T r a c k R u n n a b l e extends Thread {

124 // i n i t i a l i s a t i o n des v a r i a b l e s 125 p r o t e c t e d v o l a t i l e boolean c h e c k _ a c q u i s i t i o n = true; 126 int dtsleep = 100; 127 128 acq = mm . a c q u i s i t i o n s (); 129 130 H = mmc . g e t I m a g e H e i g h t (); 131 W = mmc . g e t I m a g e W i d t h (); 132

133 // Il faut regler ca en f o n c t i o n de la vitesse de c r o i s s a n c e d ’ une racine

134 // En gros 0.01 - 0.02 microm / s soit ~1 microm / min -> pour un dt toute les 30 min : 36 microm

135 // Ecart entre 4/6 et 5/6 de l ’ image c ’ est ~89 microm 136 int Y _ M E A S U R E = (int) Math . round ( H * ( 5 / 6 . 0 ) ) ;

137 int Y_REF = (int) Math . round ( H * ( 4 / 6 . 0 ) ) ;

138 // La platine

139 xyStage = mmc . g e t X Y S t a g e D e v i c e ();

140

141 int cpt = 1; 142 double ref_std = 0;

143 float s t d _ o f f s e t = (float) 1.5; // Le seuil de d e c l a n c h e m e n t pour dire qu ’ il y a une racine 1.5* std semble bien

144

145 // c o r r e s p o n d a n c e pixel um ( pour la platine )

146 pxtoum = mmc . g e t P i x e l S i z e U m ();

147 // On r e c u p e r e l ’ engine de l ’ a c q u i s t i t i o n 148 a c q _ e n g i n e = acq . g e t A c q u i s i t i o n E n g i n e ();

149 150

151 // I n i t i a l i s a t i o n des series pour tracer les donnees

152 X Y S e r i e s l i n e d a t a = new X Y S e r i e s (" R a c i n e P i x e l s "); 153 X Y S e r i e s C o l l e c t i o n dataset = new X Y S e r i e s C o l l e c t i o n (); 154 dataset . a d d S e r i e s ( l i n e d a t a ); 155 156 157 158 159 public S i m p l e R a c i n e T r a c k R u n n a b l e () { 160 // Mon c o n s t r u c t e u r 161 } 162

163 public void run () { 164 i n i t _ p l o t ();

165 while( c h e c k _ a c q u i s i t i o n ){

166 if ( acq . i s A c q u i s i t i o n R u n n i n g ()){

(53)

Figure

Figure 1: Croissance primaire de la racine d’Arabidopsis thaliana A : Sch´ema de la zone de croissance primaire de la racine d’ Arabidopsis thaliana , B : Sch´ema d’une cellule v´eg´etale
Figure 2: Croissance des racines primaire d’ Arabidopsis thaliana dans des milieux MS1 / 2 contenant des concentrations diff´erentes en Phytagel (0.2 % puis 0.5 %) A : Photographie d’une cuve  permet-tant la culture des racines d’ Arabidopsis thaliana dans
Figure 3: Mod`ele de la m´ecanotransduction et action des di ff´erents m´ecanor´ecepteurs
Figure 4: Microscope `a feuillet de lumi`ere (SPIM). A : Sch´ema r´epr´esentant le principe du SPIM avec un objectif d’illumination positionn´e `a 90 ◦ par rapport `a l’obectif de d´etection (Weber M
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Références

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