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SÉMINAIRE 1

389

Alain - […] les examens du Ministère nous ont amenés à aller plus loin. Puis moi ce que je

remarque […], c'est [qu'avant, en] 6e [année], on ne faisait pas autant de [situations] résoudre. [Là], c'est de la première année à la 6e année [et] je vois la différence. Parce qu'il n'y avait pas d'examen du Ministère avant [la 6e année]. [Donc] on commençait l'année en pensant à l'examen du ministère. Ça nous pousse [et ça nous amène] plus loin comme enseignant. (double contrainte, passée)

402

Charles - [C'est parce qu'au] début, les enseignants […] eux autres ce qu'ils faisaient c'était

[davantage des situations] raisonner. [Et] nous, on avait comme une surcharge. On se disait: « C'est vrai, il faut faire des [situations] résoudre durant l'année parce qu'à la fin de l'année on a un examen. » (conflit critique, passée)

441

Bernard - [Les élèves] ont des stratégies. [Ils] ont [déjà] des méthodes de travail. [Parce qu'avant,]

ce n'était pas par mauvaise volonté, mais […] les enseignants à des niveaux plus bas disaient : on en fait des [situations] résoudre, mais des problèmes écrits […] [Ce qui n'est pas une situation]

résoudre. (double contrainte, passé

1170

Alain - Oui c'est une lacune ça. On n’a pas de temps pour s’asseoir ensemble et pour se dire

[regarde] on pourrait [le] faire de même (conflit) SÉMINAIRE 2

1261

Alain – [Et] on [ne] les connaît pas les attentes en secondaire 1

Bernard – [Ça c'est] un manque.

Charles – On la voit la différence entre la 5e et la 6e année au niveau des situations problèmes. [Donc] ça doit être la même chose […]. Mais j'ai vu passer des situations problèmes que ma fille avait à faire. [Je me] serais arraché les cheveux. Pourtant [je suis] une logico-mathématique. Un [moment donné], ce n'est [plus] comme c'était. (conflit critique)

SÉMINAIRE 3

502

Alain - Moi je pense qu'un des bobo, c'est que les parents se déresponsabilisent. Juste au niveau du

vocabulaire, quand [tu] es obligé d'expliquer des mots en mathématiques. C'est constant. J'explique des mots. En mathématiques. (conflit)

525

Alain - Cette semaine je disais dans le salon du personnel : j'aurais ce groupe-là deux ans avec le

même programme que j'ai là pis il me resterait encore des choses à voir au bout de deux ans avec le même groupe. Pour voir tout ce qu'il y a voir en sixième … pour dire, je les prépare vraiment pour le secondaire, il faudrait que je les aie 2 ans minimum (conflit)

739

Alain - C’est toutes leurs études secondaires, c'est pas juste l'examen de fin d'année du MELS. Il y

a une lacune entre le primaire et le secondaire. Il y a vraiment une grosse lacune. Il manque comme une année de consolidation pour le primaire. (double contrainte)

753

Alain - Ça prendrait une année pré-premier cycle secondaire.

Bernard - Oui, une transition!

Alain - Une consolidation des savoirs. Après ça, là tu te lances au secondaire. Il y a trop de matériel. Trop de matières à voir au primaire pour le temps qu'on a. C'est ça ou ils diminuent les exigences. Pis ça, c'est impossible on ne nivelle pas [vers le bas]. (double contrainte)

-142-

sont pas capables de faire. Ils ne sont pas rendus là, mais on nous demande de les préparer. Dans le fond, ceux qui performent n'ont pas de problèmes. (conflit)

782

Bernard - Tu parlais tantôt des exigences, moi, depuis que j'ai commencé à enseigner ça a vraiment

augmenté. Les élèves de sixième année font des affaires que moi j'ai faites peut-être en secondaire deux. Mais, ils ne sont pas plus matures les élèves d'aujourd'hui. C'est au niveau cognitif. Il faut tout de même que ça prenne le temps de… (conflit)

941

Bernard - C'est peut-être pour ça qu'on se sent … On parle beaucoup nous de la pression de

l'épreuve uniforme [et de] la pression des parents. Parce que les parents aussi ont hâte que le petit arrive au secondaire et il faut que ça aille bien parce [qu'il] faut qu'il soit au secondaire régulier. [Donc] tout ça … Je viens de réaliser ça. (conflit critique)

975

Charles - Je vais rajouter un seul petit commentaire. S'il y a quelque chose qui ne fait pas avec

certains élèves, le téléphone ne sonne pas en première, deuxième, troisième, quatrième et cinquième [année]. Le téléphone sonne et c'est l'enseignant de sixième année. Comment ça se fait que cet enfant-là est de même? Ha, je ne savais pas qu'il avait fait son primaire au complet comme ça. (conflit)

1014

Alain - L'enseignant avant nous il va penser l'année d'après. Nous, on pense secondaire, cinq ans.

Celui de première année pense deuxième année, l'année prochaine va les recevoir ils sont rendus là. Nous l'année prochaine on pense secondaire on pense primaire-secondaire. C'est un sentiment d'urgence parce qu'ils ont de la première à la cinquième année, et nous, on a une année pour boucher les trous. (conflit critique)

1039

Alain - Juste les plans d'intervention. [Première, deuxième, troisième année] souvent, il [n'y] a pas

de plan d'intervention. Quatrième et cinquième [année il y a] un plan d'intervention [et en] sixième [année, c'est un] plan d'urgence. (double contrainte)

SÉMINAIRE 4

1195

Charles - On ne peut pas forcer [les autres enseignants], mais s'il y avait un site où on pouvait

partager [la directrice] pourrait le partager puis un autre le partagerait et un autre partage et ça finit qu'on réussit à faire de quoi. Mais tout faire tout seul, oublie ça. (dilemme)

1383

Charles - Là on va parler du contexte de l'école aussi. N'oublions pas que, dans certaines écoles,

peut-être que vous avez une communication plus grande, mais moi, je ne me vois pas dans mon école dire aux autres enseignants: « Les élèves rendus en sixième année, ils n'ont pas acquis les connaissances ou les compétences ou ils n'ont pas le sens des fractions. » Ils vont me répondre : « Veux-tu dire que je n'ai pas fait ma job ? » (conflit)

1438

Bernard - Oui, je ne te dis pas qu'ils diraient ha oui, c'est vrai on devrait, on va s'organiser. Il ne

faudrait pas non plus … Ce n'est pas pour l’enseignant de sixième année, c'est pour les élèves. (dilemme)

1444

Alain - Moi, quand j'ai vu que [l'enseignant de première année] voulait lâcher, j'ai dit : « Non lâche

pas. Je vais t'aider le midi. Je vais découper des choses le midi ». Et il a commencé à apporter tous ces gugusses parce que c'est du montage les [mathématiques] sans papiers ni crayon. Et le midi, on mettait ça au milieu de la table et on découpait. Tout le monde découpait. Il a amené son matériel le midi et tout le monde a mis la main à la pâte. (conflit)

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Annexe 1.2 : Volet primaire, sous-triangle sujet-