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CHAPITRE II : DU PATRIMOINE AU PATRIMOINE RURAL

3. Patrimoines rural

3.5 Villa comme patrimoine architecturale rural

La villa est patrimonialisée, en raison des valeurs et cratères patrimoniaux : économiques écologiques et socioculturelles, quel englobe. Sans oublie la valeur d’intégration dans l’environnement.

3.5.1 Les valeurs patrimoniales relatives à la villa

La villa à sa spécifié architecturale et environnementale englobe une grand multitude de valeurs.

3.5.1.1 Valeur économique de la villa comme patrimoine architecturale rural.

À la fin du xx' siècle, la dégradation des économies africaines mêlée à la fin du rêve d'un certain modèle moderniste de développement. En autre Le développement du tourisme international, à partir des années quatre-vingt, encourage une approche patrimoniale, sur tout dans Les États africains, qui espèrent bénéficier d'une part de cette économie, cherchant à définir leur place sur le marché très concurrentiel de tourisme2. Dans cette perspective, chaque nation cherche à utiliser son patrimoine culturel comme un élément de distinction et comme un produit d'appel, susceptible d'allonger les séjours centrés sur des activités de loisirs classiques. L'ensemble de ces facteurs contribue à sensibiliser les élites intellectuelles et des décideurs politiques et économiques à l'intérêt d'une mise en patrimoine de tout l'espace colonial. Ce qui fait de la patrimonialisation des villas comme un des témoins matériel et immatériel coloniale un élément distinctif et il ne nie pas trou consommé dans le marché touristique.

1Ibid. P : 38

2Alain Sinou, « Enjeux culturels et politiques de la mise en patrimoine des espaces col oniaux », Autrepart, N°33, 2005, P : 15.

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3.5.1.2 Valeurs écologiques de la villa comme patrimoine architecturale rural.

Le tourisme comme les autres activités doit contribuer au développement durable, en s’intégrant dans le milieu naturel, culturel et humain et en respectant les équilibres environnementaux fragiles. Il est un processus de gestion globale des ressources qui repose sur la consultation et la participation de tous les acteurs concernés afin de prévenir des dysfonctionnements écologiques ou socioculturels et préserver le capital naturel et culturel d’une destination1. Dans ce champ, la mise en valeur des villas et leurs jardins ; comme un grand domaine qui préfigure la seigneurie rural. Permet d’expliquer comment se construit un édifice durable dans le cadre d’une architecture et urbanisme écologique. C’est le cas de la villa maria convertie à un collège privé, Situé dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce à Montréal. Enceint résidence de James Monk, en 1795, juge en chef du Bas-Canada, a acheté une propriété à Montréal qui avait auparavant appartenu à la famille Décarie. La première résidence Monk, construit en 1803, était la partie centrale de l'actuelle Villa Maria2. Cette villa et son domaine est été le sujet d’une longe combat de patrimoine de 1951au 2003 contre tous les menaces qui peux subie un patrimoine et plus situé dans le tissu urbain, elle est un îlot vert au sein de jungle urbaine environnante3. La villa Maria et son domaine, perçu comme un enjeu urbain, mais sans qualité historique ou architecturale, son domaine ne pouvait être valorisé en tant que poumon vert de la ville, quant 1990 lorsque les espaces verts devient un patrimoine vert à part entière4.

1 Les Participants De La Conférence Mondiale Du Tourisme Durable, Réunis A Lanzarote, Iles Canaries, « Charte Du Tourisme Durable », Espagne, 1995, Annexe 1, P : 104.

2 https://en.wikipedia.org/wiki/Villa_Maria_(school).

3 Martin Drouin, « Le Combat Du Patrimoine A Montréal (1973-2003) », Presses De L’université Du Québec, Canada, 2007, P : 94

4 Ibid. P : 109

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3.5.1.3 Valeur culturel historique de la villa comme patrimoine architecturale rural.

Le patrimoine architectural, peut devenir objet de reconnaissance identitaire et lien social1. Cette valeur nous paramétrons : la lecture du monument dans le temps (époque, société, fait d’histoire) et en fonction de son cadre environnemental, de savoir les caractères artistiques et architecturaux exceptionnels de objet patrimoine, et la détermination des conceptions fonctionnelles et de l’originalité de la réponse à un programme architectural.

L’évaluation et la pondération de cette lecture permettent de mettre en perspective les points d’intérêt de la villa et de juger de sa contribution au patrimoine. C’est la même valeur qui assure la patrimonialisation des villas palladienne qui son inscription sur la liste du patrimoine mondial par UNESCO en 1994 qui font partie de la ville de Vicence. Suivant critère culturel et historique, les villas de Palladio sont le produit du génie architectural de ce maitre de la renaissance. Les nombreuses variantes du modèle de villa attestent l’expérimentation typologique pratiquée constamment par Palladio, par le biais du remaniement de modèles de l’architecture classique. Ajoutant deux autres valeurs patrimoniales l’intégrité et L’authenticité. Le développement industriel du XXIe siècle a conduit à une profonde transformation des zones autour de la ville, affectant les relations originales entre la ville et la campagne. Les villas ont gardé leur intégrité et ont été bien préservées dans un contexte territorial qui a subi plusieurs modifications et fut, pour cette raison, exclu du périmètre du site. Enfin l’authenticité des villas a également un niveau élevé. Des études archivistiques, techniques et scientifiques, détaillées ont eu pour objectif d’identifier les formes d’origine des villas. À partir de ces résultats, il a été possible de spécifier les matériaux et techniques appropriés à une utilisation dans des projets de restauration et de conservation2. Ces valeurs culturel et historique, apparaissent comme, des facteurs qualitatifs de patrimoine architectural.

Enfin toute cette valeur reste relative devant la singularité de l’objet patrimoine par un caractère unique, et prodigieux

1Maria Gravari-Barbas, Sylvie Guichard-Anguis, « Regards croisés sur le patrimoine dans le monde à l'aube du XXIe siècle », Presses Paris Sorbonne, paris, 2003, P : 636

2http://whc.unesco.org/fr/list/712/

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